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27 février 2018

Tous mes matins

Tout est trop lumineux. Cela sent trop le réveil.  Le début de la journée.  Mes yeux ne 2018Soleilveulent jamais se résigner à accepter cette clarté.  Le soleil n’est bon que pour les plantes de mon salon.  Moi, il m’a toujours agressée.  L’été, il est trop chaud, et l’hiver trop éblouissant.  Mais, le matin, il est franchement méchant.

Mes yeux s’ensommeillent et je ne suis plus qu’une poupée molle. Sans vie, sans corps. Je fuis ce soleil qui attaque mes sens. Mais sa cruauté est sans fin. Il me poursuit dans les moindres recoins de mes draps trop fins.

Je pense vaguement à le laisser gagner la bataille. Qui suis-je pour me révolter contre le soleil ? Ma révolte est futile et inutile. Je me lève donc. Doucement. J’ouvre les rideaux. La journée commence.

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24 février 2018

No more Natalie de Marin Ledun

nmn01No more Natalie / Marin Ledun.  — Serres-Morlaà : In8, c2013 – 84 p. ; 21 cm. – ISBN 978-2-36224-035-5. – (Coll. Polaroïd)

Quatrième de couverture

28 novembre 1981. Le yacht de l’acteur Robert Wagner s’élance dans la baie de Los Angeles. Natalie Wood, sa femme, est à bord, ainsi que la belle gueule de Christopher Walken, et une cargaison illicite -dix kilos de cocaïne et 250.000 dollars en liquide- que Wagner devra rendre, bien entendu. Mais rien n’est simple à Hollywood et la trahison rôde.
Marin Ledun revient sur la noyade d’une icône, révélant sous son vrai jour la faune du cinéma des seventies. Frelatée, décadente et vendue. Les acteurs doivent rester des acteurs et les truands des truands, surtout dans la vraie vie où l’on ne meurt qu’une fois.

L’auteur

Marin Ledun est né en 1975 à Aubenas dans le département de l’Ardèche en France. Il étudie d’abord en économie puis en sciences de l’information et de la communication. Il obtient un doctorat dans cette discipline de l’Université de Grenoble-III. Il travaille de 2000 à 2007, comme chercheur à France Télécom R&D. En 2005, il publie un essai sur la démocratie assistée par ordinateur. Et il publie son premier roman, Modus Operandi, en 2007.nmn02

En plus d’écrire des romans et des nouvelles, il écrit également des pièces radiophoniques, des livres pour la jeunesse et des essais.

Son œuvre est récompensé à plusieurs reprises, il remporte, entre autre, le Prix Plume libre en 2008 pour Modus Operandi, le Prix Mystère de la critique en 2011 pour La Guerre des vanités, le Prix Polar 2013 du Meilleur Roman Jeunesse pour Interception, le Prix Amila-Meckert 2014, pour L’Homme qui a vu l’homme et le Prix Transfuge 2016 pour En douce.

Son roman Les Visages écrasés est adapté pour la télévision en 2016 sous le titre Carole Matthieu.

Il vit aujourd’hui dans le département des Landes, en France.

Profil Facebook de l’auteur.

Bibliographie

  • La Démocratie assistée par ordinateur (Essai) (2005)
  • Modus operandi (2007)
  • Marketing viral (2008)
  • Le Cinquième Clandestin (2009)
  • La Guerre des vanités (2010)
  • Un cri dans la forêt (Jeunesse) (2010)
  • Pendant qu’ils comptent les morts (Essai) (2010)
  • Zone Est (2010)
  • Un singe en Isère (2011)
  • Les Visages écrasés (2011)
  • Dans le ventre des mères (2012)
  • Interception (Jeunesse) (2012)
  • Luz (Jeunesse) (2012)
  • No more Natalie (2013)
  • La Vie marchandise (Essai) (2013)
  • Que ta volonté soit faite (2013)
  • L’Homme qui a vu l’homme (2013)
  • Comme un crabe, de côté (2014)
  • Au fer rouge (2015)
  • En douce (2016)
  • Un royaume pour deux (Jeunesse ) (2017)
  • Salut à toi ô mon frère (2018)

Mes commentaires

Voici une lecture-éclair et une lecture sauvetage. Lecture sauvetage car il était dans mon chariot de romans policiers à élaguer. Je me souvenais parfaitement avoir sélectionné ce roman lors de sa sortie. L’histoire me semblait intrigante. J’aime bien Natalie Wood et j’adore Christopher Walken… et les circonstances mystérieuses de la mort de l’actrice m’ont toujours intriguée et, je l’avoue, fascinée. Les statistiques de prêts très basses du livre m’attristaient donc j’ai décidé de l’emprunter pour le lire – bien que je me doute que c’est le titre qui a fait que le livre de s’emprunte pas… les gens ne semblent pas aimer les titres anglais « pas rapport » pour un roman français… enfin. Je commence donc ma lecture sans savoir qu’au même moment dans les journaux (février 2018) paraissaient la nouvelle que la police américaine avait rouvert l’enquête sur la mort de Natalie Wood et que son époux de l’époque, Robert Wagner, était maintenant une « personne d’intérêt » ! Ce n’est qu’une fois que j’ai terminé ma lecture que je l’ai su… et bizarrement, cela m’a un peu chavirée.

Ce roman, ou plutôt « novella », a 84 pages. On le lit donc très rapidement. À peine quelques heures, dans mon cas. J’ai trouvé le roman agréable à lire. Le style de l’auteur est assez classique et très fluide. Tout se passe très vite. Un peu trop vite, même. Et on a l’impression que l’auteur a pris certains raccourcis. Et la fin m’a semblé un peu précipitée. Quelques pages de plus auraient permis une conclusion plus crédible. Mais peut-être pas. Tout dépend de l’auteur, après tout.

Et je ne sais pas si j’ai aimé ou non. En fait, je suis absolument incapable de dire ce que je pense du roman. Et j’insiste sur le mot « roman » car c’est bien là ce qui m’a énervaillé tout au long de ma lecture.

Car si l’auteur ne se cache pas d’écrire de la fiction, c’est tout de même bien une (ou son) interprétation de ce qui s’est réellement passé ce 29 novembre 1981, sur le bateau de Robert Wagner, le Splendour. Les personnages de son roman sont des êtres bien réels qui sont tous – sauf Natalie, évidemment – encore vivants. Il est donc difficile de prendre le texte comme de la pure fiction. D’autant plus, que l’auteur reprend les événements qui sont connus et les exposent avec précision. Il en ajoute ensuite beaucoup qu’il invente : la drogue, l’alcool, le sexe, la visite d’une certaine Marylin (personne à cette époque n’a parlé de la visite d’une Marylin sur le bateau… par la suite, il y a bien eu une Marilyn Wayne qui a témoigné avoir entendu des appels à l’aide d’un autre bateau non loin de là). Rien dans l’enquête – ou de ce qu’on en connaît – ne permet de supposer qu’il y avait de la drogue, autant d’alcool et de sexe, etc. C’est évidemment plausible. Et facile. Car quelle image a-t-on d’Hollywood et de cette époque ? Sexe, débauche, drogue, alcool… C’est donc facile à supposer.

Mais cela m’a quand même achalé. Car vient se greffer tout l’aspect de la personnalité des « personnages ». Ils sont tous horribles, antipathiques, grossiers. Particulièrement Robert Wagner et Christopher Walken. Mais aussi Natalie. La Natalie qui est présentée dans cette novella semble bien loin de ce qui a pu être écrit sur l’actrice au fil du temps. La Natalie de Marin est-elle plus proche de la réalité ? On ne peut le dire, évidemment. Et c’est le droit de l’auteur d’extrapoler sur la personnalité d’une actrice qui n’est plus de ce monde. Mais pour les autres « personnages », c’est plus délicat, car ils vivent encore.

Maintenant, si nous prenons les protagonistes pour des « personnages », l’auteur a quand même bien réussi à les décrire et à nous transmettre leurs émotions… Particulièrement Robert Wagner qui est le point central du texte. Enfin, pour tous les « personnages » sauf Natalie. Ce personnage n’apparaît que comme une ombre sans définition. L’auteur a choisi de mettre la victime au second plan et de laisser toute la place aux trois hommes de l’histoire : Robert Wagner, Christopher Walken et Dennis Davern, le capitaine du bateau. Marylin, qui ne fait qu’une brève apparition, est également à peine ébauchée. En fait, les deux femmes du roman, sont relativement insignifiantes… mais tout de même responsables de tout ce qui survient.

Robert Wagner a-t-il tué – volontairement ou non – Natalie Wood ? Peut-être. Probablement. L’enquête à l’époque avait déclaré la mort de l’actrice un accident. Mais le doute a toujours plané. En 2013, l’affaire a refait surface, puis cette année encore. On verra ce que l’enquête découvrira cette fois. Peut-être rien. Peut-être tout.

Les mots de l’auteur

« L’ambiance à bord était rapidement devenue électrique. Depuis l’arrivée de Marylin, Davern n’avait pas quitté la cabine de pilotage. Natalie boudait et le faisait savoir. En représailles au sale coup que Ronnie et moi lui avions fait, elle entamait sa deuxième bouteille de Dom Pérignon et multipliait les allers-retours en cabine pour se soulager. Elle commençait à être passablement éméchée. Entre deux verres, elle lançait des piques franchement déplacées à notre invitée que Ronnie distrayait d’une main baladeuse, tout en s’assurant de l’autre que sa coupe ne restait jamais vide. Ce genre de situation compliquée découragerait n’importe quel coureur de jupon, mais lui semblait plus à l’aise que jamais, comme si le conflit et l’alcool constituaient son élément naturel. Sa force vitale. » p. 15

Pour en savoir un peu plus…

18 février 2018

Le moment captif d'un dimanche : illusion hivernale

2018-022"La neige. C'est de la lumière dont la terre est couverte. Des franges d'écume sur les rochers. Un vol de papillons blancs." [Roger Mondoloni]

Mes pensées naviguent les vagues de neige qui recouvrent la terre devant ma fenêtre. Mon regard se perd dans cette blancheur qui semble sans fin. Je ferme les yeux, éblouie.

J'ouvre les yeux. La neige m'envahit. Elle a traversé la vitre et recouvre le sol. Il fait froid. Je commence à grelotter. Tout est blanc autour de moi. Je ne peux l'empêcher de s’infiltrer partout. Elle brise doucement les couleurs et tout devient blanc et glacé.

Les murs s’effondrent. Je ne reconnais plus rien. Tout est blanc. Vide. Que des vagues de neige qui ondulent doucement à perte de vue. Je me sens seule au milieu d'un désert blanc. Je n'ai plus froid.

"Une averse de soleil tombait sur ce désert blanc, éclatant et glacé." [Guy de Maupassant]

12 février 2018

Rêver d’une chute

Lors de notre retour au Québec en 2010, nous voulions redécouvrir notre région. Depuis, nous avons faits de nombreuses escapades vraiment incroyables. Mais il y avait une chose que nous n’avions pas encore pu faire : un pique-nique digne de ce nom sur le bord d’une rivière.

Oh, nous en avions bien fait plusieurs… mais il est difficile au Québec de trouver un bord de rivière accessible – ou même le bord d’un lac. Ironique, puisqu’il y a tant de plans et cours d’eau au Québec ! Mais à moins de faire des heures et des heures de routes, les cours d’eau sont difficilement accessibles… beaucoup de terrains et propriétés privés ici.645292-gf

À la bibliothèque, il y a un merveilleux livre : Guide des chutes du Québec de Michèle Depeyre et Michel Gauthier, malheureusement épuisé (mais disponible en ligne), et que j’ai emprunté une bonne dizaine de fois – ce qui est un cercle vicieux, puisque si je ne l’avais pas emprunté, nous aurions dû l’élaguer, car il n’avait pas été emprunté depuis longtemps, et j’aurais pu l’acheter… mais là, les statistiques de prêts sont trop bonnes pour l'élaguer ! Enfin, tout ça pour dire que dans ce merveilleux livre, nous avons découvert de superbes chutes.

Mais nous n’avions pas encore trouvé un endroit pour rivaliser avec Beget… Impossible ? Évidemment ! Car Beget est unique. Mais il est possible de trouver un autre endroit unique aussi merveilleux.

Dans le fameux livre, il y avait une chute dans les Cantons de l’Est. Mais un peu loin… Nous allons régulièrement près d’Ayer’s Cliff, c’est « mon coin », le coin de mon enfance. Mais cette chute est près des lignes américaines et donc un peu plus loin. Mais, j’ai finalement convaincue PisTout d’aller jusqu’au Mont Hereford.

Nous roulons et roulons. Le chemin est magnifique même si nous le trouvons interminable. Des champs infinis, beaucoup de vaches et même quelques chevreuils. SAMSUNG CAMERA PICTURESNous trouvons enfin le stationnement. Et nous prenons le sentier pédestre avec, je l’avoue, peu d’espoirs. Mais le chemin arrive près d’une rivière. Le courant est fort. On poursuit notre chemin en suivant les indications. Le chemin est agréable et paisible. Le bruit de la rivière enterre complètement le bruit de la route non loin.

Nous arrivons à un croisement, poursuivre le chemin vers le sommet ou se diriger vers la chute à Donat. Nous arrivons enfin. La randonnée ne fut pas bien longue, à peine 1,5 km. Il y a un petit banc. Nous nous asseyons. Il semble y avoir une petite chute en face de nous. La rivière est très belle, assez large, elle tourbillonne allégrement.

Mais nous sommes déçus. Cette chute est minuscule. Nous décidons d’avancer un peu surSAMSUNG CAMERA PICTURES le bord de la rive même s’il n’y a pas de chemin. Il nous faut trouver un bon endroit pour casser la croûte. Le bord de la rivière est un peu ardu à suivre mais nous continuons. On arrive à une autre petite chute. Nous trouvons un endroit pour nous assoir et manger un peu. La rivière est très belle et le paysage magnifique. Nous sommes tout de même bien contents de nous être déplacés. Mais quand même un peu déçus. Nous ne voyons pas bien pourquoi les auteurs l'ont incluse dans leur livre.

Après le lunch, PisTout décide de poursuivre un peu l’exploration… c’est qu’on entend une eau qui semble encore plus tumultueuse un peu plus loin. Nous continuons à avancer même si c’est un peu difficile et que le risque de tomber dans la rivière est assez grand. Mais il fait chaud et on décide que l’exploration mérite bien de risquer de se mouiller. La rivière n’est pas profonde, il n’y a pas vraiment de danger.

Nous avançons la tête baissée, pour voir où nous mettons les pieds et suivons laSAMSUNG CAMERA PICTURES rivière qui tourne un peu… on avance et levons la tête. Nous nous arrêtons soudainement. Complètement époustouflés. Elle est là. La chute à Donat. La vraie. Celle qui méritait une entrée dans le livre. Et elle est tout simplement incroyable. Haute, majestueuse et complètement déchaînée.

Nous nous approchons. Elle est vraiment impressionnante. Elle semble avoir plus de 10 mètres de haut avec plusieurs paliers. Elle saute d'une roche à l'autre. On monte un peu. On se sent envahi par les eaux qui s'affolent. Nous ne sommes pas habillés pour poursuivre notre route alors nous rebroussons chemin. De retour sur le sentier de randonnée nous décidons de continuer un peu le chemin qui semble monter. Après quelques minutes, nous sommes en haut de la chute. Ce qui nous permet de la contempler d'un autre angle. La rivière arrive à toute vitesse et se précipite en bas dans un vacarme étourdissant.

Nous retournons à la voiture. Nous sommes vraiment enchantés. Et ensorcelés. Nous savons que nous avons trouvé notre Beget québécois. Complètement différent. Mais le même coup de cœur. Nous sommes amoureux.

Nous avons visité la Chute à Donat des dizaines de fois depuis. Au printemps, en été et en hiver - nous n'osons pas en automne, en raison de la saison de la chasse ! Nous avons même fait un peu de baignade... malgré l'eau, en général, glacée ! Et nous avons fait découvrir l'endroit à sœurette, à des amis... Nous savons maintenant comment se rendre facilement jusqu'à la chute... avec les souliers appropriés ! Et la réaction est toujours la même lorsque nous arrivons au banc à la fin du sentier... "la rivière est bien belle... où est la chute?" puis après la marche dans la rivière... les yeux s'agrandissent devant la magnifique chute à Donat !!!

Chute à Donat :

  • Municipalité : Saint-Herménégilde, près du village d’East Hereford
  • MRC : Coaticook
  • Province : Québec
  • Région administrative : Estrie
  • Région touristique : Cantons de l’Est
  • Montagne : Mont Hereford (sommet 864 m.)
  • Formation : Quatre chutes séparées par des replats rocheux
  • Altitude totale de la chute : 40 m.
  • Altitude de la chute principale : 13 m.
  • Situation : Dans une gorge de 200 m. de longueur avec une profondeur maximale de 50 m.
  • Sentier principal : Neil-Tillotson - Balisé - Sommet à 5,5 km.
  • Sentier pour la chute : Boucle de 3 km, niveau facile, mais l'accès à la chute est difficile
  • Source : Mont Hereford
  • Ruisseau : Ruisseau à Chabot ou Ruisseau sans nom - longueur 1,8 km
  • Embouchure : Ruisseau Goose Neck
  • Coordonnées : 45° 06’ 01’’ N   71° 34’ 44’’ O
  • Forêt : Mixte

Le Mont Hereford propose 12 km de sentiers pédestres. Il est possible de faire de la raquette et du ski de fonds pendant l’hiver. Le stationnement est gratuit.

Un peu d'histoire...

À l'endroit où se trouve présentement le stationnement, il y avait une grande maison et en face (de l'autre côté du chemin) une grange. Cette maison appartenait à Napoléon Beloin qui fut le maire de la municipalité du Canton de Hereford de 1904 à 1906. La maison fut ensuite la propriété de Stalinas Dupuis jusqu'en 1949 et ensuite d'Edouard P. Ducharme. Elle fut alors habitée par le frère d'Edouard, Donat, né en 1909, ainsi que par ses parents.

On dit que Donat parcourait le terrain avec son chien Bonhomme, mais personne ne parle d'une rivière ou d'une chute. Un secret bien gardé ! Donat Ducharme quitte la région en 1958 et décède à Barnston en 1985.

Il ne reste plus aucune trace aujourd'hui de la maison et de la grange. Ne reste plus que des sentiers pour la randonnée, la raquette, le ski de fond ou la motoneige ainsi que la "fameuse" chute à Donat.

Origine et formation :

La chute à Donat est formée de quatre chutes séparées par des replats rocheux. La chute compte en tout 40 mètres et la chute principale a 13 mètres. La chute a été formée par l'érosion fluviale et la gélifraction le long d'axes de fractures dans les schistes ardoisiers appalachiens.

Pour en savoir plus sur la formation du Mont Hereford et de la chute à Donat, on peut lire le panneau d'information situé en haut de la chute. (Cliquer sur la photo pour lire le texte).

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Sources à consulter

6 février 2018

Lumières

Les noirs de mes nuits infirmes
peinturent mon ivresseOLYMPUS DIGITAL CAMERA
d’applaudissements légitimes.

L’appauvrissement de ma jeunesse
n’est que négligence et indifférence.

Une frayeur de la dégradation
compense amplement ma carence
de fausse indignation.

Aucun songe ne vient alléger
la honte de mes jouissances.

J’ai eu peur de rêver.
Une permission de voyance
n’est qu’illusion et naufrage.

Je pourrais croire à ces lumières,
sans la mutilation de mes mirages.

Ce n’était qu’hier.

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