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31 décembre 2009

Les années filent...

Le temps passe rapidement
N'était-ce pas hier
qu'on se souhaitait une année 2009
merveilleuse et remplie de promesse ?

Ces promesses se sont-elles réalisées ?
J'en ai touchée quelques unes,
d'autres m'ont tiré la langue...
Et vous ?

Le temps passe.
On se penche pour quelques moments
sur cette année qui se termine.
On songe aux jours écoulés.

Et on se tourne vers cette nouvelle année
qui vient nous saluer joyeusement.


3109

Je vous souhaite une année 2010
bien remplie de moments
simples et fantastiques, doux et tulmulteux...
Mais surtout, une année
que vous façonnerez patiemment avec
amour et passion !


Bonne Année à tous !!!!

"N'attends pas que les événements
arrivent comme tu le souhaites.
Décide de vouloir ce qui arrive...
et tu seras heureux"

[Epictète]

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29 décembre 2009

Edward Scissorhands (1990) - Suite

ed1Cinéma: Edward Scissorhands (1990)

Commentaires personnels

Genre: Drame, Fantaisie

Edward Scissorhands est un film multiple, mélangeant le drame, le fantastique et la comédie. Mais le film est avant tout un conte. Et c'est l'aspect le plus important du film. Le film suit les règles d'un conte et c'est ce qui fait qu'on peut adorer le film ou alors le trouver simple et invraisemblable. Dans un conte tout est possible. Les gens peuvent dormir 100 ans, mesurer quelques centimètres, avoir un chat qui porte des bottes ou encore avoir des ciseaux à la place des mains.

Car un conte nous raconte avant tout les péripéties - souvent invraisemblables - vécues par un personnage. Le film nous présente l'histoire d'Edward. Le récit se déroule dans un autre temps. Comme tout conte, il semble avoir lieu dans un passé, non défini... "il était une fois"... Et dans un lieu également non défini... une banlieue... Une banlieue de quelle ville ? On ne sait pas. L'époque est aussi incertaine. Le film nous offre des paramètres provenant de différentes époques, et il est difficile de déterminer si on se trouve dans les années 50 ou 90. Nous sommes, nous le lecteur ou auditeur, séparés du temps et du lieu évoqués dans le conte. Nous sommes donc en dehors du monde actuel et donc les événements, les actions, les personnages peuvent être différents de ce que nous connaissons... être presque irréels !

L'univers du conte est souvent manichéen et caricatural. Les traits des personnages sont exagérés pour bien les cerner. Le bien et le mal sont facilement reconnaissables même s'ils ne se trouvent pas toujours dans les personnages habituels. Les habitants de la banlieue sont bien typés. Nous retrouvons des personnages très stéréotypés à la limite du ridicule... des personnages qui poussent les traits jusqu'à la caricature. Et même s'ils vivent dans une banlieue toute pimpante et aux couleurs pastels, ils ne sont pas nécessairement le côté positif du conte. Et bien qu'Edward, tout de noir vêtu, avec des lames à la place des mains, vit dans un château sombre et "hanté", il est loin d'être le côté négatif de l'histoire. Les rôles semblent inversés, mais ils sont présents. Le mal s'oppose à l'innocence et au bien. Il s'agit de renverser les rôles habituels.

La banlieue et le manoir présentent la même opposition paradoxale. Le réalisateur présente la banlieue comme un endroit propre, aseptisée, remplie de couleurs mais fade. Elle semble parfaite, calme mais sans intérêt. Elle s'oppose dans le film au château sombre et gothique isolé sur la colline mais qui renferme un jardin féerique et un homme marginal mais tendre et innocent.

Tout s'oppose dans le film: Edward, sombre et taciturne et Kim, blonde et vive ; la banlieue et le manoir ; la normalité et la marginalité...

ed2

On dit que les contes finissent généralement bien. Et on a souvent l'impression qu'ils s'adressent aux enfants...surtout à cause de l'aspect merveilleux. Mais le conte propose souvent une histoire crue et violente... on y retrouve de la souffrance, des combats, des larmes, et parfois, il ne finit pas bien du tout... la mort est souvent la conclusion. Edward devra vivre de nombreuses souffrances et il devra fuir pour se protéger. Il aimera mais ne pourra pas vivre son amour. La mort concluera en quelque sorte le conte. Mais l'espoir restera. Et les flocons de neige qui tombent toujours sur la banlieue sont un témoignage de l'amour et de l'espoir qui parsèment le conte.

Évidemment, comme tout conte, le film comporte également un aspect moralisateur ; à la limite du didactique. Chaque aspect du conte - les personnages, les lieux, les épreuves - cherchent à transmettre à l'auditeur une idée ou une morale. On nous transmet un message... une morale... Ici, la banalité et le conformisme sont les dangers. Il est aussi important d'arriver à voir au-delà des apparences. Ce qui apparaît menaçant cache en fait l'innocence et ce qui apparaît normal cache peut-être un monstre. On voit de la laideur dans le normal et de la beauté dans la marginalité.

Le film est aussi unique en grande partie à cause de la collaboration de Burton avec le compositeur Danny Elfman qui a su créé une musique féerique et unique. Chaque morceau souligne la magie du moment et lors de la scène où Edward sculpte la glace, la musique semble accompagnée chaque flocons de neige qui tombent doucement.  Les deux artistes ont su combiner leurs visions et talents pour créer un univers unique.

Le jeu des acteurs est également fantastique. La chimie entre les acteurs principaux est palpable. Johnny Depp semble vivre le rôle de Edward Scissorhands, et malgré le fait qu'il n'a que très peu de lignes à dire, il réussit facilement à transmettre les émotions du personnage. Tous les personnages, même secondaires, sont parfaitement rendus. La relation maternelle entre Peg Boggs et Edward (Dianne Wiest est comme toujours parfaite dans son rôle), la relation amoureuse entre Kim et Edward, l'antagonisme entre Jim et Edward, etc... jusqu'à la performance de Vincent Price comme créateur/père d'Edward... chaque acteur vit son personnage et nous le présente intensément.

Le film peut sembler difficile, voire triste. Mais il ne faut pas oublier qu'un conte demeure un divertissement, une activité ludique pour le lecteur/spectateur qui lui permet de s'évader de son quotidien. Et plusieurs scènes du film sont drôles et plaisantes. On sourit aux gaffes qu'Edward peut parfois faire ou aux absurdités des voisins...

On peut analyser le film à divers niveaux et plusieurs études et articles ont été consacré aux nombreuses lectures possibles de l'oeuvre. Il est très intéressant d'étudier le film et ses différents aspects et thèmes... très intéressant de faire des comparaisons avec différents contes et autres oeuvres, comme par exemple, Frankenstein... Mais Edward Scissorhand devrait tout d'abord être vu comme un conte unique qui nous raconte une fable iréelle remplie de magie.

Voir premier billet ici.

Sources à consulter

28 décembre 2009

Chansons de Noël - 12 days of Christmas

12days Le Temps des Fêtes ne peut se dérouler sans mon disque de chansons de Noël. Encore cette année, j'ai allongé la liste des chansons en faisant partie. De vieilles chansons traditionnelles y  côtoient des chansons plus récentes... le français, l'anglais et l'espagnol se mélangent joyeusement. Parfois une même chanson jouent deux fois mais dans différentes langues... cela dépend de mes souvenirs et de mes émotions.

J'ai autant un attachement sentimental à la version française du Petit Renne au Nez Rouge, qui me rappelle les chansons que l'on chantait en classe quand j'étais enfant, mais la version anglaise, Rudolph The Red-Nosed Reindeer, me rappelle le dessin animé qui jouait chaque année pendant la période des Fêtes.

Il y a une chanson qui fait partie de ce disque qui est une de mes préférées... une chanson qui m'est impossible de ne pas chanter chaque fois que je l'entends: 12 days of Christmas.

Bien sûr, quand j'étais plus jeune, je ne comprenais pas complètement la chanson. Tout d'abord, quels étaient ces "douze jours de Noël". Personne dans ma famille ne pouvait me renseigner. Ce ne fut que plusieurs années plus tard, après quelques lectures et conversations, que j'ai appris que les 12 jours de Noël ne commençaient habituellement que le 25 décembre pour se terminer le 5 janvier, la veille de l'Epiphanie. Mais bien sûr, il y a des gens qui contestent ces dates et parlent plutôt du 26 décembre comme 1er jour de Noël. Et d'autres parlent d'autres dates, le 27 et même parfois le 28 décembre. Mais en général, on pointe le 25 décembre comme la première journée de Noël... chaque jour pouvant être l'occasion de recevoir des cadeaux... de la journée de Noël à la Fête des Rois... Ces douze jours servent de toute évidence à lier la naissance de Jésus à l'arrivée des Rois Mages, et donc à la reconnaissance de sa naissance et divinité. Différents cultes chrétiens proposent d'ailleurs diverses célébrations pour chacun de ces jours.

L'origine de la chanson n'est pas certaine, comme beaucoup de cantiques. Et plusieurs interprétations existent sur la signification des paroles. Une chose est certaine, c'est que, personnellement, cela me pris plusieurs années avant même de comprendre certains vers de la chanson ! A partridge ? Turtle doves ? Maids a-milking ? J'avais beaucoup de difficulté à compendre ces mots. Petit à petit, au fil des années, j'ai appris la signification de ces mots... même si encore aujourd'hui, on discute de ce qu'est vraiment un "partridge in pear tree" !

J'avais aussi de la difficulté à comprendre les cadeaux offerts. La chanson nous raconte en effet, les cadeaux reçus chaque jour de ces 12 jours de Noël:

  • Une perdrix dans un poirier
  • deux colombes
  • trois poules françaises
  • quatre oiseaux appelant
  • cinq anneaux d'or
  • six oies pondant
  • sept cygnes nageant
  • huit jeunes filles trayant
  • neuf dames dansant
  • dix seigneurs sautant
  • onze joueurs de cornemuse jouant de la cornemuse
  • et douze percusionnistes frappant du tambours

Des cadeaux étranges me semblait-il ! On connait la mélodie depuis le XVIe siècle, mais la version que l'on connait daterait du début du XXe siècle. En effet, Frederic Austin aurait modifié certaines des paroles et c'est sa version qui est chanté aujourd'hui. La chanson était utilisée aux siècles derniers comme jeu de mémoire. Au XVIIIe siècle, la chanson fait partie de recueils de jeux d'enfants.

On parle souvent de la chanson comme une simple comptine composée par des vers amusants faciles à se rappeler. Une chanson drôle et répétitive... et amusante à apprendre.

Certaines explications de la chanson rattachent cependant chaque vers, chaque cadeau à un élément directement associé à la foi catholique. On dit en effet, que la chanson fut composée en Angleterre à une époque où la foi catholique était interdite (on parle habituellement du XVIe siècle). Les vers de la chanson permettaient aux croyants de chanter leur foi ainsi que d'enseigner aux enfants, les principes de leurs croyances. Cependant, cette théorie ne fut jamais confirmée.

On peut toutefois souvent trouver ces explications pour les douze cadeaux:

  • "True love" serait l'amour de dieu
  • "A Partridge"  représente le courage et la dévotion du christ
  • "Pear Tree" est le bois de la croix de Jesus
  • "Two turtle doves" représente l'ancien et le nouveau testament. Ou encore la vérité et la paix
  • "Three French Hens" sont les cadeaux des rois mages. Mais ce vers pointe également vers la nourriture des rois en général. D'autres parlent aussi des trois vertues : Foi, Espérance et Charité
  • "Four Calling Birds" sont les 4 apôtres ayant signés les 4 évangiles
  • "Five Gold Rings" représentent les 5 testaments anciens faisant partis de la loi de Moïse: le Pentateuque
  • "Six Geese A-Laying" sont les six jours de la création. Chaque oeuf étant un symbole de la création
  • "Seven Swans A-Swimming" représentent les 7 présents offerts à Paul par l'Esprit Saint
  • "Eight Maids A-Milking" représente l'amour et l'acceptance de Jésus pour les pauvres et les parias de la société. Certains parlent cependant des 8 béatitudes.
  • "Nine Ladies Dancing" sont un symbole des fruits de l'Esprit Saint: amour, joie, paix, patience, bonté, fidélité, gentillesse, et contrôle
  • "Ten Lords A-Leaping" représentent les 10 commandements
  • "Eleven Pipers Piping" sont les 11 apôtres (sans Judas qui a trahi Jésus)
  • "Twelve Drummers Drumming" sont les douzes principes du crédo.

Peu importe la signification des vers, la chanson demeure pour moi, un symbole de Noël. Elle est entraînante, drôle, facile à retenir... et ma foi, bien rigolote ! Et chaque fois que je l'entends, je ne peux m'empêcher de la chanter de ma belle voix qui fausse si bien !

À lire

The Twelve Days of Christmas

On the first day of Christmas,
my true love sent to me
A partridge in a pear tree.

On the second day of Christmas,
my true love sent to me
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the third day of Christmas,
my true love sent to me
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the fourth day of Christmas,
my true love sent to me
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the fifth day of Christmas,
my true love sent to me
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the sixth day of Christmas,
my true love sent to me
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the seventh day of Christmas,
my true love sent to me
Seven swans a-swimming,
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the eighth day of Christmas,
my true love sent to me
Eight maids a-milking,
Seven swans a-swimming,
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the ninth day of Christmas,
my true love sent to me
Nine ladies dancing,
Eight maids a-milking,
Seven swans a-swimming,
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the tenth day of Christmas,
my true love sent to me
Ten lords a-leaping,
Nine ladies dancing,
Eight maids a-milking,
Seven swans a-swimming,
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the eleventh day of Christmas,
my true love sent to me
Eleven pipers piping,
Ten lords a-leaping,
Nine ladies dancing,
Eight maids a-milking,
Seven swans a-swimming,
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree.

On the twelfth day of Christmas,
my true love sent to me
Twelve drummers drumming,
Eleven pipers piping,
Ten lords a-leaping,
Nine ladies dancing,
Eight maids a-milking,
Seven swans a-swimming,
Six geese a-laying,
Five golden rings,
Four calling birds,
Three French hens,
Two turtle doves,
And a partridge in a pear tree!

27 décembre 2009

Le moment captif d'un dimanche : décision

"J'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes... une route qui conduise aux 000confins de la terre... où l'esprit est libre..." [Henry David Thoreau]

Parfois les images nous rappellent des moments passés. Des moments révolus. Mais parfois les images nous projette dans notre futur. Il nous rappelle les décisions qui viennent vers nous. Ces choix qu'il faudra faire. Et que l'on remet au lendemain car l'indécision est trop importante.

Une route. Cette route s'est dirigée vers des horizons lointains. Un chemin vers des racines méconnues. Elle a permis des rencontres extraordinaires, des découvertes merveilleuses. Une réunion et une confrontation avec mes racines espagnoles. Beaucoup de choses me furent révéler et je ne regrette rien. Même les moments difficiles.

Mais il faut aussi avoir le courage de regarder la route et de reconnaître son chemin, ses sorties, ses déviations et ses destinations. Il faut être capable de faire des détours, de reprendre des routes déjà parcourues. Et découvrir qu'en fait il reste pleins de kilomètres à découvrir et à redécouvrir.

Ces moments de repos permettent la réflexion. Les décisions sont proches. Elles font peur. Mais elles sont pleines de promesses.

"J'ai besoin de l'hiver. Car pendant que la nature se repose, l'esprit, lui, peut entrer en ébullition." [Jan Sverak]

26 décembre 2009

Chialage annoncé

Vous savez, parfois, je chiale. J'essaie de ne pas trop le faire à voix haute mais souvent ça bouillonne à l'intérieur. Depuis quelques années, je travaille très fort à laisser aller et ne pas m'énerver inutilement pour des choses, somme toute, sans importance. J'ai toujours eu tendance à m'impatienter et même à "pogner les nerfs" quand les gens ou les choses ne me semblent pas avoir de sens... 

Mais parfois... c'est plus fort que moi... et je chiale. Et parfois, je dois avouer que cela fait du bien de ventiler. Donc ventilons...

Il y a des choses que je ne comprendrai jamais, je suppose. On a beau avoir du sang espagnol dans le corps, il y a des choses qui demeurent incompréhensibles pour moi. Et il y a des souvenirs qui reviennent à la mémoire... Par exemple, quand j'étais petite, je me souviens que ma mère disait parfois en soupirant: "avec ton père, il faut toujours s'assurer de savoir s'il parle de 10 minutes québécoises ou de 10 minutes espagnoles" ! J'avais toujours supposé que ces délais et les attentes occasionnés par mon père était un trait personnel de mon père... mais quand je suis venu vivre à Barcelone, je me suis rapidement rendue compte que c'était carrément quelque chose d'ici ! Si on donne rendez-vous à 14h00, on peut être sûr qu'il n'y aura que moi de présente... il faut compter 20-30 minutes et même une heure de délai.... C'est ainsi... pour tout... même les rendez-vous professionnels !

ChialageIl y a donc plusieurs petites choses comme ça qui m'exaspèrent. En général, j'essaie de les prendre avec sérénité et avec le sourire... les différences culturelles sont ce qui fait le charme de vivre à l'étranger... non ? Oui, bon... parfois... mais parfois... cela m'irrite comme vous pouvez pas l'imaginer...

Je veux en venir où avec toute cette longue et ennuyante introduction ??? À cette joli photo d'une rue illuminée de Barcelone pour le Temps des Fêtes! C'est joli, hein? Mais c'est une photo qui date de la semaine dernière ! Oui, car aujourd'hui... il n'y avait pas de lumières dans les rues. En fait, aujourd'hui, samedi 26 décembre.... tout est fermé à Barcelone !!!

Pas d'épiceries, pas de magasins, et pas de lumières de Noël ! Oui, car évidemment, après avoir fermé tôt le jeudi 24 décembre - ce qui est normal, il faut aller réveillonner - et avoir fermé toute la journée du vendredi 25 décembre - ce qui est aussi normal, il faut récupérer des excès de la veille - et bien, il faut continuer à fêter le samedi 26 décembre et inventer une autre fête ! La San Estaban ! En Catalogne, on s'est dit, "hum... quelle raison pourrait-on bien trouver pour encore manger et boire excessivement et ne pas travailler ? Mais bien sûr, célébrons la San Estaban... la mort du premier martyr !!!" Et hop, on ferme tout et on fait un autre repas de famille... On ne se questionne pas trop sur cette mort martyre et on sort le turrón et le cava !

Je suis bien d'accord pour fêter et avoir du plaisir... mais ici, on a parfois l'impression que c'est la seule raison de vivre. Tout est une raison pour faire du bruit et faire la fête. Je n'ai rien contre dans un sens. Que ceux qui veulent faire la fête, la fasse - pas trop bruyamment svp, mais bon, c'est pas trop possible, ici. Mais là où, je deviens aggressive, c'est quand après, on vient se plaindre que l'économie va mal dans ce pays... que les gens n'achètent pas... que les magasins sont vides... Oui, bon... si vous ouvriez de temps en temps... on achèterait peut-être un peu plus !!! Car il ne faut pas oublier que le 27 décembre et bien c'est dimanche... et ici, le dimanche tout est fermé !!! Car il faut se reposer et passer du temps en famille ! Arrrhhhh !!! J'ai rien contre le fait de passer du temps en famille et de profiter de la vie ! Mais, ouvrir les magasins le dimanche baisseraient peut-être cet horrible taux de chômage...

Bon... il ne faut oublier que les Fêtes sont loin d'être finie ici... et quand tous les congés du Temps des Fêtes seront finies, et bien il y aura bien d'autres fériés et ponts pour ne pas travailler et encore faire la fête ! Et bien sûr les dimanches et les heures du lunch de plus de 2 heures... Et sinon, et bien, il y a toujours les victoires des équipes de futból !!!!

Enfin... c'était mon moment de chialage... je l'avais d'ailleurs annoncé ;)

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24 décembre 2009

¡ Feliz Navidad !

"À Noël, amusons-nous, profitons-en,
car Noël ce n'est qu'une fois par an"

[Thomas Tusser]


1Noel

De mon petit coin de pays
présentement dans le brouillard et la pluie !
Je vous souhaite
que les rires, la musique,
les bons petits plats, l'amour, l'amitié
et les moments magiques
illuminent
cette journée unique et féérique !!!

Alors à tous...
(oui, oui, même à ceux qui pestent
contre le Temps des Fêtes ;) )


Joyeux Noël !!!

21 décembre 2009

De la neige...

0abJe disais vouloir de la neige... un Noël blanc. Je disais m'ennuyer du froid, de l'hiver et des foulards... Et bien, on m'a entendue, écoutée, et répondue !!!

Nous sommes arrivés à Mulhouse vendredi. Il y avait des nuages et une température d'environ 3ºC. Pas vraiment différent de la température à Barcelone des jours précédents. Pas un flocons. Nous étions un peu déçus.

Nous nous sommes rendus à notre première destination: Eguisheim. Joli marché de Noël et joli village alsacien. La soirée passa rapidement entre Eguisheim et Turkheim, autre village tout près. Puis... ce fut le temps de dormir...

Le lendemain matin, nous nous sommes levés sur une photographie d'hiver. Un joli manteau blanc recouvrait les rues et les toits ! Nous étions vraiment heureux. Nous nous sommes partis pour notre 2e journée de villages et de marchés de Noël. La 0actempérature était beaucoup plus froide. Environ -14ºC et même un peu moins avec le facteur vent ! La transition fut assez difficile, je dois avouer ! Nos petits corps n'ont plus l'habitude de ces froids ! Mais malgré les frissons, les pieds gelés et le petit bout du nez froid, nous étions assez contents ! Nous avions ce que nous avions espéré... du froid et de la neige pour ce pré-Noël !

Et puis, le lendemain, nous avons repris la route, du côté allemand cette fois-ci. Un château enneigé et rempli d'un vent fou fut notre premier arrêt. Puis quelques villages... Nous avions prévu arriver à notre dernier hôtel assez tôt vers 18h00... prendre un repas relativement tôt et se reposer dans notre chambre pour cette dernière soirée...

0aC'était sans compter sur cette belle neige... Alors que nous étions dans le dernier village de notre itinéraire, Schiltach (la 1ere photo), la neige a recommencé. Tout doucement. La nuit commençait à tomber. C'était féérique... bien entendu ! Nous avons repris la route pour nous diriger vers Baden Baden. Belle route en Forêt Noire... bien enveloppée d'arbres immenses et bien montagneuse. La neige a commencé à tomber avec plus de vigueur...

Nous trouvions cela assez joli et nous prenions encore quelques photos... Nous avions bien quelques petites inquiétudes... après tout, cette auto louée avait des pneus d'été (oui, je sais, on se dit que dans une région qui connait quand même un peu la neige, des pneus d'hiver ou à tout le moins des pneus 4 saisons seraient une bonne idée... mais bon) et cela pouvait devenir glissant.

Et puis, cela empira... et les photos cessèrent. Nous étions en pleine forêt, il faisait noir... les arbres enneigés contribuaient à la poudrerie et la tempête s'emballa... Et bientôt nous n'avons plus rien vu... nous étions seuls sur la route complètement couverte de neige. Nous allions très tranquillement, mais nous sentions les roues glisser... et puis soudain, à cause des routes impratiquables, nous avons un peu perdu notre chemin. Nous savions où aller et nous savions que nous n'étions pas loin... mais nous ne pouvions nous rediriger. Et puis, le comble... le lave-glace cessa de fonctionner... nous pouvions à peine voir. Un trajet qui aurait dû prendre environ 1 heure, dura près de 4h30... nous étions épuisés... Et puis, nous avons râté une sortie... enfin, nous n'avons pas pu freiner pour la prendre et nous avons pris une pente... l'auto glissa, glissa... heureusement, nous avons réussi à arrêter sans rien heurter, mais impossible de remonter... pas avec des pneus d'été...

Enfin... après de longues heures, nous avons finalement réussi à retrouver notre chemin et sortir de la tempête. Nous sommes arrivés à l'hôtel très tard... mais ils nous ont tout de même préparé un repas... nous étions bien contents !!!

Je suis bien heureuse de ce voyage enneigé mais je me serais bien passée de ces dernières heures assez difficiles... Aujourd'hui, nous avons pu prendre notre avion à Baden Baden... nous avons été chanceux, partout en Europe, les vols sont cancellés...

Bon... c'est bien beau ça... mais il faut se préparer pour Noël ! Encore quelques jours de travail et ce sera les vacances !!! :D

20 décembre 2009

Le moment captif d'un dimanche : voyage

"Le temps, c'est quand on va d'un Noël à l'autre" [Paul Vileneuve]008

Cette photo date. Presque deux hivers déjà ! Un certain décembre de 2007. Dans un village... en Alsace. Un marché de Noël.

Je ne suis plus la même. Mes cheveux ont changé. Oui, c'est vrai. Mais les changements les plus importants ne sont pas visibles sur cette photo. Mais moi, je les vois.

Sur cette image, je vois Noël. Je vois ce temps de l'année que j'aime tant. Je vois un marché de Noël dans une petite ville de France, si près de l'Allemagne. Je vois un temps froid où on se sent bien emmitouflé dans un foulard bien chaud.

Et je vois, une fille, plus très jeune, qui sait qu'elle n'est plus une fille. Elle aime Noël et elle aimera toujours Noël. Elle restera une petite fille, complètement émerveillée à chaque Noël... qui regarde chaque lumière comme une étoile qui enveloppe son coeur et qui la remercie de venir lui donner un peu de magie. Mais elle sait qu'elle n'est plus une fille... et elle l'accepte avec joie.

Et je vois un temps qui fut merveilleux mais qui bientôt changera sûrement. La fille qui est là, change à tous les jours. Elle vit au rythme des livres... et elle veut revivre parmi les livres. Peut-être bientôt...

"Comme des bibliothèques aux multiples rayons que l'on classe, déplace, aménage, lentement nos identités se recomposent" [Viviane Chocas]

19 décembre 2009

Quelques mots...

"Noël, c'est la veille, l'attente" [George Dor]

18 décembre 2009

Encore une fuite vers le pays des étoiles !

Comme l'année dernière, et l'année d'avant, nous nous échappons pour quelques jours vers le pays des étoiles... cette Alsace 00000remplie de marchés et de magie de Noël... avec bien sûr une incursion en Forêt Noire !

Je dois avouer qu'avec le froid qui s'est installé à Barcelone, et les décorations et lumières un peu partout dans les rues (la ville a décidé d'augmenter la quantité de lumières cette année pour "contrer la crise"... enfin...), il est plus facile cette année d'être en mode Noël ! Plus facile qu'il y a quelques semaines, en tout cas !

Évidemment, il neige un peu partout en Espagne... et même pas mal ! C'est la panique partout ! Mais à Barcelone, comme d'habitude, pas un flocon ! Mais il fait froid... aujourd'hui, il fait à peine 1ºC... c'est très froid pour ici et c'est le plus froid que j'ai connu dans cette ville depuis 6 ans...

Les gens se promènent en grommelant... nous sortons en souriant ! C'est que c'est triste le Temps des Fêtes quand il fait chaud... Mais on ne s'inquiète pas ! Ils annoncent des températures sous zéro en Alsace !

Car nous partons aujourd'hui pour cette région que nous aimons bien... nous l'avons visité en décembre, en mars et en juin... toujours superbe... Mais j'ai une préférence pour décembre. Bien sûr. Et donc, direction marchés de Noël: quelques achats pour compléter ma collection de décorations, un peu de vin chaud, beaucoup de photos et quelques petites douceurs à grignotter...

Et donc, c'est un départ verd le froid... et la suite d'Edward Scissorhands devra attendre un peu... ;)

16 décembre 2009

Edward Scissorhands (1990)

ed1Cinéma: Edward Scissorhands (1990)

Fiche technique

Langue: Anglais (VO)
Année: 1990
Durée: 105 min.
Pays: États-Unis
Réalisateur: Tim Burton
Producteurs: Tim Burton, Denise Di Novi, Richard Hashimoto, Caroline Thompson
Scénario: Tim Burton et Caroline Thompson
Cinématographie: Stefan Czapsky
Musique originale: Danny Elfman

Distribution: Johhny Depp (Edward Scissorhands); Winona Rider (Kim Boggs); Dianne Wiest (Peg Boggs); Anthony Micheal Hall (Jim); Vincent Price (The inventor)

Synopsis (attention spoilers)

La première scène du film nous présente une vieille femme qui raconte à sa petite-fille l'histoire de l'homme aux mains d'argent qui fut créé par un inventeur habitant un vieux château gothique au sommet d'une colline. L'inventeur aimait sa création mais il mourut avant de l'avoir complété. Et il laissa Edward avec des ciseaux à la place des mains.

Edward se retrouva seul dans le château jusqu'au jour où une vendeuse de produits Avon, Peg Boggs, décida d'aller sonner à la porte de cette étrange maison que personne n'avait jamais osé approcher. Elle découvre alors Edward et le prenant en pitié, elle décide de le ramener chez elle dans la banlieue au pied du château.

Edward tente comme il peut de s'adapter à la vie dans cette banlieue ordinaire où tout et tous lui semblent étranges. Peg et sa famille tentent de le protéger contre leur entourage qui sont d'abord curieux et méfiants puis qui, fascinés par ses ciseaux, tentent de l'utiliser pour toutes sortes de raisons. Edward a un grand coeur, est innocent, et se laisse trop facilement manipuler par les gens. Il tombe amoureux de Kim, la fille de Peg, qui finira par aussi s'attacher à Edward.

Mais petit à petit, les incidents s'accumulant, la méfiance des gens à l'égard d'Edward revient. La famille Boggs réalise petit à petit qu'Edward ne peut rester avec eux dans leur banlieue et devrait peut-être retourner se cacher dans son château. Alors que les Boggs tentent de célébrer Noël, Edward blesse accidentellement Kim puis Kevin, son jeune frère. La population se tourne contre lui. Edward tente de se réfugier au château mais les gens le poursuive. Kim le suit pour tenter de le protéger. Mais son petit ami, Jim, les suit également et tente de tuer Edward. Ce dernier arrive à se défendre mais tue Jim. Kim avoue à Edward qu'elle l'aime mais qu'elle doit le ed6laisser pour le protéger de la population. Elle le quitte et annonce aux gens qui arrivent que Jim et Edward se sont entretués. Les gens retournent dans la banlieue, laissant Edward à nouveau seul dans son château.

La dernière scène nous présente à nouveau la vieille dame qui termine son récit à sa petite-fille.

À propos

Titre original: Edward aux mains d'argent

Tim Burton a travaillé de nombreuses années sur ce film. On dit qu'il travaillait sur cette idée et ce personnage depuis son adolescence. Pendant la réalisation du film Beetlejuice, il engagea Caroline Thompson pour adapter son idée en scénario. Le succès de Batman permit ensuite à Burton de travailler rapidement sur ce projet qu'il avait tant à coeur.

Tim Burton basa son personnage principal sur l'apparence du chanteur de The Cure dans les années 80, Robert Smith. On dit qu'il s'inspira de sa propre coiffure pour celle d'Edward. Plusieurs acteurs furent proposés ou manifestèrent leur intérêt pour le rôle d'Edward: Tom Cruise, Tom Hanks, William Hurts, Robert Downey Jr et même Micheal Jackson. Tim Burton opta finalement pour Johnny Depp. Ce film marqua le début d'une longue collaboration entre les deux artistes qui dure encore aujourd'hui.

Le personnage principal est prénommé Edward en l'honneur du réalisateur et acteur, Ed Wood, que Burton admire beaucoup. Il réalisera un film sur sa vie quelques années plus tard. Quelques critiques placent d'ailleurs Edward Scissorhands et Ed Wood dans une trilogie qui comprend aussi Big Fish (avec son personnage principal d'Ed Bloom). Ces trois personnages au prénom de "Ed" sont trois versions différentes d'un même personnage rêveur que Burton présente dans ses films.

On peut aussi noter que le film est la dernière apparition de l'acteur Vincent Price, célèbre pour sa contribution au cinéma fantastique. Il meurt en 1993. Le rôle de l'inventeur fut d'ailleurs écrit pour lui. 

La banlieue présentée dans le film serait une critique par Burton de sa ville natale, Burbank en Californie. Il la présente comme un endroit qui semble parfait, mais qui est fade et sans intérêt. Burton aurait créé une caricature de la banlieue typique des années 70-80 où les gens semblent tous pareils. Le village de Land O'Lakes en Floride fut choisi pour le tournage.

La collaboration entre Burton et le compositeur Danny Elfman est également notable. Cette 4e collaboration est remarquable et la musique fait partie intégrante du film. Edward Scissorhands reçut plusieurs nominations et prix.

Commentaires personnels à suivre...

Citations

Granma: "Before he came down here, it never snowed. And afterwards, it did. If he weren't up there now, I don't think it would be snowing. Sometimes you can still catch me dancing in it"

Sources à consulter

 

15 décembre 2009

Le paradoxe de mes biscuits de Noël

Comme certains le savent déjà, chaque année, je fais des biscuits de Noël. Je les appelle "mes biscuits de Noël" car je ne fais des biscuits que pendant le Temps des Fêtes.

(Oh, il arrive qu'en plein milieu de l'année, je fasse quelques biscuits au beurre d'arachides, mais c'est seulement depuis que je vis à Barcelone... oui, car voyez-vous, nos visiteurs du Québec, nous apportent souvent des choses que l'on a pas ici... sauf que des pots de beurre de pinottes on en a maintenant plus d'une dizaine et que bien que cela se conserve longtemps, cela ne dure pas éternellement, et je suis incapable de jeter un pot neuf... donc solution ? des biscuits et des barres... Mais c'est rare... donc faire des biscuits pour moi, c'est intimement lié à Noël --- Oui, je sais, c'est une longue parenthèse, enfin...)

Ce fut un long parcours difficile que de faire des biscuits à Barcelone... Biscuitmais l'année dernière, j'ai finalement réussi ! Donc, cette année, j'ai planifié la préparation de mes biscuits comme d'habitude. Surtout qu'en plus, j'avais finalement trouvé des emporte-pièces intéressants.

Mais voilà... cette année encore, j'ai un problème... oui, je sais, vous allez croire que je deviens un peu sénile avec toute cette histoire de biscuits et vous avez sans doute raison ! Mais j'assume cette folie, alors.... :D

Voilà, le problème c'est que j'aime faire de la patisserie et surtout des biscuits. J'adore cuisiner en général, mais la patisserie en particulier. J'ai même travaillé en cuisine quand j'étais plus jeune, et ma spécialité était les desserts, biscuits, confiserie, etc. Et quand je fais des biscuits, et bien, j'en fais.... BEAUCOUP. Beaucoup trop...

Et mon PisTout et moi, et bien on ne mange pas vraiment de biscuits. On adore les biscuits, mais on en mange peu. J'en mange un ou deux quand ils sortent du four car cela sent si bon. J'en prend parfois un ou deux ensuite dans la soirée. Et c'est tout. Même chose pour mon PisTout. En plus, cette année, j'ai reçu lors du Bloody Swap, des biscuits que j'adore (les Shortbread Fingers) et qui furent mangé avec bonheur... même s'il en reste encore (sauf les flapjacks... ça ils sont disparu immédiatement). Ces biscuits ont amplement satisfaits nos besoins en biscuits pour l'année entière ! J'ai bien pensé ne pas en faire cette année.... mais c'est impossible pour moi, il manquerait un petit quelque chose à Noël !

Donc que faire de tous ces biscuits !?!? Avant, j'en offrais à mes amis et à ma famille... mais ici, je n'ai personne à qui les offrir. Alors, je ne sais trop que faire de mes biscuits... J'ai pourtant essayé d'en faire moins, mais c'est difficile. C'est ennuyant de faire le tiers d'une recette de biscuits... et ça salit pour rien.

Comme l'année dernière, nous en grignotterons quelques uns... j'essayerai d'en passer quelques uns dans des desserts de Noël - peut-être des verrines au gâteau au fromage... (oui, car bon, on est pas trop dessert non plus... je fais des desserts quand c'est Noël, un anniversaire ou quand on reçoit des invités...), puis je donnerai quelques miettes aux moineaux, pigeons et perruches gourmands du parc à côté de chez moi...

Quelqu'un veut des biscuits ? :)

13 décembre 2009

Le moment captif d'un dimanche : Flocons

000b"La neige possède ce secret de rendre au coeur en un souffle la joie naîve que les années lui ont impitoyablement arrachée" [Antonine Maillet]

C'est fou. On m'aurait dit, il y a une dizaine d'années, que j'aurais besoin de quelques flocons dans ma vie, que des rires auraient envahit le silence.

Et pourtant je regarde cette image aujourd'hui, et je retrouve une chaleur qui réconforte mes émotions grelottantes. Et j'esssaie de réconcillier mes souvenirs, sûrement altérés par la nostalgie, avec mes espoirs et même mes peurs d'un demain incertain.

Évidemment, il y a maintenant de nouvelles images qui courent dans ma tête et qui feront de nouveaux souvenirs. Ces souvenirs sont pour plus tard. Il est parfois important de laisser des images pour les souvenirs à venir.

Entre le passé et le futur, je dois vivre le présent. Mais le présent devient le passé en un instant et l'instant à venir est le futur. Il me faut planifier mes prochains souvenirs. Que seront-ils ? Quelles images vont former les souvenirs dans 2 ans. Dans 5 ans, Dans 10 ans...

Les flocons tombent tranquillement sur le sol de mes souvenirs. Peut-être reviendront-ils sur mon pays personnel...

"Entre le passé où sont nos souvenirs et l'avenir où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs" [Henri Lacordaire]

8 décembre 2009

Le théorème du Perroquet - Expérience de lecture

Guedaj

"Quand il y a mort d'homme, il y a quatre éventualité. Mort naturelle, accident, suicide, meurtre. Ce n'est évidemment pas une mort naturelle. Vous avez envisagé l'accident et le suicide. Mais vous avez oublié le meurtre, déclara Perrette d'un ton assuré." p. 129

J'ai choisi ce livre car le 4e de couverture me semblait intéressant. J'aime les histoires policière. J'aime les libraries, les bibliothèques et les livres. J'aime les mathématiques. En lecture, je dois souligner, car malgré mes résultats excellents à l'école, je n'aimais pas du tout les mathématiques... Mais j'aime lire sur les mathématiques. Et j'aime les intrigues qui impliquent les mathématiques. Comme le roman de Guillermo Martinez, par exemple. Mais Mathématique du crime m'avait laissé sur ma faim. Pas assez de mathématiques dans ce crime impliquant cette science.

Et puis, même si je trouvais la couverture assez quelconque... j'aime bien les perroquets et je voulais savoir comment celui-ci pouvait devenir un théorème.

J'ai commencé ma lecture un soir. Dans les meilleures conditions. J'avais extrêmement envie de lire le roman. J'étais enveloppée de ma couverture préférée. Et j'ai commencé à tourner les pages. Lentement. Pendant des jours et des jours.

Et puis, j'ai lu l'excellent billet d'Ankya et je me suis dit que je devais continuer ma lecture. Car oui, j'étais hésitante. En fait, je dois dire que je peinais littéralement à lire ce roman que pourtant je ne détestais pas lire.

J'ai rarement été aussi perdue dans une lecture. Perdue dans tous les sens. Je lisais avidement les passages sur l'histoire des mathématiques même si parfois ils m'endormaient carrément. Je voulais poursuivre l'intrigue même si parfois je l'oubliais totalement tellement on en parlait peu. Et j'étais complètement surprise quand on la mentionnait ! De quoi parle-t-on ? me disais-je alors ! Puis, je me rappelais qu'il y avait en effet une intrigue dans le roman... un mystère à élucider qui impliquait la mort d'un homme, le legs d'une bibliothèque, le sauvetage d'un perroquet...

Mais les jours et les nuits se sont multiplés... les 600 quelques pages me semblaient absolument interminables. Je n'ai jamais autant détesté lire un lire que j'aimais bien. Et ce fut terriblement difficile de le terminer même si je garde un bon souvenir de ma lecture. Un paradoxe complet pour la lectrice que je suis...

Et finalement... je dois avouer que j'aurais préféré que l'auteur oublie son intrigue pour se concentrer sur ses personnages et son histoire des mathématiques. Car honnêtement... non seulement l'intrigue est bien mince et mal menée mais en plus elle se termine en queue de poisson ! Non... j'aurais véritablement préférée qu'on oublie ce côté du roman. De toute façon, l'auteur semblait aussi l'oublier, ce qui faisait que je l'oubliais aussi. Le roman est long. Trop long. Et on a parfois l'impression qu'il y a plus d'un livre dans ce roman.

Et puis... cette dernière page... cette conférence des oiseaux... je préfère nettement l'oublier elle aussi... c'est trop... trop... TROP. Et puis, je préfère oublier les critiques que j'ai lu me révélant que contrairement à ce que l'éditeur nous annonce, l'auteur n'est pas véritablement un mathématicien...

Et donc, je garde le texte qui me raconte les mathématiques par le biais de discussions et de mises en scènes montées par des personnages intéressants - quoique sous-développés - et de visites à des lieux uniques et remplis d'informations précieuses. Et j'oublie cettte histoire improbable de perroquet, de vieux amis et d'Amazonie.

Et donc... j'ai aimé même si ce fut long et pénible à lire (oui, je sais, cela ne fait aucun sens, mais bon !)

Voir aussi : Le théorème du Perroquet - Commentaires

7 décembre 2009

Le théorème du Perroquet de Guedj

GuedajLe théorème du perroquet / Denis Guedj. -- [Paris] : Éditions du Seuil, [c1998] --654 p. : graph. ; 18 cm. -- ISBN 978-2-02-042785-2. -- (Points ; P785).

Comprend un glossaire.

Quatrième de couverture

Monsieur Ruche, libraire à Montmartre, reçoit une lettre d'Amazonie signée d'un ami récemment disparu. Ce dernier lui lègue une incroyable bibliothèque d'ouvrages de sciences. Aidé de Nofutur, le perroquet amnésique, Ruche plonge dans l'histoire des mathématiques pour élucider le mystère de cette disparition. Un roman qui réconcilie avec humour littérature et mathématiques.

L'auteur

Denis Guedj est en 1940 à Sétif en Algérie. Il est professeur d'histoire des sciences et d'épistémologie à Paris. À partir de 1994, il entrepris la rédaction d'une chronique dans le cahier Eurêka de la publication Libération traitant de l'actualité vue à travers les mathématiques. Sa chronique qui se termina en 1997, fut rassemblée dans un ouvrage intitulé "La gratuité ne vaut plus rien". Guedj

Il est également écrivain et a écrit plusieurs ouvrages. Il est aussi un réalisateur - et même interprète - et a participé à plusieurs films. On le qualifie aujourd'hui de mathématicien en raison de l'importance des mathématiques dans ces textes.

Bibliographie partielle

  • La Méridienne (1987)
  • La révolution des savants (1988)
  • L'empire des nombres (1996)
  • La gratuité ne vaut plus rien et autres chroniques mathématiques (1997)
  • Le théorème du perroquet (1998)
  • Génis ou le Bambou parapluie (1999)
  • Le mètre du monde (2000)
  • Le Bela - Autobiographie d'une caravelle (2001)
  • One Zero Show - Du point à la ligne (2001)
  • Les cheveux de Bérénice (2003)
  • Zéro ou les cinq vies d'Aémer (2005)
  • Villa des hommes (2007)
  • Les mathématiques expliquées à mes filles (2008)

Résumé

Une librarie à Paris. M. Ruche, un vieux libraire et philosophe, aujourd'hui invalide, reçoit une lettre d'un vieil ami, Elgar Grosrouve, qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années et qui se trouve maintenant au Brésil. Cette lettre lui annonce l'arrivée imminente de la totalité de sa bibliothèque personnelle entièrement consacrée aux mathématiques.

Alors que M. Ruche se questionne sur les raisons de ce don par son ami, il se confie à ses proches: Perrette Liard, qui s'occupe maintenant de sa librairie et qui vit près de lui avec ses trois enfants, les jumeaux Jonathan et Léa et Max qui est presque sourd et qui ramène à la maison un perroquet qu'il a miraculeusement sauvé de deux hommes étranges.

Les livres arrivent enfin et avec eux, un mystère encore plus grand. À travers les livres et les fiches écrites de la main de Grosrouve, M. Ruche et ses proches tenteront de découvrir ce que cache son ami. Ils tenteront de découvrir pourquoi Grosrouve est mort et pourquoi a-t-il donnée sa bibliothèque à M. Ruche. Les mathématiques semblent tenir les réponses à leurs interrogations et ils plongent tous dans l'histoire de cette science parfois bien philosophique.

Commentaires personnels

Publié en 1998, Le théorème du perroquet fut un très grand succès et fut traduit en 20 langues. Le roman se veut une rencontre entre l'intrigue policière et l'histoire des mathématiques.

Dès les premiers chapitres du roman, il est évident que l'auteur cherche à nous faire découvrir les mathématiques et son histoire. En partant d'une intrigue vaguement policière, l'enquête de M. Ruche et ses amis sur la mort de Grosrouve, l'auteur nous fait parcourir de façon intéressante l'histoire des mathématiques. À ces deux prémisses, les mathématiques et la mort de Grosrouve, se greffe diverses histoires. On nous présente la vie des principaux personnages: Perrette Liard et ses trois enfants, M. Ruche et sa relation avec Elgar Grosrouve. Et à ces personnages centraux s'ajoute aussi le perroquet sauvé par Max, baptisé Nofutur et qui participe à l'exploration des mathématiques avec la petite "famille" de la librairie.

Le style de Guedj est simple sans être dépourvu de poésie. Mais la véritable poésie vient des mathématiques et non du récit. Car le le texte de Guedj demeure sans surprise. Il est agréable et facile à lire, sans plus. Quelques longueurs. En fait, ce sont surtout des longueurs qu'on nommerait disgressions. C'est à dire qu'on se lance dans des anecdoctes historiques sur les biographies de mathématiciens et on se perd dans la chronologie des avancés de la science... et on oublie de revenir à l'intrigue qui n'est finalement pas vraiment "principale". L'auteur prend même parfois la liberté de changer de point de vue pour entrer dans une narration mettant directement en premier plan un personnage historique. Mais c'est toujours très bref et on se demande parfois pourquoi il y a eu ainsi changement de perspective. De plus, l'écriture devient parfois un peu trop didactique. On semble glisser du roman à l'étude et on perd ainsi de la fluidité de lecture.

Je crois qu'il est aussi important de souligner que les mathématiques ne sont qu'un prétexte à l'intrigue. Ou alors l'intrigue n'est qu'un prétexte pour raconter l'histoire des mathématiques. Car les deux semblent souvent sans rapport et même les personnages semblent oublier à l'occasion pourquoi ils sont plongés dans l'étude de cette science.

Les mathématiques prennent toute la place et volent la vedette à toute autre intrigue. La présentation de l'histoire des mathématiques, de l'évolution de la science est très intéressante. J'avoue que comme beaucoup de lecteurs du roman, j'aurais aimé qu'on me présente les mathématiques ainsi... en nous donnant un peu d'histoire avec les théories et formules. Cependant, il y a aussi beaucoup de formules dans le roman et de développements et d'explications... et cela ajoute parfois aux longueurs du roman. Elles ont peu d'incidences sur l'intrigue et sont encore une fois, une diversion au déroulement du roman. La fin est définitevement baclée... on oublie les intrigues amorcée (la naissance des jumeaux, l'adoption de Max, sa surdité), on raccourcit les mystères (l'implication du perroquet, la mort de Grosrouve, les mystèrieux assaillants du débuts), on survole les personnages principaux sans vraiment les approfondir et on introduit de nouveaux personnages rapidement pour les oublier aussitôt, et on conclue l'intrigue principale en un clin d'oeil...

Non, vraiment, le roman est à lire comme une histoire romancée des mathématiques et il faut simplement se laisser envahir par cette histoire et les anecdotes qui la parsèment... Et ne pas oublier que ce n'est qu'un roman, que les informations ne sont pas complètes et qu'il y a beaucoup plus à apprendre sur le sujet.

Les avis de Martine, Houdac, Yue yin, Ankya, Cacahuete.

Voir aussi: Le théorème du Perroquet - Expérience de lecture

Extraits

"Il y a dans ces ouvrages des histoires qui valent celles de nos meilleurs romanciers. Les mathématiques : du Zola, du Balzac, du Tolstoï !" p. 43

"M. Ruche avait mis des années avant de s'apercevoir que Max ne répétait jamais, ni une phrase ni un geste. Plus étonnant encore venant de la part d'un garçon qui avait tant de peine à entendre, il ne faisait jamais répéter son interlocuteur. Comme si ce qui avait été mal perçu était définitivement perdu et qu'il n'y avait pas à revenir." p.270

"Ce qui avait été rompu, ce n'était pas les os. Qu'avait dit ce mathématicien? "La part subtile et glorieuse du calcul." C'est la part subtile qui avait été rompue. Et pour elle, il n'y a pas de raboutage. Que vienne une algèbre qui nous libérera de ces amputations invisibles. M. Ruche s'endormit, un goût amer dans la bouche. Et un sourire perdu au coin des lèvres.". p. 291

Sources à consulter

6 décembre 2009

Le moment captif d'un dimanche: Préparation

000a"Noël, c'est la veille, c'est l'attente" [Georges Dor]

Préparations. C'est le temps des préparations. Il faut planifier et faire des listes. L'organisation est importante.

Les jours qui précèdent Noël sont évidemment aussi précieux que la journée même. Il s'agit de savoir comment attendre tout en orchestrant les heures et les minutes.

On s'enveloppe de musique. Les notes doivent rythmer nos mouvements, nos pensées. On se lance ensuite dans la réalisation des multiples besognes à accomplir... ne croyez pas que ce sont des corvées ! Jamais... on s'exécute avec joie.

Une, deux, une, deux... La farine recouvre le comptoir et envahit le sol. Une, deux, trois... Les décorations sortent des boîtes oubliées sous les lits et s'accrochent aux fenêtres, aux arbres. Une deux trois quatre... Les odeurs conquièrent toutes les pièces de la maison et inondent nos têtes. Tout le monde s'active... Il faut réfléchir et trouver la petite chose qui fera briller les yeux. Aller... il faut cogiter et chercher... courir à droite et à gauche... espérer que les lutins viendront nous chuchotter le cadeau parfait à offrir... celui qui surprendra et fera sourire.

Soupirs... on peut espérer avoir le temps de se blottir dans sa couverture de peluche avec un bon livre de Noël à siroter un breuvage fumant... Et puis, c'est le temps de reprendre les tâches festives... aller... c'est que Noël arrive bientôt !

"Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel, Avec des jouets par milliers, N'oublie pas non petit soulier."

2 décembre 2009

Et décembre...

... qui est commencé... Deux jours déjà. Je pense à Allie qui avait de la difficulté à penser à Noël avec le gris qui règnait... Je 000aalisais son magnifique texte (comme toujours) et je me disais qu'elle avait bien raison ! Heureusement pour elle, la neige est enfin arrivée dans son coin de pays ! Bizarrement, j'avais presque les larmes aux yeux en lisant son texte.

C'est que pour moi aussi, décembre... Noël... c'est l'hiver, c'est la neige, c'est le froid... Chaque année depuis que je vis à Barcelone, j'ai toujours beaucoup de difficulté à me mettre dans l'ambiance de Noël !

J'y travaille beaucoup... oui... car pour moi, c'est une période de l'année très importante et unique. J'adore le Temps des Fêtes, j'adore tout le "kétaine" de ce qui est Noël ! Et je l'assume entièrement.

Quand le 1er décembre arrive, je suis en mode Noël... je sors mes décorations, je pars à la recherche de nouveaux ornements à ajouter à ma collection... je me penche sur les préparations... je planifie les repas, je commence mes biscuits, mes tartes, mes tourtières... je sors mon disque de Noël... et je chantonne sans arrêt... je cherche les cadeaux parfaits... j'y réfléchis et j'y repense... J'adore tout cela !

Mais quand je regarde par la fenêtre et que je vois des palmiers et des fleurs. Que je vois de la pluie et du soleil. Les platanes n'ont plus de feuilles. Et le ciel est gris. Souvent. Mais il y a parfois du soleil. Et les couchers de soleil sont en général splendides quand il ne pleut pas à verse ! Tout cela a des avantages, c'est certain. Habitant en ville, je peux sortir en souliers sans me perdre dans la "slush"... Je peux encore m'asseoir à une terrase avec un manteau et un foulard léger... et regarder les quelques décorations qui illuminent les rues grises.

Autant j'ai pu chialer contre le froid et l'hiver autrefois, autant aujourd'hui je m'ennuie atrocement des deux ! Surtout à cette époque ! J'ai besoin des odeurs, du froid, de la neige, de Noël...

Mais je me force... Noël c'est primordial et pas question de me laisser envahir par la grisaille de Barcelone. Hier, il faisait un "frio polar" comme on dit ici... à peine 5ºC en plein après-midi. Très froid pour ici ! Je suis sortie avec mon foulard et mes gants... le vent frais sur mon visage m'a secoué ! J'en avais tellement besoin ! Je suis revenue chez moi, avec un sac plein de décorations de Noël et des sacs de farines pour mes biscuits ! Ne manque plus que quelques flocons ! Et s'ils ne viennent pas à moi, j'irai à eux... ;)

1 décembre 2009

Quelques mots...

"Quand on décore un sapin de Noël, on a toujours l'impression qu'il nous faudrait une guirlande de plus" [Loi de Murphy]

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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