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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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29 août 2008

Quand une chanson...

Allez savoir pourquoi... il y a une chanson qui me trotte dans la tête depuis hier... j'ai un vague soupçon que cela à avoir avec les reprises d'une émission que j'écoutais hier dans laquelle il y avait une maison un peu folle (bon j'écoutais un DVD de Buffy avec l'émission d'Halloween de la saison 4 dans laquelle la maison hantée devient vraiment hantée... et j'accuse Fashion de m'avoir donné envie de réécouter mes émissions de Buffy - qui demeure une de mes séries préférées - avec son billet sur Firefly... et qui renvoyait à son excellentisme billet sur Buffy !)... enfin... tout ça pour dire - je sais c'est long et complètement sans rapport - que l'épisode m'a fait dire que la maison était pleine de surprises, ce qui m'a fait pensé à cette chanson de Passe-Partout... donc... incapable de me débarrasser de la chanson. On m'a déjà dit que quand on avait une chanson de "pogner" dans la tête c'est que ça piquait dans notre cerveau et que pour se gratter efficacement, il fallait chantonner et sortir ainsi les paroles de sa tête (oui, je sais, c'est boiteux... enfin....)

Voilà la chanson dont je ne peux me débarrasser... et que je chante sans arrêt depuis hier...

Sur la rue des toits-qui-frisentpruncan
Y'a un gros pâté d'maisons
Des maisons boîtes à surprises
Du plancher jusqu'au plafond
Des maisons, des maisons, des maisons, boîtes à surprise
Des maisons, des maisons, des maisons, boîtes à surprise

Y'a une maison toute en miroirs
Qui brille qui brille dans le noir
Y'a une maison en forme de poire
Qui roule, qui roule sur l'trottoir
Y'a une maison chapeau-melon
Aux escaliers en tire-bouchon

La, la, la, la, la
La, la, la, la, la
La, la, la, la, la

Bon ben c'est ça ;)

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28 août 2008

Quelques mots...

Le silence se meurt, le bruit prend partout le pouvoir ; c'est la seule calamité écologique dont personne ne parle. 


[Alain Finkielkraut]

26 août 2008

Les livres du Somail

Un peu de silence j’ai recherché pendant la fin de semaine. Mais nous avions une destination… Il y a quelques années, nous avions fait un petit arrêt à ce joli petit village sur le Canal du Midi et découvert cette librairie… Malheureusement, les horaires étant ce qu’ils sont, je n’ai pu que me visiter quelques minutes la librairie « Le trouve tout du livre »… pas assez pour me perdre dans ces milliers de livres. 

SomailEt donc, je m’étais promis de retourner au Somail pour retourner dans cette librairie qui ressemble beaucoup aux librairies de mes rêves… Et donc, cette fuite de la fin de semaine dernière avait pour principal but, Le Somail et sa librairie. Ensuite une nuit à Narbonne et un retour à notre rivière des Pyrénées espagnoles tout près de Beget.

Je dois avouer que la première partie du samedi fut particulièrement éprouvante. Un trajet qui aurait dû nous prendre 2h30, dura 5 heures. Des embouteillages monstres dans les environs de Girona… puis un cheminement de tortues jusqu’à la frontière… notre patience fut mise rudement à l’épreuve et nous avons tout deux pensé rebrousser chemin vers Barcelone.

Finalement – et après une presque crise de nerfs aux alentours de Perpignan lorsque j’ai vu les autos complètement arrêtées sur l’autoroute – nous sommes arrivés au Somail. Toujours aussi joli… Il était 17h15, la librairie devait fermée à 18h30… donc aucune minute à perdre.Somail2

Une marche lente à travers la librairie… odeur feutrée… lumière lourde et claire. Livres murmurant doucement. Et parmi ces livres, trois m’ont choisie. Ces livres ont chuchoté délicatement et mon regard les a croisés. Je les ai pris dans mes mains. Touché tranquillement la couverture, frôlé et senti les pages… Et je les ai ramenés avec moi. Parmi ces trois livres, il y en a un… un qui m’a bouleversée quand je l’ai vu… je l’ai pris, incrédule. Ouvert. Feuilleté. Et soupiré. Un livre sur une de mes auteurs préférés. Un auteur que j’aime tellement que j’ai suivi un cours complet à l’université sur elle… Et ce livre traite des femmes qui peuplent ses romans. Un livre contenant des gravures magnifiques… un livre presque intact avec seulement quelques rousseurs…

La « Galerie des femmes de George Sand »… publiée en 1843… Lélia, Indiana, Lavinia, Pauline, Consuelo, … des extraits ainsi que des commentaires du « Bibliophile » Jacob… des gravures de chacune de ces femmes… Les 5 heures de routes furent rapidement oubliées. Peut-être un petit questionnement sur cette folie des livres qui ne me quitte pas… Le contenu autant que le contenant… la lecture des mots autant que le bruit des pages, l’odeur du papier, la couleur de la reliure…

22 août 2008

À la recherche d'un peu de silence

BruitsCette fin de semaine, je fuis. Je vais essayer de trouver un peu de silence. C'est que le bruit de Barcelone me rend complètement folle et je dois essayer de trouver un peu de silence... Je sais que ce silence aura quelques bruits d'oiseaux, quelques bruits de vents, quelques mouvements furtifs... En autant que l'on n'entende pas les ambulances interminables et irraisonnables, les klaxons irresponsables, les conversations et les cris assourdissants qui surgissent à toute heure...

J'ai compris il y a très longtemps que les espagnols aimaient le bruit... j'ai su très jeune que les conversations en espagnol étaient plus bruyantes... par définition. L'Espagne est bruyante et présentement... je crois que je vais perdre la raison... besoin de tranquillité, besoin de silence... J'avais en tête un superbe texte sur le bruit et l'Espagne... je le ferai un autre jour ! Présentement, je me sauve... dans le silence de la campagne... je reviens lundi... je ferai peut-être alors ce texte !

18 août 2008

Désespérément besoin de minous

Cela commence à vraiment être difficile. Au début, je ne voulais pas tout de suite un autre chat. Je ne voulais pas remplacer mon gros minou pleins de poil... j'avais besoin de temps pour vivre son départ... Il avait fait partie de ma vie pendant près de 15 ans et encore aujourd'hui, j'ai l'impression de le voir partout. Il me manque horriblement.

Mais l'appartement est vide. J'ai toujours eu la compagnie d'un animal dans ma vie et pour moi, c'est très important. Quand je rends visite à des amis qui ont des animaux... ils sont souvent "jaloux" puisque je ne m'empêcher de passer plus de temps avec la boule de poils, de plume ou même d'écailles qu'avec eux...

J'adore tous les animaux... mais j'avoue que j'ai une petitecats préférence pour les chats... et quand je voyage, j'ai toujours un oeil ouvert pour le passage d'un chat ! Ces derniers temps, nous fuyons souvent la ville pendant les fins de semaine. Et au retour parmis les photos, on retrouve toujours quelques photos de minous !!!

Il y a aussi des photos de moutons, chevaux, poules, vaches, taureaux, chèvres, canards, chiens, cigognes, lézards, etc, ... pas vraiment des quelques lapins, renards et autres animaux qui ne semblent pas vouloir rester en place pour se laisser photographier !!!

Mais mes minous demeurent mes préférés !!!

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17 août 2008

La Chambre de la Stella

Critique de lectureStella

La Chambre de la Stella / Jean-Baptiste Harang. – [Paris] : Grasset, 2008. – 152 p. ; 18 cm. – ISBN 978-2-253-12012-4. – (Coll. Le livre de Poche : no30989)

Quatrième de couverture :

Chaque maison cache un secret, les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein, comme un docteur fiévreux, pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel, dans la Creuse, la maison de famille du narrateur en a si gros sur le cœur et tant à dire qu'on va la confesser, pièce après pièce, l'écouter se raconter, souvenirs dérangés, vérités arrangées, les choses et les gens tels qu'ils furent, les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher ce qu'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui, lui, avait choisi de se taire.

Stella1L’auteur :

Jean-Baptiste Harang est en 1949 à Chaulgnes dans le département de la Nièvre. Il est journaliste pour le journal la Libération depuis 1978. À partir de 1988, il prend le poste de critique littéraire pour le même journal. Il publie son premier roman, Le Contraire du cotton, en 1993. En 2004, il publie L’art est difficile qui est en fait un recueil d’articles qu’il a publié dans la Libération depuis 1988. Il reçoit en 2006, le prix Livre Inter pour La Chambre de la Stella.

Bibliographie :

  • Le Contraire du cotton (1993)
  • Les Spaghettis d'Hitler (1994)
  • Gros chagrin (1996)
  • Théodore disparaît (1998)
  • L’art est difficile (2004)
  • La Chambre de la Stella (2006)

Résumé:

Le narrateur de La Chambre de la Stella partage avec nous des souvenirs d’enfance à travers les pièces de la maison familiale. Il cherche surtout à nous parler de son père et du secret qu’il a découvert remettant en question ses origines.

Dans les années 60, alors qu’avec son frère et sa sœur, il avait entrepris de repeindre le rez-de-chaussée de la maison familiale, il découvre dans un vieux secrétaire, le livret militaire de son grand-père. Ce qu’il y découvre révèle la véritable identité de son père et remet en question toute la famille paternelle. Son père ne révèlera jamais les secrets de sa naissance et les secrets de la maison de Dun, même après son décès.

À travers ses souvenirs, l’auteur part à la recherche de celui qui serait son véritable grand-père et cherche à éclaircir les silences et secrets de sa famille.

Commentaires personnels et expérience de lecture :

Le « roman » que nous offre Jean-Baptiste Harang semblerait être en fait un recueil de ses propres souvenirs. Souvenirs qu’il nous livre principalement – mais pas uniquement - à travers les pièces de la maison familiale. Mais la relation de ces souvenirs semble surtout avoir pour but de cerner l’identité de son père.

En effet, le secret qu’il a découvert par hasard et qui révèle que son grand-père n’est pas le père biologique de son propre père, le pousse à essayer de retrouver des parcelles de sa généalogie en partie inconnue. Cette découverte qu’il n’abordera jamais ouvertement avec son père le trouble. Il voit son père différemment, il cherche à comprendre les raisons de ses silences et de tous ces secrets sur ses origines. Pourquoi son père dissimule ses origines? Pourquoi choisit-il ne pas en parler?

Harang part à la rencontre des secrets enfouis dans la maison de Dun. À travers les pièces, il partage des moments de son enfance, des moments de la vie d’autres membres de sa famille, des moments d’une époque lointaine – mais si proche.

Mais les souvenirs sont-ils bien réels ? L’auteur ne cache pas que les souvenirs sont parfois trompeurs. La mémoire n’est pas infaillible. On se rappelle d’un son particulier mais on oublie la date exacte… on amplifie certains événements, on efface parfois certains mots, on invente sans s’en rendre compte.

Le roman est de toute évidence une quête infiniment personnelle et on se sent presque voyeur de partager ces souvenirs intimes. Pourquoi d’ailleurs les partagent-ils avec nous ? Le texte semble plus une façon pour l’auteur de se libérer de ses souvenirs, et peut-être en veut-il inconsciemment à son père de ne pas avoir livrer son secret, de ne pas avoir partager avec lui ces confidences intimes. Son père ne lui a rien dit. Un inconnu lui révèle qui pourrait être son grand-père… et la chambre de la Stella renferme peut-être plus que ce qu’elle semble offrir… mais son père ne lui a rien dit… Certains ont vu un hommage à son père… peut-être… j’y vois plutôt une accusation de ne pas avoir parlé… un chagrin de ne pas avoir partager plus avec son père.

Le livre est court. Les phrases entre poésie et confusion. Les descriptions sont innombrables. On assiste à une énumération de souvenirs, mais aussi à de longues descriptions de lieux, de pièces, de meubles. Ce qui alourdit parfois la lecture. On a parfois l’impression qu’il faut lire entre les descriptions détaillées de pièces et de meubles, les traces de souvenirs et d’émotions. Mais ce n’est pas totalement sans charme. La confusion, l’impression de se perdre un peu rappelle que nous lisons des souvenirs, qui ne sont pas toujours très nets. Je me suis rappelée moi aussi comment nos souvenirs sont souvent attachés à un objet particulier, à un lieu précis… je pourrais remplir des pages sur la maison de mes grands-parents, par exemple…

Mais on sent parfois qu’on s’éloigne du fameux secret. Que celui-ci n’est qu’un prétexte à de longues descriptions. Que les recherches de l’auteur n’aboutissent pas, on se perd dans des noms, des généalogies incertaines. On passe sur certains personnages alors qu’on aurait aimé en savoir davantage. Et malgré la brièveté du livre, j’ai parfois trouvé le temps long et j’avançais péniblement dans ma lecture. Et je dois avouer que la fin m’a un peu déçu. Mais l’auteur ne pouvait que difficilement terminer autrement sa quête qui n’est pas terminée.  

Les avis d’Hélène , d’Antoine Peuchmaurd et de Joël Perino

Citations:

« Enfants, nous ne montions jamais au grenier, l’interdit et la peur nous en dissuadaient, la peur surtout, l’interdit à lui seul eût pu nous stimuler. » p. 83

« La cuisine de Dun était le centre du monde. Et ma grand-mère régnait sur ce monde. Au centre de ce centre du monde une table aux pieds trop frêles qui me sert encore aujourd’hui, dans mon mi-temps parisien, de table de salle à manger, mais elle ne se souvient de rien. » p.115

Sources :

15 août 2008

Antigone d'Anouilh - III. Résumé et Commentaires personnels

 

Anouil3Antigone / Jean Anouilh. – Paris : La Table Ronde, 1976. – 133 p. ; 19 cm.

Résumé :

Cette tragédie en prose composée d’un seul acte commence par la présentation par le Prologue des personnages de la pièce qui sont déjà en scène lors du lever du rideau. Le Prologue résume également la situation dans laquelle nous trouvons les personnages ; c’est en fait un rappel de la légende de Thèbes et des faits qui se sont passés avant le début de la pièce :

Après le départ d’Œdipe, roi de Thèbes, le royaume est gouverné par ses deux fils, Polynice et Étéocle. Les deux frères avaient d’abord décidé de partager le pouvoir et de régner une année sur deux. Mais après un an, Étéocle ne veut pas céder le pouvoir à son frère. Polynice veut reprendre le trône et réussit à assembler une armée. Une guerre se déclare entre les deux frères qui se terminent par la mort de Polynice et Étéocle qui se sont entretués. Le pouvoir revient alors à leur oncle, Créon. Celui-ci organise des funérailles pour Étéocle qu’il considère être mort pour le royaume, mais ordonne de ne pas toucher au corps de Polynice, celui qui a trahi sa patrie, de ne pas lui donner de sépulture.

Après ce prologue, la pièce débute avec le retour d’Antigone qui est sortie pendant la nuit. Elle cache à sa nourrice les raisons de sa sortie nocturne. On assiste ensuite à une discussion d’Antigone avec sa sœur Ismène, qui se doute de ce qu’elle veut accomplir. Elle essaie de la convaincre de ne pas enfreindre les ordres de Créon. Malgré ses doutes, Antigone est déterminée.

Elle rencontre ensuite son fiancé, Hémon, le fils de Créon. Après s’être rassuré de son amour pour elle, elle lui demande de lui faire confiance et lui annonce la rupture de leurs fiançailles. Hémon ne comprend pas les raisons de cette rupture. Puis, alors que sa sœur Ismène tente encore de la convaincre de ne pas enterrer leur frère, Antigone lui avoue qu’elle l’a déjà fait, la nuit passée.  

Pendant ce temps, on découvre que Polynice a été recouvert de terre et on avertit Créon que ses ordres ont été enfreints. Il fait surveiller le corps et ordonne de ne pas en parler pour l’instant. Antigone est ensuite arrêtée par les gardes de Créon alors qu’elle est près du corps et ne la reconnaissant pas, ils la brutalisent. Mis au courant, Créon ne veut tout d’abord pas croire que sa nièce est responsable d’un tel acte. Il affronte Antigone et tente de la raisonner. Mais leurs convictions sont trop différentes et ils sont irréconciliables.

Créon veut ramener la paix dans le royaume, étouffer tout scandale et demande à Antigone de ne plus tenter d’ensevelir son frère. À court d’arguments, il révèle les vraies personnalités de ses frères, et les raisons de leurs morts. Mais Antigone ne veut pas céder, malgré ces révélations qui la bouleversent. Ne pouvant rien faire pour la protéger, Créon appelle un garde qui amène Antigone. Le Chœur et ensuite Hémon tentent d’intercéder en faveur d’Antigone. Mais Créon ne veut et ne peut pas empêcher sa mise à mort.

Antigone, seule avec un garde, ne trouve aucun réconfort dans ses derniers moments. Un messager arrive sur scène et annonce la mort d’Antigone, mais aussi la mort d’Hémon qui s’est tué près de celle qu’il aimait. Créon revient alors sur scène, le chœur lui apprend alors la mort de sa femme, la reine, qui n’a pu supporter la mort de son fils. Créon se retrouve alors seul, calme. Il sort. Le chœur s’adresse une dernière fois aux spectateurs pour clore la pièce.

Commentaires personnels :

Le mythe d’Antigone est une histoire tragique qui semble aller au-delà de l’histoire racontée en tant que telle. Le thème central d’Antigone ne me semble pas son action – offrir une sépulture à son frère – mais plutôt sa volonté de se rebeller contre l’ordre établi. L’affrontement entre Antigone et Créon symbolise l’obligation de suivre l’ordre en place (Créon) et la volonté de se rebeller (Antigone). Liberté de pensées et d’actions contre obligation de suivre le pouvoir en place. Les choix qui doivent être faits amènent souvent des conséquences irréversibles et douloureuses. Est-ce que les choix sont toujours justifiés ? Est-ce que les convictions personnelles et la volonté d’absolu jusqu’au sacrifice de soi justifient ces actions ?

Antigone est une tragédie et repose sur une fatalité. Nous savons qu’une mort ou des morts auront lieu, et peu importe les événements qui suivent, il n’y a pas d’espoir. Les personnages sont « programmés » par leur destinée, leurs personnalités fortes, exceptionnelles et par leurs actions fortes, intuitives et parfois violentes. Les personnages sont nobles mais ne s’opposent pas à leurs destins. Ils savent que ce qu’ils doivent faire et ne cherchent pas à se dérober à leurs obligations. Créon tente de convaincre Antigone mais sait très bien qu’il ne le pourra probablement pas et qu’il devra la condamner à mort, car telle est la loi, et il ne peut la contourner. Antigone sait qu’elle va mourir mais rien, même certaines révélations troublantes, ne la feront changer d’idée.

L’histoire veut faire passer un message. Les gens accomplissent parfois leurs actions car poussés par des motivations au-delà de leur volonté. Ils se plient à ce qu’ils croient devoir faire… même si c’est une erreur. Il est facile de voir comment cette réécriture du mythe d’Antigone par Anouilh a été motivée par son époque. Et comment les spectateurs ont pu transposer les actions et les dialogues des personnages à la réalité du moment, c'est-à-dire l’Occupation et la Résistance.

Il fut en quelque sorte facile à Anouilh de transposer l’histoire d’Antigone car celle-ci est intemporelle. On traite ici de l’Homme, de ses faiblesses et de ses forces, de sa noblesse et de ses peurs. La tragédie d’Anouilh transmet beaucoup de pessimiste. Malgré les notions de grandeur, idéalisme, passion et noblesse de sentiment, ressort surtout la fatalité du destin. Et selon moi, l’aveuglement. Une volonté de pureté de sentiments mais qui amène irrémédiablement à un refus de voir autre chose que sa propre conviction.

 

La pièce se veut un appel à une certaine révolte – tout en laissant toujours sous-entendu l’obligation de se plier à certaines règles. Certains se soumettent et ne peuvent faire autrement… faut-il les condamner ? D’autres se rebellent malgré tout et contre tout raisonnement. Est-ce que cela vaut toujours la peine ? Il a certes une idée d’extrême, d’affrontement entre le bien et le mal… mais il n’est pas clairement défini ce qui est le bien et ce qui est le mal.

La pièce va cherche dans le classique une vision du moderne. Anouilh mélange sentiments anciens et quotidien absurde. Les héros sont dignes des mythes anciens et sont obsédés par des valeurs nobles, par des idéaux intemporels. Ils refusent les compromis.

Anouilh a bien sûr apporté quelques modifications à la tragédie de Sophocle et au mythe d’Antigone. Il fait d’Antigone une fille simple et ordinaire alors que l’Antigone est remarquable. Sophocle place Créon et son destin au centre de sa tragédie alors qu’Anouilh y place Antigone. Mais le destin et le sacrifice demeurent centraux aux deux textes.

De nombreuses analyses de la pièce d’Anouilh existent et je conseille vivement à ceux qui s’intéressent à Antigone, de les lire.

Personnellement, j’ai toujours beaucoup aimé ce mythe et j’ai aimé les deux textes, autant celui de Sophocle que celui d’Anouilh. J’ai particulièrement aimé la lecture d’Anouilh et l’ambiguïté qu’il laisse planer.

D’un point de vue tout à fait personnel, j’ai cependant beaucoup de difficulté avec l’idée de « destin » et de « sacrifice »… donc, j’ai toujours eu envie de dire à Antigone… « oui, bon, tu l’as recouvert deux fois déjà, on a compris ton opposition, tu as clairement noté ton désaccord… pas besoin de mourir pour un ti-clin qui ne t’aimait pas… ». Mais bon…

Lire aussi:

Antigone d'Anouilh - I. L'auteur
Antigone d'Anouilh - II. L'oeuvre

Sources:

Citations :

« LE CHŒUR, s’avance.

Et voilà. Sans la petite Antigone, c’est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c’est fini. Ils sont tout de même tranquilles. Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire – même ceux qui ne croyaient rien et qui se sont trouvés pris dans l’histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement á les oublier et à confondre leurs noms. C’est fini. » p. 132

 « C'est cela qui est commode dans la tragédie. On donne un petit coup de pouce pour que cela démarre [...] C'est tout. Après on n'a plus qu'à laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. » pp.56-57

13 août 2008

Antigone d'Anouilh - II. L'oeuvre

Antigone / Jean Anouilh. – Paris : La Table Ronde, 1976. – 133 p. ; 19 cm.

L’œuvre :

Jean Anouilh écrivit la tragédie Antigone en 1942 et celle-ci fut créée pour la première fois au Théâtre de l’Atelier à Paris le 4 février 1944. Elle fut mise en scène par André Barsacq. Les éditions de la Table Ronde publieront le texte de la pièce en 1946Anouil2. Lors de la première représentation de la pièce en 1944, le rôle d’Antigone est interprété par Monelle Valentin, l’épouse d’Anouilh.

Malgré le fait que la pièce connue éventuellement un immense succès public, on dit que lors de la première représentation elle fut très mal accueillie. Les biographes d’Anouilh rapportent même qu’à la fin de la pièce, en lieu d’applaudissements, ce fut le silence total. Et on rapporte également que le metteur en scène, André Barsacq, ainsi que Jean Anouilh déclarèrent regretter avoir écrit et mis en scène la pièce. La critique du moment fut donc partagée. On assimila rapidement les personnages et la trame tragique d’Antigone aux événements du moment, c’est-à-dire la Deuxième Guerre Mondiale.

On interpréta les gestes, décisions et réflexions des personnages de diverses façons. On y voyait soit un appui à l’Occupation soit un appui à la Résistance ; un appel au statu quo ou encore un appel à la révolte. La pièce ne fut pas censurée par les Allemands, ce qui constitue, selon certains, une preuve que la pièce défendait l’ordre établi. Mais d’un autre côté des tracs appuyant la Résistance furent distribués pendant certaines représentations. Antigone demeure aujourd’hui une des œuvres majeures de l’époque ainsi que l’œuvre centrale d’Anouilh. Il existe une version filmée de la pièce. Ce film fut réalisé par Moustapha Sarr en 2003.

Pour sa pièce, Anouilh s’est inspiré d’un mythe ancien, l’histoire tragique d’Antigone. L’histoire d’Antigone fit l’objet de nombreuses œuvres dont la tragédie par l’auteur grec Sophocle au Ve siècle av. J.-C. Anouilh a dit qu’une relecture de la pièce de Sophocle pendant la guerre l’inspira à récrire la tragédie à sa façon. Même s’il connaissait très bien la pièce de Sophocle, il la voyait maintenant d’un autre œil et y lisait la tragédie que son époque vivait. Il décida donc de reprendre le mythe d’Antigone selon sa vision.

Antigone, comme les pièces Eurydice et Médée, fait partie des pièces « noires » de l’auteur. Et même si ces trois pièces sont des réécritures de mythes anciens, elles sont résolument modernes. L’écriture emploie un style familier, spontané qui se rapproche de l’oral  Les dialogues s’éloignent du style recherché et soutenu de la tragédie classique ; ils sont proches du langage populaire, parfois très crus et même vulgaires. On note également dans l’écriture d’Anouilh l’emploie de nombreux anachronismes qui se juxtaposent à l’utilisation de procédés narratifs classiques. On retrouve ainsi dans le texte l’utilisation d’un Prologue, d’un Chœur qui racontent et nous expliquent les événements ; mais on y mentionne aussi des objets très contemporains tels les cigarettes, des fusils, etc. Nous retrouvons l’histoire d’Antigone dans un contexte intemporel… histoire archiconnu, mythe ancien, mais dans un style contemporain. Les personnages qui ont ici le rôle central - l’histoire vient en second plan – sont modernes dans leur habillement, attitudes, langages, etc.  

La pièce se distingue également par l’utilisation du procédé théâtral nommé « théâtre dans le théâtre » et qui consiste à présenter tous les personnages dès le lever du rideau. Quand la pièce commence, tous les personnages sont présents sur la scène, le « personnage » identifié comme « Prologue » vient alors les présenter. Les autres personnages ne semblent pas conscients de sa présence et vaquent à diverses activités. Le Prologue présente à l’audience chaque personnage, nous donne des détails sur leur rôle, leur personnalités et va même jusqu’à nous expliquer et raconter rapidement l’histoire qui va se jouer dans quelques instants. La fin est donc clairement présentée dès le début, et donc aucune surprise n'attend le spectateur. Ce procédé a été utilisé par d’autres auteurs.

Résumé et commentaires personnels à suivre…

Lire aussi:

Antigone d'Anouilh - I. L'auteur
Antigone d'Anouilh - III. Résumé et Commentaires personnels

Citations:

" LE PROLOGUE

Voilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d'Antigone. Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu'elle va être Antigone tout à l'heure, qu'elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille, seule en face de Créon, son oncle, qui est roi. Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre." p.9

Sources:

12 août 2008

Quelques mots...

Toute religion n'est qu'un système imaginé pour concilier des contradictions à l'aide des mystères. 

[Baron d'Holbach]

9 août 2008

Antigone d'Anouilh - I. L'auteur

Antigone / Jean Anouilh. – Paris : La Table Ronde, 1976. – 133 p. ; 19 cm.

L’auteur :

Anouil1Jean Anouilh est né le 23 juin 1910 dans la ville de Bordeaux en France. Sa mère est professeur de piano et joue dans un orchestre, son père est tailleur. Il est initié à la musique et au théâtre dans son enfance et il s’amuse à écrire des pièces.  Sa famille déménage à Paris où Anouilh commencera des études de droit. Après 18 mois, il abandonne ses études. Toujours intéressé par le théâtre, il assiste en 1928 à une représentation de la pièce Siegfried de Jean Giraudoux. Il décide à ce moment de se consacrer au théâtre. Il travaille alors quelques années comme publicitaire.

Il fera jouer sa première pièce, Humulus le muet, en 1929, mais c’est un échec. Il travaille pendant quelques temps comme secrétaire de Louis Jouvet au Théâtre des Champs-Élysées. Malgré ses rapports difficiles avec Jouvet, il demeure à son emploi jusqu’en 1932. Cette même année, il crée sa première véritable pièce, l’Hermine, qui connaît un certain succès d’estime.

Anouilh épouse en 1932 l’actrice Monelle Valentin. Ses prochaines pièces sont des échecs. Ce n’est qu’en 1937 qu’il connaît enfin son premier grand succès avec la pièce Le Voyageur sans bagage qui sera mise en scène par Georges Pitoëff. Ce succès continue et il devient un auteur connu et acclamé. La critique est parfois dure envers ses pièces mais le public l’acclame. En plus de ses pièces, il traduit des pièces étrangères et participe à des films.

Il continue d’écrire pour le théâtre durant les années qui suivent. Il continuera même à écrire pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il décide alors de ne pas prendre position, ni pour la collaboration, ni pour résistance. On lui reprochera cette décision. Et on lui reproche de publier des textes – certes à caractère non politique – dans des publications considérées collaborationnistes. Mais plusieurs biographies soulignent aussi qu’il a publié des nouvelles dans une revue anti-hitlérienne. 

Pendant ces années d’Occupation, il commencera à adapter des tragédies grecques. Il écrira Eurydice et Antigone. Ces pièces ont un immense succès mais Antigone crée une certaine polémique. Certains lui reprochent de défendre dans sa pièce l’ordre établi pendant ces années de guerre.

Après la fin de la guerre, Anouilh continue d’écrire et d’obtenir de nombreux succès.  Mais en 1961, il connaît un échec avec sa pièce La Grotte. Cet échec le pousse à également faire de la mise en scène. Il continuera cependant d’écrire de nombreuses pièces. Pendant les années 1970, on le qualifiera même « d’auteur de théâtre de distraction ». Il ne renie pas le qualificatif. Il n’accepta cependant presque aucun des prix qu’on lui a décerné à part ceux pour le « meilleur spectacle de la saison ».

À cette époque, ses pièces paraissaient plus légères mais demeuraient tout de même très pessimistes. Il écrivit en alternance des pièces qu’il qualifiait lui-même de « noires » et « grinçantes » ou « roses » et « brillantes » « costumées » et « baroques » ; mais toutes soulignant une vision pessimiste et féroce de la vie.

Jean Anouilh décède le 3 octobre 1987 à Lausanne en Suisse. Ses biographies varient parfois, comportent des divergences de dates, lieux, et somme tout, on ne connaît que peu de détails sur sa vie privée. L’auteur le voulait ainsi et protégeait sa vie privée.

Bibliographie :

  • L'Hermine (1932)
  • Mandarine (1933)
  • Y avait un prisonnier (1935)
  • Le Voyageur sans baggage (1937)
  • La Sauvage (1938)
  • Le Bal des Voleurs (1938)
  • Léocadia (1940)
  • Eurydice (1941)
  • Le Rendez-vous de Senlis (1941)
  • Antigone (1942)
  • Roméo et Jeannette (1946)
  • L'Invitation au château (1947)
  • Ardèle ou la Marguerite (1948)
  • La Répétition ou l'amour puni (1950)
  • Colombe (1951)
  • La Valse des toréadors (1952)
  • L'alouette (1952)
  • Ornifle ou le courant d'air (1955)
  • Pauvre Bitos ou le dîner de têtes (1956)
  • Becket ou l'honneur de Dieu (1959)
  • L'Hurluberlu ou le réactionnaire amoureux (1959)
  • La Petite Molière (1959)
  • La Grotte (1961)
  • Le Boulanger, La Boulangère et le Petit Mitron (1968)
  • Cher Antoine (1969)
  • Chers Zoizeaux (1976)
  • La culotte
  • Le Nombril (1981)

Commentaires à suivre:

Antigone d'Anouilh - II. L'oeuvre
Antigone d'Anouilh - III. Résumé et Commentaires personnels

5 août 2008

Est-il possible de ne pas parler de la température ?

Je crois bien que non. C'est le sujet qui revient constamment dans toutes les conversations, peu importe la saison. Il fait froid, ilChaleur n'y a pas de neige, il y a trop de neige, il pleut trop, il ne pleut pas assez, il fait humide, il fait chaud, il fait trop chaud...

Alors que soeurette se plaint de la pluie et du mauvais temps... moi, je n'en peux plus de la chaleur.

Alors qu'il y a à peine quelques mois, je déplorais le manque de pluie et le manque d'eau en Catalogne, le mois de mai et juin furent le temps de se plaindre des jours gris, des nuages et de la pluie, puis depuis le mois de juillet, c'est une chaleur étouffante, intolérable qui comble les conversations...

Il fait chaud... chaud... suffocant... irrespirable... Je travaille de chez moi, et je n'ai pas d'air climatisé. J'ai toujours bien supporté la chaleur, et je n'aime pas vivre l'été, les fenêtres fermées. De plus, l'air climatisé me congestionne et me donne des allergies... donc en auto ou chez moi, je vis sans air frais. Même que quand je suis trop longtemps dans un lieu fermé avec un climatiseur, mon nez se bouche immédiatement et le mal de tête commence. Je vis donc les grandes chaleurs avec des camisoles, des grands verres d'eau et des ventilateurs. Mais pas trop de ventilateurs car, cela me donne mal à la tête et au cou...

Jusqu'à cet été, j'ai toujours bien vécu la chaleur. Mais cette année, je suis complètement accablée... je peux à peine dormir, j'ai de la difficulté à bouger pendant la journée, les migraines se succèdent et j'ai un fond de mal de coeur permanent... il fait trop chaud. Je suis assise devant mon ordinateur, un ventilateur sur moi, en petite chemise de nuit, je bouge à peine mais pourtant, les gouttes de sueur glissent sur mon front et dans mon dos... il fait 30º jour et nuit... souvent plus, pas souvent moins...

Et je me retiens tous les jours pour ne pas me joindre aux plaintes et parler de la maudite température... "¡Que calor!" ben oui, mautadine... "que calor"... soupirs... ;)

4 août 2008

Été cruel... ;)

"Hot summer streets
And the pavements are burning
I sit around
Trying to smile
But the air is so heavy and dry
Strange voices are saying
What did they say
Things I can't understand
It's too close for comfort
This heat has got right out of hand"

"Cruel Summer"
Bananarama

3 août 2008

Misère...

Il y a quelques temps, on m'a suggérée une lecture. Je ne connais pas cette personne personnellement, uniquement à travers nos carnets respectifs. Cependant, j'ai beaucoup de respect pour ses opinions, ses créations et ses pensées. Et donc, aussitôt que j'ai pu trouver une librairie avec des livres en français, j'ai cherché un livre de l'auteur suggéré.

Cercle1Il y en avait plusieurs. J’avais fait quelques recherches avant d’aller à la librairie. Histoire de me familiariser avec l’auteur, mais pas trop, pour ne pas gâcher la lecture. J’ai tout de même compris qu’il y avait un personnage qui revenait dans plusieurs des livres, donc, j’ai choisi le premier roman qui mettait en vedette le personnage du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg.

Et donc la lecture du roman « L’homme aux cercles bleus » de Fred Vargas commença… tranquillement. Tranquillement. Très tranquillement. Je dois avouer que ma lecture fut difficile. Dès le début, je n’ai pas aimé les personnages. Et bien que j’ai appris à aimer – et que je dois dire que c’est le seul personnage que j’ai pu supporter – l’inspecteur Adrien Danglard, le personnage principal, le commissaire Adamsberg, m’a énervée du début à la fin. Son attitude, ses manies, ses lubies m’ont semblées inintéressantes et surtout exagérées. Et les personnages secondaires… incroyablement irritants… incroyablement agaçants dans leurs manies et complètement énervants dans leurs personnalités fantaisistes. L’histoire me semblait sans intérêt ou plutôt ce qui me semblait intéressant ne semblait pas important… on oublia même d’expliquer la fameuse phrase…

J’ai peiné à lire le roman… et quand finalement j’ai eu un soupçon d’intérêt, le tout s’est conclu très rapidement et en laissant un paquet de questions non répondues. Mais le plus difficile pour moi, fut de ne pas plonger et me perdre complètement dans cette histoire. J’avais beaucoup d’espoir pour cet auteur et j’avais très hâte de faire cette première lecture.

Complètement déçue de cette lecture, c’est les larmes aux yeux que j’ai fermé le livre. Bon j’exagère un peu… mais j’attendais tellement de cette lecture. Et je n’ai pas du tout accroché. Puis, j’ai fait quelques recherches… tant qu’à avoir lu le roman, j’allais faire quelques recherches. Et puis je me suis rendue compte que, bien que beaucoup de gens ont adoré ce roman de Vargas, beaucoup ne l’ont pas du tout aimé… et parmi ceux qui n’ont pas aimé leur lecture, il y avait même des fans de Vargas. J’ai même pu lire à plusieurs reprises des fans dire de ne pas commencer une lecture des oeuvres de Vargas avec ce roman.

Et donc, j’ai à nouveau espoir… et je vais me procurer d’autres romans de Vargas. Quelques titres me semblent prometteurs. Et on verra bien ! Je n’abandonne pas ainsi… on m’a dit que ces romans en valaient la peine… et je le crois encore.

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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