Longue pause
Beaucoup de textes en préparation... plusieurs lectures en cours... mais ces dernières semaines furent légèrement dingues. Une longue préparation pour un congrès d'une semaine à Santiago de Compostella et ensuite quelques inquiétudes. Quelques inquiétudes - assez alarmantes - sur la santé de mon copain...
Et donc, je n'ai pas vraiment pu écrire et griffonner sur mes carnets... longue pause.
Les inquiétudes se sont apaisées pour le moment, encore quelques doutes et craintes... mais pour le moment, on respire.
Et puis le congrès a eu lieu...
De retour... peut-être pas à 100% car je dois avouer une petite lassitude, mais j'ouvre mes cahiers et je me sens prête à gribouiller un peu...
Il pleut, il pleut et il pleut
"Il pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vite, allons ;
J'entends sur le feuillage,
L'eau qui tombe à grand bruit :
Voici, voici l'orage ;
Voilà l'éclair qui luit"
J'aime
la pluie. Comme j'aime le vent. J'aime bien la regarder tomber.
J'aime même marcher sous la pluie. Et j'aime particulièrement entendre
tomber la pluie. Ce bruit parfois doux et lent, parfois brutal et
intarissable. Le son sur le sol, sur la fenêtre... parfois bruissement,
clapotis ou fanfare. Mais surtout, le bruit de la pluie sur le toit...
J'entends chaque goutte rebondir doucement ou violemment sur le toit.
Le
toit de mon appartement m'offre cette musique mais elle me semble à
peine un murmure... elle ne fait que m'évoquer la pluie qui tintait sur
le toit de chez mes grands-parents. Cette petite maison où on pouvait
toucher le plafond à certains endroits offrait une séparation sûre mais
si mince entre la pluie et le lit. Et lors des nuits d'été,
la fenêtre entrouverte permettait d'entendre aussi la pluie sur le lac.
Une symphonie entre la pluie sur le lac et la pluie sur le toit de la
chambre. Les pluies chez mes grands-parents sont les plus belles
pluies. J'ai d'autres souvenirs de pluies... certains souvenirs drôles,
d'autres tristes, certains terrifiants, parfois désagréables, souvent
doux.
Les
orages, j'aime aussi, mais un peu moins. Je sursaute et j'ai toujours
en tête les histoires d'éclairs dévastateurs... fermons les fenêtres,
ne pas parler au téléphone, fermer la télévision, ne pas ouvrir le
robinet... Mais j'aime bien tout de même le grondement qui suit chaque
éclair. Les orages de Barcelone sont souvent très violents et très
spectaculaires. Les nuages noirs, la pluie torrentielle, les éclairs
aveuglants et le tonnerre étourdissant. On ne voit parfois plus
le château à ma fenêtre et même les tours de la Sagrada Familia sont
parfois effacées du panorama... derrière un écran de pluie ou de
brouillard. Et la mer se surexcite lors de ces orages, les vagues
s'élevant hautes et alarmantes.
Depuis une semaine, il pleut.
Il pleut, il pleut et il pleut. Je pleus, tu pleus, nous
pleuvons... J'aime la pluie, j'aime marcher sous la pluie, et
j'aime écouter la pluie, surtout la nuit. Mais, il pleut trop...
sans arrêt... et mes plantes si violentés par le vent, sont
maintenant inondés par la pluie. Les rivières débordent, les caves se
remplissent.
Toute cette eau est sauvage, belle, triste et nostalgique. Elle lave la rue et noie mes fleurs. Elle
s'infiltre parfois dans le bois usé de mes fenêtres antiques mais
vieilles. Mon chat regarde mélancoliquement par la fenêtre, gratte pour
sortir et retourne silencieux se coucher.
Et lorsque je
vais à mon tour me coucher, je soupire en espérant que demain il fasse
un peu soleil, tout en me laissant bercer par les gouttes sur le toit
et sur la fenêtre.
Ce vent printanier
Il y a quelques semaines, il faisait si beau. Le soleil de plus en plus chaud. Le thermomètre atteignant les 18º-20º C et au soleil, problablement plus. Un mois de février merveilleux et une première semaine de mars fabuleuse. Les barcelonais le manteau sous le bras, les touristes en gougounne et bermudas, les oliviers en fleurs, les oiseaux qui piaillaient tout excités de cette belle température.
Et puis, le mois de mars se termine en pluie et en vents... les températures baissent un peu, on retrouve le 13-14º C avec même parfois des nuits plus froide que cela. On oublie, mais c'est pas mal toujours comme ça.
Et le vent se réapproprie donc sa ville. Il souffle sans arrêt dans les rues. Et transforme les journées légèrement chaudes en journées froides. Le vent s'inflitrant partout. Sous les vêtements, dans les cheveux, à travers les fenêtres mal isolées de Barcelone.
Les plantes de ma terrasse plient dangereusement. Les pots vides se promènent d'un côté à l'autre. Même les chaises ont décidé de se laisser bercer cette année. Les stores intégrés de toutes les fenêtres de tous les appartements - mes stores intégrés à mes fenêtres font un vacarmes incessant. Les vitres de mes fenêtres résistent par je ne sais quel miracle - les doubles fenêtres ne semblent pas être un concept connu ici.
Le vent m'a toujours fasciné. J'aime le vent. Le vent qui joue avec les feuilles des arbres, qui s'emmèle dans mes cheveux, même s'il me laisse complètement décoiffé. Son mugissement est une musique sourde qui me rappelle de nombreuses nuits.
Évidemment lorsque c'est l'été, il n'est plus aussi fort, mais sa présence est toujours la bienvenue. Mais je dois avouer que ce vent printanier de Barcelone est envahissant. On dirait qu'il ne cessera jamais. Il est froid, fort et toujours présent. Les palmiers indiquant sa force et sa direction... principalement venant de la mer.
Ce vent de Barcelone m'annonce que bientôt il fera chaud... même s'il me semble que le soleil tarde à revenir.
Obligations de famille
Pour ne pas dire familiales. Car il me semble que cela ne correspond pas tout à fait à la situation. Je dirais : obligations de la part de la partie de famille qui réside dans ma personne. La famille que je suis. La partie de la famille que je suis. Car la partie de la famille qui correspond à ces obligations de famille ne semble pas partager cette affiliation à ces obligations.
Ce qui revient à dire que ces obligations sont toujours à sens unique - lire : à partir de moi vers l'autre, et jamais l'inverse. Cela me vide de toute mon énergie et cela brise tellement de choses en moi et autour de moi. Je sens que c'est vaguement et probablement de ma faute.
Culpabilité. Ces obligations sont-elles obligatoires ? Et si je me détache, suis-je coupable de ne pas assez aimer ? Je suis lasse de ces questionnements.
Voyage... Non ce n'est pas un voyage
Il
suffit d’y croire... parce que je le veux
bien. J’ai rejeté les jours paisibles car je les trouvais ennuyeux. La
routine
est mortellement dangereuse pour les gens comme nous. Quitté mon
travail, ma ville, mon pays, mes amis, ma famille - enfin pas toute,
puisque certains sont venus avec moi. Mais pas immédiatement. Seul mon
chat a pris l'avion avec moi.
Je suis partie chercher les complications... J’ai eu mal au ventre. Je ne
trouvais rien où je cherchais car je ne savais pas où je devais chercher. Je ne
comprenais rien. Je ne comprenais plus rien. Les mots se précipitaient et
tombaient à mes pieds sans avoir été déchiffrés. J’essayais de les ramasser et
de les comprendre. Je marchais dans la ville et tout était fermé. Tout est
toujours fermé et je ne sais pas pourquoi. J’ai essayé de trouver un sens à
cette fermeture. Je suppose que c’est culturel. Cela changera sûrement éventuellement. J'ai
laissé mes habitudes, mes coins connus, mes restaurants préférés, mes
libraries adorés, mes magasins familiers... j'en ai trouvé d'autres.
Déjà plus de trois ans. Je comprends, maintenant. Il y a toujours des complications,
mais je n'ai plus mal au ventre pour les mêmes raisons. Je suis qui je suis peu importe l’endroit. Les
mêmes tourments, les mêmes joies… De nouveaux tourments, de nouvelles joies...
Il y a de la musique, de la poésie, des mouvements, des voyages, des
visites, de la plage, des ruines et des moments de réflexions… Y a-t-il des
regrets ? Beaucoup et si peu…
De nouveaux cieux, le même ciel.
Mais est-ce que la maîtresse était folle ?
On sait très bien que la mémoire fait parfois défaut. Ou encore qu'elle nous donne de faux souvenirs. Ou des souvenirs trafiqués à coups de photos ou de récits qu'on nous fait des événements.
Mais on a également des souvenirs très forts... des moments qu'on sait qu'ils ont existés et des choses qu'on est certain qu'elles ont été dites !
Et par un après-midi ensoleillé, j'écoutais en travaillant de vieilles chansons. Qui m'ont rappelé de vieilles comptines et chansonnettes qu'on récitait et chantait enfants. Décision impulsive de chercher ces chansonnettes et ces comptines sur Internet... ne trouve-t-on pas toutes paroles de chansons?
J'écoutais quelques vieilles chansons... dont une que ma mère écoutait souvent. Elle écoutait surtout la version de Vicky car elle avait le disque, mais je crois que Dalida l'a aussi chanté ainsi que beaucoup d'autres artistes: Le Temps des Fleurs... voilà le nom de la chanson.
Ce qui m'a rappelé "l'autre version" ! Celle qu'on chantait au primaire... dans les journées d'activités, dans la cour de récréation... Voyons voir... cherchons les paroles de ce classique de mon enfance "C'était dans l'temps de l'école" chanté sur la même mélodie que "Le Temps des Fleurs". Sait-on jamais ! Avec tout ce qu'on peut trouver et retrouver sur le Web... peut-être que ces paroles de chansonnette peuvent aussi être trouvées !
Et bien oui, j'ai trouvé... sur Planet'anim (http://www.planetanim.com/modules/mysongs/singlelink.php?lid=627) voilà les paroles... je les ai trouvé sur d'autres sites également... mais, mais, mais voilà... elles sont identiques à ce que je me souviens sauf que... sauf que... il y a des bouts qui ne sont pas pareils !
Et je me demande, est-ce ma mémoire ou alors étions-nous les seuls à ne pas dire : "C'était dans le temps de l'école on pitchait des pots de colles, le lendemain c'était mon examen " mais plutôt "C'était dans le temps de l'école, la maîtresse était folle, le lendemain c'était mon examen" ? Parce que je suis certaine qu'on disait que la maîtresse était folle !
Et puis je suis pas mal certaine qu'après avoir dit : "J'ai eu 0% mon père était content mais la maitresse a ma chauffé les fesses! AH! la maudite cochonne attends que j'te la pogne, je l'ai pogné pis je l'ai pas manqué" Nous disions que nous l'avions assis sur l'cul pis que après ça on l'avait pu jamais r'vue... et non " j'tallé chez l'directeur ça faisait mon bonheur mais j'ai passé un très mauvais quart d'heure. J'y ai sacré un coup de pied y'a fait un vol planné depuis c'temps là j'me fais plus écoeuré oh é!!!"
Enfin... c'est peut-être ma mémoire mais je suis assez certaine de ces souvenirs... on chantait cette chanson tellement souvent et assez fort... mais pas trop... histoire que la "maîtresse" nous entende mais qu'elle ne sache pas qui chantait ! Mais je suppose que celui lui importait peu finalement !
Et puis j'ai cherché d'autres chansons, d'autres comptines... il y en a d'identiques mais d'autres qui diffèrent... comme La Samaritaine... Je me souviens de chaque mot et chaque mouvement et "claque" des mains... mouvements très chorégraphiés... et encore une fois... cela ne concorde pas...
Je n'ai pu trouver que ceci :
La
Samaritaine, taine, taine,
Va à la fontaine, taine, taine,
Va puiser de l'eau, l'eau, l'eau,
Dans un petit seau, seau, seau,
Le pied a buté, té, té,
Le seau est tombé, bé, bé,
L'eau s'est renversée
La première partie est identique, mais ensuite...
La
Samaritaine, taine, taine,
Va à la fontaine, taine, taine,
Pour chercher de l'eau, l'eau, l'eau
Dans un petit seau, seau, seau,
Le bon Dieu la voit, voit, voit
Et lui dit tout bas, bas, bas
La Samaritaine,
tu n'en auras pas, pas, pas,
Je
ne sais pas... je suis vraiment certaine de mes souvenirs... combien de
récréations ai-je passé à réciter ces chansons... mes souvenirs
sont-ils mauvais... ou étions-nous la seule école à chanter ces
comptines et chansonnettes de cette manière ????
Que de questions existentialistes !!!
Au moins... les seules paroles
que j'ai trouvé de cette comptine qu'on chantait avec encore une fois,
chorégraphie des mains sont les mêmes que je me rappelle :
Michel je t'abandonne (donne-donne)
Je ne veux plus te voir (voir-voir)
La peine que tu m'as faite (faite-faite)
M'a mise au désespoir (poir-poir)!
Assise à ma fenêtre (nête-nête)
Je te regarde passer (ser-ser)
Je dis à ma grand-mère (mère-mère)
Voici mon bien-aîmé
Olé! (avec un mouvement des mains sur les épaules ! )
Peut-être ne suis-je pas complètement perdue avec mes souvenirs du primaire !!! ;)
L'espace d'une boîte
On nous dit que rien ne changera. Et on veut bien croire un peu. On sait bien que cela ne se peut pas car rien n'est plus pareil. Mais on veut bien croire qu'on fera un effort pour que cela change le moins possible.
Et puis, je ne fais que cela vouloir croire. Malgré les mensonges et les histoires. Je veux bien croire qu'on avait de la difficulté à me dire la vérité. Que parce qu'on ne savait pas trop comment annoncer sa nouvelle vie, on soit tomber dans des récits complètement faux... qui n'étaient même pas bien construits. Et que même si je voyais les mensonges dans les paroles, on tentait de nier parce qu'on avait soi-même de la difficulté à comprendre cette nouvelle vie.
Je peux bien l'admettre. Je suis capable de l'accepter et même de pardonne. Parce qu'on aime sa famille. Parce qu'on aime croire que certaines choses ne changeront pas.
Je réalise que certaines choses ne m'ont jamais été dites. Que certaines choses furent cachées. Je crois aussi comprendre que les mensonges ont fait partie de nos vies. De façon complètement incroyables ces mensonges expliqueraient tellement de choses inexplicables. Mais je ne peux croire à ces mensonges. Encore beaucoup d'espoirs. Et je refuse de laisser ces espoirs me quitter complètement.
Mais parfois certains événements me sont difficiles à accepter. Quelques part en moi, je comprends que lorsqu'on construit une nouvelle vie, on se laisse aller à certaines décisions et à certains mots. Mais je ne peux comprendre qu'on puisse dire que rien ne changera pour ensuite tout changer.
Je ne comprends pas qu'on puisse trouver que quelques boîtes n'aient plus leur place. Qu'on ne puisse plus trouver quelques centimètres d'espace pour entreposer des moments de ma vie. Qu'une nouvelle personne dans une nouvelle vie prenne tant d'espace que mon espace soit complètement encombrant. Et que ce soit juste mon espace à moi qui prenne trop de place.
Que quelques boîtes, me dira-t-on. Il n'y a qu'à trouver un espace ailleurs, quitte à débourser quelques sous pour louer quelques mètres carrés. Mais quand on me fait savoir si clairement que ces boîtes prennent trop de place... je ne peux m'empêcher de comprendre très clairement comment l'espace d'une boîte peut représenter un espace de trop.
Quelque plumes vertes à Barcelone
Il y a quatre ans, un an
avant mon déménagement à Barcelone, je suis venue passer un été dans la ville,
histoire de mettre à jour mon castillan.
Un après-midi, j’attendais
l’autobus 70 à la Plaça Espanya qui me ramènerait à l’appartement que
j’occupais de la Ronda San Ramón à Sant Boí de Llobregat. Il faisait chaud.
Nous étions à la fin du mois de juin 2003. J’observais l’édifice en
construction en face de moi, de l’autre côté de l’avenue Parallel, quand
soudainement une flopée d’oiseaux au cri familier passa devant mes yeux. Le
plumage était vert… il me semblait… le cri… celui de… de… perruches ???
Impossible !!! Des perruches sauvages à Barcelone ? Je n’avais jamais entendu
parler d’une telle chose ! Et je ne me rappelais pas avoir vu un jour des
perruches à Barcelone. Des moineaux effrontés, des pigeons bien nourris, et
divers types de goélands… oui… mais pas des perruches. Il me semble que je m’en
serais souvenu ! Cela devait être mon imagination ou alors une flopée de
perruches échappées qui se seraient rassemblées afin de survivre… mais que
quelques oiseaux…
Et puis, lorsque je suis
définitivement déménagée ici et que je me suis promenée de long en large dans
presque tous les coins de Barcelone, j’ai pu voir que des perruches, il y en
avait dans plusieurs arbres. Dans les parcs, dans les palmiers, dans les
platanes de Gran Via… dans tous les coins en fait ! Et elles volent en groupe,
crient et chantent… surtout lorsqu’il fait un beau soleil de février et mars…
on les voit dans les branches des arbres, on voit des groupes verts survolés
les rues… et parfois même, on les voit voler le pain des pigeons !
Mais j’ai eu beau chercher
dans ma mémoire… rien… j’ai demandé à des amis, la famille… est-ce que les
perruches sont des oiseaux « originaires » de Barcelone? Il me semble
que cela sonne étrange…
Et après tout ce temps… j’ai
finalement fait quelques recherches...
Les premières observations de
perruches à Barcelone furent faites au début des années 1970. Donc
théoriquement j’aurais pu en voir lors de mes visites à Barcelone pendant mon
enfance. Mais elles étaient encore très rares. Ces premières perruches sont
véritablement des perruches domestiquées qui se sont échappées de leurs cages.
Elles commencèrent à se reproduire au milieu des années 80 et elles se
répandirent dans tout le pays mais surtout le long de la côte méditerranéenne.
Ces oiseaux sont donc réellement retournés à l’état sauvage et on réussit un
retour à l’état de liberté – surtout dans les milieux urbains.
On retrouve aujourd’hui à
Barcelone des colonies de Perruches à Collier d’Inde (Psittacula krameri) et de
Perruches Souris (Myiopsitta monachus) également appelé Perruches
Moines. Il existe d’autres espèces, mais ce sont les deux principales espèces
de perruches à Barcelone. Les chiffres diffèrent dans les textes mais on estime
qu’il y a environ 80 à 100 couples de perruches dans la province de Barcelone –
probablement beaucoup plus.
Ces perruches sont en
majorité tropicale et d’origine asiatique et africaine ou encore provenant de
divers pays d’Amérique du Sud. Elles semblent cependant s’être très bien
adaptées à Barcelone – ainsi qu’à plusieurs autres villes européennes. Elles
bâtissent leurs nids de branches et brindilles – en forme de boules - au sommet
des palmiers ou des platanes. Plusieurs couples peuvent vivre dans ces nids.
La plupart des perruches que
l’on peut observer à Barcelone ont le plumage vert avec un peu de bleu et de
gris.
Et donc… non la perruche n’est
pas un oiseau de la région… mais il fait maintenant partie de la ville et de la
région. Et on ne peut se promener sans entendre leur cri et sans les observer
dans les arbres ou en plein vol…
Le château de Cendrillon.
Il nous arrive d’aller voir parfois
ses statistiques. Intéressant tout de même, de voir ce qu’on vient voir sur nos
pages. Intéressant et parfois surprenant de voir les mots-clés utilisés qui ont
permis d’arriver sur nos textes. Et parfois, on se dit que certains ont dû être
bien déçu…
Il y a quelques temps,
j’observais un château à ma fenêtre et commentais sur l’église Sacré-Cœur du
Tibidabo… Mais cette église est pour mes yeux, le château de Cendrillon. Tout
illuminé.
Et voilà, que l’on a fait des
recherches sur l’histoire du château de Cendrillon et que l’on a été voir mon
texte pour des explications. Et je me sens un peu coupable de ne pas vraiment
parler du véritable château de Cendrillon… Voyons voir…
Lorsqu’on parle du château de
Cendrillon, on parle surtout du château de plus de 18 étages qui est l’emblème
du parc thématique Magic Kingdom de Walt Disney World en Floride. Il représente également toutes productions
provenant de Disney.
Le château fut ouvert au public,
le 1 octobre 1971. Pour la construction du château, son créateur, Herbert Ruman
s’inspira en partie du château du film d’animation « Cinderella » des
studios Disney qui parut en 1950. Mais le château est également inspiré de
plusieurs châteaux européens, principalement des châteaux français :
Château de Pierrefonds, Château d'Ussé, Château de Fontainebleau, Château de
Versailles, et les châteaux de Chenonceau, de Chambord, et de Chaumont. Le
château de Neuschwanstein à Schwangau en Allemagne – listé dans les
candidatures finales pour les nouvelles 7 Merveilles du Monde - fut également
une grande inspiration pour les créateurs du château de Cendrillon.
Le château du parc Magic
Kingdom a pris 18 mois à construire et mesure 57,6 mètres. Il paraît cependant
beaucoup plus grand grâce à une technique appelée « perspective
forcée ». Le château est construit en fibre de verre sur une structure en
acier, même si il semble fait de granite solide.
On dit qu’à l’intérieur du
château, on avait tout d’abord prévu un appartement pour la famille Disney,
mais il ne fut jamais complété. Au tout début de 2007, une suite fut inaugurée
au château, apparemment dans cet appartement qui ne fut jamais terminé. Il est
maintenant possible – depuis l’inauguration de l’Année des millions de rêves (Year of a Million Dreams de Disney)
de résider pour une nuit dans la suite royale du Château de Cendrillon.
Le château de Cendrillon dans
le film de Disney fut probablement également inspiré par nombres de châteaux
européens, bien qu’il n’y ait pas vraiment de références à ce sujet.
Les châteaux sont souvent
situés dans les hauteurs ou dans les clairières près de forêts. C’est un
endroit fort, solide, difficile d’accès. Il offre la sécurité, mais une
sécurité particulière. Une sécurité séparée du reste du monde. Il éloigne de
notre vie ordinaire. Un éloignement qui le rend difficile d’accès mais qui est
tout de même désiré.
On dit souvent que le château
est le symbole de la transcendance, particulièrement la transcendance du
spirituel. Le château renferme donc les pouvoirs mystérieux et insaisissables…
les pouvoirs internes. Le château est aussi un symbole de la conjonction des
désirs. Désirs et pouvoirs internes.
Et le château blanc – comme le
château de Cendrillon- peut être un symbole d’accomplissement, le symbole de
son destin accompli, rempli. On parle alors de perfection spirituelle. Et le château
éclairé – comme c’est souvent le cas du château de Cendrillon – peut symboliser
la conscience, le désir, mais surtout le projet que l’on commence, que l’on
aborde et que l’on met en œuvre. On va alors faire rejoindre le château
illuminé, haut juché – près des cieux, avec l’âme rejoignant sa spiritualité.
Dans le château vont résider
les symboles de l’âme, l’amour, les désirs – parfois aussi l’orgueil.
Le château de Cendrillon
représente peut-être ce désir de transcendance – spirituelle mais aussi
émotionnelle, voire sexuelle, de notre héroïne. Le château lui donne aussi –
peut-être la sécurité. Une sécurité éloignée du monde ordinaire.
Le château de Cendrillon…
Sources à consulter :
- Cinderella Castle / Wikipedia. -- http://en.wikipedia.org/wiki/Cinderella_Castle
- Cinderella Royal Castle Suite / by Trey Evans. -- http://www.luxist.com/2007/01/23/cinderella-royal-castle-suite/ . -- Jan 23rd 2007
- First Photos of new Cinderella
Castle Royal Suite /Posted by John Frost. -- http://www.thedisneyblog.com/tdb/2007/01/first_photos_of.html.
-- January 20, 2007
- Cinderella Castle facts IN The Unofficial
Guide to Walt Disney World 2003. -- http://www.wdisneyw.co.uk/castle.html
- Cinderella's suite life : No
glass slipper needed to live fairy tale for a night /Scott Powers . – IN Orlando Sentinel. -- http://www.orlandosentinel.com/orl-mcinderella2507jan25,0,4106763.story?coll=orl . -- Posted January 25, 2007
- La Chambre Royale du Château de Cendrillon de Walt Disney World en
photos / Par Alex http://www.dlrp.fr/actu_disney_parks_year_of_a_million_dreams_960.html.
-- 2007-01-15
Quelques chansons...
La musique
définit souvent des moments de notre vie et parfois aussi des traits de
notre personnalité. Je fais rarement ces tests qui hantent les blogs,
forums et autres journaux et carnets virtuels, et je réponds rarement
aux questionnaires de ce genre, mais ces chansons me semblent définir
ces instants et ces émotions... Il faut refaire dans quelques années,
voir les différences, les similitudes...
Une chanson ...
- Qui vous rend joyeuse : This is the day / The The ou encore When I Grow Up / Garbage
Un petit down est toujours remonté par une de ses deux chansons... même si les paroles ne sont pas exactement joyeuses.
- Qui vous fait pleurer : Deux petits chaussons/ André Claveau
Je n'aime pas les clowns. Mais cette chanson me rendait triste enfant, et me rend encore plus triste aujourd'hui.
- Qui vous fait rire : Héloïse / Me, Mom and Morgentaler ou Heavy Metal / Cowboy Fringuants
La première à cause des paroles et
surtout de l'accent si mignon de Gus ! Et la deuxième, pour les paroles
également, les expressions si québécoises et pour les images et
l'époque qu'elle me rappelle.
- Qui vous fait réfléchir sur la vie : Everybody knows / Leonard Cohen
- Qui vous fait réfléchir sur le monde : It's the end of the world as we know it (and I feel fine) /
REM ou encore Armageddon
days are here again / The The
Pas spécialement optimiste, ni joyeux, mais c'est la vie
- Que vous auriez aimer
écrire : Cry (if you want to) / Holly Cole Trio
Les mots qu'on veut se faire dire quand on pleure...
- Que vous voulez être jouer à vos funérailles : Monkey Gone To Heaven / Pixies
Cela me semble tout à fait à propos... reste à le mettre sur mon testament pour qu'on la fasse jouer sans faute.
- Que vous voulez entendre à votre mariage : I’ll be seeing you / version par
Iggy Pop et Françoise Hardy
En fait cela a joué ! Parce que nous avons fait programmé la musique.
À suivre...