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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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27 juin 2008

Quelques mots...

Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es, il est vrai, mais je te connaîtrai mieux si tu me dis ce que tu relis.

François Mauriac

 

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21 juin 2008

Voyage d’un jour – Ma ville : Barcelona

La ville, pour quelqu'un qui ne sait pas lire, c'est d'abord des pistes d'odeurs, un bruit de fond, des éclairs et desvoyage chatoiements.  [Jacques Meunier]

Barcelone. Cela fait maintenant 4 ½ ans que je vis dans cette ville. Que je connaissais déjà puisque je l’avais visité de nombreuses fois. Plusieurs fois alors que j’étais petite, histoire de visiter la famille de mon père, puis à quelques reprises, adultes.

Mais Barcelone est vaste et il y a tant à découvrir, voir, entendre et sentir… Chaque rue peut offrir une découverte. Chaque quartier est unique. Barcelone est une ville, bruyante, animée, vivante… à toute heure du jour, du soir ou de la nuit… la ville bouge. Des sons, des lumières, des odeurs, du mouvement… Parfois, c’est carrément hallucinant et troublant.

L’architecture, les églises, les rues, les parcs, les fontaines, les places, les montagnes, la mer… Difficile de présenter Barcelone en quelques photographies… il y a tant de choses à montrer… tant de choses connues également… tant de livres et de sites sur Gaudi, les musées, les cathédrales, les places… 

J’ai donc pensé vous présenter quelques endroits que j’aime bien, quelques endroits moins connus, quelques endroits près de chez moi… Mais soyez assurés que des milliers de photos j’aurais pu montrer… Alors commençons...

BCN1Tout d'abord, j'habite dans ce qu'on appelle Eixample Dret, c'est dans ce quartier que l'on retrouve la Sagrada Familia, la Monumental, l'Auditori, ... l'architecture est magnifique et j'aime beaucoup les rues.

L'édifice dans lequel je vis... tout est haut à Barcelone et on voit rarement un édifice de moins de trois étages... parfois dans le quartier Gracía ou dans des vieux quartiers industriels verra-t-on des édifices à un ou deux étages. Et dans les quartiers sur la montagne Tibidabo, il ya des maisons avec cours.... mais sinon, dans la ville, c'est 4-5-6-et plus...

La ville est en fait prise entre les montagnes, la mer, et deux rivières, Le Besos y le Llobregat... Et donc on peut aimer la ville, la montagne et la plage... tout y est...  "Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... allez vous faire foutre ! " [Jean-Luc Godard] ;)

Il y a des quartiers avec de grands boulevards et il y a des quartiers anciens, véritables labyrinthes construites de petites rues tortueuses...

Maintenant j'ai bien essayé de construire un article avec toutes les photos et mes commentaires, mais cela semble très difficile de faire une mise en forme qui a un sens... donc, les photos seront dans l'album :"Voyage d'un jour - Barcelone"... Je voudrais bien essayer de travailler la mise en forme, mais je dois quitter en toute vitesse cette ville que j'adore... trop de bruits en perspective pour les prochains jours !!! ;) J'ai cependant triché un peu et réalisé l'album en avance... ;)

Et un petit avertissement... Je n'ai pas mis de photos de la Plaza Real, la Plaza Catalunya, Plaza Espanya, la Cathédrale de Barcelone, ma cathédrale préférée: la Cathédrale del Mar, il manque des photos du Passeig San Joan, du quartier Born, ou du Poble Nou... de, de, de... d'une multitude de choses... Voici simplement quelques images que j'aime bien de ma ville...

Et avant de vous dirigez vers l'album...

Quelques édifices dont un que j'appelle "la maison de la sorcière" pour aucune raison valable à part sa tourelle... ;)BCN26

Voir les autres photos...

Et au retour de ma fuite... je repars en voyage sur d'autres blogs !!! À bientôt !!! :)

20 juin 2008

On se sauve, c’est la Saint-Jean bientôt !

En effet, chaque année on s’enfuit avant cette date fatidique… Cette année, nous partirons même le 21 juin. C’est que comme le 24 juin tombe un mardi, les gens feront sûrement « le pont » le lundi et seront donc en congé… il est donc à prévoir que les festivités commenceront dès ce vendredi. D’ailleurs, on commence déjà à entendre les premiers signes des festivités… pouf, pow, pang… et je ne peux supporter ces bruits assourdissants et inutiles. En fait, je ne comprends pas du tout.

La première année, j’avais fêté avec mes cousins. Je ne travaillais pas et j’avais tout mon temps. Et je dois avouer que cette première expérience fut agréable. Nouveau, différent, festif, enivrant, typique… je vivais en Espagne et viva la fiesta !!!!

Bon, je vis en Espagne depuis un temps maintenant et la fiesta commence à me taper royalement sur les nerfs. Encore, si cela ne durait que la veille de la Saint-Jean, ou à la limite, le 23 et 24 juin, mais non… cela a déjà commencé et cela durera jusqu’au 24-25 juin… sans arrêt, bang, pow, pouf,…

C’est que c’est une fête importante ici, spécialement en Catalogne. On fête le solstice, la San Juan, la Sant Joan, et on fêteJuan1 avec vigueur ! En Catalogne c’est même devenue depuis les années ’70, la fête nationale. Et on le souligne vigoureusement.

Car voyez-vous, c’est important la fête en Espagne et on ne manque pas une occasion de s’amuser. Je n’ai rien contre le fait de s’amuser, mais est-ce que c’est vraiment nécessaire de fêter avec des maudits pétards… pouf, pow, bang, wiiiiiii pow, wiiiiiii pow.

Car même si la fête comporte beaucoup d’autres éléments et traditions, on ne peut passer à côté des maudits pétards… Est-ce que je l’ai dit ? "les maudits pétards". Passe encore si ce n’était que des enfants qui s’amusaient avec des petits pétards ! Dangereux tout de même, et on  voit même des enfants de 5-6 ans, briquet et sac de pétards à la main... Mais on voit aussi des adolescents, des jeunes dans la vingtaine, des moins jeunes de 30-40-50 ans et encore !

Et donc, une dizaine de jours avant le 24 juin, des magasins habituellement fermés pendant le reste de l’année, ouvrent leurs portes pour vendre pétards de toutes les grandeurs et des feux d’artifices. Les feux d’artifices seront utilisés le 23 juin, mais les pétards commencent à être utilisés immédiatement. Et ça fait quoi un pétard ? Rien… ça fait du bruit et parfois une lumière blanche… et pow, pif paf pouf, bang, pow… parfois si fort que les vitres tremblent. Et les chiens aboient… certains doivent être menés chez le vétérinaire tellement ils ont peur.

Car si pendant les jours avant le 23 juin, ce sont des pétards isolés, la nuit du 23, ce sont des pétards ininterrompus… et je n’exagère pas… pas une minute de silence… à partir d’environ 17h00 (parfois avant) jusqu'à 6h00 le lendemain… pas une minute de silence. C’est fort, interminable et inutile…  pas de couleurs, juste du bruit et parfois une lumière blanche... c'est hallucinant, étoudissant... et ça me rend folle !

Et donc, nous, on part… on quitte la ville… Je reviens le 24 juin… tiens pour montrer que je suis tout de même festive, j’écrirai un texte sur le pourquoi et comment… de cette fête si bruyante !

18 juin 2008

Une question de recherche

Comme tout le monde qui a un blog, je m’amuse à regarder mes statistiques. En particulier en ce qui concerne les mots-clés utilisés et qui amènent les gens sur mes textes.

C’est parfois cocasse, parfois étrange, parfois complètement incompréhensible… Parfois, je me sens coupable comme la fois  etoù j’observais le château à ma fenêtre qui me fait penser au château de Cendrillon et que les gens cherchant de l’information sur ledit château et sur ses origines repéraient mon texte… j’ai alors fait une petite recherche pour offrir un texte sur ce fameux château… culpabilisation oblige… mais ce fut une recherche fort intéressante !

Ou comme lorsque j’ai divagué sur les féroces hirondelles qui attaquaient les goélands et que plusieurs recherches dirigeaient les gens vers ce texte alors qu’ils cherchaient comment chasser les hirondelles… je n’ai pas essayé de savoir comment on les chassait mais je me suis sentie obligée de fournir des explications aux lecteurs…. D’ailleurs, on cherche encore à les chasser ces pauvres hirondelles et j’ai régulièrement des mots-clés dans ce sens et depuis quelques temps sur comment chasser les chauve-souris !

Et puis, il y a bien sûr les recherches qui font un petit velours car elles sont liées aux textes… ou presque.

Mais ce qui décourage la bibliothécaire en moi, c’est comment ces mots-clés, ses questions de recherche sont formulés. Évidemment, je sais que la majorité des gens ne savent pas comment chercher et donc que la plupart ne trouvent pas toujours – voire jamais – ce qu’ils cherchent. Les résultats des recherches proposent rarement les meilleurs sites, les liens qui répondraient vraiment à la question. Et on sait tous que si le site recherché se trouve à la 3 ou 4e page des résultats de recherche, il y a de bonnes chances qu’il ne soit pas consulté.

J’ai fait de la référence pendant plusieurs années et j’ai donné des cours de recherche documentaire à des étudiants… je sais donc que la plupart des gens ne cherchent pas correctement. Mais il me semble qu’il y a un minimum que les gens devraient savoir…. Mais je me rappelle ensuite que maintenant sur G00gle afin de trouver la véritable aide à la recherche, c’est long et compliqué… pas la recherche avancée (qui serait tout de même mieux et qui mettrait des opérateurs booléens automatiquement), je parle du texte qui explique aux gens de mettre des guillemets, des « et » et des « ou », etc. Il existe encore, mais il est difficile à trouver et une bonne partie est en anglais… De toute façon, est-ce que les gens vont vraiment lire ces aides à la recherche ?

 

Et puis, je sais que la plupart des gens vont faire le moins d’efforts possibles et ne prendront pas la peine d’apprendre à bien rechercher… Tout de même, ça heurte mon cœur de bibliothécaire ;) que de voir des recherches telles que :

  • chateau ressemblant au chateau de walt Disney (sans guillemets évidemment… 17000 résultats, la grande majorité sans lien avec le château de Walt Disney)
  • de quoi sont decedes les parents de sheila (et qui est Sheila ?)
  •  je veux une photo d'un livre ouvert (ça c’est ma préférée !!! « je veux »… il faut spécifier au moteur de recherche que l’on veut une photo juste au cas où… 2 530 000 résultats pour cette recherche ! )
  • date oficielle pour ramasser les escagots (malgré les mots vides, l’absence de guillemets, et les fautes… cette personne a eu de la chance, il y avait quelques réponses au début des résultats)

Et ça continue… heureusement, quelques recherches sont douces à lire pour mes yeux de bibliothécaire en pause de bibliothèques…

  •  "manoir clos lucé" + "château du cloux"

Fin des récriminations d’une bibliothécaire… ;)

17 juin 2008

Les archives de Pauline: Elle nous quittera ce soir

Mais ça, nous ne le savions pas.
C’était comme toutes les autres fois.
Sur le moment, nous ne sentions rien de bien différent.
Mais maintenant que j’y pense, son regard était différent.
Il était si résigné. Et si triste.
Mama1

À cause de son départ, nous sommes partis aussi. C’est de sa faute. Ce vide dans mon cœur et dans ma tête, c’est sa faute.

Et je lui en veux. Surtout de ne pas avoir été plus claire. De ne pas nous avoir dit que c’était la dernière fois que nous la verrions. Nous serions restées avec elle. Nous lui aurions dit que nous l’aimions. Nous nous serions excusées pour toutes les stupidités que nous lui avons dites dans notre vie.

Mais elle n’a rien dit.
Elle est partie.
Tout simplement.

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15 juin 2008

Les divins secrets des petites ya-ya - Commentaires

Critique de lecture

Les divins secrets des petites ya-ya / Rebecca Wells. – [Paris] : Belfond, c1998. -- 471 p. ; 18 cm. – ISBN 2-226-09548-X. – Coll. Pocket ; 10759.

Titre original: Divine Secrets of the Ya-Ya Sisterhood

Résumé :

Une femme à l’aube de la quarantaine, Siddalee Walker, metteur en scène qui connaît enfin le succès, se voit dans l’obligation de remettre sa vie en question.

Dans une entrevue pour le Sunday New York Time, elle se laisse aller à raconter certains détails de sa vie et de son enfance. Ses propos sont amplifiés et l’article met en avant plan, les mauvais traitements infligés par sa mère lorsque Siddalee était enfant. La publication de l’article plonge sa famille dans une crise. Sa mère, Viviane « Vivi » Walker, la renie et refuse de lui parler, elle interdit à son mari, ses enfants et ses amies de la voir ou de voir la pièce qui a rendue Siddalee célèbre.

Siddalee ne sait comment arranger les choses et plonge dans de profonds questionnements sur sa vie et surtout sa relation amoureuse avec son fiancé Connor. Ayant besoin de temps pour réfléchir, elle retarde son mariage et décide de s’isoler pour quelques temps dans un chalet. Alors qu’elle se pose des questions sur sa peur de l’amour, ses incertitudes et ses craintes, elle décide de demander à sa mère de lui prêter un album qu’elle a confectionné au cours des années et dans lequel elle garde des souvenirs sur sa vie et celles de ses meilleures amies, les ya-ya. Le livre s’intitule « Les divins secrets des petites ya-ya ».

Vivi accepte de lui prêter l'album. Siddalee commence alors à feuilleter l’album de souvenirs contenant des bouts de la vie de ce groupe d’amies. Les ya-ya partagent une amitié unique et forte. À travers des coupures de journaux, des lettres, des photos et divers souvenirs, Siddalee apprend à connaître la vie de ces femmes et surtout de sa mère. Mais le livre ne raconte pas tout et elle veut comprendre pourquoi sa mère est devenue la femme qu’elle est aujourd’hui.

Commentaires personnels :

Le roman “The Divine Secrets of the Ya-Ya” se veut une suite du premier roman de Rebecca Wells “ Little Altars Everywhere” et reprend donc les principaux personnages de celui-ci. Le roman fut adapté au cinéma en 2002.

Le roman raconte les questionnements sur l’amour, le bonheur et la famille de Siddalee Walker et sa quête pour connaître la vérité sur sa mère. Elle tente de comprendre le passé et la vie de sa mère à travers un album de souvenirs appartenant à celle-ci. Dans cet album, Viviane Walker a gardé la trace des moments importants de sa vie et de son amitié avec les Ya-Ya.  

Alors que l’on suit Siddalee dans sa découverte des souvenirs de l’album, on assiste grâce à de nombreux « flashbacks » à des moments de la vie de sa mère et de ses amies, les Ya-Ya. La narration passe de la perspective de Siddalee, à la troisième personne, à la perspective de Viviane. On lit parfois les retours en arrière par l’entremise de lettres. Petit à petit, on nous présente les hauts et les bas de la vie des Ya-Ya. Et on comprend petit à petit les difficultés et les tourments de la mère de Siddalee.

Le roman nous raconte l’histoire d’une longue et solide amitié entre 4 femmes et surtout comment cette amitié a modelé, transformé la vie de ces femmes. Et c’est à travers cette amitié que le thème de la relation entre mère et fille est abordé. Et surtout la relation entre Siddalee et Viviane. Une relation difficile, trouble, hantée par les abus physiques que Viviane a infligé à ses enfants, particulièrement sa fille aînée.

Les abus physiques qu’elle a vécus ont affecté Siddalee toute sa vie et pour arriver à continuer sa vie, elle doit comprendre sa mère. Comprendre et pardonner sa mère, ne signifie cependant pas oublier et excuser les gestes. Mais comprendre et accepter sa mère lui permet de se comprendre et de s’accepter elle-même.

Le roman met également en scène la Louisiane. Cette dernière semble respirer et vivre dans le roman. Les passages qui décrivent la région sont remarquables. On apprend aussi sur l’époque, la vie en Louisiane dans les années 40, 50, 60… J'ai particulièrement appréciés ces passages.   

Si certains personnages sont vivants et touchants, on peut cependant déplorer le manque de détails sur les autres ya-ya. L’écriture est juste, mais sans surprise. La narration est intéressante et le fait de changer de perspective, de passer du présent au passé est bien mené.

J’ai cependant un avis mitigé sur ma lecture. Alors qu’à certains moments, j’étais complètement prise par l’histoire, alors que parfois j’ai souri et qu’à d’autres moments, j’ai senti quelques larmes me venir aux yeux, à d’autres moments, j’ai trouvé le roman long.

Les états d’âmes de Siddalee me semblaient répétitifs et parfois un peu ennuyeux. Ses craintes face à l’amour m’ont semblé parfois exagérées. Cette quête de soi-même, seule loin de tous, m’a par moment ennuyée. De même que cette fameuse amitié, plus forte que tout… m’a parfois achalée et semblée surfaite. J'ai levé les yeux en l'air à quelques reprises !

J’ai bien compris que personne n’excusait le fait que Viviane avait battu ses enfants, mais il me semble qu’on minimisait beaucoup ses actes ainsi que le fait qu’elle soit alcoolique. Je déplore également la fin qui m’a semblé précipité… comme si l’auteur avait passé des pages et des pages à raconter son histoire et que soudainement elle réalise qu’elle doit conclure son roman. En quelques pages, les 3 amies de sa mère explique un épisode important de la vie de Viviane, puis Siddalee va retrouver sa mère, lui pardonne et se marie.

Et j’aurais aimé connaître plus les autres personnages. De plus, selon moi, l’auteur aurait dû offrir plus d’espaces aux personnages masculins. Mais c’est une histoire d’amitié entre filles et une histoire de relation entre mère et fille… donc les hommes sont secondaires. Tous. 

Mais en général, j’ai cependant beaucoup aimé ces femmes qu’on nous présente comme des êtres qui sont loin d’être parfaits. Et on doit un jour se regarder, noter nos forces et nos faiblesses, les accepter, les comprendre, et ensuite vivre sa vie. Un roman sur les relations qui parsèment nos vies et comment nos familles influencent nos vies, comment des émotions se transmettre de génération en génération.

Je déplore cependant le fait d'avoir lu le roman dans sa traduction française. Certains choix du traducteur m'ont semblé boiteux... comme par exemple, dire que les enfants étaient en CE1, ce qui n'a aucun lien avec les États-Unis... il n'était pas nécessaire, selon moi, de faire ces ajustements. De plus, on perd certaines expressions typiquement "louisianaises" dans la traduction... Mais finalement, malgré tout, j'ai bien apprécié cette lecture - et j'ai une envie folle de retourner en Louisiane.

Premier article: Les divins secrets des petites ya-ya - L'auteur

Citations:

« Mains levées au-dessus de nos têtes, nous nous touchons par les pouces et prononçons notre serment : « Je suis membre de la tribu royale et loyale des Ya-Ya dont je n’ai pas le droit de me séparer et que personne n’a le droit de diviser parce que nous sommes de même sang. Je jure solennellement d’être fidèle à mes sœurs ya-ya, de les chérir et de les protéger, de ne jamais les abandonner dans le malheur et cela jusqu’à l’heure de ma mort, où Dieu reconnaîtra les siens. » p. 111

« […] elle s’interrogea sur le savoir subliminal qui passe entre une mère et une fille. Un savoir préverbal, des histoires sans mots circulant comme le sang riche en oxygène entre une mère et son bébé, à travers le placenta. Elle se demanda si, quarante ans plus tard, elle pouvait encore recevoir des signaux de sa mère, par l’intermédiaire d’un cordon psychique capable de franchir l’obstacle de la distance et des multiples incompréhensions ». p. 270

Sources :

14 juin 2008

Les divins secrets des petites ya-ya - L'auteur

Critique de lecture

Les divins secrets des petites ya-ya / Rebecca Wells. – [Paris] : Belfond, c1998. -- 471 p. ; 18 cm. – ISBN 2-226-09548-X. – Coll. Pocket ; 10759.

Quatrième de couverture :

« Une danseuse de claquettes maltraite ses enfants... » Quand Vivi Walker lit dans le " Sunday New York Times " le portrait que brosse d'elle sa fille Siddy, metteur en scène à succès, elle la renie sur-le-champ. Afin d'aider à renouer le dialogue entre la mère et sa fille, les amies intimes de Vivi finissent par la persuader d'envoyer à Siddy son album souvenir : « Les divins secrets des petites ya-ya ».

Siddy va alors plonger dans l'univers des ya-ya, du nom cajun que les quatre amies se sont donné lors de leur folle jeunesse en Louisiane. Elle découvre un petit groupe à part, soudé par une amitié que rien n'a jamais su affaiblir. À travers ces souvenirs fragmentés, Siddy découvre une image inattendue de l'exubérante Vivi, une femme meurtrie que seul le soutien indéfectible de ses amies a pu maintenir debout.

Yaya1L’auteur :

Rebecca Wells est née en 1952, dans la ville d’Alexandria en Louisiane aux Etats-Unis. Elle grandit sur une plantation qui appartient à sa famille depuis 1795. Elle étudia d’abord à l’école Southern Ladyhood and Roman Catholism. Elle commence à écrire très jeune ainsi qu’à arranger et jouer dans des pièces de théâtre. Elle étudia ensuite à l’Université de Georgia en Anglais et en création littéraire.

Alors qu’elle est à l’Université, elle continue à écrire des pièces de théâtre et monte même un « one-woman show ». Elle décide alors de voyager à travers les Etats-Unis puis s’inscrit à Institut Naropa, une université située dans la ville de Boulder dans le Colorado où elle commence à travailler avec la troupe de théâtre « The Living Theater ».

Elle travaillera comme actrice pendant quelques temps à New York puis reprend ses déplacement à travers le pays. Puis de passage à Seattle avec le groupe « Performing Artists for Nuclear Disarmament », elle décide de s’y installer au début des années 1980. Elle joint un groupe se consacrant aux arts du spectacle. Elle vit toujours à Seattle avec son époux. Elle continue d’écrire et de faire du spectacle.

Site de l’auteur

Bibliographie partielle :

  • Little Altars Everywhere (1992)
  • Divine Secrets of the Ya-Ya Sisterhood (1996)
  • Ya-Yas in Bloom (2005)

Citations:

"Lorsqu'elle tourna la tête vers ses trois amies. Elle les découvrit telles qu'elle ne les avait jamais vues : si radieuses qu'on les aurait crues éclairées de l'intérieur. Elles lui parurent très vieilles et très jeunes à la fois. Invincibles et extrêmement fragiles. Grâce à elles, elle se sentit lestée, ancrée, plus réelles. Elle les aima dans un élan de gratitudes." p.219

Sources :

Commentaires à suivre...

 

12 juin 2008

Le sang du temps - Expérience de lecture

Chattan2Maxime Chattam commence son roman Le Sang du temps, par une réflexion personnelle présentée en prologue. Il commence par dire ceci :

« La lecture est une expérience toute personnelle. Une exaltation folle qui naît d’une rencontre. Celle de taches noires sur des fragments de bois traité avec un esprit. Un cerveau qui vient capter les mots et les interpréter. Selon ses sensibilités. Le moteur de tout récit est l’esprit du lecteur, son imagination est son carburant. […] Mais tout est question de sens. » p. 7

Et dans les lignes qui suivent, il partage son expérience de lecteur. Comment il agit en tant que lecteur, ses habitudes de lecture…

Il en met peut-être un tout petit peu…mais je suis d’accord sur deux points : 1. la lecture est une expérience toute personnelle et 2. tout est question de sens.

Quand j’ai fait quelques recherches sur le roman de Maxime Chattam, je me suis rendue compte que beaucoup de lecteurs, principalement des fans de la fameuse Trilogie du Mal, ont été déçu par cette œuvre. Leurs raisons m’ont semblé valables. Il est vrai que ce roman se détache un peu de l’intensité des romans précédents. Qu’il y a quelques éléments un peu flous, que quelques éléments sont traités rapidement, voire cavalièrement.

Mais ma lecture fut très agréable. Et j’ai même aimé davantage Le sang du temps que les romans de la Trilogie du Mal.

Et pourtant le 4e de couverture ne m’a pas particulièrement accrochée. Très bref… deux histoires différentes qui éventuellement se recouperaient… déjà lu souvent. Et puis, quelques clichés, selon moi… une jeune femme détient un secret et doit fuir… des cadavres d’enfants mutilés, peut-être tués par un monstre légendaire, mais le détective n’y croit pas… encore assez habituel dans le genre. Et puis finalement, les deux dernières lignes… légèrement « sensationnalistes » : « À première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant... La vérité se cache dans ces pages. Saurez-vous la retrouver? »… on veut nous intriguer, et habituellement ce genre de manœuvre m’exaspère.

Mais trois choses ont fait que j’ai tout de même acheté le livre : le Mont-Saint-Michel, Le Caire et j’aime bien l’auteur.

J’ai commencé la lecture du roman, seule dans une chambre d’hôtel, alors que j’étais à un congrès à Santiago de Compostela. J’étais très stressée par les jours qui allaient suivre et j’avais besoin d’un bon dérivatif. Je me suis installée dans le lit, et j’ai commencé à lire. J’avais un sac de graines de tournesol… C’est bizarre, mais quand je lis un roman de suspense, un thriller, un roman fantastique ou un roman policier, j’ai besoin de mon sac de graines de tournesol. J’ai lu tous mes Agatha Christie en grignotant des graines de tournesol.

J’ai terminé la lecture du roman pendant la nuit. Je ne pouvais m’arrêter. Je devais savoir. J’avais visité le Mont-Saint-Michel l’année précédente et j’avais encore des milliers d’images en tête. L’enquête au Caire m’a complètement captivée et je suis devenue la lectrice du Mont-Saint-Michel. Et quand j’ai fermé le livre… j’étais triste de terminer. Mais je me suis endormie tout de suite tranquillement, prête pour ma semaine.

Oh… il y a quelques points faibles… Marion ne m’a intéressée que du point de vue de « lectrice », son histoire ne m’a pas vraiment captivée. La fin m’a légèrement agacée, mais j’ai très bien compris la tactique de l’auteur. Par moment, j’ai eu l’impression de lire du déjà lu. L’enquête au Caire est remplie de clichés mais qui m’apparaissent finalement nécessaires à l’histoire. Cette histoire est une histoire déjà contée... une sorte d'hommage à ce genre d'enquête du début du siècle dans un pays "étrange"... Et surtout, le narrateur et son implication dans l’enquête sont une approche connue du « qui a tué »… et je pense ici à Agatha Christie – je n’en dis pas plus pour ne pas tout dévoiler… Le tout est très anglais...

Mais finalement, le roman est un roman sur la lecture. Sur notre besoin de se perdre dans une histoire, d’arriver à oublier notre quotidien, nos peurs, nos problèmes pour vivre l’histoire qu’on lit… Et ma lecture fut toute personnelle… remplis de souvenirs, d’odeurs, de goûts salés et d’émotions.

Voir aussi:

11 juin 2008

Perception et expérience de lectures

J'ai parfois des lectures sentimentales. Comme j'ai des films émotionnels. C'est à dire que mon appréciation de l'expérience n'a Exp_rienceparfois rien à voir avec la qualité supposé ou les carences évidentes de l'oeuvre.

Et donc... j'ai parfois aimé ou détesté... et les raisons sont purement circonstancielles. Des sensations, des émotions, des moments... des endroits, des atmosphères, des expériences... Et tout ça vient changer mon opinion de la lecture ou du visionnement.

Et des souvenirs, un soleil ou une pluie, un fauteuil, un coussin, un verre, une tasse, un sandwich, une journée, une couverture, un chat... peuvent changer ma lecture. Bien sûr les mots, les adjectifs, l'harmonie et la dissonance des lettres ont aussi beaucoup d'importance. Et la rapidité ou la lenteur de l'histoire peut aussi tout bouleverser.

Mais parfois contre ma volonté, contre ma logique, contre mes notions... une lecture peut s'avérer désastreuse ou exceptionnelle selon la couleur du ciel ou la chaleur du breuvage... selon le lieu, le moment et l'humeur.

Et donc, je me sens obligée de parfois, contextualiser ces lectures que je vis.

Voici donc...


10 juin 2008

Le sang du temps - Commentaires

Critique de lecture

Le sang du temps / Maxime Chattam. – [Paris] : Michel Lafon, c2005. – 467 p. ; 18 cm. – ISBN 978-2-266-16753-6Chattan2

Résumé :

Deux histoires sont racontées dans le roman de Maxime Chattan, Le Sang du temps. La première histoire se passe en 2005. Une jeune secrétaire médico-légal, Marion, découvre par hasard un secret d’État et doit fuir de toute urgence Paris. Pour la protéger, les autorités la conduisent en secret au Mont-Saint-Michel où elle sera en sécurité parmi la communauté religieuse.

Alors qu’elle fait connaissance avec les lieux, la communauté religieuse et les quelques habitants du Mont-Saint-Michel, elle se sent surveiller, mal à l’aise. Elle s’installe néanmoins dans son nouveau environnement. Elle découvre, un jour, dans sa chambre, un papier lui proposant une énigme qu’elle s’empresse de résoudre. Intriguée, elle cherche à savoir qui lui a envoyé même si cela l’inquiète.

Voulant se rendre utile, elle se rend à Avranches pour travailler aux archives et aux livres du Mont-Saint-Michel. Par hasard, elle découvre un manuscrit caché à l’intérieur d’un livre. Le texte raconte l’histoire d’un détective enquêtant en 1928, au Caire, sur le meurtre d’enfants retrouvés incroyablement mutilés.

Marion emporte avec elle le manuscrit et commence la lecture de cette histoire. Nous sommes donc transportés avec elle au Caire. Au fur et à mesure qu’elle lit, nous entrons dans cette deuxième histoire du roman.

Au début du siècle, le détective Jeremy Matheson, en service au Caire, se voit confier une enquête sordide. Des enfants sont retrouvés, morts et mutilés dans les faubourgs pauvres de la ville. La population y voit l’œuvre d’une créature démoniaque, une goule. Le détective poursuit son enquête, ne se laissant pas influencer par les légendes, il veut retrouver le meurtrier bien réel.

Avec Marion, nous sommes les témoins de l’enquête de Matheson, raconté selon la perspective du détective qui tient un journal personnel de son enquête. Petit à petit, Marion est complètement captivé par l’histoire et dépose avec peine le manuscrit. Mais au fur et à mesure qu’elle avance dans l’histoire, elle se sent de plus en plus espionnée et commence à croire que l’histoire de Matheson a des conséquences sur sa propre vie. Qui la surveille ? Qui semble vouloir l’empêcher de connaître la fin de l’histoire ?

Commentaires personnels:

L’auteur est un expert des thrillers et donne à ses romans une touche toute américaine qui le distingue des auteurs français et qui ont fait sa renommée. Le roman dégage une tension constante, les chapitres sont courts et intenses, les rebondissements se succèdent rapidement. On a parfois l’impression de voir un film. Les éléments se superposent apportant des réponses mais laissant toujours un mystère plané. L’atmosphère est angoissante et les scènes horribles sont abondantes.

Le roman est parsemé d’indices, d’effets miroir… et à la fin du livre, on n’est pas certain du dénouement. Les réponses données ne sont pas claires et l’auteur lui-même nous fait douter de nos conclusions – à la fois dans son prologue et dans sa conclusion. Il nous amène même à poursuivre notre enquête en relisant autrement son roman, en donnant une piste à la fin…

Et donc, Chattam veut nous pousser à la réflexion. Il offre des pistes, mais le roman nous appartient. Les deux histoires sont en général bien menées, même si parfois on semble perdre un peu le personnage de Marion. Son histoire, son secret, les raisons qui la font venir au Mont-Saint-Michel semblent être secondaires et on reste un peu sur sa faim. En fait, Marion, est moins un personnage de l’histoire, qu’une lectrice. C’est à travers sa lecture qu’on lit le roman. Sa lecture est notre lecture. On voit le passé défiler comme un film.

Le Mont-Saint-Michel est très présent dans le roman, mais aussi la ville du Caire. On sent les deux lieux vivre. Même si on aurait aimé lire un peu plus de détails sur le Mont. On apprend cependant beaucoup sur le Caire, l’atmosphère de cette époque, de cette ville particulière.

Le livre se lit rapidement et on sent que l’écriture y est pour quelque chose… phrases courtes, denses… beaucoup d’actions, beaucoup de stress et une atmosphère étouffante. On s’attache à la lecture du roman mais surtout aux histoires qu’il contient. Surtout à l’enquête sur les meurtres d’enfants.

Le roman n’a pas fait l’unanimité chez les lecteurs et surtout les fans de Chattam. Plusieurs ont été déçus du roman, s’attendant à un autre roman dans la lignée de la Trilogie du mal. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié ma lecture même si certains détails m’ont apparu clichés et que le personnage de Marion m’a semblé un petit brin fade. J’ai trouvé la fin un peu rapide, et j’ai été un peu agacé par cette façon que Chattam s’est inclus dans son roman… et par la façon qu’il semble vouloir nous intriguer… Mais dans l’ensemble, c’est un roman efficace et il m’a tenu en haleine jusqu’à la fin.

L'avis d'Hilde, Valeriane et Majanissa.

Premier article : Le sang du temps - L'auteur.

Voir aussi: Le sang du temps - Expérience de lecture

Citations:

"Elle souhaitait être chez elle. Dans son vrai chez elle, à Paris. Elle voulait se coucher le soir et mettre le réveil pour le lendemain matin, celui-là même qui la ferait maugréer à sept heures moins le quart, pour aller travailler." p. 397

"Elle avait toujours eu un petit faible pour les éditions anciennes, surtout de livres pour enfants, qui sentaient la poussière, la moisissures et le temps. " p. 81

"À bien y réfléchir, elle n'avait pas lu, c'était bien là le problème. Elle avait vécu la découverte de l'enfant mort. Le pouvoir des mots." p. 123

Sources:

9 juin 2008

Le sang du temps - L'auteur

Critique de lecture

Le sang du temps / Maxime Chattam. – [Paris] : Michel Lafon, c2005. – 467 p. ; 18 cm. – ISBN 978-2-266-16753-6

Quatrième de couverture

Paris, 2005. Détentrice d'un secret d'État, menacée de mort, Marion doit fuit au plus vite. Prise en charge par la DST, elle est conduite en secret au Mont-Saint-Michel.

Le Caire, 1928. Le détective Matherson consigne dans son journal les détails d'une enquête particulièrement sordide: des cadavres d'enfants atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage: une goule, créature démoniaque, serait à l'origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle.

À première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant...
La vérité se cache dans ces pages. Saurez-vous la retrouver?

L’auteur:

Chattan1Maxime Drouot est né en France, un 19 février 1976, dans la ville d’Herblay dans le Val d’Oise. Il fait un premier voyage aux Etats-Unis en 1987, à Portland dans l’état d’Oregon. Il fera, ensuite, plusieurs voyages aux Etats-Unis, notamment à New York, Denver et Portland. En 1988, il passe deux mois en Thaïlande.

Il se passionne pour le cinéma et pour la littérature. Il commence à écrire très jeune. Il rédige des nouvelles ainsi que deux romans qu’il ne fera édité. Il commence des études de Lettres modernes qu’il abandonne.

Il pense un moment à devenir acteur et suit Cours Simon à Paris. C’est à cette époque qu’il écrit sa pièce de théâtre, Le Mal (disponible sur le site de l’auteur). Il jouera quelques petits rôles pour la télévision.

À 23 ans, il a divers petits boulots, notamment comme veilleur de nuit. Il pense à reprendre ses études de Lettres mais abandonne rapidement l’idée. Il écrit alors le roman fantastique Le 5e règne. Bien que rédigé en 1999, ce n’est qu’en 2003 que le roman sera publié sous le pseudonyme de Maxime Williams. À ce moment, il travaille aussi comme libraire.

Il décide alors d’écrire des romans policiers et suit des cours de criminologie à l’Université Saint-Denis. Il suivra entre autres des cours de psychiatrie criminelle et de médecine légale. Il commence à préparer un nouveau roman et rencontre divers spécialistes. Il commence à rédiger L’Âme du Mal en 2000. Le roman est publié en 2002 sous le nom de Maxime Chattam. Il continue d’écrire et publie les deux autres romans de cette trilogie du mal, en 2003 pour In Tenebris et en 2004 pour Maléfices.

Il poursuit aujourd’hui, une carrière de romancier, à temps plein.

Site de l’auteur, contenant une biographie écrite par l’auteur lui-même.

Bibliographie:

- Le Mal (1995) (théâtre, publié sur le site officiel de l’auteur)
- Le Cinquième Règne - sous le pseudonyme de Maxime Williams (2003)
- La Trilogie du mal :

  • L’Âme du mal (2002)
  • In Tenebris (2003)
  • Maléfices (2004)

- Le Sang du temps (2005)
- Le Cycle de la vérité :

  • Les Arcanes du      chaos (2006)
  • Prédateurs (2007)
  • La Théorie Gaïa (2008)

Commentaires à suivre...

Voir aussi: Le sang du temps - Expérience de lecture

Citations:

"Elle souhaitait être chez elle. Dans son vrai chez elle, à Paris. Elle voulait se coucher le soir et mettre le réveil pour le lendemain matin, celui-là même qui la ferait maugréer à sept heures moins le quart, pour aller travailler." p. 397

Sources:

8 juin 2008

La course des années...

Ce n'est pas trop mon genre. Je n'ai même pas rappelé à mon père que c'était aujourd'hui - oui, parce que mon père si on ne lui rappelle pas, il se souvient à peine de son propre anniversaire...

Vraiment, je souligne rarement. C’est une journée comme les autres. J’avais peur d’avoir peur des années qui s’empilent à maF_te porte. Mais jusqu’à maintenant, elles sont arrivées, se sont installées sur ma peau, mon corps, mon visage, mes pensées et je les aie accueillies tranquillement.

Aujourd’hui cependant, je trouve que ça commence à se superposer un peu rapidement. Le temps se dépêche de passer, il court, il se presse… comme s’il avait peur de manquer de jours. Il me semble que je n’ai pas eu le temps de les voir passer ses jours. Ouf que la vie va vite. Les chandelles étaient plus lentes à brûler et plus rapides à souffler sur le gâteau… aujourd’hui, elles se consument en un instant et elles prennent une éternité à souffler… Quand je crois qu’elles sont toutes éteintes et que je peux manger le gâteau,  j’en découvre toujours une de plus.

Le temps est mystérieux. Et hier, les étés étaient infinis, aujourd’hui, ils sont volages. Les minutes sont interminables ou fugitives. C’est normal.

Vraiment, je souligne rarement, mais aujourd’hui, j’avais envie de m’arrêter et de regarder le gâteau avant de souffler les bougies. Faut bien regarder les années passées si on veut les connaître et s’en souvenir !  Mais c’est toujours étrange pour moi, cette journée de l’année où on devient plus vieux.

4 juin 2008

Autres pensées sans sens ni direction

Il y a des nuits comme ça. On se couche dans son lit. On se perd dans ses couvertures. Et on attend. On attend de s’endormir. Et on attend. Pourtant on avait les yeux pleins de sommeil toute la journée. Mais une fois dans son lit, les yeux refusent de dormir. Les pensées se promènent et s’entortillent.

Pens_esDans les chansons, il semblerait que hier était mieux qu’aujourd’hui, qu’aujourd’hui est pire que demain. On a parfois l’impression que le moment présent ne doit pas être mentionné… Hier, tous nos problèmes étaient loins, et aujourd’hui, ils sont là pour rester… Mais il ne faut pas perdre espoir car même si aujourd’hui est pluie, demain il fera soleil… Mais ne parlons pas d'aujourd'hui...  Hier ou demain, tout est mieux que présentement.

“Yesterday
All my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh, I believe
In yesterday” (Yesterday, The Beatles)

“When I'm stuck a day
That's gray,
And lonely,
I just stick out my chin
And Grin,
And Say,
Oh!

The sun'll come out
Tomorrow
So ya gotta hang on
'Til tomorrow
Come what may
Tomorrow! Tomorrow!
I love ya Tomorrow!
You're always
A day
A way!” (Tomorrow, Annie)

Et alors, on se dit que si on a perdu hier et qu’on ne peut y revenir, il ne faut pas perdre espoir, car demain sera là bientôt et il sera rempli de chaleur. Et alors on touche à quelques miettes de certitudes… et en un moment d’optimisme, on sourit et on se dit qu’aujourd’hui n’est pas si mal puisque demain sera mieux. Mais alors, on nous rappelle que ce moment de contentement nous laisse vulnérable, que le futur est à notre porte et qu’il sera probablement difficile, lui aussi.

“I ain't happy, I'm feeling glad
I got sunshine, in a bag
I'm useless,but not for long
The future is coming on” (Clint Eastwood, Gorillaz)

Allons… trop de réflexion, trop de chansons… c’est la pluie que ne cesse pas de tomber et le brouillard qui enveloppe le paysage à ma fenêtre qui engourdissent ma volonté de dormir et de me lever… Mais je me dis, que hier est passé et que demain sera, et qu’aujourd’hui, il faut simplement sourire. :-)

“Today is the greatest
Day I ’ve ever kown
Can’t live for tomorrow
Tomorrow’s much too long
I burn my eyes out
Before I get out” (Today, Smashing Pumpkins)

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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