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9 juillet 2008

Ma vie télévisuelle : ces lointains voisins

Depuis quelques temps, certains textes portant sur les voisins m’ont fait réfléchir. Que ce soit les réflexions de Célia sur son article « La fête des voisins » ou les nombreux articles de Noisette sociale sur ses voisins…

Qui sont mes voisins ? Je n'en sais trop rien. Je vis dans un édifice de plusieurs logements. Nous sommes trois appartements par étage, et 9 étages et demi (oui bon, difficile d'expliquer cette demie, mais elle existe). Je demeure à l'étage nommé Atico et à la 2e porte. J'ai rencontré la dame qui reste à la 3e porte et récemment, j'ai appris que la vieille dame qui demeurait à la porte no 1 de mon étage est décédée. Je l'avais croisée quelques fois et je savais qu'elle s'appelait "Montero" car son nom est en grosses lettres noires sur sa porte. Aujourd'hui, il y a un jeune couple qui vit dans cet appartement... des Montero également. Mais je ne leur ai jamais parlés.

4aPourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent. Chaque fois, que je croise quelqu'un dans l'ascenseur ou dans l'entrée, on me dit "Hola, buenos días", parfois des "Buenos días, ¿que tal?" parfois des "hasta luego"... On m'a même dit, dans l'ascenseur, que personne ne nous connaissait dans l'édifice... C'est que les voisins en Espagne, c'est important. "Los vecinos". On se parle, on placotte, on potine... on surveille les voisins et on analyse ce qui se passe chez l'autre. On met son nez partout... on s'entraide ou on se tape sur les nerfs, mais on est dans la vie du voisin.

C'est tellement important que même dans les petits villages perdus au milieu de nulle part, on construit des édifices plutôt que des maisons. Et si on construit des maisons, elles seront probablement en rangée... collées une sur l'autre. C'est que les voisins, c'est important...

Moi, les voisins... moins je les vois, moins je les connais, mieux je me porte ! Mes voisins à Montréal... je ne les connaissais pas... évidemment, je les avais croisés à un moment ou à un autre... mais tout ce que je voulais, c'est qu'ils soient le plus tranquille possible... et que j'aie le moins de contacts possibles avec eux. Bien sûr, ça peut être utile un voisin... et il m'est arrivé de donner un coup de main. Mais je répète... le moins possible !!!

Je crois que cette phobie des voisins (y a-t-il un nom à cette phobie ? je suppose que oui, mais je ne trouve pas ! ) vient de mon enfance. Quand j'habitais dans le quartier Saint-Michel de Montréal, les voisins étaient omniprésents. Nous ne pouvions pas faire un pas sans que toute la rue en parle. Cela stressait ma mère comme c'était pas possible... toujours entendre les chuchottements des autres... Je suppose que cela m'a marqué. Toujours faire attention à nos gestes, nos paroles, faire attention de ne pas rentrer trop tard, faire attention à ce qu'on portait... attention aux chicanes, attention aux rires... toujours faire attention!!!

Donc, moi, je fais mes affaires et les voisins les leurs. Mais ici, c'est pratiquement impossible... Les voisins sont tellement importants qu'une émission fut créée... une des seules émissions espagnoles que j'ai écouté religieusement. Chaque semaine, à 21h45, ou 21h55 ou 22h10 ou même 21h30 (pas trop fort sur les horaires, ici), j'écoutais les mésaventures des habitants d'un édifice de la rue Desengaño, Número 21 à Madrid. Petit édifice de trois étages, deux logements par étage, plus un grenier, une conciergerie et un club vidéo.

Une panoplie de voisins, tous les plus bizarres les uns que les autres... se rendant la vie complètement insupportable. Une exagération - à peine exagérée - de la vie dans les édifices à logements en Espagne... les "comunidades", comme ils disent ici. Avec le concierge (el portero) et le président de la communauté... les réunions de propriétaires sans sens... les potinages... la vie de voisins, quoi !

C'est drôle, complètement délirant... et pas si loin de la réalité ! Ce qui fait que je me tiens aussi loin que je peux de mes voisins ! Et je dirais comme les célèbres mots du "portero" Emilio : "¡Un poquito de por favor!" Et d'ajouter telle Paloma... "y punto en boca"

Titre original : Aquí no hay quien viva4

Créateur : Iñaki Ariztimuño ; Alberto Caballero
Producteur :
Miramon Mendi
Producteur exécutif : José Luis Moreno
Réalisateur : Alberto Caballero
Scénario : Alberto Caballero ; Laura Caballero ; Daniel Deorador ; David Fernández ; David Abajo

Genre: Comédie
Langue: Espagnol
Couleur: Couleur
Pays d'origine: Espagne
Durée: 60 min. (approximatif)

Nombre de saisons : 5 saisons – 90 épisodes (7 septembre 2003- 6 juillet 2006)
Années de diffusion : 2003-2006

Distribution :
José Luis Gil
: Juan Cuesta
Isabel Ordaz : Isabel Ruiz 'La Hierbas'

Luis Merlo : Mauri Hidalgo
Fernando Tejero : Emilio Delgado
Malena Alterio : Belén López Vázquez
Mariví Bilbao : Marisa Benito
Emma Penella : Concha
Gemma Cuervo ; Vicenta Benito
Eduardo Gómez : Mariano Delgado
Eduardo García : José Miguel Cuesta Hurtado
Sofía Nieto : Natalia Cuesta Hurtado
María Adánez ; Lucía Álvarez "La Pija"
Daniel Guzmán : Roberto Alonso
Elio González : Pablo Guerra Ruiz
Guillermo Ortega : Paco
Laura Pamplona : Alicia Sanz
Eva Isanta : Bea Villarejo
Santiago Ramos : Andrés Guerra
Adrià Collado : Fernando Navarro
Diego Martín : Carlos
Juan Díaz : Alex Guerra Ruiz
Loles León : Paloma Hurtado
Vanessa Romero : Ana
Llum Barrera : Carmen Villanueva

 
Pour en savoir plus sur l’émission, consulter ces liens
:

L’émission gagna de nombreux prix en Espagne et eut un vif succès auprès du public. Elle fut adaptée dans différents pays: au Chili, en France (sous le titre : Faites comme chez vous), au Portugal, en Argentine, en Italie et au Mexique.

Générique du début

Aquí, aquí, aquí no hay quien viva
Aquí no, aquí no.
Hu! 
Todos los días son así,
no podía imaginarme cuando vine aquí,
tan solo buscaba algo de paz,
me despierto cada día en medio de un huracán.

Aquí, aquí, aquí no hay quien viva
Aquí no, aquí no. (x2)

La casa sobre mi se derrumba,
al portero no lo puedo encontrar,
los vecinos me vigilan y escuchan,
no aguanto... en este lugar.Mete en una coctelera,
un trueno, un terremoto, y un volcán.
Y tendrás esta escalera.
Aquí, aquí, aquí no hay quien viva
Aquí no, aquí no.(x4)”
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