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2 octobre 2011

Le moment captif d'un dimanche : reliquaire

2011_10_23"Le squelette, c'est la mort : il est dans notre corps" [Charles de Leusse]

Un frisson. Et pourtant ce n'est pas la première fois que je vois des ossements. En fait, j'en vois même très souvent. Dans mon assiette, il y a souvent des ossements. Et j'en ai vu des tonnes dans les musées. Et bien plus souvent dans les films et à la télé. Alors là, j'en ai vu souvent et de toutes les sortes.

Mais ce n'est pas pareil. Des ossements, on ne s'attends pas à en croiser lors d'une petite balade en campagne. Enfin, pour la petite citadine que j'étais. Des "road kills" sur le bord des routes, des oiseaux morts dans les caniveaux, ... ça oui...

Mais quand on se promène tranquillement dans une campagne - certes inconnue - on ne s'attend pas à presque poser le pied sur une portion de squelette. Tout blanc... On regarde autour. D'autres ossements. On se sent bien innocent de trouver cela frissonnant. On rirait sûrement de moi si on me voyait. Regardez la fille de la ville qui s'émotionne sur un paquet d'os.

Mais moi, autant d'os tout blancs, un squelette presque complet... je frémis un peu, vous savez. Un animal. Sûrement. Évidemment. Mais... et si non... Et si c'était moi. Là. Sur le sol. Que mes os sans enveloppe. Un jour. Ce sera moi. Sûrement. Évidemment.

"Comptempler des ossements, c'est se regarder au miroir", comme le disait Villiers de l'Isle-Adams.

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