Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 787 004
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
28 février 2007

Mais est-ce que la maîtresse était folle ?

On sait très bien que la mémoire fait parfois défaut. Ou encore qu'elle nous donne de faux souvenirs. Ou des souvenirs trafiqués à coups de photos ou de récits qu'on nous fait des événements.

Mais on a également des souvenirs très forts... des moments qu'on sait qu'ils ont existés et des choses qu'on est certain qu'elles ont été dites !

Et par un après-midi ensoleillé, j'écoutais en travaillant de vieilles chansons. Qui m'ont rappelé de vieilles comptines et chansonnettes qu'on récitait et chantait enfants. Décision impulsive de chercher ces chansonnettes et ces comptines sur Internet... ne trouve-t-on pas toutes paroles de chansons?

J'écoutais quelques vieilles chansons... dont une que ma mère écoutait souvent. Elle écoutait surtout la version de Vicky car elle avait le disque, mais je crois que Dalida l'a aussi chanté ainsi que beaucoup d'autres artistes: Le Temps des Fleurs... voilà le nom de la chanson.

Ce qui m'a rappelé "l'autre version" ! Celle qu'on chantait au primaire... dans les journées d'activités, dans la cour de récréation... Voyons voir... cherchons les paroles de ce classique de mon enfance "C'était dans l'temps de l'école" chanté sur la même mélodie que "Le Temps des Fleurs". Sait-on jamais ! Avec tout ce qu'on peut trouver et retrouver sur le Web... peut-être que ces paroles de chansonnette peuvent aussi être trouvées !

Et bien oui, j'ai trouvé... sur Planet'anim (http://www.planetanim.com/modules/mysongs/singlelink.php?lid=627) voilà les paroles... je les ai trouvé sur d'autres sites également... mais, mais, mais voilà... elles sont identiques à ce que je me souviens sauf que... sauf que... il y a des bouts qui ne sont pas pareils !

Et je me demande, est-ce ma mémoire ou alors étions-nous les seuls à ne pas dire : "C'était dans le temps de l'école on pitchait des pots de colles, le lendemain c'était mon examen "  mais plutôt "C'était dans le temps de l'école, la maîtresse était folle, le lendemain c'était mon examen" ? Parce que je suis certaine qu'on disait que la maîtresse était folle !

Et puis je suis pas mal certaine qu'après avoir dit : "J'ai eu 0% mon père était content mais la maitresse a ma chauffé les fesses! AH! la maudite cochonne attends que j'te la pogne, je l'ai pogné pis je l'ai pas manqué" Nous disions que nous l'avions assis sur l'cul pis que après ça on l'avait pu jamais r'vue... et non " j'tallé chez l'directeur ça faisait mon bonheur mais j'ai passé un très mauvais quart d'heure. J'y ai sacré un coup de pied y'a fait un vol planné depuis c'temps là j'me fais plus écoeuré oh é!!!"

Enfin... c'est peut-être ma mémoire mais je suis assez certaine de ces souvenirs... on chantait cette chanson tellement souvent et assez fort... mais pas trop... histoire que la "maîtresse" nous entende mais qu'elle ne sache pas qui chantait ! Mais je suppose que celui lui importait peu finalement !

Et puis j'ai cherché d'autres chansons, d'autres comptines... il y en a d'identiques mais d'autres qui diffèrent... comme La Samaritaine... Je me souviens de chaque mot et chaque mouvement et "claque" des mains... mouvements très chorégraphiés... et encore une fois... cela ne concorde pas...

Je n'ai pu trouver que ceci :

La Samaritaine, taine, taine,
Va à la fontaine, taine, taine,
Va puiser de l'eau, l'eau, l'eau,
Dans un petit seau, seau, seau,
Le pied a buté, té, té,
Le seau est tombé, bé, bé,
L'eau s'est renversée


La première partie est identique, mais ensuite...

La Samaritaine, taine, taine,
Va à la fontaine, taine, taine,
Pour chercher de l'eau, l'eau, l'eau
Dans un petit seau, seau, seau,
Le bon Dieu la voit, voit, voit
Et lui dit tout bas, bas, bas
La Samaritaine,
tu n'en auras pas, pas, pas
,

Je ne sais pas... je suis vraiment certaine de mes souvenirs... combien de récréations ai-je passé à réciter ces chansons... mes souvenirs sont-ils mauvais... ou étions-nous la seule école à chanter ces comptines et chansonnettes de cette manière ????

Que de questions existentialistes !!!

Au moins... les seules paroles que j'ai trouvé de cette comptine qu'on chantait avec encore une fois, chorégraphie des mains sont les mêmes que je me rappelle :

Michel je t'abandonne (donne-donne)
Je ne veux plus te voir (voir-voir)
La peine que tu m'as faite (faite-faite)
M'a mise au désespoir (poir-poir)!
Assise à ma fenêtre (nête-nête)
Je te regarde passer (ser-ser)
Je dis à ma grand-mère (mère-mère)
Voici mon bien-aîmé
Olé!
(avec un mouvement des mains sur les épaules ! )

Peut-être ne suis-je pas complètement perdue avec mes souvenirs du primaire !!! ;)

Publicité
26 février 2007

L'espace d'une boîte

On nous dit que rien ne changera. Et on veut bien croire un peu. On sait bien que cela ne se peut pas car rien n'est plus pareil. Mais on veut bien croire qu'on fera un effort pour que cela change le moins possible.

pens_esEt puis, je ne fais que cela vouloir croire. Malgré les mensonges et les histoires. Je veux bien croire qu'on avait de la difficulté à me dire la vérité. Que parce qu'on ne savait pas trop comment annoncer sa nouvelle vie, on soit tomber dans des récits complètement faux... qui n'étaient même pas bien construits. Et que même si je voyais les mensonges dans les paroles, on tentait de nier parce qu'on avait soi-même de la difficulté à comprendre cette nouvelle vie.

Je peux bien l'admettre. Je suis capable de l'accepter et même de pardonne. Parce qu'on aime sa famille. Parce qu'on aime croire que certaines choses ne changeront pas.

Je réalise que certaines choses ne m'ont jamais été dites. Que certaines choses furent cachées. Je crois aussi comprendre que les mensonges ont fait partie de nos vies. De façon complètement incroyables ces mensonges expliqueraient tellement de choses inexplicables. Mais je ne peux croire à ces mensonges. Encore beaucoup d'espoirs. Et je refuse de laisser ces espoirs me quitter complètement.

Mais parfois certains événements me sont difficiles à accepter. Quelques part en moi, je comprends que lorsqu'on construit une nouvelle vie, on se laisse aller à certaines décisions et à certains mots. Mais je ne peux comprendre qu'on puisse dire que rien ne changera pour ensuite tout changer.

Je ne comprends pas qu'on puisse trouver que quelques boîtes n'aient plus leur place. Qu'on ne puisse plus trouver quelques centimètres d'espace pour entreposer des moments de ma vie. Qu'une nouvelle personne dans une nouvelle vie prenne tant d'espace que mon espace soit complètement encombrant. Et que ce soit juste mon espace à moi qui prenne trop de place.

Que quelques boîtes, me dira-t-on. Il n'y a qu'à trouver un espace ailleurs, quitte à débourser quelques sous pour louer quelques mètres carrés. Mais quand on me fait savoir si clairement que ces boîtes prennent trop de place... je ne peux m'empêcher de comprendre très clairement comment l'espace d'une boîte peut représenter un espace de trop.

25 février 2007

Quelque plumes vertes à Barcelone

Il y a quatre ans, un an avant mon déménagement à Barcelone, je suis venue passer un été dans la ville, histoire de mettre à jour mon castillan.

Un après-midi, j’attendais l’autobus 70 à la Plaça Espanya qui me ramènerait à l’appartement que j’occupais de la Ronda San Ramón à Sant Boí de Llobregat. Il faisait chaud. Nous étions à la fin du mois de juin 2003. J’observais l’édifice en construction en face de moi, de l’autre côté de l’avenue Parallel, quand soudainement une flopée d’oiseaux au cri familier passa devant mes yeux. Le plumage était vert… il me semblait… le cri… celui de… de… perruches ??? Impossible !!! Des perruches sauvages àoiseau Barcelone ? Je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose ! Et je ne me rappelais pas avoir vu un jour des perruches à Barcelone. Des moineaux effrontés, des pigeons bien nourris, et divers types de goélands… oui… mais pas des perruches. Il me semble que je m’en serais souvenu ! Cela devait être mon imagination ou alors une flopée de perruches échappées qui se seraient rassemblées afin de survivre… mais que quelques oiseaux…

Et puis, lorsque je suis définitivement déménagée ici et que je me suis promenée de long en large dans presque tous les coins de Barcelone, j’ai pu voir que des perruches, il y en avait dans plusieurs arbres. Dans les parcs, dans les palmiers, dans les platanes de Gran Via… dans tous les coins en fait ! Et elles volent en groupe, crient et chantent… surtout lorsqu’il fait un beau soleil de février et mars… on les voit dans les branches des arbres, on voit des groupes verts survolés les rues… et parfois même, on les voit voler le pain des pigeons !

Mais j’ai eu beau chercher dans ma mémoire… rien… j’ai demandé à des amis, la famille… est-ce que les perruches sont des oiseaux « originaires » de Barcelone? Il me semble que cela sonne étrange…

Et après tout ce temps… j’ai finalement fait quelques recherches...

Les premières observations de perruches à Barcelone furent faites au début des années 1970. Donc théoriquement j’aurais pu en voir lors de mes visites à Barcelone pendant mon enfance. Mais elles étaient encore très rares. Ces premières perruches sont véritablement des perruches domestiquées qui se sont échappées de leurs cages. Elles commencèrent à se reproduire au milieu des années 80 et elles se répandirent dans tout le pays mais surtout le long de la côte méditerranéenne. Ces oiseaux sont donc réellement retournés à l’état sauvage et on réussit un retour à l’état de liberté – surtout dans les milieux urbains.

oiseausourisOn retrouve aujourd’hui à Barcelone des colonies de Perruches à Collier d’Inde (Psittacula krameri) et de Perruches Souris (Myiopsitta monachus) également appelé Perruches Moines. Il existe d’autres espèces, mais ce sont les deux principales espèces de perruches à Barcelone. Les chiffres diffèrent dans les textes mais on estime qu’il y a environ 80 à 100 couples de perruches dans la province de Barcelone – probablement beaucoup plus.

Ces perruches sont en majorité tropicale et d’origine asiatique et africaine ou encore provenant de divers pays d’Amérique du Sud. Elles semblent cependant s’être très bien adaptées à Barcelone – ainsi qu’à plusieurs autres villes européennes. Elles bâtissent leurs nids de branches et brindilles – en forme de boules - au sommet des palmiers ou des platanes. Plusieurs couples peuvent vivre dans ces nids.  

La plupart des perruches que l’on peut observer à Barcelone ont le plumage vert avec un peu de bleu et de gris.

Et donc… non la perruche n’est pas un oiseau de la région… mais il fait maintenant partie de la ville et de la région. Et on ne peut se promener sans entendre leur cri et sans les observer dans les arbres ou en plein vol…

24 février 2007

Château de Cheverny

Pourquoi ne pas continuer dans ma lignée des châteaux…

J’ai pu visiter le Château de Cheverny lors de ce même voyage qui m’a mené dans diverses régions de la France enCheverny_P1 septembre 2006. Nous avions déjà vu quelques châteaux lors de ce voyage, la plupart dans la fameuse région de la Loire. Il y a beaucoup de châteaux à visiter et tant d’histoires à apprendre sur ces lieux.

Cheverny nous a semblé bien "petit" à côté d’autres châteaux de la Loire mais fort joli !  Le plus impressionnant selon moi, demeure le fait que contrairement aux autres châteaux que nous avons visités, Cheverny est encore habité ! Le château de Cheverny n’est pas une demeure royale mais bien une demeure privée. La famille du marquis de Vibraye – descendant de la famille Hurault - y vit maintenant depuis 1824... Il y avait même des photos récentes d'eux sur des meubles. Évidemment, on ne peut visiter tout le château... que les pièces qu'ils ont ouverts au public -histoire de pouvoir s’offrir une vie de château... Le château est ouvert au public depuis 1914.

Le château de Cheverny appartient à la famille Hurault depuis le XIVe siècle. Les terres furent en effet achetées par le Comte de Cheverny, Henri Hurault, qui était le lieutenant-général dans l’Armée du Roi Louis XI ainsi que son Trésorier Militaire.

Cheverny2_PLe château fut vendu à quelques reprises. Une première fois en 1528.  Le château avait été en effet récupéré pour cause de fraude et le roi Henri II le donna à Diane de Poitiers, sa maîtresse. Cette dernière préféra le Château de Chenonceau et vendit le château au fils du premier propriétaire, Philippe Hurault. D’autres textes disent cependant que la saisie du château avait été jugée illégale, fut annulée 30 ans plus tard et le château retourna à la famille Hurault.

Du premier château fortifié, il ne reste possiblement plus rien. D’autres constructions auraient été élevées au même emplacement. Le château actuel fut construit par Henri Hurault, gouverneur de Blois et comte de Cheverny entre 1625 et 1634. Ce serait l’architecte Jacques Bougier qui réalisa le château – mais qui décéda avant de le terminer. Contrairement à plusieurs châteaux de l’époque, Cheverny n’est pas un château de la Renaissance. C’est d’ailleurs un des premiers châteaux à adopter le style Classique de Louis XIII. La symétrie y domine complètement ainsi que la blancheur de ses pierres. L’inspiration pour sa construction est apparemment le Palais du Luxembourg à Paris.

L’aspect du château a peu changé depuis et il conserve de plus la plupart de son mobilier et décoration datant du XVIIe siècle.

Une deuxième vente eut lieu en 1755. Le château fut racheté par Victor Hurault en 1824. Mais l’histoire complète du château me semble longue et plusieurs récits se contredisent. Une recherche plus poussée devrait être réalisée pour réellement connaître l’histoire des lieux et de ses habitants.

La visite du château est très intéressante et permet de voir des pièces complètement meublées et habitables. Plusieurs œuvres – tableaux, tapisseries, etc. - peuvent être également admirées. La bibliothèque peut également être visitée – à mon plus grand plaisir !!! On peut également voir une salle d’arme très intéressante.

TintinLe château nous apparaît donc un peu différent des autres châteaux de la Loire, c’est un site plus classique... Et les fans de Tintin - et j'en suis une !- reconnaîtront sans peine ce château !!! C'est le château qui a inspiré Hergé pour créer le Château de Moulinsart... le château apparaît dans plusieurs aventures de Tintin et appartient au professeur Tournesol même si le Capitaine Haddock  fait figure de propriétaire!

Notre visite s'est terminée par une courte visite du parc entourant le château – un jardin d’ornement et d’agrément (qui remplace l’ancien jardin français), une orangerie, un jardin anglais, une grande allée, un cours d’eau. Dans ce parc se trouvent d’autres bâtiments dont le fameux chenil – haut lieuChiens2_P de Vènerie - qui héberge une cinquantaine de chiens de chasse. Les chiens de Cheverny sont célèbres et sont entraînés pour la chasse à courre.

Sources :

http://www.linternaute.com/sortir/chateaux-loire/8.shtml

http://www.chateau-cheverny.fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Cheverny

 

23 février 2007

Le château de Cendrillon.

Il nous arrive d’aller voir parfois ses statistiques. Intéressant tout de même, de voir ce qu’on vient voir sur nos pages. kcIntéressant et parfois surprenant de voir les mots-clés utilisés qui ont permis d’arriver sur nos textes. Et parfois, on se dit que certains ont dû être bien déçu…

Il y a quelques temps, j’observais un château à ma fenêtre et commentais sur l’église Sacré-Cœur du Tibidabo… Mais cette église est pour mes yeux, le château de Cendrillon. Tout illuminé.

Et voilà, que l’on a fait des recherches sur l’histoire du château de Cendrillon et que l’on a été voir mon texte pour des explications. Et je me sens un peu coupable de ne pas vraiment parler du véritable château de Cendrillon… Voyons voir…

Lorsqu’on parle du château de Cendrillon, on parle surtout du château de plus de 18 étages qui est l’emblème du parc thématique Magic Kingdom de Walt Disney World en Floride. Il représente également toutes productions provenant de Disney.CC

Le château fut ouvert au public, le 1 octobre 1971. Pour la construction du château, son créateur, Herbert Ruman s’inspira en partie du château du film d’animation « Cinderella » des studios Disney qui parut en 1950. Mais le château est également inspiré de plusieurs châteaux européens, principalement des châteaux français : Château de Pierrefonds, Château d'Ussé, Château de Fontainebleau, Château de Versailles, et les châteaux de Chenonceau, de Chambord, et de Chaumont. Le château de Neuschwanstein à Schwangau en Allemagne – listé dans les candidatures finales pour les nouvelles 7 Merveilles du Monde - fut également une grande inspiration pour les créateurs du château de Cendrillon.

Le château du parc Magic Kingdom a pris 18 mois à construire et mesure 57,6 mètres. Il paraît cependant beaucoup plus grand grâce à une technique appelée « perspective forcée ». Le château est construit en fibre de verre sur une structure en acier, même si il semble fait de granite solide.

On dit qu’à l’intérieur du château, on avait tout d’abord prévu un appartement pour la famille Disney, mais il ne fut jamais complété. Au tout début de 2007, une suite fut inaugurée au château, apparemment dans cet appartement qui ne fut jamais terminé. Il est maintenant possible – depuis l’inauguration de l’Année des millions de rêves (Year of a Million Dreams de Disney) de résider pour une nuit dans la suite royale du Château de Cendrillon.

Le château de Cendrillon dans le film de Disney fut probablement également inspiré par nombres de châteaux européens, bien qu’il n’y ait pas vraiment de références à ce sujet.

ffLes châteaux sont souvent situés dans les hauteurs ou dans les clairières près de forêts. C’est un endroit fort, solide, difficile d’accès. Il offre la sécurité, mais une sécurité particulière. Une sécurité séparée du reste du monde. Il éloigne de notre vie ordinaire. Un éloignement qui le rend difficile d’accès mais qui est tout de même désiré.

On dit souvent que le château est le symbole de la transcendance, particulièrement la transcendance du spirituel. Le château renferme donc les pouvoirs mystérieux et insaisissables… les pouvoirs internes. Le château est aussi un symbole de la conjonction des désirs. Désirs et pouvoirs internes.

Et le château blanc – comme le château de Cendrillon- peut être un symbole d’accomplissement, le symbole de son destin accompli, rempli. On parle alors de perfection spirituelle. Et le château éclairé – comme c’est souvent le cas du château de Cendrillon – peut symboliser la conscience, le désir, mais surtout le projet que l’on commence, que l’on aborde et que l’on met en œuvre. On va alors faire rejoindre le château illuminé, haut juché – près des cieux, avec l’âme rejoignant sa spiritualité.

Dans le château vont résider les symboles de l’âme, l’amour, les désirs – parfois aussi l’orgueil.

Le château de Cendrillon représente peut-être ce désir de transcendance – spirituelle mais aussi émotionnelle, voire sexuelle, de notre héroïne. Le château lui donne aussi – peut-être la sécurité. Une sécurité éloignée du monde ordinaire.

Le château de Cendrillon…

Sources à consulter :

- Cinderella Castle / Wikipedia. -- http://en.wikipedia.org/wiki/Cinderella_Castle

- Cinderella Royal Castle Suite / by Trey Evans. -- http://www.luxist.com/2007/01/23/cinderella-royal-castle-suite/ . -- Jan 23rd 2007

- First Photos of new Cinderella Castle Royal Suite /January 20, 2007


-
Cinderella Castle facts IN The Unofficial Guide to Walt Disney World 2003. --

- Cinderella's suite life : No glass slipper needed to live fairy tale for a night /Scott Powers . – IN Orlando Sentinel. -- http://www.orlandosentinel.com/orl-mcinderella2507jan25,0,4106763.story?coll=orl . -- Posted January 25, 2007

- La Chambre Royale du Château de Cendrillon de Walt Disney World en photos / Par Alex http://www.dlrp.fr/actu_disney_parks_year_of_a_million_dreams_960.html. -- 2007-01-15  

Publicité
21 février 2007

Pont Aven

Un détour en France, il y a quelques temps, m’a mené vers un fort joli et très connu village du nom de Pont-Aven. Situé en Bretagne, non loin de Quimper, ce village est aujourd’hui célèbre, non seulement pour sa très grande beauté, mais par le fait PontAven1que cette beauté y a amené nombres d’artistes connus. Des noms plus anciens comme Corot et Gauguin mais également plusieurs artistes contemporains. Les galeries d’art se multiplient d’ailleurs dans le village.

L’arrêt fut imprévu – histoire de se ravitailler – mais le coup de foudre si fort, que le village fut visité deux fois. Une première fois de soir, et une deuxième fois le lendemain matin.

Le village n’est pas très grand. Mais son histoire marquée par les artistes qui y ont séjourné et qui y vivent encore peut être perçu dans chaque petite rue.

Les premiers artistes à découvrir ce village du Finistère en Bretagne viennent de l’Angleterre, de la Scandinavie et de l’Amérique. Le village est accueillant, le coût de la vie y est abordable et l’inspiration semble y venir naturellement. Rapidement, plusieurs peintres français, particulièrement parisiens viennent les rejoindre. Principalement citadins, les artistes viennent se perdre dans l’ambiance pittoresque de ce petit village breton. Maisons typiques, petit port accueillant, village animé et vivant, villageois (les Pontavenistes) souriants et ouverts aux visiteurs, le village est rempli de paysages charmants. Les artistes – et bientôt les visiteurs et touristes – y viennent donc rapidement en grand nombre. Les auberges et petits hôtels, restaurants, terrasses et cafés s’y multiplient pour loger et nourrir tous ces visiteurs.

Plusieurs artistes connus viendront à Pont-Aven dont tout d’abord plusieurs peintres académiciens. Ceux-ci feront connaître le village en offrant des peintures surtout inspirées par les costumes, les gens et les paysages bretons.

_coleAven1Corot y a aussi séjourné en 1862, ainsi que beaucoup d’autres peintres, dont le plus célèbre est sans doute Gauguin, qui s’y installe pour une première fois en 1886. Gauguin qui a prit activement part au mouvement impressionniste, ami de Pissarro et autres peintres impressionnistes, est amené à Pont-Aven par Jobbé-Duval. Ce dernier, bien qu’il soit originaire de la région et qu’il ait introduit Gauguin en Bretagne a peu de lien avec les sujets bretons.

Gauguin s’installe dans le village en 1886, dans ce qu’il appelle « un petit trou pas cher ». Il exploitera la lumière et les paysages de la Bretagne avant de quitter pour la Martinique. Il reviendra cependant à plusieurs reprises à Pont-Aven et participera avec d’autres peintres – entre autres Émile Bernard et Paul Sérusier – à ce qu’il est maintenant convenu d’appeler  "l'école de Pont-Aven".

L’école de Pont-Aven prend forme dans le cloisonnisme et le synthétisme. Il y a une recherche d’une peinture plus primitive, une peinture simplifiée, une volonté d’exalter la couleur.

Le cloisonnisme, nettement inspiré du vitrail, se définit par une technique qui trace les contours des_coleAven2 figures avec de grands traits foncés, isolant ainsi les éléments. La couleur est ensuite appliquée en larges aplats. On ne voit pas nécessairement de perspective. Les couleurs, habituellement très vives, sont ainsi mises en valeurs. Gauguin avait une nette préférence pour le bleu lorsqu’il utilisait cette technique.

Les peintres vont ensuite « créer » et « explorer » le synthétisme qui s,inspire du cloisonnisme. On simplifie les formes et on mise plus sur la suggestion, plutôt que la description. On va de plus en plus à l’essentiel, on simplifie la technique, on élimine les détails superflus qui ne m’ont pas une signification. Seuls les détails qui sont importants, qui transmettent l’idée et le message de l’œuvre sont conservés. On peut reconnaître une femme dans un personnage même sans les détails anatomiques, on voit une maison dans un dessin, même sans les portes et fenêtres…

Le tableau « Les bretonnes dans la prairies verte » d’Émile Bernard est un des premiers tableaux à utiliser ce style de peinture.

On dit que la peinture de Pont-Aven est poétique, douce. On souligne aussi une volonté de « peindre de mémoire » et non une représentation fidèle. À la suite de Gauguin et des premiers artistes à venir à Pont-Aven, d’autres artistes s’inspirèrent de cette première école. Ils découvrent les toiles de Gauguin, et à partir de 1889, ils forment ce qui est convenu d’appeler les « Nabis », c’est-à-dire les Prophètes de cette nouvelle forme de peinture. Ils se sentent libres des contraintes académiques, ils osent…

À cette époque et après, Pont-Aven a inspiré nombres d’artistes, peintres et écrivains. On retrouve des noms comme Fauché, Mauffra, Botrel, et beaucoup d’autres.

Pont-Aven attire de nombreux artistes et visiteurs… ce succès change un peu l’atmosphère et le visage du village. Il sera délaissé peu à peu – trop de monde, trop populaire. Mais les artistes n’ont jamais vraiment quitté Pont-Aven… il suffit de voir les galeries et les nombreux artistes qui peuplent encore aujourd,hui le village.

Sources :

- http://www.pontaven.com/
- http://terresdelegendes.monsite.wanadoo.fr/page4.html
- http://perso.orange.fr/art-deco.france/pontaven.htm
 

- Voyage en Bretagne / Serge Duigou. – Éditions d’Art – Jos Le Doaré, 1999. – 144 p. : ill. – ISBN 2855432138.

20 février 2007

Quelques chansons...

La musique définit souvent des moments de notre vie et parfois aussi des traits de notre personnalité. Je fais rarement ces tests qui hantent les blogs, forums et autres journaux et carnets virtuels, et je réponds rarement aux questionnaires de ce genre, mais ces chansons me semblent définir ces instants et ces émotions... Il faut refaire dans quelques années, voir les différences, les similitudes...

Une chanson ...

- Qui vous rend joyeuseThis is the day / The The ou encore  When I Grow Up / Garbage

Un petit down est toujours remonté par une de ses deux chansons... même si les paroles ne sont pas exactement joyeuses.

- Qui vous fait pleurer : Deux petits chaussons/ André Claveau

Je n'aime pas les clowns. Mais cette chanson me rendait triste enfant, et me rend encore plus triste aujourd'hui.

- Qui vous fait rire : Héloïse / Me, Mom and Morgentaler ou Heavy Metal / Cowboy Fringuants

La première à cause des paroles et surtout de l'accent si mignon de Gus ! Et la deuxième, pour les paroles également, les expressions si québécoises et pour les images et l'époque qu'elle me rappelle.

- Qui vous fait réfléchir sur la vieEverybody knows / Leonard Cohen
- Qui vous fait réfléchir sur le monde : It's the end of the world as we know it (and I feel fine) / REM ou encore Armageddon days are here again / The The

Pas spécialement optimiste, ni joyeux, mais c'est la vie

- Que vous auriez aimer écrire : Cry (if you want to) / Holly Cole Trio

Les mots qu'on veut se faire dire quand on pleure...

- Que vous voulez être jouer à vos funérailles : Monkey Gone To Heaven / Pixies

Cela me semble tout à fait à propos... reste à le mettre sur mon testament pour qu'on la fasse jouer sans faute.

- Que vous voulez entendre à votre mariage : I’ll be seeing you / version par Iggy Pop et Françoise Hardy

En fait cela a joué ! Parce que nous avons fait programmé la musique.

À suivre...

17 février 2007

Les archives de Pauline: Les souvenirs s'inventent parfois

C'est faux.  J'invente.

Parfois, j'invente des choses. Mais pas tout. Des souvenirs que j'aurais aimé avoir.

Étrange ce que la nostalgie peut faire… Est-ce que je m’ennuie de la maison dans laquelle j’ai passé une bonne partie de mon sadolescence ? Non, pas vraiment. Est-ce queje m’ennuie de l’appartement dans lequel je suis resté plus de 8 ans ? Un peu, mais à peine. Est-ce que je m’ennuie de la ville dans laquelle j’ai vécu toute ma vie ? Oui, mais pas tant que cela… Je m’ennuie des petites choses… Les choses parfois même un peu stupides et insignifiantes. Des choses qui même sur le moment m’apparaissaient parfois insupportables. Et je m'ennuie des choses qui ne furent jamais.

Des impressions de choses qui ne sont jamais vraiment arrivées mais qui auraient pu se réaliser. Un souvenir d'événements potentiels. Et ces souvenirs sont aussi importants que les souvenirs des moments qui se sont réellement réalisés.

Et puis, il y a les souvenirs que je préfère oublier et ces moments oubliés et effacés sont également importants et sans importance.

Il y a même des photos des faux souvenirs et des écrits des moments effacés. Et encore une fois... ce n'est pas parce que c'est imaginé que ce n'est pas réel.

 

15 février 2007

The Hunger (1983)

Fiche Techniquehunger2

Année : 1983
Langue
: Anglais
Durée
: 100 min.
Pays
: États-Unis

Directeur : Tony Scott
Producteur : Richard Shepherd
Scénario
: Ivan Davis et Michael Thomas – Roman de Whitley Strieber
Cinématographie
: Stephen Goldblatt
Musique originale
: Michel Rubini et Denny Jaeger

Distribution : Catherine Deneuve (Miriam Blaylock), David Bowie (John Blaylock), Susan Sarandon (Sarah Roberts), Cliff De Young (Tom Haver)

Synopsis  

Deux vampires modernes, riches et d’une extrême beauté, Miriam et John (Catherine Deneuve et David Bowie), hantent les bars et clubs chics et huppés de New York à la recherche de sang frais. Ils séduisent de jeunes gens qu’ils ramènent à leur luxueux appartement pour des nuits de luxure. Les deux vampires boivent ensuite le sang de leurs victimes afin de vivre éternellement.

Mais John, âgé d’à peine quelques centaines d’années, commence à vieillir à une vitesse accélérée. Dans le but de trouver une cure à ce vieillissement prématuré, John va chercher l’aide d’un médecin spécialiste du vieillissement, Sarah (Susan Sarandon), qu’un nouveau livre a fait connaître publiquement. Il se rend à la clinique mais on ne le croit pas. Pourtant en quelques heures, alors qu’il est dans la salle d’attente, les rides envahissent son visage. Il raconte à Sarah une histoire invraisemblable de vampire, sang et immortalité.

Sarah tout de même intriguée par l’histoire de John décide d’aller voir l’homme à son lieu de résidence. Miriam tombe amoureuse de Sarah et la séduit. Elle lui fait boire de son sang. Sarah retourne chez elle, ignorant ce que Miriam lui a fait. Miriam qui sait que John ne peut être « guérit », cherche une nouvelle partenaire pour partager les prochains siècles.

Commentaires personnels
(attention “spoilers”)

Basé sur un roman paru en 1981, de l’auteur Whitley Strieber –connu entre autres pour ses romans fantastiques -, le film nous présente une histoire résolument ancrée dans cette fin du XXe siècle particulièrement ce début des années 80. Le couple de vampires est moderne, riche, habillé à la dernière mode, beau et séduisant. Ils fréquentent les clubs les plus « in », portent des lunettes fumées, dansent et séduisent de jeunes ensemble leurs victimes – habituellement des couples. Leur sexualité très ouverte fait partie du tableau de cette époque.

Le film débute par une séquence dans un bar new-yorkais à la mode, avec une performance du groupe mythique Bauhaus qui interprète leur chanson « Bela Lugosi’s dead ». L’atmosphère sombre et stylisée du film est donné avec cette ouverture…

HungerLa thématique du vampire est légèrement retravaillée dans ce film. On nous présente ici, une vampire femme, vieille de 3000 ans, qui vampirise ses amants pour qu’ils aient une vie éternelle à ses côtés. Ils demeurent jeunes et beaux, mais uniquement pour un temps. Seule Miriam possède la vraie vie éternelle.

Le film nous présente d’abord le couple heureux, vivant une vie luxueuse et nocturne – même s’ils peuvent sortir le jour – vivant de sexe et sang. Mais John commence soudainement à vieillir et Miriam sait qu’elle devra trouver quelqu’un pour le remplacer. John tente tout de même de trouver une cure dans une clinique, mais doit quitter sans qu’on ait pu l’aider.

Désespéré, de retour à son appartement, il tente de s’enlever la vie, demande à Miriam de le tuer mais il ne peut mourir. Miriam le place alors dans un cercueil, toujours vivant, dans le grenier, parmi d’autres cercueils contenant tous ses anciens amants. Ne pouvant mourir malgré leur vieillissement rapide, elle les garde dans des cercueils dans son grenier. Elle leur a donné une jeunesse pendant quelques siècles mais les a condamné à agonir dans une vieillesse sans fin.

Entre temps, Sarah qui fut tout de même intriguée par l’histoire de John décide d’aller voir l’homme à son lieu de résidence. Miriam tombe amoureuse de Sarah et la séduit. Elle lui fait boire de son sang. Lorsque Sarah apprend ce qui lui arrive, elle est dégoûtée. Mais sa transformation en vampire, cependant, continue. Le fiancé de Sarah, Tom, inquiet, part à sa recherche et la retrouve chez Miriam. Celle-ci sachant que Sarah est de plus en plus affamée pour du sang, envoie Tom à la chambre de Sarah. Celle-ci complètement affolée et affamée attaque son fiancé et boit son sang. Miriam croit alors que Sarah restera avec elle, mais cette dernière horrifiée de son crime, coupe sa propre gorge.

Elle ne peut cependant trouver la mort, mais tombe dans un coma. Lorsque Miriam amène Sarah dans le grenier pour la placer avec ses autres amants, ceux-ci l’attaquent pour se venger d’elle. Ils la poussent en bas des escaliers et lorsqu’elle tombe, elle devient elle-même un corps putréfié.

Les dernières scènes du film ont donné lieu à beaucoup de discussions et de critiques.  Tout d’abord parce qu’elle diffère légèrement de la fin du roman de Whitley Strieber. Ensuite, la scène qui suit l’attaque de Miriam par ses anciens amants montre un agent d’immeuble faisant visiter l’appartement à des potentiels acheteurs et laisse supposer la fin – ou la mort – des vampires. Mais la scène finale nous montre Sarah sur un balcon en compagnie de deux personnes et dans un cercueil, on voit Miriam qui crie.

Dans le livre, c’est Miriam qui change de ville et qui se trouve un nouvel amant. Les producteurs ont décidé de faire ce changement parce qu’ils croyaient que les spectateurs préfèreraient voir Miriam punie mais plusieurs membres de l’équipe et de la distribution dont le réalisateur se sont dits mécontents de ce changement. Personnellement, j’ai préféré la fin du film que j’ai trouvé plus intéressante que celle du livre.

Le film reçut beaucoup de critiques négatives à sa sortie. Tout d’abord à cause de son atmosphère très sombre et stylisé – beaucoup trop selon certains – qui rend parfois le film très lent, lourd et froid. On a aussi critiqué le jeu des acteurs. Et finalement, une seule scène est souvent mentionnée et retenue du film : la scène de séduction et de sexe entre Sarah et Miriam. Bien que cette scène est magnifiquement filmée et est une scène importante pour le cinéma homosexuel, il est malheureux que ce soit souvent la seule scène mentionnée de ce film.

Malgré que ce soit un film sur les vampires, la thématique est retravaillée et va au-delà des mythes et références habituelles. D’ailleurs la fameuse performance par le groupe Bauhaus annonce que le film veut se démarquer des autres films de vampires – se détacher des symboles habituels : « Bela Lugosi’s Dead »… le symbole par excellence du film de vampire est mort… Les vampires se promènent le jour, on ne voit pas de crocs, pas de crucifix, etc. De plus, on nous laisse entendre que le surnaturel n’a pas vraiment sa place dans l’histoire – le vampirisme a une explication scientifique, génétique. On retrouve cependant toujours le lien entre le sang, l’immortalité, le sexe et l’amour éternel. Le thème principal du film cependant n’est pas le vampirisme, mais la peur de la vieillesse, la mort et leur aspect inévitable.

Sources:

http://www.imdb.com/title/tt0085701/
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Hunger

http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/19830503/REVIEWS/305030301/1023 http://www.moria.co.nz/horror/hunger.htm  
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Pr%C3%A9dateurs

12 février 2007

Responsabilités

Il suffit d’y croire
qu’on me fait croire,

parce que je le veux bien.

J’ai rejeté les jours paisibles
car je les trouvais ennuyeux.

J’ai mal au ventre.

Puisque la désolation
provoque le plaisir.

Tu dessèches tranquillement.

Que responsable signifie
l'étiolement d'une ancienne
jeunesse.

Cette incapacité d'abandonner
amène ma rage. J'aime
mais je ne peux plus
m'obliger à croire.

7 février 2007

Les archives de Pauline: Les rêves de petite fille

Il y a des événements qu'on ne peut changer. Des choses qu'on ne peut prévenir, qu'on ne peut empêcher. Elles arrivent  peu importe nos larmes, nos cris, nos soupirs.

Il y a des personnes qui décident de partir. D'abandonner. La souffrance est trop grande. Elles sont épuisées, toutes petites dans leur lit. Et elles partent. Et même si cela fait des années qu'on voit venir ce jour, il arrive soudainement. Sans prévenir.

Elle est partie. Des jours de souffrance qui se sont achevés lors de cette nuit. Et même si elle nous le disait depuis des années, nous n'étions pas préparé. C'est arrivé et on a rien pu faire. Pas de retour en arrière.

Et puis les années passent. Son absence est toujours aussi envahissante. Mais la vie continue. Et puis d'autres événementsMAriage surgissent à l'improviste, sans avertissement. Et peu importe qu'on le veuille ou non... qu'on l'accepte ou non... des décisions sont prises auxquelles on a rien à dire. Des vies se refont.

On est adulte. On est mature. On est raisonnable. On accepte. On se tait. Et on dit que c'est correct. Que deux vies furent séparées. Qu'une vie est restée seule et qu'aujourd'hui elle a trouvé une autre vie avec qui partager certains moments. Qui ne seront pas les mêmes.

Mais tout bas dans le fond de son coeur, il y a une petite fille qui pleure, qui crie et qui soupire qu,elle voudrait que ce soit comme avant... Qu'on sait que ce ne sera jamais pareil. Qu'on ne veut pas accepter, qu'on ne veut pas faire des sourires...

Mais la petite fille se tait, elle sait qu'elle ne doit pas parler. Car les rêves de petites filles n'empêcheront pas les jours de passer et la vie de continuer. Et on est fort. On est adulte et raisonnable. Et on dit à la petite fille de taire. On la laissera parler parfois dans le noir... mais pas trop souvent.

2 février 2007

Un Jour la Marmotte vit peut-être son ombre

MaM

Ce 2 février possède beaucoup de traditions et légendes. Il possède aussi beaucoup de nom. Certaines de ces traditions et coutumes se réfèrent parfois au 1er février, parfois au 2 février… il y a des divergences d’opinions.

Chandeleur, Candlemas, Candelaria, Fête des chandelles, Imbolc, Fête ou Jour de Brigitte (Brigid), Fête des Lumières… à la suite de ces noms plus connus, on peut retrouver aussi d’autres noms moins connus.

Imbolc (et ses origines et variations), Chandeleur (et ses variations) seront pour d’autres textes. Commençons par une célébration que je connais très bien. Car il faut bien l’avouer la Chandeleur ne fait pas partie de mes souvenirs et je n’ai connu la fête d’Imbolc que beaucoup plus tard. Alors que la marmotte, elle, on la connaissait !

Évidemment, en recherchant un peu les origines du Jour de la Marmotte ou Groundhog Day, on s’aperçoit rapidement que cette fête a elle aussi ses origines dans la célébration de la lumière et a des liens étroits avec la Chandeleur catholique et l’Imbolc celte, et même des caractéristiques plus anciennes qui plongent dans la Rome antique.

Le Jour de la Marmotte, célébré le 2 février est le jour où, en particulier au Canada et aux Etats-Unis, cet animal se réveille de son long sommeil hivernal. Cette journée, si la marmotte se réveille de sa période d’hibernation et sort de son terrier, elle prédira alors la longueur de l’hiver. Lorsqu’elle pointe son nez dehors et que le soleil illumine le ciel, si elle voit son ombre, elle rentre immédiatement dans son terrier, se rendort et indique ainsi que l’hiver sera encore long et vigoureux et durera encore au moins six semaines. Si au contraire, elle ne voit pas son ombre, elle restera éveillée car l’hiver prendra bientôt fin et les jours qui restent seront doux. Le printemps arrivera donc très bientôt.

Pour beaucoup de gens, ce jour marque donc la fin symbolique de l’hiver. Car l’hiver peut être encore très long. Et les prédictions de la marmotte sont loin d’être toujours exactes !!! Mais le Jour de la Marmotte est une journée importante, surtout dans les villes canadiennes et américaines où l’hiver est froid et long. Cette journée est une coupure dans l’hiver et annonce la lumière et le renouveau à venir.

Beaucoup de villes ont leur marmotte célèbre qui prédit chaque année, le temps qu’il reste à ces jours hivernaux. Certaines sont même connues au-delà des murs de sa ville.

D’où provient cette tradition ? Comment fut-elle transmise ou comment a-t-elle commencé en Amérique du Nord ?

On retrouve dans cette tradition, l’idée et l’importance de la lumière. La marmotte sort pour voir ou non son ombre. L’ombre qui sera projetée s’il y a de la lumière, du soleil. Les origines viennent de toute évidence des rites et coutumes déjà célébrés par plusieurs peuples : on pense d’abord à la Chandeleur, à l’Imbolc et aux fêtes Lupercales.

Sans remonter ou approfondir ces rites et traditions anciennes, on peut simplement souligner que la tradition aurait d’abord été transmise par les romains aux Teutons (Germains). La tradition disait que si lors de cette journée dédiée à la Lumière, un animal qui émergeait voyait ou non son ombre et prédisait ainsi la température des six prochaines semaines. Le folklore germanique et français parlait de marmotte ou d’ours. Les romains choisirent plutôt le hérisson. Lorsque plusieurs européens s’installèrent en Pennsylvanie en Amérique, ils amenèrent avec eux cette coutume. On remplaça le hérisson, absente en Amérique par la marmotte présente en plus grande quantité, et semblant aussi intelligente et sensible que le hérisson.

Les habitants d’Amérique étaient aussi, sinon plus impatients de voir arriver la fin de l’hiver pour commencer à semer et à récolter. Il faut cependant souligner qu’on n’a pas tenu en compte dans cette transmission de cette tradition européenne que la marmotte n’avait pas tout à fait les mêmes habitudes que le hérisson. L’hiver plus rigoureux en Amérique oblige les marmottes à demeurer plus longtemps en hibernation. Alors que le 2 février est généralement plus doux en Europe, il est souvent encore très froid en Amérique et il reste encore beaucoup de mois de froid et de neige ! Les terriers des marmottes étant souvent encore recouverts de neige, plusieurs des marmottes « travaillant » à prédire la température pour les villes sont gardées dans des environnements « privilégiés » !!! Et certaines marmottes sortent beaucoup plus tard, en mars.

On pense aussi à la tradition catholique qui consistait à allumer et à bénir à la Chandeleur, des cierges que les prêtresMamee distribuaient aux fidèles pour illuminer leurs fenêtres, au milieu de l’hiver. La lumière des chandelles offrant une coupure au milieu de l’hiver. La température de cette journée était très importante et prédisait la température du reste de l’hiver. Cette tradition provenant elle-même de la fête païenne Imbolc qui célébrait le point entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps. On disait entre autres, que si la température de cette journée était douce, la deuxième partie de l’hiver était dure et froide. 

Le Jour de la Marmotte a monté en popularité en particulier au cours du XVIIIe siècle. On dit que c’est à cause des efforts d’un éditeur de journal, Clymer H. Freas ainsi que W. Smith, également éditeur et député américain. Ils organisèrent et ont popularité un premier festival en Pennsylvanie. Ils utilisèrent une marmotte du nom de « Punxsutawney Phil, Seer of Seers, Sage of Sages, Prognosticator of Prosgnosticatorsm and Wheather Prophet Extraordinary » pour prédire la durée de l’hiver. Cette référence peut être trouvée dans la « Historical Society of Berks County » dans la ville de Reading en Pennsylvanie. Le 4 février 1841, on retrouve dans le journal d’un certain James Morris cette citation :

« Last Tuesday on Candlemas day, the day on which, according to the Germans, the Groundhog peeps out of his winter quarters and if he sees his shadow he pops back for another six weeks nap, but if the day be cloudy he remains our, as the weather is to be moderate ».

On dit qu’une partie de la légende serait vraie, l’ombre de la marmotte prédirait véritablement la température – enfin pour quelques jours. En effet, lorsqu’il fait soleil en hiver, on sait qu’il fait généralement froid. L’air article est alors plus froid et sec. Les jours nuageux sont plus doux. Et donc la température du 2 février se poursuit généralement sur quelques jours…

On peut noter également que si aujourd’hui, le premier jour du printemps tombe le 20 ou 21 mars, il y a environ 1000 ans, avec le calendrier julien, l’équinoxe du printemps arrivait le 16 mars et donc exactement 6 semaines après le Jour de la Marmotte … La prédiction de l’animal était donc très importante. On peut également lire que la tradition pourrait être la façon que les gens avaient de représenter la confusion qui fut justement créé lors du changement de calendrier. Les anciennes traditions soulignaient le changement de saison avec la journée d’Imbolc qui annonçait les jours plus longs – avec plus de clarté et de lumière. Mais d’autres traditions disaient que le printemps ne commençait que lorsque les jours étaient plus longs que la nuit – à l’équinoxe du printemps. Un animal fut choisit pour arbitrer les deux traditions – et donc cet animal déterminera si le printemps commence à Imbolc ou six semaines plus tard à l’équinoxe.

Les statistiques qui sont conservées sur les prédictions des marmottent ne permettent pas de confirmer la validité du rituel ! En général, même si les organisateurs des « Jour de la Marmotte » affirment que résultats sont vraies dans 75 à 90 % des cas, on peut confirmer le résultat dans un taux d’environ 35%.

Le Jour de la Marmotte ou Groundhog Day est une tradition très connue d’Amérique et chaque année, on va commenter le comportement de la marmotte en ce 2 février. Un film très populaire « Groundhog Day » avec l’acteur Bill Murray a sorti en 1993.

Poème écossais :

“As the light grows longer / The cold grows stronger / If Candlemas be fair and bright / Winter will have another flight / If Candlemas be cloud and rain / Winter will be gone and not come again/ A farmer should on Candlemas Day /Have half his corn and half his hay / On Candlemas Day if thorns hang a drop / You can be sure of a good pea crop.”

Poème allemand :

For as the sun shines on Candlemas Day,
So far will the snow swirl until May.
For as the snow blows on Candlemas Day,
So far will the sun shine before May.

Proverbe américain :

If the sun shines on Groundhog Day;
Half the fuel and half the hay.

Sources:

- http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0010738
- www.groundhog.org/
-
http://en.wikipedia.org/wiki/Groundhog_day
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_la_marmotte

Publicité
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Publicité