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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
28 septembre 2011

Car on peut bien tricher

VacancesBien entendu... car on a bien le droit d'avoir quelques jours de vacances... mais comme je sais que je suis beaucoup moins présente qu'avant... j'ai voulu laisser quelques textes... ici et là. En trichant un peu... et en les écrivant d'avance pour qu'ils apparaissent alors que je n'étais pas lá !

Et puis... avec ce changement d'emploi, les vacances se sont envolées en fumée ! Car je ne pensais pas vraiment changer d'emploi donc nous avions prévu nos vacances en septembre. Mais en changeant d'emploi en juillet... pouf... il fallait oublier les vacances. Pas de repos pour moi.

Mais j'ai négocié mon emploi et j'ai obtenu une semaine tout de suite... oui, car c'était ça ou le nervous breakdown dans quelques mois ! Car la dernière année fut plus que stressante ... dans tous les aspects possibles de ma vie... alors...

... yep... j'ai pu prendre quelques jours pour changer d'air... et comme ces oiseaux croisés dans une petite ville au milieu des Ètats-Unis, nous avons envahi la route pendant une dizaine de jours. Á défaut de parcourir les routes d'Europe, nous nous sommes réappropriés les routes de l'Amérique... Pleins de souvenirs... à venir...

Retour au travail... heureux - car je suis plus que contente de ma décision - mais difficile - car les voyages ne sont jamais reposants ! Mais la tête pleine de projets et d'idées... pleins de textes en cours de recherche et rédaction... Et on ne parle pas de l'Halloween qui arrive !!! :D Vivement les textes pleins de fantômes, frissons et cris !

Oh... que ce clavier espagnol m'agace... et pourtant avant, je le maìtrisais parfaitement... mais maintenant que je travaille avec d'autres ordi... pfiff.. c'est le bordel total ! vous m'excuserez tous ces accents dans tous les sens...ok??? :)

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25 septembre 2011

Le moment captif d'un dimanche : sur le pont

"Une fable est un pont qui conduit à la vérité" [Antoine-Isaac Sylvestre de Sacy] 11_11_09

Il traverse le pont. Le regard tourné vers l'espoir. Vers la vérité. Il croit en une vérité. En une liberté. Il veut changer les choses. Il fabulait disait-on. Il a trop fabulé et on l'a exécuté. Son regard fixe est tourné vers le Parlement. Il y voit une démocratie. Et maintenant, on se rappelle de lui quand on veut parcourir les ponts infranchissables.

On aimerait aller le rejoindre sur le pont. Lui dire que tout va bien. Le protéger de la pluie. On ne peut que de le regarder en silence. Il a combattu. Et maintenant on se contente de se rappeller de ce combat. Certains l'oublient. Certains le conteste. Certains le pleure. Nous, on n'a rien à dire. C'est ainsi.

On regarde tout simplement ce témoignage d'événements que nous ne connaissons pas. Il pleut. Doucement. Nous essayerons d'en savoir plus. De connaître l'homme sur le pont. L'homme qui nous dit de rêver et de franchir les ponts. De cesser de les regarder et de les franchir.

"Il y a des homme n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires ; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin." [Gustave Flaubert]

Statue d'Imre Nagy - Place Vértanúk tere à Budapest.

18 septembre 2011

Le moment captif d'un dimanche : détailler les souvenirs

11_09_29"On ne marchande pas avec les rêves, les hasards et les coïncidences". [Claude Lelouch]

Mais peut-on marchander avec ses souvenirs ? Leurs demander de se rappeler des choses qui n'ont pas existé ? Ou qui se sont passer différemment ? Et si je me rappelle des moments qui sont étrangement plus réels que ceux qui ont habité ma vie, suis-je une marchande de vide pour autant ?

Des incertitudes m'assaillissent... où, quand, qui ? Des imprécisions s'infiltrent dans les instants passés. Et parmi, les heures précises se faufilent des minutes inventées. Elles sont souvent plus belles que les réelles mais pas nécessairement. Parfois je me chicane avec ma mémoire. De longues discussions s'ensuivent. Qui a dit quoi, où cela s'est-il passé, qu'ai-je vu après ceci, quelle musique y avait-il à ce moment ? On se contredit sans arrêt. S'ensuivent même des nuits sans sommeil à la recherche d'une seconde furtive qui se cache résolument dans un coin de mon cerveau.

Alors je me rappelle comme je crois que je devrais me rappeler. Et ce n’est pas parce que c’est imaginaire que ce n’est pas réel. Et puis quel rapport entre ceci et cela... si cela n'en a pas dans mes souvenirs. Ce sont mes souvenirs après tout !!!

"La mer ? Quel rapport entre la mer et mes poissons ?" [Ordralfabétix]

11 septembre 2011

Le moment captif d'un dimanche : regarder par la fenêtre

"Well, you may go to college, You may go to school. You may have a pink Cadillac, But don't you be nobody's fool" [Let's play house, 11_09_01Elvis Presley]

Elle attend patiemment qu'ils repartent. Elle regarde par la fenêtre, serrant dans ses bras sa propre poupée. Qui a dit que les poupés n'avaient pas envie de jouer à la poupée ?

Elle n'aime pas l'immobilité. Elle aime filer sur la route, le vent dans ses cheveux, le paysage toujours en mouvement. Elle pourrait rouler des heures et des heures, juste pour voir. Parfois poser le pied sur le sol mais après avoir touché le ciel.

Découvrir des terres inconnues, les regarder défiler par la fenêtre. Les reconnaître parfois. Redévorer des yeux encore et encore des paysages connues mais prétendre qu'ils sont nouveaux.

Sa patience commence à s'enfuir. Elle veut reprendre la route. Naviguer les autoroutes interminables, les rues et ruelles des villes, les chemins de campagnes. Dans sa voiture rose et bleue. Elle veut conquérir et reconquérir les sentiers d'ici et d'ailleurs. De hier et de demain. Sans oublier ceux d'aujourd'hui.

"I love you for your pink Cadillac, Crushed velvet seats, Rinding in the back, Oozing down the street." [Bruce Spingsteen]

(Psitt...  La voiture n'est pas une Cadillac, mais une Ford Galaxie ;) - juste au cas où on me le ferait remarquer! C'est que la Cadillac n'était pas rose et n'avait pas de poupées, alors c'était moins inspirant quoi !!!)

4 septembre 2011

Le moment captif d'un dimanche : fuite

pieds"Les pieds : les chers souffrants" [Antoine Baudeau de Somaize]

Un matin, je me suis réveillée et ils n'étaient plus là. Les yeux encore ensommeillés, j'ai cru que je me trompais. Mais j'avais beau frotter mes paupières, je ne les voyais pas.

J'ai alors cru que mes yeux me jouaient des tours. Ça leurs arrive. Ils aiment bien me faire voir des choses qui ne sont pas là. Alors pourquoi ne me feraient-ils pas croire qu'il n'y a que du vide là où il devrait y avoir quelque chose ? Mais j'avais beau remuer dans tous les sens, je ne les sentais pas non plus.

Un matin, je me suis réveillée et mes pieds s'étaient enfuis. Je dois avouer que je n'étais pas surprise. Je suppose qu'ils en ont eu assez. Ils devaient en parler depuis des années, mais ils n'osaient pas partir. Ils avaient un travail à faire. Mais on a tous ses limites, non ? 

Ils en ont eu marre. "Assez", se sont-ils dit. "Ça va faire, les souliers trop hauts, trop petits, qui frottent partout." "Ça suffit, les cornes, les ampoules, le sable sous les ongles, les orteils heurtés sur les pieds de tables, les talons trop secs, les plantes de pieds qui n'en peuvent plus d'être debouts sur la pointe des pieds. Tu nous entends ?, ont-ils crié, en vain. "Tu te rends compte que l'ongle de tes petites orteils sont pratiquement inexistants, tu t'imagines ! Et que ces mêmes orteils semblent ondulés dans tous les sens !", ont-ils soupiré tristement. "Si tu ne fais pas attention, nous te quitterons", m'ont-ils avertis silencieusement.

Et un matin, mes pieds m'ont quittée. Ils ne m'ont pas laissé de note. Rien. Ils se sont levés pendant la nuit et ont pris la fuite. Ils m'ont laissée toute seule. Assise dans mon lit, je ne les blâme pas. Je les comprends. Je savais que cela arriverait un jour. S'ils reviennent, j'en prendrai bien soin. Je le promets !

Bon, maintenant, je dois me lever, moi !!!

"Fuir : prendre son courage à deux pieds" [Alexandre Breffort]

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2 septembre 2011

Terminée, cette lecture étrange.

TM1_copyAlors, elle est terminée cette lecture. Terminée. Plouf et soupirs... Lecture ratée ? Disons... à côté de la cible. Quelques bons passages tout de même, mais que j'aurais aimé lire dans un autre livre.

Le livre se partageait entre une pseudo-intrigue semi-policière teintée de mystère simili-société pas tout à fait secrète qui fricoterait peut-être dans un complot ancien et des retours en arrière sur la vie de vrais et faux personnages qui ont contribué aux bases des sciences de l'information : "inventeur" de la table des matières, premiers encyclopédistes et bibliographes, etc.

Alors, moi je dis, en bon espagnol, "fuera" (dehors) l'histoire du meurtre, de la société secrète et du complot... parce que "ouf" c'était pénible, fort peu crédible et complètement inutile... Et pitié sur la partie "bibliothéconomie", parce que j'ai beau savoir que les méthodes de travail sont parfois différentes entre le Québec et la France, mais là, c'était difficile à croire et certains passages m'ont vraiment attristée. Encore une fois, je me demande vraiment dans quel siècle, l'auteur a fait ses études, bon sang !!!

Je crois en faire un billet tout de même... pas pour tout détruire, mais pour ne pas perdre ma lecture.

Mais avant d'essayer de comprendre un peu plus le roman et de partager mon commentaire personnel... quelques passages qui m'ont fait si rire... (ben oui, on peut bien se faire plaisir un peu aussi ! et puis, je n'ai pas corné toutes ces pages pour rien !!!). Avertissement... les italiques et le gras seront de moi, histoire de bien souligner ce qui a fait lever mes yeux au plafond !!! Et je ne peux m'empêcher d'y aller de mes commentaires ;-)

"Cette personne avait-elle été tuée pour avoir refusé d'avouer le contenu d'un document ? Tels les médecins ou les prêtres, les bibliothécaires ou les documentalistes ont leurs règles, leurs devoirs : le secret est de mise dans la profession." p.9 (Vraiment ! Oui, on suit un code d'éthique, et oui, la protection des renseignements personnels est cruciale... mais refuser de revéler le contenu d'un document !!! c'est de la censure ça!!! page 9, c'est mal parti !!!)

"Attention, danger ! Son odeur est un piège, il sent le goût du grain de blé que l'on mâche enfant pour en faire du chewing-gum, avec un rien de cacahuètes caramélisés" p. 11 [...] Elle avait l'impression que le regard de Lucas coulait sur ses lèvres. Laurette sentait des vaguelettes de frissons un peu partout dans son cou ; elle était la proie d'un courant de rivière qui allait l'entraîner." p. 11 (Oh really, après 30 secondes de conversation ! Suis-je en train de lire un Harlequin ? Et je sais pas, moi, mais une odeur qui me rappelle mon enfance, du chewing-gum et des peanuts... ça ne m'émoustille pas, mais bon, à chacune ses fantasmes... oh et... "il SENT, le GOÛT... hummm)

" - Vous connaissez le dictionnaire de Moreri ? - Un peu, répondit Laurette, c'est un dictionnaire du XVIIe siècle où l'on trouve "les mots et les choses" traités ensemble. [...] Si je me souviens bien de mes cours à l'École des bibliothécaires, je crois que ce dictionnaire a eu beaucoup de succès et à été plusieurs fois réédité." p.103 (Et si je me souviens bien mes cours de bibliothéconomie, on ne perdait pas trop notre temps sur l'histoire des dictionnaires anciens. Oui, c'est très intéressant et on avait un peu d'histoire de la profession, mais il y a tant de choses à apprendre que les dictionnaires anciens n'étaient pas la priorité.)

"Elle était prise, lui dit-elle, d'une envie terrible de se soulager ; elle s'enfuit derrière un bosquet et il entendit le son délicieux d'un petit jet dont le bruit tenace se prolongeait, long comme un ruban d'eau courante qui sortirait d'un gros gobelet et n'en finirait pas." p.174 (sans commentaire... ou plutôt si, je vais devoir meiux écouter la prochaine fois que je vais aller aux toilettes)

"- Mademoiselle Lerbier, baissez votre voix. Combien de fois faudra-t-il vous le dire. Taisez-vous ! Les yeux de la bibliothécaire lançaient des flammes bleues comme celles d'un camping-gaz" p. 214 (Oh dear... quel cliché, il ne manque que le chignon et l'index sur les lèvres... chuttt... "flammes bleues comme celles d'un camping-car" je commence à croire que c'est fait exprès... et ça me fait trop penser "aux yeux noirs comme des poèles à frire"  dans un épisode des Flintstone!!! oui, oui, le poème que Fred avait écrit à Wilma ! )

"- Est-ce un nouveau système de classement ? - Non, plutôt un ancien : on a repris la classification Dewey d'avant Olet" p.240 (Je n'ai même pas pris la peine de mettre le reste car j'aurais dû mettre les deux pages entières qui suivent... la condescendance dans cette phrase est palpable... et pour la forme.. cet "ancien" système est encore utilisé dans des milliers de bibliothéques. La classification décimale universelle est intéressante mais loin d'être la meilleure - comme ces pages le laissent entendre. Oui, ça c'est un soupir de bibliothécaire.)

"Lucas se précipitait vers Laurette, la débâillonna, lui enleva ses liens et se pencha vers elle, le visage confiant : - J'ai eu peur ma fine mouche, tu était scotchée ! Laurette battit ses longues jambes, étira ses bras, lui attrapa la nuque et l'attira à elle pour l'embrasser." p386 (Alors là... quand je viens de frôler la mort, je ne pense qu'à battre mes longues jambes, non mais, c'est qu'il faut sauter au cou du mec, et hop, on oublie qu'on a été torturé... oui, je donne des "punchs".)

Et je passe, un nombre incalculable de pages cornées... d'autres soupirs harlequinesques, le mot archives au singulier, les métaphores à toutes les deux phrases (Philippe Mérières glissa vers elle son regard comme une étoffe soyeuse déroulée par la main experte d'un vendeur habile, p.242), les commentaires sexistes ou si clichés qu'on a de la difficulté à croire qu'ils sont sérieux, les commentaires sur les gynécologues, le vouvoiement de la dame et le tutoyement du monsieur, le sauvetage à la fin, la secte de vierges, ... enfin c'est sans fin...

Mais... voilà... il me faut en faire un billet... je veux approfondir la chose ! à venir donc ! :D

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