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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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31 octobre 2007

Quelques paroles de chansons...

Je remets à l'année prochaine des textes sur les origines des coutumes et traditions... ce soir, je fredonne une chanson... ;)

The Nightmare Before Christmas

This is HalloweenThisHall

[SHADOW]
Boys and girls of every age
Wouldn't you like to see something strange?

[SIAMESE SHADOW]
Come with us and you will see
This, our town of Halloween

[PUMPKIN PATCH CHORUS]
This is Halloween, this is Halloween
Pumpkins scream in the dead of night

[GHOSTS]
This is Halloween, everybody make a scene
Trick or treat till the neighbors gonna die of fright
It's our town, everybody screm
In this town of Halloween

[CREATURE UNDER THE BED]
I am the one hiding under your bed
Teeth ground sharp and eyes glowing red

[MAN UNDER THE STAIRS]
I am the one hiding under yours stairs
Fingers like snakes and spiders in my hair

[CORPSE CHORUS]
This is Halloween, this is Halloween

[VAMPIRES]
Halloween! Halloween! Halloween! Halloween!
In this town we call home
Everyone hail to the pumpkin song

[MAYOR]
In this town, don't we love it now?
Everybody's waiting for the next surprise

[CORPSE CHORUS]
Round that corner, man hiding in the trash cam
Something's waiting no to pounce, and how you'll...

[HARLEQUIN DEMON, WEREWOLF & MELTING MAN]
Scream! This is Halloween
Red 'n' black, slimy green

[WEREWOLF]
Aren't you scared?

[WITCHES]
Well, that's just fine
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night

[HANGING TREE]
Everybody scream, everbody scream

[HANGED MEN]
In our town of Halloween!

[CLOWN]
I am the clown with the tear-away face
Here in a flash and gone without a trace

[SECOND GHOUL]
I am the "who" when you call, "Who's there?"
I am the wind blowing through your hair

[OOGIE BOOGIE SHADOW]
I am the shadow on the moon at night
Filling your dreams to the brim with fright

[CORPSE CHORUS]
This is Halloween, this is Halloween
Halloween! Halloween! Halloween! Halloween!
Halloween! Halloween!

[CHILD CORPSE TRIO]
Tender lumplings everywhere
Life's no fun without a good scare

[PARENT CORPSES]
That's our job, but we're not mean
In our town of Halloween

[CORPSE CHORUS]
In this town

[MAYOR]
Don't we love it now?

[CORPSE CHORUS]
Skeleton Jack might catch you in the back
And scream like a banshee
Make you jump out of your skin
This is Halloween, everyone scream
Wont' ya please make way for a very special guy

Our man jack is King of the Pumpkin patch
Everyone hail to the Pumpkin King

[EVERYONE]
This is Halloween, this is Halloween
Halloween! Halloween! Halloween! Halloween!

[CORPSE CHILD TRIO]
In this town we call home
Everyone hail to the pumpkin song

[EVERYONE]
La la-la la, Halloween! Halloween! [Repeat]

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30 octobre 2007

Ces nuits inoubliables – deuxième partie

Évidemment, les costumes étaient au centre des préoccupations. Pour les costumes, nous avions trois options :

1. nous avions une mère (ou tante, ou grand-mère, etc.) qui pouvait confectionner un costume ;
2. nous patentions notre costume nous-même ;
3. ou nous achetions un costume tout fait.

Halloween7Plusieurs enfants avaient la chance d’avoir une mère (ou père, …) qui savait coudre et qui était capable de faire un costume. Ces costumes s’accompagnaient parfois de masques en carton, en plastique ou d’un maquillage. Ma mère ne faisant que la couture essentielle, il n’y avait donc pas de costume fait par maman pour moi. J’ai parfois eu quelques costumes confectionnés par ma tante – dont un de petite indienne traditionnelle (hum… d’amérindienne, mais bon, nous n’étions pas trop « politiquement corrects » dans le temps, donc mon costume d’indienne avait tout du film western et j’accompagnais le tout de deux tresses, de plumes et d’un maquillage très « indien » ;) ). 

Pour la troisième option, il y avait bien sûr des costumiers ou magasins spécialisés de costumes, mais c’était évidemment trop dispendieux pour nous. Seuls quelques enfants avaient la possibilité de louer ou acheter un costume dans ces endroits. Les costumes qui habituellement étaient achetés, l’étaient à la pharmacie ou au 5-10-15 (ancêtre des dollaramas) et ma foi, n’étaient pas formidables. Ils consistaient habituellement en un masque de plastique – dans lequel on transpirait comme des fous – et un habit de plastique ou de tissu (enfin, quelque chose qui pouvait passer pour du tissu). Très sommaire.

Donc la plupart du temps, c’est l’option 2 qui était privilégiée. Toute petite, c’est avec l’aide de ma mère que je préparais mon costume. Avant, je ne me souviens plus, mais je suppose que c’est ma mère qui patentait quelque chose pour le bébé que j’étais… Puis quand j’ai vieilli – c’est-à-dire vers 6-7 ans – j’ai commencé à prévoir et à confectionner moi-même mon costume. Je décidais ce que je voulais être pour l’Halloween, selon ce que j’avais sous la main; habituellement des vêtements à mon père ou ma mère. Puis venait le bricolage qui allait compléter le costume : chapeau, accessoires, … parfois, mais très rarement, ma mère achetait un accessoire. Et puis finalement, le soir même le maquillage accompli par ma mère et moi.

Je me souviens d’un costume de princesse/fée (ce n’était pas très clair !) avec une robe rose de ma mère qui avait de la dentelle, cela me faisait une robe longue. J’avais fait un chapeau en cône avec des rubans qui descendaient du bout et j’avais une baguette avec une étoile. J’ai tellement aimé ce costume que je l’ai mis deux années de suite.

Et puis, ensuite, ce fut la planification avec les amis… Nous étions 5-6 enfants, mes amis, ma petite sœur et son amie. Je crois qu’on commençait à planifier l’Halloween à partir du mois d’août. On se réunissait et on parlait de nos costumes, du chemin que nous allions prendre – et qui risquait de rapporter le plus de bonbons. Et on commençait à ramasser les éléments : tissus, vêtements, accessoires qui allaient servir au costume, tout en gardant un œil pour aider les autres à leur costume. Je me souviens que ces années-là, nous avions passé l’Halloween sans adultes, juste les enfants, il faut dire que nous étions 3-4 à être des grands : nous avions 11-12 ans. Quelle aventure ! Se promener dans les rues sombres, sans parents, tous déguisés et récoltant des tonnes de bonbons.

Et puis, je fus trop vieille pour passer l’Halloween. Heureusement, il restait les fêtes d’école où on pouvait/devait se déguiser. Et puis, adolescente, je devais amener ma petite sœur pour passer l’Halloween. Je ne me déguisais pas, mais je participais à l’élaboration du costume de soeurette, je l’amenais dans les rues à la récolte de bonbons – que je partageais avec elle ensuite – il faut dire que nos tournées dans les rues se terminaient toujours très tard et étaient fructueuses.

Et puis, aujourd’hui… et bien je me déguise à nouveau ! Mais dans les soirées, les bars… il y a toujours une soirée costumée qui me permet de planifier mon costume – bien qu’aujourd’hui, je le loue souvent ! Et bien sûr – à Montréal – j’offre des bonbons et je décore ma maison… À Barcelone c’est un peu triste… pas de décoration, à part quelques vitrines, pas d’enfants qui viennent demander des bonbons. Bien que l’année dernière, j’ai eu droit à un « miracle d’Halloween : deux enfants ont sonné à ma porte déguisés ! probablement des enfants de l’édifice. Je n’avais rien à donner snif… mais cette année, j’ai prévu des bonbons, juste au cas où…

Et évidemment, il y a toujours des soirées costumées dans les bars même ici, mais elles ne sont pas comparables… ici on se déguise au Carnaval, pas à l’Halloween !

Enfin ! Joyeuse Halloween !!! :D

29 octobre 2007

Ces nuits inoubliables - première partie

Quand j’étais une petite fille, l’Halloween était synonyme de 3 choses : les costumes, les bonbons et les citrouilles qui décoraient les maisons qui offraient les bonbons. Tout ceci rassembler dans une nuit. Nous pouvions alors sortir après le souperHalloween1 alors qu’il faisait noir, vêtu d’un costume pour aller sonner à la porte d’étrangers qui n’avaient souvent que pour seule décoration une citrouille éclairée, pour récolter des tonnes de bonbons.

Dans le temps, les gens décoraient peu. La citrouille était la vedette des décorations, parfois, il y avait des bricolages dans les fenêtres… on savait alors qu’il y avait un enfant dans la maison ou l’appartement, les décorations provenant des bricolages réalisés à l’école. Quelques maisons décoraient plus… sorcières, toiles d’araignées, et autres babioles. Ces maisons étaient rares mais c’était tout une émotion quand on en trouvait une ! Ces maisons étaient envahies par les enfants, parce que si les habitants avaient fait l’effort de décorer autant, il y avait nécessairement beaucoup de bonbons ! Parfois les gens ouvrant la porte étaient déguisés et c’était encore plus excitant. Je me rappelle avoir même eu peur et ne pas vouloir entrer – j’avais 3 ou 4 ans, je ne me souviens plus.

Aujourd’hui, les gens décorent beaucoup plus –enfin en Amérique du Nord. Il faut dire que les décorations s’achètent facilement dans les magasins alors il est plus facile de décorer sa maison, son appartement ou sa cour. J’adore voir toutes ces décorations et j’imagine l’excitation des enfants qui se promènent – repérant les maisons les plus décorer pour y retourner le soir d’Halloween. Mais je me souviens encore de cette maison… une des dernière fois que j’ai « passé » moi-même l’Halloween… j’avais donc environ 12 ans, je crois bien. La maison avait un grand parterre devant et il y avait une allée asphaltée pour se rendre à la porte de devant. Tout le long de l’allée, il y avait des citrouilles illuminées toutes avec un visage différent. Sur le balcon, il y avait plusieurs citrouilles. Et de chaque côté de l’allée, il y avait des tas de feuilles disposés comme des tombes avec chacun une croix faite de bouts de branches. Rien de très compliqué, mais je me souviens encore très bien de l’atmosphère et de combien j’étais énervée et excitée… Il y avait à la porte une dame qui donnait pleins de bonbons et son garçon déguisé avec un simple drap qui juste avant qu’on reparte arrivait derrière elle en criant « Boo »… hurlements et rires assurés.

Les dernières années avant que je ne quitte Montréal, j’ai décoré la maison de mes parents (mon appartement étant mal situé et il n’y avait jamais d’enfants qui venaient) pour y accueillir les enfants du voisinage… j’avoue que j’ai acheté plusieurs décorations dans les boutiques – elles sont si belles – mais j’ai tenté de garder une atmosphère simple mais macabre !!! Chaque coup de sonnette était merveilleux : remplis de petits enfants qui regardaient les décorations et attendaient les bonbons. Et il y a même eu un enfant qui avait peur de venir jusqu’à la porte… il a fallu que sa mère vienne avec lui… J’avais réussi !!! :)

26 octobre 2007

La fête du potiron

potironCritique de lecture

La fête du potiron / Agatha Christie ; traduit de l'anglais par Claire Durivaux. -- Paris: Librairie des Champs-Élysées, 1973. -- 252 p. ; 17 cm. -- Coll: Club des Masques; 174.

Titre original: Hallowe'en Party
Titre alternatif : Le Crime d’Halloween

Quatrième de couverture

Hercule Poirot s’apprêtait à passer une paisible soirée dans son appartement londonien lorsque surgit – venant troubler sa quiétude – son amie, la romancière Ariadne Olivier, dans un état de surexcitation fébrile.

Dans une petite agglomération pas très éloignée de Londres, elle a assisté à une réunion pour enfants et adolescents, offerte par Mrs Drake à l’occasion de la fête du Potiron. Or, au cours des réjouissances, une fillette bavarde et menteuse a été sauvagement assassinée. Peu de temps avant de mourir, elle s’était vantée publiquement d’avoir assisté à un meurtre, des années plus tôt.

Mrs. Olivier supplie Poirot d’aller à Woodleigh Commun pour tenter d’élucider les raisons de ce meurtre et d’en découvrir le coupable. Le célèbre détective accepte et à peine arrivé dans la paisible bourgade, il s’apercevra que cette paix n’est que d’apparence.

Résumé

Dans une paisible petite ville près de Londres, une fête pour enfants est organisée à l’occasion de l’Halloween. Pendant les préparatifs, une fillette, Joyce, se vante d’avoir été témoin d’un meurtre alors qu’elle était plus jeune. Personne ne la prend au sérieux et on croit qu’elle veut bien paraître devant une des dames invitées, une romancière connue : Mrs Olivier.

La fête de déroule selon les plans, les jeux se succédant au grand plaisir des enfants. Mais après la fête, alors que Mrs. Drake – l’organisatrice de la fête – et quelques adultes rangent les pièces, Joyce est découverte dans la bibliothèque, noyée dans le sceau d’eau ayant servi au jeu des pommes.

Alors que la communauté – et la police – croient à l’œuvre d’un détraqué, Mrs. Olivier est convaincue que l’enfant fut assassinée à cause de la déclaration qu’elle avait faite à propos d’un meurtre dont elle avait supposément été témoin. Elle fait donc appel à son bon ami, le détective privé Hercule Poirot, connu pour ses méthodes inhabituelles et surtout pour son haut taux de réussite.

Poirot se rend donc dans la petite ville pour mener son enquête. Son vieil ami, le Superintendant Spence, maintenant à la retraite vit également dans cette ville avec sa sœur et Poirot le persuadera de lui donner un coup de main. Le frère et la sœur lui apporteront nombres de renseignements sur les gens demeurant dans le village et sur les possibles crimes ayant eu lieu – et susceptibles d’être le meurtre dont aurait été témoin la fillette assassinée.

Le détective interrogera les gens ayant participé à la fête ainsi que d’autres gens du village. Petit à petit, il se forge une idée des habitants de Woodleigh Commun et des relations qui les lient. La mort d’une vieille femme, une jeune femme au pair qui disparaît, un testament falsifié, un jardin de rêve, un jardinier narcissique et une fillette angélique et une fillette qui mentait … tout cela finira par le mener à l’assassin de Joyce.

L’œuvre et Commentaires personnels

Le roman parut en 1969 et met en vedette un des personnages les plus connus d’Agatha Christie : le détective belge, Hercule Poirot. D’autres personnages récurrents sont également présents : l’écrivaine de romans policiers, Ariadne Olivier ainsi que le superintendant Spence, maintenant à la retraite et résidant dans la petite ville où a lieu le crime.

Le roman fut d’abord traduit en français sous le titre de « La fête du potiron » pour ensuite se voir donner le titre français « Le crime d’Halloween ».

Le roman reprend les principales caractéristiques qui ont marqué les œuvres policières d’Agatha Christie : les dialogues et interrogatoires de Poirot, les manies et habitudes du détective belge, les traits et même clichés de la société anglaise d’une certaine époque, etc. Mais il introduit cependant quelques éléments plus modernes. Le meurtre d’une enfant qui sous-entend de possibles motifs sexuels est nouveau dans l’œuvre d’Agatha Christie. On parle en effet d’un détraqué ou d’un obsédé lorsqu’on parle tout d’abord du possible meurtrier; on ne nomme jamais la possibilité du motif sexuel, mais il est sous-entendu). Elle parle aussi des adolescents et de certaines caractéristiques des jeunes de ce temps. Le roman est évidemment d’une autre – nouvelle - époque. L’auteur s’éloigne de la première moitié du siècle pour commencer une incursion dans une époque qui semble, tels ses personnages, la surprendre un peu, même si on sent qu’elle demeure très ouverte à la jeunesse et à la modernité.

On retrouve aussi dans le roman le thème du narcissisme, le désir de la perfection qui amène une personne à commettre les pires crimes afin de réaliser leurs rêves. Le mythe de Narcisse est amené et suggéré à plusieurs endroits pendant l’histoire pour culminer à la fin du roman.

Encore une fois dans son roman, Agatha Christie souligne l’importance de la personnalité de la victime, de l’assassin et même des gens impliqués dans le crime pour la résolution du crime. Ce dernier ne peut se résoudre uniquement par quelques indices mais par la recherche de mobiles. On assiste alors à une enquête intellectuelle. On est très loin ici des preuves médico-légales (ou forensiques comme on dit maintenant parfois), pas d’analyses d’ADN ou des os, etc. Il y a bien parfois dans les romans d’Agatha Christie, des indices qui donnent une « idée », un fil, un morceau de papier, un tissu déplacé, ou comme dans le roman « La fête du potiron », un vêtement mouillé et un vase brisé. Mais habituellement, la recherche du coupable se fait par déduction et par la réalisation d’interrogatoires plus ou moins formels. Ici, Poirot va parler, discuter avec les invités de la fête, avec des personnes liées de près ou de loin à l’histoire et va poser des questions, non seulement sur le crime, mais surtout sur la victime et sur les gens. Et il remonte dans le temps, s’éloignant parfois du crime actuel pour remonter dans les vieilles histoires qui ont peut-être (ou non) un lien avec les événements présents. Il s’agit alors de découvrir les liens, les relations entre les gens et événements et même parfois, l’absence de liens fournie un indice.

Dans « La fête du potiron » ont retrouve également un des cadres favoris de l’auteur, la campagne anglaise. Souvent dans ses romans, l’auteur présente des crimes à caractère privé, se passant dans un vase relativement clos. Les traditions anglaises, la vie « respectable » et traditionnelle, l’importance du paraître, sont encore mises de l’avant. À la fois pour les vanter mais aussi pour souligner les lacunes de ces valeurs. Les personnages du roman ont souvent des idées traditionnelles et ont parfois de la difficulté à accepter le changement.

Le livre offre également d’excellentes représentations des personnages connus de Christie. Les principaux traits caractéristiques des personnages sont repris et mis en évidence. On retrouve en particulier une excellente description d’Ariadne Olivier, auteur de romans policier, et qui est évidemment une caricature d’Agatha Christie, elle-même.

Le style de l’écriture peu paraître parfois un peu vieillot, de même que certaines descriptions ou personnages. On sent cependant une différence entre ce roman parut en 1969 et les romans de l’écrivaine qui parurent dans les décennies précédentes. On note tout de même encore une certaine façon de voir les rôles des hommes et des femmes, la bienséance, etc. qui semble un peu dépassée… mais qui fait tout le charme des romans d’Agatha Christie. Et qui donne une bonne idée de la société anglaise de l’époque – enfin d’une certaine portion de la société anglaise. Certaines reprises d’images et d’événements peuvent cependant lasser certains lecteurs.

« La fête du potiron » s’inscrit dans l’œuvre de Christie. On retrouve tout ce qui caractérise le style de l’auteur, mais personnellement, je considère ce roman comme se démarquant légèrement par le type de crime (une enfant) et par certains thèmes.

Comme j’aime beaucoup l’auteur, d’autres analyses de ses romans suivront certainement prochainement, je vais donc réserver à plus tard, un article sur l’auteur, elle-même… ;)

Source :

25 octobre 2007

Les archives de Pauline: Chasser les chauves-souris

Quand elle était petite, elle aimait bien jouer. Elle avait beaucoup de responsabilités mais elle avait tout de même le temps pour quelques jeux. Parfois, elle suivait son grand frère – qui avait une année de plus qu’elle – dans la grange pour faire la chasse aux chauves-souris. Ou bien était-ce dans la « shop » ou la « shed »? Je ne sais plus trop. Mais je sais qu’ils y allaient souvent. Avec d’autres amis. Je ne me souviens plus non plus s’ils avaient le droit d’y aller. Mais j’ai vaguement le souvenir que non.CV

Et donc, un jour – ou était-ce un soir ? Cela aurait plus de sens si c’était un soir, mais cela me surprendrait aussi beaucoup, car je ne crois pas qu’elle aurait pu jouer dehors le soir, mais une chose est certaine, il faisait sombre dans le lieu-dit. Enfin… reprenons : Un jour, elle jouait dans la grange avec son frère et ils chassaient les chauves-souris. Les armes utilisées pour chasser les chauves-souris étaient des bâtons, des branches, des balais et surtout des bâtons de base-ball. Le but étant de frapper les chauves-souris. Jeu cruel comme beaucoup de jeux d’enfants. Mais pour leur défense, il était très rare qu’ils réussissent à même effleurer les chauves-souris. Les chauves-souris ayant nettement l’avantage dans cette lutte. Question d’ultrasons. Elle m’a dit que c’était presque impossible de les toucher et que c’était faux que les chauves-souris s’accrochaient aux cheveux. J’ai vérifié dans une encyclopédie. Il est en effet totalement vrai que c’est faux.

Ils courraient dans le bâtiment sombre à la poursuite de souris ailées. Il est plus facile de chasser un animal nocturne dans la noirceur. C’est plus excitant aussi. Mais cela rend les choses difficiles. Et alors qu’ils courraient dans tous les sens, son frère, qui voulait frapper une chauve-souris qui virevoltait, lui donna un grand coup de bâton de base-ball sur la tête. Elle m’a dit qu’elle avait vraiment vu des étoiles.

Elle s’est effondrée et a nettement pu voir de belles étoiles devant ses yeux et partout dans la grange avec quelques tâches noires qui semblaient rire, probablement les chauves-souris qui se moquaient de la situation. Enfin, c’est ce qu’il lui sembla, en fait, elle dit que c’était plus comme une résonance proche du son de cloches. Elle fut donc complètement sonnée et étoilée. Évidemment… ce fut la panique. Son frère convaincu de l’avoir tuée… les parents paniqués l’amenant dans la maison. Je ne me souviens plus s’il y a eu hôpital ou médecin, mais je me souviens qu’elle m’a dit avoir eu une belle grosse prune sur la tête comme Fred Flintstone dans les Flintstones. Et que son frère a été un peu moins turbulent pendant quelques temps… il avait vraiment eu peur de l’avoir tuée. Il fut aussi pendant quelques jours un peu plus prévenant avec elle. Pas longtemps… le temps d’oublier avoir blessée sa petite sœur. Elle soigna longtemps sa belle bosse et jouit quelques jours des attentions de tout le monde. Puis, elle retourna jouer dehors, mais elle n’est plus retournée chasser les chauves-souris.

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24 octobre 2007

The Secret Lore of the Cat

The Secret Lore of the Cat: [the Magic of Cats – in Myth, Legend and Occult History] / Fred Gettings. – London,LoreCat Glasgow,Toronto: Grafton Books, 1989. – 207 p.: ill., 25 cm. – ISBN 0-586-20609-4

Comprend une bibliogr. et un index.

Quatrième de couverture (traduction libre):

Le chat a toujours été considéré une créature magique, entre à la fois le monde des hommes et le monde des esprits. La mythologie le concernant s’étend de l’Égypte ancienne –alors qu’il était vénéré comme un dieu- à l’Angleterre du XVIe siècle –alors qu’il fut rabaissé au rang de démon- et beaucoup plus. Il fut le sujet de mythe, fable et symbolisme occulte dans l’art, la religion et la littérature au travers des siècles. Et avec ses yeux étranges, il est également devenu un symbole de la nuit et de l’inconscient.

The Secret Lore of the Cat couvre un large éventail de sujets –comme par exemple, les visions légendaires de la créature; son apparition dans les comptines et vieux contes et légendes, dans les contes de fées irlandais, le folklore; son association avec la Vierge Marie; ses pouvoirs de prédictions, de guérison; le mythe du chat noir et du chat démoniaque; le familier de la sorcière; le chat dans l’art et l’alchimie; et la signification mystique des neufs vies du chat.

Les amoureux des chats vont trouver dans ce livre –illustré avec de superbes peintures et imprimés – un guide stimulant, révélateur et enchantant sur les secrets mystères de cet animal fabuleux.

Commentaires personnels :

Magnifique livre.
Les illustrations sont très belles, très intéressantes et très pertinentes. Le texte est très bien construit et facile à lire. Le livre couvre plusieurs aspects de la mythologie et de la symbolique du chat, autant modernes qu’anciens. À lire absolument. Pour ceux qui peuvent lire l'anglais et qui sont intéressés par la symbolique du chat dans l'art, l'histoire, la littérature et l'occulte...

Table des matières :

Preface

The cat as symbol of the night; the ankh and the goddess Venus; hermetic lore; a magic cat.

Introduction

Agrippa’s motto and the death of Buddha; how the cat is centred in itself; a cat’s names and individuality; the Group Soul; some Aesop fables; Tenniel’s Vanishing cat; the Cat of the Stars and the Fallen Cat; the Kalevala cat, an intermediary with the dark unknown.

Part I: The Everlasting Cat

Chapter 1: The Magical Eye
Cat sight and the Moon; Yeats’ Minnaloushe; the Hand of Glory; the Egyptian symbol Ru; Udjat symbolism; the goddess Sekhmet or Bastet; cat’s eye stones; Tom and Jerry; lunar power

Chapter 2: The Magical Name

The transition from “puss” to “cat”; Puss in Boots or the Chat Botté; Grimalkin; Reginald Scot’s “curst queans”; archie and mehitabel; Cat stanes and cat’s cradle; Mahu and Mau; Tom-cats and Jack-daws; Manx kittens; Fishing and Leopard Cats; jaguars and tigers; the Pallas Cat; Cat and Fiddle; the cat in heraldy

Chapter 3: The Sacred Cat in Literature

The “Stable Cat”; the oracular cat; mistaken for lion of Judah; Corn cat lore; Freya’ Day; the Book of Kells and the cross of Monasterboice; Iruscan, King of Cats; the Reverend Hawker’s excommunicated cat; the Temple Mark; Oiers Plowman; effigy of the Black Prince; de Honnecourt’s cat; George Wither’ Magistrate; Dick Whittington; “The Owl and the Pussy Cat”; Puss in Boots again; the Cheshire Cat and the County Palatine; Ginger, the Moggy in Narnia; another Aesop fairytale

Chapter 4: The Psychic Cat

Cat and Man; the Etheric cat; anthropomorphism; Darwinism and spiritual evolution; Tiger Swami and the inner cat; cats’ healing power; ghostly and psychic cats; spirit photographs; demonic cats; warnings of disaster, presages of death; a de-bugged demonic cat?; the tiger tamed

Chapter 5: The Symbolic Cat in Art

The cat as an archetype; the sphere of the Moon; Purgatory; Lalande’s constellation; the Chinese zodiac; the lion in alchemy; the Fool and the Juggler; the Kuykendall Tarot pack; the cats of Hieronymus Bosch; demonic music; an unrecognized treasure of the Devil in disguise?; Hogarth’s dumb shows; the cat prostitute; cat among the pigeons; Henri Rousseau’s cats

Part II – The Hellish Cat

Chapter 6: The Demonic Cat

The anti-cat league and Pope Gregory IX; the feline Satan; Haborym, Flauros and Bael; St-Peter’s cat; the incubus; cat burning; Hans Baldung Grien; cat-demons of Japan, South America and the Scottish Hebrides

Chapter 7: The Consort of Witches

Return to the fallen cat; the withches’ familiar; ships’ cats and the North Berwick trial; Goya’s Los Caprichos; Lady Sybil and the other witches; Christopher Smart’s Jeoffrey; the York Castle trials; wild catsè pagan rites; Dürer’s “Adam and Eve”

Conclusion: The Magic of Nine
The nine gods and goddess and the mystical three times three

Bibliography
Index
 

(J'ai publié cet article le 16 octobre 2006 sur ce carnet: Le livre ouvert: Magies et Mystères, ainsi que sur des forums)
 

19 octobre 2007

Quelques mots...

J'aime la lecture parce que c'est la seule conversation à laquelle on peut couper court à tout instant, et dans l'instant.

Pascal Quignard  

16 octobre 2007

From Dusk Till Dawn (1996)

Cinéma : From Dusk Till Dawn  (1996)

From_Dusk_Till_DawnFiche technique :

Langue : Anglais (VO)
Année : 1996
Durée
: 108 min.
Pays
: États-Unis

Directeur : Robert Rodriguez
Producteurs : Gianni Nunnari, Meir Teper,
Scénario : Robert Kurtzman (histoire), Quentin Tarantino (scénario)
Cinématographie
: Guillermo Navarro
Musique originale
: Graeme Revell

Distribution: Harvey Keitel (Jacob Fuller), George Clooney (Seth Gecko), Quentin Tarantino (Richie Gecko), Juliette Lewis (Kate Fuller), Ernest Liu (Scott Fuller), Salma Hayek (Santanico Pandemonium), Cheech Marin (Border Guard / Chet Pussy / Carlos), Danny Trejo (Razor Charlie), Tom Savini (Sex Machine), Fred Williamson (Frost)

Synopsis : (attention spoilers)

Deux frères, Seth et Richie Gecko, sont recherchés par la police et le FBI. Avec l’aide de Richie, Seth s’est échappé de prison et ils cherchent maintenant à traverser la frontière vers le Mexique. Depuis l’évasion de Seth, leur route est parsemée de meurtres sanglants, surtout par la faute de Richie qui est complètement psychotique. Ils finissent par se réfugier dans un motel.

Dans ce même motel, une famille vient de prendre une chambre. Un homme du nom de Jacob Fuller, ancien pasteur, et ses deux enfants, Scott et Kate, sont en voyage dans leur véhicule récréatif (RV). Ils décident de passer une nuit dans un motel pour se reposer de la route. Malheureusement, ils sont kidnappés par les Gecko qui ont besoin de se cacher dans leur véhicule pour passer la frontière mexicaine. Seth promet de ne leur faire aucun mal, s’ils les conduisent, lui et son frère, jusqu’à un bar de l’autre côté de la frontière.

Ils réussissent à passer la frontière et se dirigent vers le Titty Twister, un bar mexicain pour bikers et truckers, au milieu de nulle part, et ouvert du soir au matin. Ils ont quelques problèmes pour entrer mais finissent par s’asseoir dans le bar miteux avec nombres de danseuses. L’attraction principale est une sublime danseuse qui fait un numéro – apparemment complètement improvisé par l’actrice – de danse avec un serpent. Alors qu’elle fait son numéro, une bataille se déclare à cause des deux frères. Richie est blessé et saigne abondamment. Ce qui a pour effet de provoquer les employés de l’établissement qui sont en fait tous des vampires. Une orgie de sang s’ensuit – littéralement. Seth, Jacob, Scott, Kate et quelques autres clients réussissent à survivre, tuer les vampires présents et à empêcher les autres vampires à entrer dans le bar. Mais pour combien de temps ? Le film se poursuit dans cette lutte des personnages principaux contre les vampires… jusqu’au petit matin. Peu vont survivre au Titty Twister.

Commentaires personnels: (attention spoilers)From_Dusk_Till_Dawn2

Genre: Horreur / Comédie

Difficile de décrire ce film. Entre comédie et film d’horreur. Rodriguez et Tarantino arrivent avec leur film From Dusk Till Dawn, alors que la tendance pour les films de vampires est au romantisme. Les vampires sont beaux, mystérieux, cruels mais sophistiqués…Personnellement, même si j’ai aimé “Interview with the vampire”, “Bram Stoker’s Dracula” et autres, je fus heureuse de l’arrivée de ces vampires hideux, monstrueux et sanglants. Ce fut « rafraîchissant » !!!

Entendons-nous… il y a toujours eu de « beaux » vampires, séduisants, mystérieux, romantiques, mais au final, ils étaient des monstres qu’on devait tuer. Même à reculons. Puis, il y eut la vague de films où le vampire était distingué, intelligent, charmeur, magnifique, et qu’on ne veut pas nécessairement tuer… Ce qui est très intéressant également, cela va sans dire. Mais tout de même. Avec leur film, Rodriguez et Tarantino sont retournés à l’origine de genre… un vampire est un monstre qu’on doit tuer, sinon, il nous tuera. Point à la ligne. Ces vampires sont majoritairement très beaux – sauf pour quelques personnages – mais lorsqu’ils se transforment en vampires, ils deviennent d’hideuses bêtes assoiffées de sang. Et c,est très bien ainsi !

Maintenant ceci dit, il faut avouer que la combinaison de Tarantino et Rodriguez offre un film sublime mais particulier. On adore ou on déteste. Comme j’adore les deux réalisateurs, et que j’adore les films de vampires – depuis mon premier visionnement de Dracula – et qu’en plus, on a dans le film, Harvey Keitel, Juliette Lewis, George Clooney, Quentin Tarantino, Salma Hayek (ainsi que plusieurs acteurs familiers des films de Rodriguez) je ne pouvais qu’adorer.

Mais il faut connaître les deux réalisateurs. Les deux font grande utilisation de sang et de violence, mais aussi d’humour noir. Et on retrouve dans le film, de nombreuses références à de précédents films des deux réalisateurs. On retrouve aussi dans le film de nombreux clichés – volontaires – de films d’horreur et d’action. Plusieurs références et clins d’œil sont faits à d’autres films. Il s’agit de les reconnaître !

Le film a de toute évidence deux actes. Le premier acte nous présente d’abord l’histoire de Seth et Richie – on retrouve ici, un peu de Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Desperado, El Mariachi… Seth est le bandit dur mais « correct » et Richi est son frère psychopathe. Ils veulent passer la frontière et feront tout pour y arriver. Ils kidnappent donc cette petite famille ordinaire. La première partie se termine alors qu’ils sont dans un bar miteux au Mexique. La deuxième partie commence avec la danse exotique de Salma Hayek qui se transforme en vampire. Suit alors de sanglantes batailles entre les humains et les vampires. Et c’est tout. Presque aucun des personnages principaux ne vont survivre. Et c,est aussi un point fort du film. Pas de fin heureuse où seuls les personnages secondaires sont morts.

Les acteurs sont tous excellents, incluant les personnages secondaires. Certains sont caricaturés à l’extrême, mais c’est voulu. Et les humains – qui doivent survivre – ne sont pas nécessairement « bons » ou sans reproche, mais les vampires sont tous des monstres. On voit aussi la transformation du caractère des personnages principaux, spécialement Jacob, Seth et Kate.

L’humour est omniprésent dans le film. Les remarques ironiques, subtiles et d’humour noir sont multiples. Certains ont trouvé qu’il y en avait trop… j’ai adoré. Particulièrement, les citations proposées plus bas. Alors que le personnage de Seth dit tout bas ce que je dis chaque fois qu’un personnage de film d’horreur essaie de donner une explication rationnelle à quelque chose de complètement irrationnel… Sublime !

 

Citations:

Kate: Are you okay?
Seth: Peachy, Kate. The world's my oyster, except for the fact that I just rammed a wooden stake in my brother's heart because he turned into a vampire, even though I don't believe in vampires. Aside from that unfortunate business, everything's hunky-dory.

Carlos:  So, what, were they psychos, or...
Seth
:  Did they look like psychos? Is that what they looked like? They were vampires. Psychos do not explode when sunlight hits them, I don't give a fuck how crazy they are!

Sources :

15 octobre 2007

Haunting of Hill House, The (Suite)

MaisonHant_e222Maison hantée / Shirley Jackson. – [Paris] : Presses Pocket, 1993. – 253 p.; 18 cm. – ISBN2-266-05527-5

Titre original: The Hauting of Hill House

L’oeuvre

Le roman de Shirley Jackson est simple et efficace. Son style d’écriture, sans fioriture, offre pourtant de magnifiques descriptions. Son choix de mots est juste et précis. Le roman est classé habituellement dans les romans fantastiques et d’horreur, cependant jamais nous ne trouveront d’images excessives ou sensationnalistes. On a parfois plus l’impression de lire un roman psychologique que d’horreur. Mais l’horreur et le fantastique sont bien présents. La narration demeure étonnamment calme et posée, voire détachée et froide, malgré la peur et l’angoisse que l’on sent atteindre les personnages.

Les personnages sont réels et bien cernés, même si certains traits de caractères sont parfois moins développés. Les personnages principaux sont de toute évidence, Eléonore et la maison elle-même. La maison semble réellement vivre et est un personnage à part entière. Certaines critiques négatives ont soulignés justement que les autres personnages sont un peu sous-développés. Beaucoup de place a été en effet fait à Eléonore et à son rapport avec la maison. On a parfois l’impression que les autres protagonistes n’ont que peu d’importance dans l’histoire.

Il existe deux adaptations cinématographiques du roman. Une première qui fut réalisée par Robert Wise en 1963 sous le titre de « The Hauting » (La maison du diable) et une deuxième adaptation en 1999 par Jan de Bont également intitulée « The Hauting » mais « Hantise » en français. L’adaptation de Wise, en noir et blanc (par la volonté du réalisateur) est excellente et rend de façon fidèle et efficace le roman. On ne « voit » rien, tout est subtil, mais très effrayant. La musique et la bande sonore sont un chef d’œuvre et soulignent à merveille chaque moment. Ils en deviennent presque un personnage à part entière. L’actrice qui interprète Eléonore est excellent et a su nous montrer l’évolution du personnage au cours de son séjour dans la maison. L’adaptation de 1999 est malheureusement beaucoup moins réussie. On a misé sur des effets spéciaux inutiles – et non demandés par l’histoire –, par des ajouts qui veulent expliquer le pourquoi du comment et surtout par une fin non conforme au roman. Les acteurs sont connus et adéquats pour la plupart, mais il n’arrive à rendre les émotions des personnages.

Commentaires personnels

J’ai vu le film de Wise avant de lire le roman. J’ai vu ce film une nuit de travaux intense pendant mon cégep. J’avais besoinMaisonHant_e2 d’une pause et j’ai ouvert la télévision pour quelques instants. Malheureusement pour mon travail de littérature je n’y suis pas retournée. Mais j’ai pu voir, cette nuit-là, un des meilleurs films « d’horreur » qu’il m’ait été donné de regarder. Rien. On n’y voit pratiquement rien et pourtant, j’étais complètement figée pendant tout le film. Des sons, des mots, des plans… et ce sont tout. On n’hurle pas, il n’y a pas de sang, mais on sent toute la malveillance, l’horreur de cette maison.

J’ai donc longtemps hésité à lire le livre. Encore une fois, j’avais peur d’être déçu… ou du film ou du roman. Je n’ai pas regretté d’avoir lu le livre. Le roman est extrêmement bien construit. Le style est direct et réaliste. On nous présente les personnages et la situation comme très normaux malgré le fait que la maison est toute sauf normale. Dans le livre, on sent la maison vivre.

Le livre est tout aussi froid que le film. Pas de fioritures, pas de sang, tout est suggéré. Mais on peut aussi critiquer cette froideur et le détachement de la narration – alors même que d’autres y voit une force. On a parfois de la difficulté à s’attacher aux personnages, même le personnage principal, Eléonore. Tout est décrit de son point de vue, même si au tout début, c’est un point de vue extérieur. Rapidement, la maison et Eléonore ont un lien et c’est parfois agaçant. On voit Eléonore se transformer au cours du roman, pour devenir complètement paranoïaque et angoissée… mais il aurait été intéressant de voir plus les réactions des autres personnages. La peur est elle aussi un « personnage » du roman. On en vient à presque la voir. Elle se transforme au cours du roman. Elle est, à la fois impalpable et très présente. On passe des frissons à l’hystérie totale. Et ce, même si les personnages ne « voient » rien…

On peut se sentir aussi un peu frustré par la fin puisqu’on ne peut être certain des causes de tous ces phénomènes mais personnellement, j’ai trouvé cette fin très adéquate.  

J’ai vu la deuxième adaptation cinématographique du roman. Elle est nettement inférieure. Le réalisateur n’a, selon moi, pas compris le roman. Ou alors il a succombé à la tentation de le rendre plus «  commercial ». On voit trop de choses. On explique trop de choses. Quelques scènes sont magnifiques, mais n’ont rien à voir avec le roman. Mais contrairement à la plupart des critiques, j’ai trouvé les acteurs bien choisis, particulièrement Catherine Zeta-Jones (que je n’aime pas habituellement), elle dégage toute la froideur de son personnage.

Mais je conseille de livre le roman et de voir la première adaptation cinématographique. Et d’oublier la deuxième adaptation. Ce qui me peine car j’aime beaucoup l’actrice Lily Taylor.

Sources

Castricano, J. “Shirley Jackson’s The Haunting of Hill House and the Strange Question of Trans-Subjectivity.” Jung: the e-Journal of the Jungian Society for Scholarly Studies 2.3 (2006):26 pp. [date retrieved] http://www.thejungiansociety.org/Jung%20Society/e-journal/Volume-2/Castricano-2006.html .

Citations

« Aucun organisme vivant ne peut connaître longtemps une existence saine dans des conditions de réalité absolue. Les alouettes et les sauterelles elles-mêmes, au dire de certains, ne feraient que rêver. Hill House se dressait toute seule, malsaine, adossée à ses collines. En son sein les ténèbres. Il y avait quatre-vingts ans qu’elle se dressait là et elle y était peut-être encore pour quatre-vingt ans. À l’intérieur, les murs étaient toujours debout, les briques toujours jointives, les planchers solides et les portes bien closes. Le silence s’étalait hermétiquement le long des boiseries et des pierres de Hill House. Et ce qui y déambulait, y déambulait tout seul. » p. 9



Premier article: Haunting of Hill House, The (Maison hantée)

14 octobre 2007

Haunting of Hill House, The (Maison hantée)

Maison hantée / Shirley Jackson. – [Paris] : Presses Pocket, 1993. – 253 p.; 18 cmMaisonHant_e1. – ISBN2-266-05527-5

Titre original : The Hauting of Hill House

Quatrième de couverture

Une maison est comme un visage. Quand elle exhale l’arrogance et la haine, quand elle est sans cesse à l’affût, elle ne peut être que dangereuse. Et Hill House semblait s’être érigée seule, selon ses propres plans. Il n’y avait pas en elle la moindre place pour l’homme, ni pour l’amour, ni pour l’espoir. Elle était l’abomination, la mort. Elle m’attendait, maléfique et patiente…

Résumé

L’histoire se déroule dans les années ’50 aux Etats-Unis. Le Dr. John Montague est anthropologue et docteur en philosophie. Il se passionne pour la parapsychologie et les phénomènes surnaturels. Pour une de ses recherches, il veut passer quelques temps dans une maison réputée hantée. Son choix s’arrête sur Hill House. Il y amènera 3 autres personnes afin d’étudier non seulement la maison mais également les réactions d’autres personnes.

Ces invités sont Luke, le futur héritier de la maison et deux jeunes femmes, Théodora et Eléonore, toutes deux ayant des dons paranormaux. Ils se rendront rapidement compte que la réputation de la maison n’est pas exagérée. Dès leur première nuit dans la maison, des phénomènes inexpliqués et inquiétants ont lieu. Petit à petit, ils découvriront l’histoire de Hill House. Les phénomènes se multiplient et semblent souvent se centrer sur Eléonore. Ils resteront une semaine dans cette maison.

L’auteur

SJShirley Jackson est née un 14 décembre en 1916 à San Francisco en Californie – bien que l’auteur a souvent déclaré qu’elle était née en 1919 afin de paraître plus jeune que son époux. Elle vécut dans la ville de Bulingame jusqu’en 1939 alors que sa famille déménage à Rocherster dans l’état de New York. Elle obtint un diplôme de l’Université de Syracuse en 1940. Pendant son séjour dans cett université, elle travaillera dans le magazine littéraire du campus. Elle y rencontrera son futur époux, Stanley Edgar Hyman – qui sera critique littéraire.

Ils s’établiront dans le Vermont où ils eurent quatre enfants. Stanley Hyman sera professeu de littérature pour le Bennington College. Shirley se consacra à l’écriture. Elle avait toujours aimé écrire et avait gangner un prix pour ses poésies à l’âge de 12 ans. Elle écrivit plusieurs romans, pièces de théâtre, de nombreuses nouvelles et quelques œuvres pour les enfants. Ses œuvres les plus connues demeurent la nouvelle « The Lottery », « The Haunting of Hill House » et « We Have Always Lived in the Castle ».

Elle souffrira toute sa vie de différentes névroses et maladies psychosomatiques. Elle décède le 8 août 1965 à l’âge de 48 ans dans son sommeil d’un arrêt cardiaque. Son décès fut attribué à son surpoids et au fait qu’elle fumait beaucoup. Mais on souligna également qu’elle prenait beaucoup de médicaments pour contrôler ses psychoses et dépressions et que cela a pu contribuer à sa mort.

Elle a inspiré de nombreux auteurs fantastiques et Stephen King a dit de son roman « The Haunting of Hill House » que c’est le « meilleur roman fantastique de ces cents dernières années. »

Bibliographie (partielle)

  • The Road Through the Wall, 1948 (également connu sous le titre de The Other Side of the Street)
  • The Lottery, or, The Adventures of James Harris, 1949
  • The Lottery, 1950 (scénario)
  • Hangsaman, 1951
  • Life Among the Savages, 1953
  • The Bird's Nest, 1954 (également connu sous le titre de Lizzie)
  • The Witchcraft of Salem Village, 1956 (J)
  • Raising Demons,      1957
  • The Sundial, 1958
  • The Haunting of Hill House, 1959
  • The Bad Children: A Play in One Act for Bad Children, 1959
  • We Have Always Lived in the Castle, 1962
  • Nine Magic Wishes, 1963 (J)
  • Famous Sally, 1966 (J, post.)
  • Come Along With Me: Partie d’un roman, Sixteen Stories and Three Lectures, 1968 (post.)

Sources

Citations

« Maintenant, nous allons entendre un nouveau bruit, songea Éléonore en écoutant l’intérieur de sa tête. C’est en train de changer. Les coups s’étaient tus, comme s’ils avaient compris qu’ils ne servaient à rien, et ils faisaient place à un mouvement précipité qui fonçait d’un bout à l’autre du corridor, comme un animal qui y aurait fait les cent pas en bouillant d’impatience, observant une porte après l’autre, tendant l’oreille au moindre son dans l’une des chambres. Puis ce fut de nouveau le léger murmure babillard dont Éléonore se souvenait. Est-ce moi qui fais cela? Se demanda-t-elle vivement. Est-ce moi?  » p. 208

Commentaires sur l'oeuvre à suivre...

13 octobre 2007

Index des auteurs

Index des auteurs

Premier compilation : 13 octobre 2007
Dernière mise à jour: 24 février 2018

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12 octobre 2007

Des chats et des souris (chauves)

Hier, alors que je revenais du gym (oui, oui, j’essaie d’y aller, de temps en temps… soupirs), j’ai décidé de revenir par le chemin un peu plus long, mais passant près de ce que j’appelle « le coin des chats ». Au lieu de passer par les rues principales, je passe alors par « en arrière », petit champ vacant, rues industrielles, entrepôts en fonction et abandonnés, petit « overpass » par-dessus un chemin de fer (la ligne qui va vers Girona et la France), et… bon enfin, le chemin moins direct.

Tout près de la voie ferrée, il y a un édifice abandonné qui est devenu le refuge des chats errants du voisinage. J’aime beaucoup passer par cet endroit car à certaines heures, les chats s’y multiplient. Surtout au coucher du soleil, alors qu’il fait moins chaud et que quelqu’un – je n’ai jamais vu qui – vient porter eau et nourriture. Ils sont bien nourris ces chats errants.

Chauve_sourisDonc… (ouf, j’y arrive) je prends le chemin le plus long mais le plus intéressant. Nous sommes « entre chien et loup », le soleil presque complètement disparu… j’arrive au terrain vacant – en attente de construction – et là, il y a une « invasion » de chauves-souris !!! C’est la première fois que je vois des chauves-souris à cet endroit. Et pourtant, j’ai souvent passé à cet endroit. De magnifiques petites chauves-souris noires qui virevoltaient au-dessus du champ, venant parfois jusqu’au trottoir. Elles étaient vraiment très belles – j’adore les chauves-souris !

Je continue mon chemin et j’arrive au « coin des chats »… et il y a foule !!! Plusieurs nouveaux chats sont là…Chat1 mais je n’en vois pas certains… la vie est parfois difficile pour ces chats. Deux petits chats noirs identiques se chamaillent avec un siamois. Ces deux chatons noirs doivent avoir pour mère la chatte enceinte que j’avais vu il n’y a pas longtemps. Mais elle, je ne la vois pas. Elle semblait très jeune, probablement sa première portée, je suppose qu’elle n’a pas survécu la pauvre. Mais ses chatons semblent bien se porter. Le gros chat roux est encore là. Toujours sur la première marche de l’édifice. Il semble en pleine forme. Certains me regardent mais la plupart m’ignorent royalement. Le chat multicolore vient se faire flatter comme d’habitude, mais se sauve rapidement.

Rien de très extraordinaire finalement… des chauves-souris et des chats. Mais j’aime faire ces rencontres. Et étant en ville, ce sont habituellement les rencontres animales que je fais… et en plus, cela m’a particulièrement touché en ce temps de l’année… Voilà… c’est tout ;)

9 octobre 2007

Quelques mots...

Le sommeil n'est pas un lieu sûr

[Jean Cocteau]

8 octobre 2007

Nightmare on Elm Street (1984) (suite)

Cinéma : Nightmare on Elm Street  (1984)NOES3

À propos : (attention spoilers)

Le film fut écrit par Wes Craven, écrivain et réalisateur, en 1981.  Nightmare on Elm Street n’était pas son premier film d’horreur. Il avait réalisé entre autre The Last House on the Left (1972), The Hills Have Eyes (1977), Deadly Blessing (1982), Swamp Thing (1984). Il devient rapidement un réalisateur connu pour ses films fantastiques et d’horreur. Parmi sa filmographie, on retrouve des œuvres pour le cinéma (The Serpent and the Rainbow (1989), The People Under the Stairs (1991), Scream Triology (1996, 1997, 2000), etc.) ainsi que pour la télévision (The Twilight Zone, etc.).

Il présenta le scénario pour Nightmare on Elm Street à plusieurs maisons de production. Finalement, ce fut la maison New Line Cinema qui accepta son projet. La réalisation ne se fit pas sans problème, principalement monétaire.

Craven aurait apparemment déclaré qu’il fut inspiré pour son scénario par la lecture d’articles de journaux relatant l’histoire de jeunes réfugiés Cambodgiens qui refusaient de dormir souffrant d’horribles cauchemars.  Les parents auraient encouragés leurs enfants à dormir, mais selon les articles, les enfants seraient tous morts dans leur sommeil. On dit aussi que le fait divers dont il se serait inspiré parle plutôt d’un adolescent qui refusait de dormir car il disait qu’il serait tué dans ses rêves. Alors que ces parents le forcent à dormir, ils le retrouvent le lendemain, mort, dans son lit. D’autres sources disent cependant que Craven aurait trouvé son inspiration d’un film réalisé par ses étudiants alors qu’il enseignait.

Le réalisateur avait tout d’abord planifié une fin heureuse à son film. Nancy tuait Freddy en cessant tout simplement de croire en lui et réalisait que tout ce qui était arrivé, était en fait un long rêve. Mais la maison de production voulait une fin équivoque dans laquelle alors qu’on croit tout d’abord que Freddy meurt et que tout est un rêve, on réalise qu’en fait il n’est pas mort et on ne sait pas si on voit encore un rêve ou un autre rêve à l’intérieur d’un rêve. Les deux fins furent filmées mais on utilisa la deuxième pour la version finale du film. Ceci laissant une porte ouverte pour une suite. Une suite fut en effet filmée – ainsi que de nombreuses autres. Mais Craven refusa de les réaliser.

Les suites sont très inégales, certaines très bonnes d’autres moins réussies, mais toutes continuent à fournir d'importans éléments sur le personnage de Freddy Krueger. Les films continuent également à explorer le monde des rêves et à remettre en question la ligne, parfois assez floue, entre la réalité et le monde des rêves. Les films en arriveront même à remettre en question de la ligne entre la réalité et le film lui-même. Qu’est-ce qui est un rêve et qu’est-ce qui est le monde réel ? Qu’est-ce que la réalité et qu’est-ce qui est un film ? L’actrice qui incarne Nancy reviendra dans une des suites en tant qu’elle-même. L’actrice est alors elle-même poursuivit par Freddy, le personnage des films dans lesquels elle a joué…

Freddy Krieger est devenu un personnage très connu du cinéma. Même sans être un fan de films d’horreur, on le reconnaît immédiatement : le chapeau, le chandail rayé rouge et vert, le visage brûlé et surtout le fameux gant avec de longs couteaux à chaque doigt.

Commentaires personnels: (attention spoilers)

Genre : Horreur

J’ai vu ce film chez une amie, en vidéo. À sa sortie au cinéma, je n’avais pas eu la permission d’aller le voir et j’étais trop jeune pour y aller toute seule. Nous étions dans le salon de mon amie et je me rappelle que malgré le fait qu’il faisait jour, que nous discutions pendant le film – commentant les personnages, etc. – je savais que j’aurais de la difficulté à dormir cette nuit-là.

Je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit. En fait je n’ai pratiquement pas dormi pendant les jours qui ont suivi. Et donc, le film avait parfaitement atteint son objectif. Nous avons tous eu peu en rêvant. Certains cauchemars sont fréquents et beaucoup de gens ont les mêmes peurs : être poursuivi, avoir l’impression de ne pas avancer, se noyer, voir des serpents, des araignées, etc. Mais lorsqu’on se réveille, le rêve est fini. Il ne peut nous atteindre dans la vie réelle. Et c’est là que Craven a réussi à nous toucher… dans son film, ce qui arrive dans le cauchemar a une incidence dans la vie réelle. Le cauchemar est réel. Si on est blessé dans le rêve, la blessure existe aussi dans la réalité. Nos angoisses se matérialisent non seulement dans le rêve mais nous poursuivent dans la réalité. Il n’y a plus de frontière entre l’imaginaire et le réel.

Et pour vaincre le rêve, il faut l’affronter dans la réalité. Le personnage de Nancy pourra vaincre Freddy en lui faisant dos et en prenant son énergie – dans le monde réel et non plus dans le monde des rêves.

Le film est efficace. Et il le demeure encore aujourd’hui. Il est sanglant, mais beaucoup moins que les films qui le suivront. Et Freddy demeure encore très peu vu. On l’entend plus qu’on le voit et c’est ce qui est terrifiant. Les effets spéciaux sont très bien produits, même si aujourd’hui on les sent un peu vieillis. Les acteurs sont bien dirigés et les personnages sont crédibles. On note cependant que la représentation des adolescents est un peu « passée date » et clichée.

Nigthmare on Elm Street est ce qu’on appelle un « slasher movie », c’est-à-dire une histoire présentant des meurtres sanglants exécutés par un psychopathe (dans laquelle une mort en suit une autre), mais il est très bien réalisé et a une solide histoire pour le supporter. Dans mes catégories personnelles, c’est aussi un film « slasher surnaturel ou fantastique » dans le sens que le meurtrier ne fait pas partie du monde des vivants – c’est un être « surnaturel », un esprit, un fantôme, un personnage de rêve (ou plutôt de cauchemar).

Je regarde aujourd’hui le film et même si je l’ai vu une vingtaine de fois depuis ce premier après-midi, j’ai encore quelques frissons. Il demeure un de mes films préférés. Et quand je vais me coucher après l’avoir regardé, j’ai encore une petite réflexion sur la barrière entre les rêves et la réali.

Premier article: Nightmare on Elm Street (1984)

Sources :

7 octobre 2007

Nightmare on Elm Street (1984)

Cinéma : Nightmare on Elm Street  (1984)

NOESFiche technique :

Langue : Anglais (VO)
Année : 1984
Durée
: 91 min.
Pays
: Etats-Unis

Directeur : Wes Craven
Producteurs : Robert Shaye, Sara Risher, John Burrows, Stanley Dudelson,
Scénario : Wes Craven
Cinématographie
: Jacques Haitkin
Musique originale
: Charles Bernstein
Maquillage : Kathryn Fenton, David B. Miller
Costumes : Dana Lyman

Distribution: Robert Englund (Fred Krueger), Heather Langenkamp (Nancy Thompson), Johnny Depp (Glen Lantz), Amanda Wyss (Tina Gray), John Saxon (Lt. Thompson), Ronee Blakley (Marge Thompson)

Résumé :

De jeunes adolescents habitant tous sur Elm Street dans une petite ville américaine réalisent qu’ils font tous le même cauchemar impliquant un homme avec un gant aux doigts en couteaux. Quand une des amies se fait tuer pendant son sommeil, Nancy réalise que les rêves deviennent réalité. Ce qui se passe dans les cauchemars se réalise dans le monde réel. Elle cherchera à savoir qui est cet homme, pourquoi il les poursuit dans leurs cauchemars, elle et ses amis, et comment elle peut le vaincre.

Synopsis : (attention spoilers)

Dans une petite ville d’Ohio, Springwood, des adolescents habitant sur la rue Elm font des cauchemars. Deux amies, Nancy et Tina se rendent compte qu’elles font toutes deux le même cauchemar. Elles sont poursuivies par un homme horriblement brûlé portant un vieux chapeau, un chandail rouge et vert et ayant un gant avec de longues lames de couteaux. Mais Tina se réveille de son cauchemar avec 4 déchirures sur sa robe de nuit. Effrayée, elle demande à Nancy et Glen, le copain de Nancy, de passer la nuit avec elle.

Le copain de Tina, Rob, viendra les rejoindre. Pendant la nuit, Tina a un autre cauchemar. Mais cette fois-ci, le meurtrier la rattrape et la tue brutalement. Rob se réveille et la voit se faire tuer par une présence invisible. Il ne peut rien expliquer et est évidemment arrêté pour le meurtre de Tina.

Les rêves ne s’arrêtent cependant pas avec la mort de Tina. Nancy continue de faire d’horribles cauchemars toujours avec le même personnage. Chaque fois qu’elle ferme les yeux, elle se retrouve dans un cauchemar. Elle devient persuadée que Tina fut tuée par l’homme dans leurs cauchemars. Personne ne l’écoute. Mais alors qu’elle fait un autre cauchemar, elle se fait couper par l’homme mais réussit à ramener son chapeau.

Elle finira par découvrir l’identité de l’homme de ses cauchemars. Sa mère lui révèle qu’il y a plusieurs années, un homme, nommé Freddy Krueger, ayant tué plus de 20 enfants, avait réussi à être acquitté. Les parents des enfants l’avaient cependant pourchassé jusque dans son refuge, une chambre à fournaise, et l’avaient brûlé vivant pour se venger. Et maintenant, le fantôme de ce meurtrier s’en prennait aux enfants de ces parents.

Nancy décide qu’elle doit tuer Freddy et élabore un plan. Elle réussira à ramener le meurtrier dans le monde réel. Après d’autres morts horribles et de nombreux affrontements, elle réussira finalement à vaincre Freddy, ce qui aura pour effet de ramener à la vie tous ceux qui furent tués.

La dernière scène nous montre les jeunes qui quittent la maison et la mère de Nancy se faire attraper par Freddy et entraîner dans la maison par la fenêtre de la porte.  

Sources :

 Commentaires à suivre…

6 octobre 2007

Quelques frissons

J’ai une passion pour les films d’horreur. Les films d’horreur, fantastiques, thrillers, et même les films gores… je sais, je sais… ces films n’ont pas la cote. Sont peu appréciés. D’où me vient ma passion? Je sais que ma mère adorait les films d’horreur… Psycho, The Omen, The Entity… ces films préférés. Je me rappelle m’être cachée dans un coin pour voir les films que ma mère écoutait tard le soir. Je n’avais évidemment pas le droit de les regarder. Mais je restais réveillée – j’avais cela en commun avec ma mère, toujours préférée la nuit au matin. Personne ne sachant que j’avais regardé en cachette le film d’horreur, je passais les nuits suivantes terrifiées sous ma couverture. Mais je voulais toujours regarder tout de même les films d’horreur.

00CIMETIERES13aDes films d'horreur, des films fantastiques, des thrillers, etc. ... je crois que je peux dire que j'en ai vu plus que la majorité des gens... Ayant travaillé plus de 5 ans dans un club vidéo, et étant la ressource attitrée du magasin pour la section horreur, et de plus ayant la possibilité de louer 3 films par jours gratuitement... je peux dire que j'en ai vu !!! Des bons, des moyens, des mauvais, et des tellement mauvais qu’ils en sont bons !!!

Mais déjà ici, je dois faire une parenthèse. Il y a plusieurs catégories de films d’horreur !!! Il en existe officiellement et ensuite il y a mes propres catégories !!! Maintenant, il faut que j’explique ma vision des films d’horreur. Il y a les films d’horreur qui font littéralement « peur ». Mais ça, il n’y en a pas beaucoup. Et ce n’est pas nécessairement le but. Même si cela est un rare plaisir d’avoir peur, mais de savoir que sa peur est temporaire. Mais on voit tellement de films de tout genre, qu’on connaît les techniques et les rouages du cinéma… De plus, on sait que c’est un film. Quand un film fait peur, c’est que cela pourrait être « vrai » et donc que cela pourrait nous arriver…

Souvent les films les plus « épeurants » sont ceux dans lesquels on voit le moins de choses… peu d’effets spéciaux, peu de sang… c’est surtout une atmosphère, des bruits, des mots qui vont créer l’effet inquiétant. Et souvent, c’est plus tard que la peur vient. Durant le film, à part des « sauts de surprises », nous n’avons pas « réellement peur ». Mais plus tard, dans notre lit, on repense à tout cela… et c’est là que l’on sait si le film a fait son effet !

Et ensuite, il y a les films dit d’horreur ou alors fantastiques, qui ne font pas vraiment peur, mais plutôt inquiètent, font penser, nous font interroger et même rêver. Ce sont certains films fantastiques, films de morts-vivants et films que j’appelle « religieux ». Ou encore les films fantastiques-romantiques (majoritairement les films de vampires)

Finalement, il y a les films d’horreur que j’appelle les « slashers movies » ou encore les thrillers… Parfois, il y a du surnaturel mais souvent c’est un meurtrier bien réel… Beaucoup de catégories de films d’horreur.

Je me souviens quand un client me demandait conseil pour un « bon » film d’horreur… le nombre de questions que je lui posais pour déterminer quel genre de film exactement il recherchait. Déjà une bonne bibliothécaire de référence, j’étais !!!! Films fantastiques ; films impliquant des lieux hantés souvent des maisons ; films utilisant la mythologie, les légendes ou la pure fantaisie ; films à thématique religieuse ou théologique ; films traitant de sorcellerie ou de pouvoirs surnaturels (tels la télékinésie ou autres) ; films de « morts-vivants » ; films d’êtres surnaturels, tels les vampires, les loups-garous et autres ; les « slashers » films, avec êtres vivants ou surnaturels ; les films de série B qui pourraient être classés dans d’autres catégories mais qui sont si mauvais qu’ils méritent d’être vu en tant que films de série B ; et bien sûr les « inclassables » car il y en a toujours…

Évidemment, chaque catégorie, comporte des sous-catégories. Et certains films peuvent avoir plus d’une catégorie… Cela rend les choses difficiles pour rien, mais pour moi, ces catégories sont importantes !!! Et ici, je n’ai pas parlé des films « comiques » qui pourraient rentrer dans les diverses catégories. Par exemple : Once Bitten  avec Jim Carrey, film de vampires comique qui pourrait aussi être dans les «B » movies.… Et je n’ai pas listé de films qui sont selon moi plus des films de science-fiction (sauf Frankenstein, qui est tiré du premier roman dit de science-fiction mais qui est aussi considéré comme un film d’horreur)

Des films d’horreur, il y en a des milliers… c’est très difficile d’en voir des bons… et j’en ai vu des vraiment moches… mais certains même s’ils sont poches sont des classiques… Il faut en voir beaucoup pour se faire une idée… Le seul problème c’est qu’on est souvent déçu… mais parfois un film voit le jour et il est vraiment génial… et pas toujours parce que l’histoire est bonne… Compliqué pas vrai?

Il y a aussi les films tellement mauvais qu’il faut les voir… ce sont les films qui sont réalisés sérieusement. Ils sont sensés être sérieux, horrifiants, mais ils sont tellement mauvais qu’ils en sont drôles !!! Il en existe des centaines !!!

Dans de prochains articles, je vais essayer de donner quelques exemples pour chaque catégorie, évidemment des films que j’ai aimé (sans aucun ordre particulier).Quelques films seront analysés plus en détail… on sait comment j’aime m’étendre… ;)  Évidemment, la liste ne sera pas complète… il y a tellement de films d’horreur ! Ai-je dit que j’adorais l’Halloween – qui me permet d’assumer mon amour des films – et des livres - d’horreur (mais oh… j’aime beaucoup d’autres genres de films et de livres ;) )

Bon cinéma !!!

5 octobre 2007

Bientôt ce temps que j'adore...

Oui... J'aime l'automne. J'aime la température plus froide -sans être glaciale. J'aime la couleur des feuilles... j'aime le cycle de la vie qui arrive à une étape "morte" pour revivre plus tard... Mais j'aime particulièrement l'Halloween ! Cette fête que je célèbre depuis ma tendre enfance. Ce moment qui est si important pour moi. Halloween1jpg

J'ai été très surprise et ma foi, peinée de l'idée, de la perception qu'ont les gens en Europe... en France... en Espagne... de l'Halloween. Cette façon qu'ils ont de dire "fête américaine" et de la descendre constamment. À les entendre, c'est la pire chose qui existe !!! Et quand parfois, certains vont parler de la fête, c'est pour dire que les "américains" ont dénaturalisé une fête celtique...

J'ai pas mal lu sur les origines de la fête... et je célèbre l'Halloween depuis mon enfance... et je peux dire que celtique, il y a des origines... mais américanisé... pas uniquement... les traditions, les costumes, les décorations, etc... sont de plusieurs traditions. Et cette fête est pour moi très importante.

Et donc... le prochain mois... entre quelques articles personnels, ce sera majoritairement des articles sur l'Halloween... sur des films et romans fantastiques... sur ... et bien sur l'Halloween. On commence à décorer pour l'Halloween à Barcelone. Très peu. Et les enfants se déguisent plus pendant le carnaval. Pas de petits bouts de chou qui sonnent à la porte pour recevoir des bonbons. Mais l'année dernière, seule à écouter un film d'horreur dans mon salon et à penser à l'Halloween... j'ai eu droit à un "miracle d'Halloween" ! Deux enfants ont sonné à ma porte ! Déguisés! Je n'avais rien de prévu... mais j'ai pu leur donner quelques friandises improvisées. Cette année... j'ai compris. Peu importe que des enfants sonnent ou non. Je serai prête.

Parce que l'Halloween est une partie importante de moi... et j'ai bien l'intention de continuer à la célébrer même ici !!! ;)

4 octobre 2007

Sleepers (Suite)

sleepersCritique de lecture

Sleepers / Lorenzo Carcaterra ; [traduit par Jacques Martinache]. – [Paris] : Presses de la Cité, 1995. – 40 p. ; 23 cm. – ISBN 2-258-04123-6

Commentaires personnels

L’histoire est-elle vraie ou non ? Il est certain que lorsqu’on nous dit que l’histoire est vraie, elle vient nous chercher encore plus…et quand on apprend qu’elle serait selon toute probabilité, fausse, on se sent en quelque sorte trahi… cela change-t-il mon opinion du livre ? Non.

J’avais vu le film avant de lire le livre. Ce qui est rare. J’ai aimé le film et j’ai été touché par l'histoire. J’ai lu le livre, il y a peu de temps. Il y a en fait, selon moi, deux livres dans cet ouvrage. La partie qui relate la vie des 4 amis dans le quartier d’Hell’s Kitchen est le premier livre. Elle m’a semblé un peu longue… car j’attendais le fameux événement qui devait faire chavirer leur vie. Je connaissais l’événement parce que j’avais vu le film, mais on le connait aussi – sans en savoir les détails – en lisant le quatrième de couverture et en lisant les remerciements, les premières pages et le prologue. Donc, on attend cet événement qui n’arrive qu’à la 159e page d’un livre qui en a 402 dans mon édition. C’est donc un peu long. Cependant, si on prend cette partie indépendamment, elle est très intéressante. Malgré les critiques qui disent que la vie et les gens du quartier sont stéréotypés, j’ai eu l’impression d’en apprendre un peu sur le Hell’s Kitchen et sur l'époque (les années 60). Et malgré tout ce qu'on peut dire, l’auteur est tout de même bien né dans ce quartier et on le sent quand on lit ses descriptions.

On ne peut s’empêcher de faire une comparaison avec la nouvelle de Stephen King « The Body » en ce qui a trait à l’amitié des 4 jeunes garçons. Je trouve cependant nettement supérieures la narration et les descriptions de Stephen King. Mais Carcaterra se débrouille très bien. J’ai nettement eu l’impression qu’il nous livrait ce qu’il avait vécu pendant son enfance dans ce quartier dur et ouvrier.

Le deuxième livre commence avec le chapardage qui tourne mal et qui envoie les 4 jeunes garçons dans un centre de détention. Il est vrai que les faits sont difficilement vérifiables. On ne trouve même pas d’évidence que l’auteur fut envoyé dans un centre de détention durant son enfance. Il dit que les archives furent détruites, mais on doute. Et il est vrai qu’un tel procès – complètement truqué par le procureur – est difficile à croire. On a aussi de la difficulté à croire que personne ne fit de liens entre les deux détenus et le procureur et journaliste. Enfin…

Je crois que des centres de détentions où les gardes étaient cruels et pervers ont existés – et existent encore. Ce que l’auteur décrit a sûrement eu lieu… peut-être fut-il victime lui-même, peut-être uniquement des amis ou encore des gens qu’il connaît… Et peut-être a-t-il voulu simplement faire connaître ces endroits horribles et le sort des jeunes délinquants qui ont fréquenté ces lieux. Toute la partie du procès est peut-être simplement une façon de permettre une certaine vengeance -fictive- sur les sévices reçus par de jeunes garçons… furent-ils les 4 garçons du livre ou d’autres… Une façon d'exorciser des événements horribles à défaut de réellement pouvoir obtenir justice... peut-être... 

Peu m’importe… l’histoire m’a touchée sur beaucoup de points malgré d’évidentes lacunes de rédaction et certaines longueurs. Et le film est une excellente adaptation du livre… avec d’excellents acteurs en plus…

Article : Sleepers

3 octobre 2007

Sleepers

Sleepers / Lorenzo Carcaterra ; [traduit par Jacques Martinache]. – [Paris] : Presses de la Cité, 1995. – 40 p. ; 23 cm.sleepers – ISBN 2-258-04123-6

Quatrième de couverture

À l’âge où l’on joue encore aux billes, Michael, John, Tommy et Lorenzo sont livérs à eux-mêmes dans les rues de Hells’s Kitchen, quartier misérable et malfamé du New york des années 60. Leurs parents ont autres choses à faire que s’occuper d’eux. Boire, se battre… ou purger leur peine de prison.

À la suite d’un banal chapardage qui se termine tragiquement, les quatre adolescents se retrouvent enfermés à Wilkinson, une maison de correction pour mineurs (« sleepers », en argot).

Ce qu’ils vont y subir dépasse l’entendement : un an de coups et d’abus sexuels, commis par des gardiens sadiques et pervers. Une année qui va modifier leur existence à jamais.

Une décennie plus tard, Michael est devenu procureur, Lorenzo journaliste, John et Tommy tueurs. Mais chacun demeure hanté par les souffrances et la terreur qu’il a connues à Wilkinson. Et que seule la vengeance pourrait effacer…

L’authentique histoire de quatre gamins qui, parvenus à l’âge adulte, n’eurent d’autre choix que de se faire justice eux-mêmes après être passés par un système à fabriquer des criminels. L’auteur, Lorenzo Carcaterra, fut de ceux-là. Trente-cinq ans plus tard, il raconte…

Les droits d’adaptation cinématographiques de Sleepers, best-seller dès sa parution aux Etats-Unis, ont été acquis par une des plus importantes maisons de production américaines. La réalisation du film a été confiée à Barry Levinson (Rain Main), qui a réuni une distribution éblouissante comprenant, entre autres, Brad Pitt, Jason Patric, Robert De Niro, Dustin Hoffman et Vittorio Gassman.

sleepersq2L’auteur

Lorenzo Carcaterra  est né en 1954 à New York dans le quartier connu sous le nom de Hell’s Kitchen. Il commença sa carrière comme copiste pour le New York Daily News en 1976. Lorsqu’il quitta le journal en 1982, il était journaliste pour la section loisir et divertissement. Il poursuivit sa carrière comme journaliste au Time Inc. et TV-Cable Week. Malheureusement, le magazine ferma, le laissant sans emploi. Il travailla par la suite pour de multiples publications telles que: Picture Week, Entertainment Tonight Magazine, Special Reports Magazine – et comme pigiste pour d’autres revues : The New York Times Sunday Magazine, Newsday Sunday Magazine, Family Circle, Ladies Home Journal, et Twilight Zone Magazine.

Il deviendra consultant créatif pour la télévision à partir de 1988, pour la série « Cop Talk : Behind the Shield ». Il travaillera ensuite pour diverses émissions de télévisions. Il publiera ces deux premiers livres « A Safe Place » et « Sleepers » pendant ces années. Il continue d’écrire encore aujourd’hui.

L’œuvre (attention spoilers)

L’histoire est présentée dès le début comme une histoire vraie. L’auteur nous raconte les événements qui se sont produits lorsqu’il était enfant et ensuite quelques années plus tard.

« Ceci est l’histoire véridique d’amitiés plus intenses et plus profondes que les liens de sang. » (p.13). Ce sont les premiers mots du livre. Il poursuit en disant qu’il a changé certains noms et certains lieux et détails pour protéger les gens. Mais tout ce qu’il raconte dans les pages qui suivent est réel. C’est une partie de sa vie et de celles de ces amis qu’il raconte.

Lorenzo est un jeune garçon vivant dans le quartier Hell’s Kitchen de New York, avec ses meilleurs 3 amis. Ils s’amusent, vont à l’école et font quelques petits coups. Leur vie n’est pas facile mais ils vivent heureux dans leur quartier. Un jour, ils décident de voler des hot-dogs à un vendeur ambulant. Leur petit vol se transforme en cauchemar, alors qu’un homme est gravement blessé. Ils sont envoyés dans une maison de correction pour mineurs, pour une année.  Les jeunes délinquants qui sont condamnés à une peine minimale de 9 mois dans un tel établissement sont appelés des « sleepers ».

Cette année fut un véritable enfer pour les 4 amis – et pour tous les jeunes qui ont séjournés dans cet établissement. Ils furent battus, violés, torturés, humiliés pendant la durée de leur séjour. Après cette année d’enfer, ils sortent pour tenter de reprendre une vie normale. Ils sont de toute évidence marqués pour le reste de leur vie.

Plusieurs années plus tard, Lorenzo est journaliste, Michael est procureur et John et Tommy sont devenus de dangereux tueurs. Un jour, John et Tommy sont par hasard dans le même café qu’un de leur tortionnaire. Ils le tuent. Ils sont arrêtés. Commence alors une machination imaginée par Michael pour les faire acquitter. Aidé par Lorenzo et divers amis du quartier – dont un prêtre qui se parjurera – il réussit à les faire acquitter (malgré le fait qu’il est le procureur).

Le livre relate tous ces événements. Il commence par nous présenter la vie dans ce quartier à cette époque. On nous présente ensuite les mois que les jeunes passèrent dans le centre de détention – mais sans trop entrer dans les détails. Puis, il se termine par le procès.

Le livre a reçu autant d’éloges que de critiques. Les gens sont bouleversés par l’histoire relatée. Mais très vite des doutes furent émis sur l’authenticité de l’histoire. On accuse l’auteur d’avoir inventé sinon toute l’histoire, du moins une partie. Particulièrement, le procès que plusieurs avocats et spécialistes disent impossibles et dont on ne retrouve aucune trace. Même en ayant changé les noms et lieux, on ne retrouve aucun procès semblable dans les archives judiciaires.

D’autres critiques mettent en évidence le style très modeste de l’écriture. Beaucoup de clichés dans l’histoire, style peu recherché et autres critiques.

Commentaires personnels à suivre

2 octobre 2007

Serait-ce une agression escargotesque ?

Non mais, trop c'est trop ! Je finis à peine d'écrire sur mes déboires de fleurs et plantes, je m'installe sur mon divan pour regarder tranquillement la télévision avant d'aller lire un peu avant de me coucher que voici que du coin de l'oeil, je vois une tâche sur mon plancher. Serait-ce mon chat qui a vomi une de ces multiples boules de poils ? Est-ce une feuille morte qui aEscargots entré dans mon salon poussée par le vent ? Non... non... non... c'est un escargot qui se dirige tranquillement vers le corridor qui mène aux chambres !

Il a quitté les bacs à fleurs - enfin, les bacs remplis de terre avec quelques feuilles qui s'attachent désespérément aux tiges - pour traverser complètement la terrasse, escalader le rebord de la porte, redescendre le mur, traverser le salon... pour se rendre où ? Il ne m'a pas dit...

Passe encore que mon copain ne veut pas que j'aille porter les multiples escargots qui grimpent jusqu'au 8e étage dans le parc de la Ciutadella tout près - ce qui implique que les feuilles qui réussissent à se protéger des insectes et qui réussissent à avoir assez d'eau et pas trop de soleil, doivent encore se faire manger par les escargots - mais là, si en plus, ils décident de s'approprier l'intérieur... je dis non !!! "Fuera los caracoles"... "Dehors, les escargots"

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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