Cherchez le tupperware... introduction
J’ai déjà exprimé – de façon très modérée, je dois dire – le
fait que je ne suis pas particulièrement heureuse du choix de mon père en ce
qui concerne sa nouvelle relation « amoureuse ». Cela va bientôt
faire un an qu’il m’a annoncé l’existence de cette relation mais ça fait au
moins un an et demi – peut-être plus, on
ne peut pas vraiment savoir – qu’elle existe.
Au delà du fait que j’aurais
évidemment préféré – en tant que petite fille – qu’il n’y ait pas de nouvelle
femme dans sa vie (après tout, il a eu 70
ans cette année et il passait son temps à dire qu’il ne voulait personne d’autres
dans sa vie, qu’il était bien ainsi et qu’il ne voulait pas remplacer ma mère),
c’est beaucoup moins le fait qu’il y ait quelqu’un que la façon dont ce fut
fait et maintenant, surtout la personne en elle-même.
Bon... une fois le choc passé
lors de l’annonce de la relation
(un joyeux 3 janvier de 2007, mon père me dit qu’il vient me voir, qu’il
n’aura pas besoin de prêt pour son nouvel appartement... j’attends toute la
journée, me demandant pourquoi, et il arrive finalement avec cette dame me
disant qu’ils vont vivre ensemble...enfin)
et que tous les mensonges –bien enfantins et bien inutiles - furent
plus ou moins découverts et qu’ils eurent plus ou moins cessé
(« je ne la connais que depuis cet automne... bon depuis août...
bon depuis juillet... ce sera juste une coloc... bon on couchera dans la même
chambre... non, elle ne vit pas ici, seulement dans le prochain appartement...heu
non non, les crèmes cachées sous les serviettes dans la chambre de bain ne sont
pas les siennes.. »)
et la surprise provoquée par
certains comportements complètement atypiques fut plus ou moins passée
(des voyages avec la dame alors qu’il déteste voyager, des repas au
restaurant alors qu’il fut toujours impossible de l’y amener, des visites dans la famille de la dame alors
qu’on ne pouvait jamais aller visiter les oncles et tantes avant, et j’en
passe...)
et que son attitude de jeune
adolescent se fut plus ou moins modérée
(achat de nouveaux vêtements, car elle n’aime sa façon de s’habiller, visite
chez le coiffeur alors qu’il fut toujours fier de dire qu’il se coupait les
cheveux lui-même,...)
et que la blessure provoquée
par certaines paroles et actes fut plus ou moins cicatrisée
(ne pas comprendre que je préfère que la dame ne soit pas là pour venir
chercher les cendres de ma mère, répéter des paroles dictées par une autre, car
pas du tout sa façon de s’exprimer...)
je me disais finalement que s’il
était heureux, s’il se sentait moins seul, et bien c’était une bonne chose. Il
n’était pas très vieux, il lui reste encore de nombreuses années à vivre et
donc, une nouvelle amie pouvait être quelque chose de bien.
Évidemment, c’était sans
vraiment connaître, celle que j’appelle désormais, « la petoune espagnole ».
Les histoires sont nombreuses, mais je passe sur celles-ci pour le moment.
Peut-être que je laisserai aller à écrire sur ces histoires un autre jour. Pour
le moment, disons seulement, que les comportements atypiques continuent, les
attitudes d’adolescent font encore parfois leurs apparitions, et surtout les
agissements et paroles autant de lui que d’elle blessent encore.
Mais que vient faire la recherche de tupperware dans tout cela ?
J'y viens...