Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 786 724
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
26 juillet 2009

Le moment captif d'un dimanche : suivre les moutons

DSC_2271

"Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton." [Albert Einstein]

Il y a parfois de ces expressions que nous utilisons sans même y penser vraiment. Et si parfois on s'y arrête un instant, au moment où on les prononcent, par exemple, on ne prend pas toujours bien le temps de les comprendre vraiment ou alors de chercher à savoir leur fondement. Pourquoi dit-on ceci ou cela ?

"Suivre comme un mouton". On sait probablement tous ce que cela signifie... suivre les autres sans réfléchir, faire comme les autres... enfin... c'est évident. On sait que suivre comme un mouton n'est pas signe de volonté propre, voire de grande intelligence. Quand on suit comme un mouton... on est un "suiveux" ! On suit la conduite du plus grand nombre, on ne se démarque pas, et on ne se questionne pas... on suit aveuglément !

Je suppose que j'ai toujours supposé qu'un mouton suivait naturellement...et que sa nature était de suivre les autres. Est-ce que le mouton est vraiment un suiveux ? Je ne pouvais pas le dire vraiment. Mais si l'expression existait c'est qu'elle devait bien venir de quelque part... Il y avait bien sûr Rabelais et ses moutons de Panurge dans son Quart Livre... et ce Panurge de jeter un mouton à la mer pour se venger d'un négociant méchant... tous les autres moutons du troupeau suivirent ce mouton et entraînèrent également le négociant qui s'accrocha désespérément au dernier mouton... tous à la mer !

Mais de voir réellement ces moutons qui se suivaient tranquillement un à la suite de l'autre, en une belle file... et bien je dois dire que j'ai trouvé cela touchant. Bizarre non? Pourquoi touchant ? Je ne saurais trop le dire. Je les ai trouvés doux, tranquilles, paisibles. Ils ne se cassaient pas la tête avec des centaines de questions et doutes. À part peut-être le premier de la file... Pourquoi a-t-il décidé de se diriger par ce chemin ? Pourquoi a-t-il choisi d'être le premier, celui qui prend les décisions? Regrette-t-il son choix ? Se sent-il responsable des autres qui le suivent ?

"Quand les brebis vont au champ, la plus sage va devant" [Proverbe français]

Publicité
19 juillet 2009

Le moment captif d'un dimanche : Suivre la route

"L'enfant marche joyeux, sans songer au chemin ; il le croit infini, n'en voyant pas la fin" [Alfred de Musset]DSC_8028

Mais le fait-il vraiment. Je ne sais. Cette petite japonaise à Tokyo, croisée en septembre dernier, me semblait bien seule, bien chargée. Je l'ai observé discrètement pendant un moment. Elle marchait seule. Avec ses gros sacs. Elle semblait si petite.

Marchait-elle joyeusement ? Songeait-elle au chemin ? J'avais surtout le sentiment, qu'elle peinait sur sa route, à suivre cette ligne jaune. Elle semblait trouver ce chemin infini, et ne semblait pas en voir la fin. Je me trompe sûrement.

Elle savait sûrement que la ligne protègerait sa jeunesse et l'entraînerait vers des horizons lumineux. Elle était seule. Forte. Indépendante. Sans besoin d'adulte pour porter ses sacs, ou pour lui indiquer le chemin. Grande impératrice des routes.

Elle connaissait son chemin. Et savait qu'elle devait le connaître. Peu importe ce qu'il lui réserverait un jour. Cette voie était la sienne... sans fin.

"Vouloir écarter de sa route toute souffrance, signifie se soustraire à une part essentielle de la vie humaine". [Konrad Lorenz]

13 juillet 2009

Paresse

Ne croyez pas que je ne fais aucun effort. J'ai plus de 10 textes en attente, à divers stades d'avancement... Mais je traîne... 1

Bien sûr, il y a eu de la visite. Et puis, il y a eu de la famille à aller voir. Et ensuite... il a fait trop chaud. Puis, les commissions à faire. Et les nouveaux sofas sont arrivés et il a fallu réaménager le salon... Puis, il y a eu le temps plus clément et l'envie d'aller se promener. Puis, il a eu beaucoup de travail... jusque dans les soirées... petit inconvénient de travailler de chez soi...

Et puis, il y a le ménage à faire qui s'accumule, parce que pas envie de le faire. Mais il le faut... Puis, il y a la petite escapade qui s'en vient le week-end prochain... Et puis, il y aura encore plus de ménage car il y a de la visite qui s'en vient pour trois semaines... Oh, j'oublie les impôts trimestriels à faire avant mercredi...

Enfin... il semble y avoir toujours quelque chose ! Et puis, le moment de libre qui arrive enfin, semble se résumer par une immense paresse... Je "m'évache" sur le sofa - encore plus invitant qu'avant, ce nouveau sofa! - je regarde la télévision ou je lis paresseusement...

Tous les matins, je me lève pleine de bonnes volontés ! Et je planifie une soirée à terminer ces textes qui pleurent et se sentent si abandonnés... Demain, je le promets !!!

12 juillet 2009

Le moment captif d'un dimanche : Douceurs

"LavandeEn mûrissant, faites comme la lavande, adoucissez-vous" [Proverbe anglais]

Il y a des moments que l'on peut emprisonner dans une image. Parfois, l'image nous semble différente que celle prise dans nos souvenirs. Les couleurs moins vives, l'atmosphère moins enveloppante. Mais parfois, la photographie réussit à saisir l'essence du moment que nous avons voulu capturer.

Les couleurs sont au rendez-vous, le mouvement semble transpercer l'immobilité. L'image semble reproduire l'impression, le moment.

J'aime cette photo. Elle me rappelle exactement le moment où au détour d'une rue, j'ai rencontré cet étalage devant cette charmante boutique. Je revois, le soleil, le sympathique vendeur, la chaleur de cette journée, les couleurs vives et excessives.

La seule chose que je ne retrouve pas... de toute évidence... c'est l'odeur... douce et explosive de cette lavande. Mais si je regarde attentivement puis que je ferme les yeux... je retouve la douceur et la chaleur de ce parfum parfois discret parfois trop violent... mais inoubliable.

"L'odeur est l'intelligence des fleurs" [Henri de Montherlant]

10 juillet 2009

Quelques mots...

"Quelqu'un qui ne laisse pas la réalité déranger ses rêves est un sage"

[Christiane Singer]

Publicité
8 juillet 2009

Respirer et dormir

Oui, il est vrai que la visite de soeurette m'a tenue loin de ces lieux. Mais cela n'explique pas mon incapacité d'écrire quelques lignes depuis son départ. En fait... même la visite de soeurette n'est pas la seule cause de mon silence.

Et la vérité, c'est que j'hésitais à en parler. C'est que tout le monde en parle. Et j'en avais parlé les années passées (ici, ici et ici) et "la verdad" c'est que parler température m'énerve au plus au point. Tout le monde en parle. L'hiver, on pleure sur le froid et la neige - qui reviennent chaque année mais qui semble surprendre annuellement - et l'été on pleurniche sur la chaleur - qui évidemment est un symbole de l'Espagne en été... donc rien de surprenant.

Mais j'avoue que les dernières années furent difficiles. Et cette année... encore une fois... très pénible. Il a fait chaud. Une 16_Encore_le_soleil__Octchaleur agressante. Et encore une fois, petit à petit, j'ai ratatiné sous le soleil. Mais encore une fois cette année, après chaque nuit fut sans sommeil, chaque matin signifiait migraine et nausée. Puis une journée de travail évachée devant l'ordinateur à boire verre d'eau après verre d'eau (suivi par autant de promenade aux toilettes... ainsi suis-je faite!!!). Donc. J'ai appris que je supporte assez mal la chaleur barcelonaise. Heureusement, qu'il y a les escapades à la plage mais surtout à la montagne...

Et donc... chaque soir... presque aussi chaud que le jour... je me retrouvais sur la terrasse à lire ou à regarder le ciel, ma foi souvent magnifique sous cette chaleur... mais incapable d'écrire un seul mot.

Mais aujourd'hui, il fait moins chaud. Il a fait 27º sur notre thermomètre aujourd'hui. Et il y avait des nuages. Mes plantes sur la terrasse m'ont même fait un sourire. Les fleurs ont osé s'ouvrir un peu et offrir un peu de leur parfum. Les cactus ont pris un peu de repos, mais eux, s'ennuient déjà du soleil, les ingrats.

Et j'ai pu écrire quelques mots ! On annonce quelques températures plus clémentes pour les prochains jours... sans dépasser le 30º - enfin, on espère ! Mais enfin, on se réjouit de pouvoir respire un peu pendant la journée et dormir, la nuit; de pouvoir écrire un peu pendant les jours qui viendront... car j'aime écrire ! Autant que lire... et j'ai tant de courriels et commentaires en retard, sans parler des articles en attente... c'est complètement honteux ! :P

5 juillet 2009

Le moment captif d'un dimanche : Là-haut sur la montagne

Vaches

"À quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus?" [Boris Vian]

Il y a des paysages qui nous font réaliser des évidences. Des trajets dans les montagnes sont fréquents. Principalement les Pyrénnées, parfois les Alpes du Sud. Mais la montagne est toujours différente. Froide, douce. Verte, blanche. Parfois grise et noire.

La plage est écervelée. La ville est dramatique et émouvante. La campagne, lyrique et humoristique.

La montagne, elle, est changeante et immuable. Parfois inquiétante. Souvent joyeuse. Tranquille. Les hauteurs sont silencieuses.

Quand la chaleur envahie les rues de Barcelone, c'est la montagne qui chante mon nom. Et elle me mumure des secrets que je ne comprends pas toujours. Mais dont je cherche à m'envelopper.

 

 

"La montagne est déconcertante. Son paysage est plissé et secret. Les mots et les habitudes butent sur le passage des cols." [Jason Goodwin]

1 juillet 2009

Là-bas, au loin

C'était évident. Des vacances se terminent toujours. Et donc, soeurette est retournée à Montréal. Encore cette année, sa visite fut remplie de promenades, de films, de papotage, de sorties, de magasinage, de bons repas, de plages ... Mais cela fut beaucoup trop court. Et comme, ce fut une surprise, je n'avais pas prévue de jours de congé pour passer plus de temps avec elle. Heureusement, il a eu la Saint-Jean... jour férié. Et nous avons pu en profiter un peu.

Et voilà, elle est repartie. Nous ne sommes pas certaines quand nous nous reverrons. PisTout et moi, n'avons pas prévu de voyages au Québec pour l'année à venir. Et elle ne pense pas revenir l'été prochain... Il faudra que je réfléchisse aux vacances 2009_06_Alsace132010... Évidemment, nous nous parlons presque tous les jours... vive Internet ! Mais ce n'est pas pareil. C'est un des mauvais côté de vivre loin de sa famille... le contact réel...

Et je dois avouer que ce qui me manque le plus, c'est de pas la savoir près de moi. Pas nécessairement de la voir tous les jours, ni même toutes les semaines. Mais d'avoir la possibilité de la voir quand je veux. Des vacances et des séjours, c'est bien agréable, mais ce n'est pas la même chose. Pendant 3 semaines, je l'ai vu tous les jours. Tous les jours. Puis, plus rien.

Ce qui est étrange, c'est que quand les gens viennent nous rendre visite... c'est très intense pendant un laps de temps. Ils sont là, tout le temps... on les voit matin, midi et soir... on prend nos repas ensemble, on les promène dans la ville et aux alentours, on planifie des sorties, des visites... Parfois, cela devient même lourd, malgré tout le plaisir. Puis, ils s'en vont, et on reste seuls. C'est étrange.

Ce qui me manque, c'est la possibilité d'appeler soeurette et de lui demander si elle veut aller au cinéma, un jeudi; de recevoir sa visite imprévue un soir, et de se faire un souper entre soeurs; d'aller maganiser quelques heures, un samedi... La possibilité de se voir, mais pas nécessairement tous les jours...

Enfin... je m'ennuie beaucoup de soeurette.

Publicité
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Publicité