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24 avril 2015

Pages à brûler de Pascale Quiviger

PB2Pages à brûler : roman / Pascale Quiviger. -- [Montréal] : Boréal, 2010. -- 254 p. ; 22 cm. -- ISBN 978-2-7646-2073-1

Quatrième de couverture

Une jeune femme, Clara Chablis, est portée disparue. L’inspecteur Bernard Lincoln est responsable de l’enquête. Il ne trouve aucun antécédent à cette disparition, ni intention suicidaire, ni comportement douteux, pas de casier judiciaire. Les proches de Clara Chablis, au premier chef son compagnon, Daniel Kieffer, ne semblent aucunement inquiets. Toutefois, quelque jours plus tard, un cadavre est retrouvé dans une décharge publique, affreusement mutilé, qui correspond au signalement de Clara Chablis. Il serait tentant de soupçonner le petit ami, mais un problème surgit. Le code génétique du corps qui a été trouvé est absolument identique à celui du principal suspect.

Pascale Quiviger semble avoir donné naissance à un genre nouveau, celui du « thriller poétique », juste pour raconter cette histoire au charme envoûtant. Très vite, C'est le lecteur qui mène l'enquête, cherchant à percer le mystère de Clara Chablis, de sa vie, comme un livre qui reste toujours à écrire, passe de main en main, de génération en génération, avant d'être jeté au feu.

L'auteur

Pascale Quiviger est née en 1969 à Montréal-Nord au Québec. Elle a un baccalauréat en arts PB1plastiques de l'Université Concordia et une maîtrise en philosophie de l'Université de Montréal et de l'Université des Sciences humaines de Strasbourg.

Elle vivra pendant plusieurs années à Rome, où elle étudie l'art de l'estampe. Elle partage ses passions entre les arts visuels et l'écriture et publie un premier recueil de nouvelles en 2001, Ni sols ni ciels.  Elle obtient le Prix du Gouverneur général pour Le Cercle parfait publié en 2003.

Pascale Quiviger enseigne la peinture et les arts visuels à Nottingham en Grande-Bretagne où elle réside présentement. Elle se spécialise aussi en hypnothérapie.

Bibliographie

  • Ni sols ni ciels (2001)
  • Le Cercle parfait (2003)
  • Below Zero (2005)
  • Un point de chute (2006)
  • La maison des temps rompus (2008)
  • Pages à brûler (2010)
  • Si tu m'entends (2015)

Site de l'auteur.

Mes commentaires

J'ai comme vraiment l'impression de me répéter... mais ça commence à franchement m'énerver. J'ai envie de crier aux maisons d'édition : "la quatrième de couverture C'EST IMPORTANT, bordel !!!". Est-ce que c'est possible de faire un maudit effort pour qu'elle reflète un tant soit peu le contenu du roman en question ???? Parce que là j'ai comme l'impression que la personne qui a rédigé ledit résumé n'a pris connaissance que du premier chapitre - qui a peut-être 66 pages mais qui est loin de ce en quoi consiste le roman.

Parce que si on se fie uniquement au quatrième de couverture, on pourrait penser qu'on s'embarque dans un roman policier conventionnel : disparition, enquête, inspecteur, cadavre mutilée ; et même avec un brin de non-conventionnel : un revirement intriguant à saveur de code génétique mystérieux et impossible. Et bien, si on cherchait vraiment cette recette, alors on sera complètement et définitivement déçu... Et si je n'avais pas fait un effort et continuer ma lecture, j'aurais abandonné celle-ci vers la page 70. Peu après le premier chapitre, en fait. Heureusement, j'ai continué, même si je ne comprenais plus rien de cette fausse enquête annoncée. Heureusement, car j'ai vraiment adoré ce roman. Même si je garde une petite déception de ne pas avoir lu le roman policier que je pensais lire.

J'ai réussi à passer par-dessus cette déception, mais combien de lecteurs n'ont pas continué leur lecture ou n'ont pas réussi à pardonner cette quatrième de couverture trompeuse et mensongère. Et c'est triste, car le roman de Quiviger est vraiment excellent et m'a complètement envoûtée. Et donc, je répète combien de lecteurs n'ont pas pu découvrir ce superbe roman ? Qui est un brin particulier, mais très touchant. Et puis, il y a aussi tout ceux qui n'avait rien à faire d'un roman policier et qui ne l'ont alors pas lu... et qui seraient possiblement tombés en amour avec les mots de Quiviger... Triste, je vous dis.

Bien sûr, vous direz que le 2e paragraphe de cette quatrième de couverture laisse présager autre chose qu'un roman policier... mais entre vous et moi... c'est assez subtil !

"Enquête poétique" lit-on dans le quotidien La Presse. Peut-être. Car nous enquêtons, dans ce texte... nous cherchons à savoir qui est Clara Chablis. Ou plutôt nous embarquons dans une quête pour découvrir qui est vraiment Clara et comment et pourquoi elle a marqué et surtout bouleversé tout ceux qu'elle a croisé dans sa vie... enfin tout ceux qu'elle a laissé la croiser...

On dit que l'auteur a écrit un texte sur l'altruisme et la compassion... j'ai plutôt l'impression que Quiviger a écrit un texte sur un être improbable, unique et irréel. Sur un être mi-angélique/mi-féérique qui transforme tout ceux qu'elle croise et qu'elle croit devoir transformer. Un être qu'on a parfois peine à croire en son existence.

Clara disparaît... on commence par la chercher, mais bientôt on suit plutôt ses proches pour tout simplement essayer de la comprendre. Chaque chapitre prend la voix de quelqu'un qui a pu cotoyer Clara. Un roman choral composé des voix d'un policer, d'un chien, d'une ancienne amie, d'un faux beau-père, d'un faux copain, d'une multitude de gens finalement. Une écriture parfois déroutante puisqu'on change de style selon le narrateur... et les derniers chapitres sont écrits entièrement en vers libres.

Mais ce qui m'a le plus touchée dans le roman, ce n'est pas Clara, elle-même, mais plutôt tous ces personnages secondaires qui sont tellement vivants, tellement réels. Ils sont remplis de défauts, de peurs, de peines, de joies... ils sont si pleins de vie que c'est la raison pourquoi j'ai eu l'impression que Clara état plutôt une "idée" qu'un être réel.

Les mots de l'auteur

"En bref, votre disparue : ou elle est la fille de sa mère et elle est la jumelle de son copain et elle n'est pas le cadavre, ou sa mère n'est pas sa mère, son copain n'est pas son frère et, encore une fois, elle n'est pas le cadavre." p. 51

"Quand j'y repense, je me dis que la spécialité de Clara, c'est de défoncer des portes ouvertes." p. 89

"J'ai vu comment j'allais mourir en regardant la serrure sans clef, la cellule sans fenêtre, comment mon coeur allait arrêter de battre, coincé par les murs. J'ai vu comment les pages à brûler allaient s'éparpiller dans le courant d'air du troisième étage, comment elles allaient planer au-dessus de notre ville médiocre." pp. 114-115

"Le moment venu -- je l'attendis la nuit était lente -- j'entendais les bruits étouffés -- que font les heures sombres : -- les pas -- les voix -- des bouts de mudiques -- les portières des taxis qui s'arrêtent et repartent. -- Je ne lisais pas. -- Je ne buvais pas. -- Je ne regardais pas la télévision. -- Je n'étais qu'un garçon qui attend une fille." p.228

"Elle proposa de repeindre les murs -- en diverses teintes de blanc -- qu'elle choisit pour leur nom -- neige de mai -- fleur de lotus -- crème alpine -- Pour moi -- c'était tout aussi bien -- sucre en poudre -- noix de coco -- eau de Javel --..." p.245

Pour en savoir un peu plus...

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23 avril 2015

Lire les roses

2015-04-24"Le grand inconvénient des livres nouveaux, c'est qu'ils nous empêchent de lire les anciens." [Joseph Joubert]

En cette Journée Mondiale du Livre et du Droit d'auteur, je vous souhaite de lire les livres qui vous plaisent... qu'ils soient anciens ou nouveaux, obscurs ou populaires, brefs ou longs, légers ou denses...

 

19 avril 2015

Le moment captif d'un dimanche : ce qui est important

Une rose est une rose est une rose..."La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine, une réalité." [Alfred de Musset]

Les roses, c'est important semble-t-il. Une rose peut tout changer dans une vie. Une rose c'est même une métaphore de la vie.

Il semblerait qu'une rose est une rose est une rose est une rose...

Une rose dans une cour inconnue est-elle plus ou moins importante qu'une rose dans ma cour. Est-ce uniquement le temps que je consacre à mes roses qui les rendent importantes. Cette rose inconnue ne m'appartient pas. Mais elle me semble importante aussi. Peut-être pas pour moi. Mais pour quelqu'un d'autre.

Et si la rose est éphémère, ma vie n'est peut-être pas réelle. Une rose est une rose est une rose est une rose, dit-on.

Et pourtant, la rose n'est pas ma fleur préférée. Elle me semble s'accorder trop d'importance. C'est une illusion pourtant. Chaque rose est une illusion bien réelle. Tranchante et touchante. Douloureuse et voluptueuse.

Chaque rose est une parcelle de vie éphémère. Importante. Car une rose est une rose est une rose est une rose...

"Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain, Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie." [Pierre de Ronsard]

12 avril 2015

Le moment captif d'un dimanche : c'est la fête

2015-11"Il pleut, il mouille -- C'est la fête à la grenouille."

Elle saute. Elle saute. Je suis incapable de la suivre. Elle aime bien la pluie. Moi aussi. J'aime chaque goutte. S'il n'y en a pas trop.

Trop de gouttes. Il y a parfois trop de gouttes. Trop de gouttes dégoûtent mon jardin. Quand les gouttes gouttelettent trop, elles ont un goût amer pour la terre de mon terrain. La terre de ma cour préfère les gouttes régulières et douces. Qui tombent selon les prédictions des grenouilles de mon district. Ces grenouilles que je n'ai cependant jamais rencontrées. Elles sont timides ces grenouilles, maîtres des gouttes printanières.

Mais ces gouttes suffisent à verdir tranquillement et doucement les brindilles de mon gazon et les bourgeons naissants. Bientôt, tout sera vert. Un vert naissant, un vert bondissant. Un vert sans cesse en mouvement. Le printemps est bientôt là, prédit la grenouille. Je la crois.

"La grenouille en sait plus sur la pluie que l'almanach." [Proverbe créole]

8 avril 2015

La vérité sur l'Affaire Harry Quebert - Expérience de lecture

AHQ1La vérité sur l'affaire Harry Quebert : roman / Joël Dicker. -- [Paris] : Éd. de Fallois, 2012. -- 669 p. ; 23 cm. -- ISBN : 978-2-87706-816-1

Quatrième de couverture

A New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

Mon expérience de lecture

Pour en savoir un peu plus sur l'auteur et pour connaître ma perception de l'histoire - comprendre ici un résumé du roman - c'est dans mon billet précédent.

Maintenant voyons voir... Comme je l'ai dit, je me sens très mal à l'aise de donner mes commentaires sur le roman. Que n'a-t-on pas déjà dit sur le roman ? Alors, je vais y aller de mon expérience de lecture.

Il y a quelques semaines, j'avais une semaine de vacances. Et contrairement à nos habitudes, nous n'avions pas de voyage de prévu. Une semaine bien tranquille à la maison. J'en ai profité pour ramener des  livres que je n'ai pas le temps de lire d'ordinaire... vous savez ces briques interminables... dont fait partie le roman de Dicker. Mais pas trop long... même pas 700 pages. Et bien, il est arrivé une chose qui ne m'est pas arrivé depuis des années. Je l'ai terminé en 2 jours. Je me suis plongée dans le roman un lundi soir et j'ai eu de la difficulté à arrêter de lire, mais il fallait bien que je dorme. Je l'ai terminé le lendemain. Et pour cette unique raison... je l'aime d'un amour fou ! Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas une foule de défauts qui m'ont franchement agacée. L'un n'empêchant pas l'autre.

J'ai adoré :

  • J'avais tout d'abord peur du fait que le roman se situe aux États-Unis alors que l'auteur soit suisse. Mais dans l'ensemble, cela a très bien passé. Quelques clichés ici et là, mais rien qui ne tue la lecture. J'ai bien senti la Nouvelle-Angleterre que je connais bien. Je me suis retrouvée dans la petite ville et j'ai trouvé mes repères.
  • J'ai adoré la leçon de création littéraire. Qui m'a semblé bien plus utile et intéressante que les tous mes cours de création littéraire... et j'en ai eu plusieurs. C'est bref, direct, parfois simpliste mais très pertinent.
  • J'ai adoré la multitude de personnages secondaires. Ils sont pour la grande majorité très bien campés. On les sent présents, on les sent vivre.
  • J'ai adoré les analepsies (retours en arrière). Ils sont très bien faits, pas trop longs et font avancer l'histoire.
  • J'ai adoré "l'enquête". On la suit facilement. Elle ne traîne pas trop. Les rebondissements sont plausibles. Les erreurs sont aussi plausibles. Je ne me suis pas ennuyée. Je voulais poursuivre, je voulais savoir. Certains l'ont trouvé convenue... peut-être. Mais personnellement, cela ne m'a pas dérangée.
  • La fin. Je n'avais pas tout deviné. Et certains aspects m'ont surpris. Bon, je savais que Nola était probablement complètement folle, mais ça c'est une autre histoire. L'intrigue est très bien été menée et je n'avais pas deviné bien des choses.

J'ai trouvé très ennuyeux (je ne dirais pas détesté, mais parfois ce furent des roulements de yeux et des soupirs sans fin) :

  • L'écriture de Dicker qui ne m'a pas épatée. Disons qu'il fallait que je me rappelle par moment que ce n'était pas une mauvaise traduction, mais bien les mots de l'auteur. Beaucoup de clichés, de lieux communs et de phrases ordinaires... Pas d'explosion dans la rédaction, mais bon, ça se lit quand même très bien.
  • Les passages sur la boxe. Cela m'a paru forcé et je n'y aie vu qu'un effort de faire américain. Inutile et ennuyant. Les parallèles que l'auteur semblaient vouloir faire entre la boxe, l'écriture et la personnalité de ses personnages m'a semblé très boiteux.
  • Le semblant de parallèle entre Marcus et Joël Dicker. Oui, parce que même s'il dit que non, on ne peut que s'empêcher de faire la comparaison.
  • Marcus et Harry... Oui, c'est triste, mais ce ne furent pas mes personnages préférés. Nola, non plus. Surtout pas Nola ! Et aussi la mère de Marcus... come on, peut-on être plus cliché ? Mais malgré que ces personnages principaux (et secondaire pour la mère) m'ont souvent irritée, cela n'a pas nuit à ma lecture. Paradoxal, mais c'est ainsi.

J'ai franchement détesté :

  • Alors là, j'ai complètement et entièrement détesté la fameuse histoire d'amour entre Harry et Nola. C'est vraiment le seul point qui aurait pu me faire abandonner ma lecture. Une chance que, même si elle est présente, elle ne prend pas toute la place. Tout d'abord, je l'ai trouvé tellement insignifiante... et tellement "trop". Une fille de quinze ans qui tombe en amour avec un homme plus vieux, ok. Qu'elle soit toute "c'est la fin du monde, si tu me laisses", "l'amour de ma vie", etc. ça passe parce qu'à cet âge-là, on est un peu extrême, intense et inconscient du reste de notre vie. Mais que pour Harry ce soit la même chose, c'est pour moi, complètement pathétique. On peut à la rigueur éprouver une attirance pour une personne mineure, mais de dire que c'est l'amour de notre vie, que c'est le seul amour, qu'on ne peut vivre sans, et blablabla... come on. C'est une adolescente !!! Chaque fois qu'on parlait de l'amour entre les deux, je décrochais littéralement. Je ne donnerai pas trop de détails (même si j'ai déjà spoilié pas mal), mais disons que pour moi, c'était non seulement inintéressant mais vraiment pas crédible.

Alors, voilà... pas d'analyse... juste des ressentis.

En résumé... J'ai adoré même si le roman m'a agacée sur bien des points. Mais quel beau moment de lecture et quel bonheur de pouvoir me perdre dans un roman pendant deux jours sans trop me sentir coupable de passer mes après-midis à simplement lire !

Les mots de l'auteur (Extraits)

" Imaginez, Marcus, combien coûte un seul emplacement publicitaire dans le métro de New York. Une fortune. On paie beaucoup d’argent pour une affiche dont la durée de vie est limitée et dont le nombre de gens qui la verront est limité aussi : il faut que ces gens soient à New York et prennent cette ligne de métro à cet arrêt dans un espace de temps donné. Alors que désormais, il suffit de susciter l’intérêt d’une façon ou d’une autre, de créer le buzz comme on dit, de faire parler de vous, et de compter sur les gens pour faire parler de vous sur les réseaux sociaux : vous accédez à un espace publicitaire gratuit et illimité. Des gens à travers le monde entier se chargent, sans même s’en rendre compte, d’assurer votre publicité à une échelle planétaire. N’est-ce pas incroyable ? Les utilisateurs de Facebook ne sont que des hommes-sandwich qui travaillent gratuitement. Ce serait stupide de ne pas les utiliser." p.531

Pour en savoir un peu plus...

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7 avril 2015

La vérité sur l'Affaire Harry Quebert - L'auteur et mon résumé

AHQ1La vérité sur l'affaire Harry Quebert : roman / Joël Dicker. -- [Paris] : Éd. de Fallois, 2012. -- 669 p. ; 23 cm. -- ISBN : 978-2-87706-816-1

Quatrième de couverture

A New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

L'auteur

Joël Dicker est né à Genève en 1985. Il étudie en droit à l'Université de Fenève et obtient sonAHQ2 diplôme en 2010. Il travaille alors pour le Parlement suisse.

Il commence à écrire très jeune. Dans son enfance, il fonde un magazine sur les animaux et la nature. Il le dirigera jusqu'à environ l'âge de 17 ans. Il publie sa première nouvelle à 20 ans et remporte un prix dans le cadre du Prix International des Jeunes Auteurs.

Il publie son premier roman, Les derniers jours de nos pères, en 2012. Il avait écrit ce roman en 2009 et en 2010, il recevait le Prix des écrivains genevois pour son manuscrit.

En 2012, il publie La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, qui connaîtra un succès international et sera traduit en 38 langues. Le roman sera en lice pour de nombreux prix, dont le Prix Goncourt et Prix Interallié. Il remportera le Grand prix du roman de l'Académie française ainsi que le Prix Goncourt des lycéeens.

Site officiel de l'auteur; son compte Twitter, sa page Facebook.

Bibliographie

  • Le Tigre (2005) (nouvelle)
  • Les Derniers Jours de nos pères (2010)
  • La Vérité sur l'affaire Harry Quebert (2012)

Mes commentaires - Résumé

Ça vous arrive de ne pas être capable d'écrire votre commentaire sur un livre parce qu'il y a déjà tellement de critiques et d'avis de toutes sortes que vous avez l'impression que vous n'avez rien à ajouter ? Juste dans Babelio, il y a 825 avis. 825 !!! Qu'est-ce que je pourrais bien ajouter de plus ? Il me semble impossible de partager mes commentaires sans redire ce qu'on a mille fois écrit. Mais je l'ai terminé avec une foule de choses à dire. Alors, je vais plutôt y aller avec mon expérience de lecture...

Je vais commencer par résumer un peu l'histoire... de la façon dont moi je l'ai perçue.

Alors nous avons un jeune écrivain, Marcus Goldman, dont le premier roman connaît un succès retentissant. Il devient une vedette internationale et profite de cette nouvelle gloire et richesse. Gloire et richesse un peu excessive, mais nous sommes aux États-Unis alors sûrement c'est possible. Marcus s'est un peu assis sur cette gloire et a profité au maximum de son succès. Mais son éditeur veut continuer à faire de l'argent et lui demande un deuxième roman qui doit bien sûr être lui aussi un best-seller. Mais l'inspiration ne se commande pas. Et après avoir tant profité du moment présent et avoir procrastiné autant qu'il a pu, Marcus se retrouve devant l'obligation de pondre un roman en quelques jours ou se sera procès et faillite. Évidemment c'est la page blanche.

Il court donc se réfugier dans le New Hampshire chez son ancien professeur, mentor et ami, Harry Quebert. Évidemment au cours des derniers mois, il avait été trop occupé pour même retourner les appel de son ami, mais c'est le temps de renouer avec son mentor qui l'accueille à bras ouverts. Marcus espère que quelques jours dans une petite ville reculée auprès de celui qui l'a inspiré quand il était jeune, lui redonnera l'inspiration. Après tout Harry est l'auteur d'un cef d'oeuvre " Les Origines du mal". Mais il repart à New York avec ses pages blanches.

À peine est-il de retour chez lui qu'il apprend que Harry vient d'être arrêté pour meurtre. C'est qu'on a retrouvé sur son terrain, le corps d'une jeune fille de quinze ans, Nola Kellergan, qui avait disparue en 1975. Sur le cadavre, le manuscrit du roman de Harry. On apprend alors qu'Harry avait eu une relation avec l'adolescente. Tout le condamne, mais Marcus le croit innocent. Il décide donc de retourner dans la petite ville pour faire sa propre enquête, comprendre ce qui est arrivé en 1975, qui a tué Nola et donc prouver l'innocence de son ami. Innoncent pour le meuretre, car Harry a bel et bien eu une relation amoureuse avec une adolescente de 15 ans.

Et nous voilà donc plongé dans l'enquête d'un écrivain. Ce sera un va et vient entre le passé et le présent. Nous avons d'abord l'enquête de Marcus, ses échanges avec Harry et les autres habitants de la ville. On nous raconte aussi ses échanges avec son agent littéraire et son éditeur. Car, on l'avait deviné, cette enquête sera son prochain roman.

Puis nous sautons dans le passé et on nous raconte les événements qui se sont déroulés en 1975.

Nous avons donc un roman mélangeant le roman policier, le roman psychologique, l'étude de moeurs et l'essai sur l'écriture.

Hum... maintenant voici mon expérience de lecture... à suivre ici.

Les mots de l'auteur (Extraits)

"-- Et bien, un mot est un mot et les mots sont à tout le monde. Il vous suffit d'ouvrir un dictionnaire, d'en choisir un. C'est à ce moment-là que ça devient intéressant : serez-vous capable de donner à ce mot un sens particulier ? -- Comment ça ? -- Prenez un mot, et répétez-le dans un de vos livres, à tout bout de champ. Choisissons un mot au hasard : mouette. Les gens se mettront à dire, en parlant de vous : Tu sais bien, Goldman, c'est le type qui parle des mouettes. Et puis, il y aura ce moment où, en voyant des mouettes, ces mêmes gens se metttrons soudain à penser à vous. Ils regarderont ces petits oiseaux piailleurs et ils se diront : Je me demande ce que Goldman peut bien leur trouver. Puis ils assimilerons bientôt "mouettes" et "Goldman". Et à chaque fois qu'ils verront des mouettes, ils penseront à votre livre et à votre oeuvre. Ils ne percevront plus ces oiseaux de ma même façon. C'est à ce moment-là seulement que vous savez que vous êtes en train d'écrire quelque chose." pp.347-348

Pour en savoir un peu plus...

5 avril 2015

Le moment captif d'un dimanche : faire un saut

2015-04"La vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie." [Sénèque]

Hop, hop. On sautille d'un pied à l'autre. Et lorsqu'on a simplement envie de pleurer, il suffit de danser. Et si on ne sait pas danser, ce n'est pas de notre faute !

Hop, hop. On s'élance. Sous le soleil et sous la pluie. Avec ou sans parapluie. Avec ou sans élégance.

Hop, hop. On se fout de la pluie, on se fout de l'orage. On se laisse envahir par le rire, on se laisse envahir par la rage.

Hop, hop. Petit lapin nous entraîne dans une farandole. Petit lapin nous fait faire des cabrioles.

Hop, hop. On oublie la pluie.  On s'enveloppe de nuages. On danse peu importe le temps qu'il fait, peu importe notre âge. Et on aime la vie, avec tous ses orages.

"L'élan fait partie du saut." [Halil Sarkis]

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