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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
29 juin 2013

Quelques mots...

Très connue, mais qui me fait toujours plaisir à lire... Oh que je pourrais la répéter sans arrêt !!!

Google can bring you back 100,000 answers, a librarian can bring you back the right one.” [Neil Gaiman]

Oh que oui !!! :D

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27 juin 2013

Dans la nature... le Parc Oméga

01On va souvent chercher très loin ce qui se trouve tout proche. J'aime beaucoup les animaux. Et quand j'étais petite, voir des animaux se résumait au Zoo de Granby et au Parc Safari. Avec les années, j'ai continué à visiter les zoos, tout en étant de plus en plus triste, la plupart du temps, des conditions dans lesquelles on gardait les animaux. Mais c'est plus fort que moi, je vais presque toujours dans les zoos des villes que je visite.

Quand j'étais jeune, j'avais une nette préférence pour le Parc Safari. L'idée que nous nous promenions en voiture parmi les animaux était pour moi incroyable et excitante même si les autruches me faisaient terriblement peur... Puis j'ai vieilli. Et j'ai été attiré par les parcs du même genre mais présentant principalement (mais pas uniquement) des animaux "locaux". J'ai planifié avec impatience mon voyage au zoo sauvage de Saint Félicien. Ce n'était quand même pas à la porte ! Quelle belle expérience ! Et l'idée que nous nous promenions "en cage" alors que les animaux étaient "libres" (dans le parc, on s'entend) m'a beaucoup plu.

Puis, en Espagne, j'ai multiplié les visites à ce genre de parcs... Réserve africaine de Sigean, Parc animalier de Casteil, le merveilleux Parc des singes Jigokudani au Japon ... et je ne parle pas des zoos, fermettes, etc. Je ne peux m'empêcher de chercher les animaux.

Quand je suis revenue au Québec, j'ai acheté des livres sur le Canada et le Québec. En effet, je me suis aperçue que je connaissais plus l'Espagne et la France que le Québec ! Et je découvre, découvre, découvre, une tonne d'endroits... l’Ecomuseum, par exemple (dont je reparlerai) ou encore le Parc Omega.

Quelques informations pratiques…

Le Parc Omega, qui existe depuis au moins 23 ans, est situé en Outaouais, à environ une heure de Montréal. Bien que l’on donne habituellement la 04municipalité de Montebello comme adresse, le parc animalier est réellement situé au nord de celle-ci à Notre-Dame-de-Bonsecours.

Le parc a une superficie de 1800 acres (environ 7200 km²) et possède 12 km de circuit routier et 6 km de sentiers pédestres.

Lorsqu’on entre sur le site du parc, on nous invite à syntoniser la station de radio FM 90,1 (pour le français). Tout le long du trajet en voiture, on peut ainsi entendre de l’information sur les animaux que l’on peut voir.

À l’entrée il est aussi possible d’acheter des sacs de carottes. On peut également en acheter plus loin au besoin. On peut offrir ces carottes sans problèmes aux divers animaux qu’on va rencontrer – enfin, ceux qui aiment les carottes, bien entendu !

Sur le circuit routier on croisera différents animaux locaux et d’autres pays. On peut voir des animaux des prairies, forêts, montagnes… Wapitis, cerfs, orignaux, daims, caribous, bouquetins, bisons, coyotes, renards roux, sangliers, loups gris, ratons laveurs, porcs-épics, ours noirs, castors, de nombreux oiseaux et beaucoup d’autres. (Ici, je tiens à préciser que les animaux même avides principalement de carottes - ce qui veut dire qu’ils viennent directement à votre fenêtre - demeurent des animaux. Nos visites furent incroyables et impeccables, mais je connais des gens qui ont des « traces indélébiles » des cerfs, daim, etc. sur leur voiture ! Les bois de ces cervidés peuvent être très impressionnants ! Et il ne faut jamais oublier les consignes de sécurité !)

La plupart de ces animaux peuvent se voir sur le circuit routier. On peut également observer plus longuement et de plus près les loups et les ours grâce à une passerelle d’un des sentiers pédestres.

03Sur le sentier pédestre se rendant à une vieille Ferme datant de 1847, on peut encore voir différents cervidés, toujours attirés par les carottes ! Puis on arrive à la ferme. Plusieurs animaux de ferme se promènent et les enfants seront bien heureux. Pour se rendre à la ferme, on emprunte les sentiers pédestres mais une carriole s’y rend également, ou on peut louer une voiturette.

Le propriétaire, Olivier Fabre, un français originaire de Mulhouse, cherche continuellement à diversifier son parc : des expositions dans le bâtiment d’accueil ou au sous-sol de la ferme. Un sentier des premières nations fut inauguré en 2011. Et selon un article de la Presse, un ancien poste de traite serait maintenant en place, un labyrinthe de bottes de foin et possiblement des cabanes perchées dans les arbres pour y passer la nuit. Mais je n’ai pas pu confirmer ces dernières informations. Ce qui me reste de mes visites, c’est que le Parc Oméga cherche continuellement à se renouveler et a à cœur de présenter les animaux dans un milieu le plus naturel possible. Et pour ceux qui aiment visiter les parcs animaliers, c’est un détour obligatoire.

Quelques liens à consulter

24 juin 2013

Le moment captif d'un dimanche : le souhait du lundi

04"On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir." [Friedrich Nietzsche]

J'aime la pluie. J'aime les gouttes qui dégouttent sur mon toit. J'aime les gouttelettes qui tombent doucement sur ma terrasse. J’aime l’odeur de la pluie d’été.

Il y a quelques jours c’était une pluie de printemps. Trop froide. Aujourd’hui, c’est une pluie d’été. Trop humide.

J’aime la pluie. Mais trop de pluie me fait soupirer. Les fleurs brunissent. Les tomates restent désespérément vertes. Et mes yeux s’ensommeillent.

Ma tête est lourde ; mes gestes pesants ; mes idées paresseuses. Je suis sans mouvement.

C’est alors que l’oiseau s’est posé sur mon balcon. Il m’a regardé doucement. Il m’a promis de faire revenir le soleil. Mais il m’a aussi dit de faire attention que le soleil pouvait avoir le même effet.  J’ai répondu que j’en avais assez de la pluie. Je voulais du soleil et de la chaleur. L’oiseau a acquiescé et s’est envolé.

Aujourd’hui, il fait soleil. Un soleil puissant produisant une chaleur étouffante. La pluie de hier a disparu. L’humidité a pris sa place. Il fait beau, il fait chaud. Et le soleil brille.

J’aime le soleil. Mais trop de soleil me fait transpirer. Les fleurs sont molles. Les feuilles jaunissent et ramollissent. Et mes yeux s’ensommeillent.

Ma tête est lourde ; mes gestes pesants ; mes idées paresseuses. Je suis sans mouvement.

L’oiseau me regarde d’une branche à l’ombre. Il me demande si je suis contente, il a tenu sa promesse. Je lui réponds que je suis contente. Il me regarde en soupirant, il sait bien que je lui mens. Il fallait faire attention à ton souhait, me dit-il. Il se moque de moi. Et il a bien raison. La prochaine fois, je prendrai garde à bien réfléchir avant de souhaiter…  

17 juin 2013

Les archives de Pauline : cherchez la fleur

02Devant ma maison, il y a une multitude de tulipes. Presque toutes rouges, mais certaines roses, d'autres violettes. Et puis, il y a aussi des jonquilles. Toutes jaunes, elles sont les jonquilles, comme toutes les jonquilles.

Il y a presque trois ans, nous revenions d'Espagne. Nous aménagions dans notre nouvelle maison. C'était le mois d'octobre. Et j'ai couru acheter des bulbes de tulipes. C'était pratiquement une obsession. J'ai acheté des sacs et des sacs de tulipes. Il commençait à faire froid et j'ai tout planté très rapidement, découvrant au fil des trous que je creusais d'autres bulbes déjà cachés.

Alors qu'il y avait un million de choses à faire, un million de choses à acheter, je ne pensais qu'au besoin impératif d'acheter des tulipes qui bouillait en moi. Pour le printemps. C'est à peu près tout ce que je savais. Il faut planter les bulbes de tulipes l'automne pour qu'elles fleurissent au printemps. Et au printemps, fleurir, elles le firent. À ma grande surprise. Je n'en revenais tout simplement pas ! J'avais voulu des tulipes, j'avais planté n'importe comment des tulipes et maintenant j'avais des tulipes !

Des tulipes, des tulipes, des tulipes, partout autour de ma maison. Et l'année suivante et encore une fois cette année. Des tulipes, partout des tulipes. Mais il me fallut faire lire un peu aussi. Car des tulipes, je n'en avais jamais fait pousser. C'est relativement simple, quand même. Juste un peu long après la floraison. Vous savez, il faut laisser se faner les feuilles et tout.DSC_0680

Mais c'est si simple. On plante les bulbes à l'automne. Peut-être un peu d'engrais, un peu de farine de sang pour éloigner les écureuils, les ratons laveurs, les mouffettes, les lapins et les marmottes. Et puis, pouf, au printemps on a tout plein de tulipes.

C'est si simple. Trop simple. Et je me demande pourquoi je croyais que c'était si compliqué. Que c'était presque une tâche impossible. Enfin, c'est ce que j'ai toujours cru. Car ma mère a toujours voulu avoir des tulipes. Et jamais elle n'en a eu.

Chaque printemps, mes parents allaient au marché et de belles fleurs annuelles ils achetaient. Malgré son amour des fleurs, ma mère n'était pas trop jardinière. À genoux sur le sol à planter des fleurs, jamais je ne l'ai vue. Même l'entretien des plantes de la maison n'était pas son fort. Ses violettes africaines n'ont jamais fleuri. Pas le pouce vert, ma maman. C'est donc mon père qui s'occupait des fleurs extérieures. Mon père lui ce sont les mains complètes qui sont vertes. Il est incroyable avec le jardinage. Mais mon père, lui, les fleurs, il s'en fout un peu. Tout ce qui l'intéresse, c'est son potager. Tomates, piments, oignons... Alors, les fleurs, c'était une étape vite faite à la fin mai. Hop, on plante les annuelles faciles d'entretien, qui se trouve partout et qui fleurissent tout l'été. Et on les plante toujours au même endroit. On ne se casse pas la tête. Cosmos, bégonias, pourpiers, pétunias... Une année, ma mère a insisté pour des dahlias et des glaïeuls. Elle en a eus. Cet été-là. Car conserver les bulbes tout l'hiver, c'était trop compliqué. On ne savait pas trop comment faire. On nous l'a bien expliqué... mais pour mon père, c'était trop d'ouvrage pour des fleurs. Faire sécher ses graines de piments ou ses tomates, ça, pas de problème. Mais s'occuper de bulbes... ouf, non, trop compliqué. Alors... des tulipes ! On oublie ça.

Quand j'ai vieilli, j'ai commencé à planter les fleurs pour ma mère. Même une fois que j'ai quitté la maison, je venais pour l'achat des annuelles. J'ai réussi à diversifier les fleurs qu'ils achetaient. Et ensuite, c'est moi qui les plantais. J'ai même fait une belle rocaille de fleurs sauvages. Ma mère était bien heureuse. Mais pour les tulipes, je ne savais trop comment faire. Mon utilisation d'Internet en était à ses débuts, et bizarrement, je n'ai jamais pensé à prendre un livre sur le sujet. Je savais qu'il fallait les mettre à l'automne mais pour je ne sais quelle raison, cela m'apparaissait très compliqué. Alors ma mère n'a jamais eu de tulipes.

Chaque printemps, je regarde mes tulipes et je m'imagine qu'elle les admire elle aussi... Mes tulipes, maman, elles sont juste pour toi ! Tu me manques, tu sais...

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