Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 787 261
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
26 août 2007

Réflexions disparates et non organisées sur l’amour

Un ami vient de se séparer. Sa relation qui durait depuis 3 ans s'est terminée il y a quelques semaines. Et il est un peu -beaucoup- triste. Nous avons donc parlé... Il a dit que la relation ne s'était pas terminée dans le drame. Mais tranquillement. Sa copine trouvait qu'il n'y avait plus de passion... enfin que la passion du début n'existait plus et que donc l'amour n'existait plus. Et que donc, la relation n'avait plus lieu d'être. Évidemment, lui n'a rien vu venir, croyait que tout allait bien.

Ils se sont donc laissé "en amis". Elle reste avec lui pour le moment  - car n'a pas les moyens de prendre un appartement seule - et depuis quelques jours, a commencé à fréquenter quelqu'un d'autre. Elle prévoit aménager avec ce nouveau copain d'ici peu. Et mon ami ne comprend rien... complètement perdu dans ses sentiments et dans l'incompréhension des sentiments de son ex-copine...

Et moi... je comprends, car je connais trop de gens qui ont les mêmes sentiments... et honnêtement je ne les comprends pas. enfants_186a

J'avais une amie... enfin si j'y pense bien comme il le faut... j'ai connu plusieurs gens... qui pensait exactement comme la "ex-copine" de cet ami. Elle voulait rencontrer l'homme de sa vie... "l'Homme de sa Vie" avec un grand H et un grand V. Elle commence à vieillir - passer la trentaine - et elle cherche toujours. Ce n'est pas qu'elle n'a pas rencontré des gens intéressants. Elle a eu des relations avec des "hommes" très biens. D'autres moins biens.

Mais même quand elle a eu des relations stables avec des hommes biens... après l'euphorie des premiers mois, elle a commencé a trouvé le tout "ordinaire". Je m'explique... elle me disait : "je l'aime" "tout ce qui a le caractérise et qui a fait que je suis tombée en amour avec lui sont encore là, mais il y a des choses que j'apprends à connaître que j'aime moins" "et la passion des premiers temps, n'est plus là" "depuis que j'habite avec lui, je trouve que c'est moins intéressant" "je suis moins passionnée" "ce n'est pas aussi excitant qu'avant" "on fait moins de choses qu'avant" "il est fatigué après sa journée" "je ne me sens pas le centre de son univers comme avant"... et autres phrases de ce genre...

Et moi, j'ai juste envie de la prendre et de lui foutre deux grosses claques dans la face et lui dire: "sort de ton rêve!". Et vieillit bon sang ! C'est quoi cette fixation sur le conte de fée que la plupart des gens que je connaisse ont !! ! (majorité de filles, mais bien des gars aussi, je dois avouer)...

Je trouve personnellement qu'il y a une énorme contradiction entre les deux déclarations suivantes: "je cherche quelqu'un pour la vie" (entendre : la relation stable pour la vie) et " je veux la passion"...

C'est que la passion à tous les jours, non-stop, ce n'est pas la vraie vie... ce n'est pas possible et ce n'est pas réaliste. Ou tu veux vivre la passion, et alors tu changes de partenaires lorsque la passion commence à s'éteindre, ou alors tu veux la vie commune à long terme, et alors tu acceptes qu'il y ait des moments moins passionnants que d'autres !

Parce que si j'aime toujours mon ami... après 15 ans, il y a des moments moins intenses que d'autres... des moments où la vie quotidienne prend le pas, d'autres où c'est encore très intense et colorés de passion... mais ce n'est pas la "passion" à tous les jours. Quand on va faire l'épicerie et que le chat vomit sur le tapis, on ne se regarde pas passionnément dans les yeux en choisissant le savon à vaisselles et en lavant le tapis...

Mais la "passion" si elle est importante n'est pas ce qui fait et bâtit une relation à long terme... et quand les gens me disent... "je veux trouver la personne avec qui je vais passer le reste de ma vie" et que 6 mois plus tard ou 4 ans plus tard, me disent... "ce n'était plus comme avant, il n,y avait plus la passion"... je me dis... est-ce que l'amour était encore là ? si non, et bien évidemment c'est terminé... mais si l'amour est encore là, c'est être incroyablement (dix milles mots me viennent à l'esprit, stupide, enfantin, primaire, égoïste, ...) que de croire que une relation à long terme se bâtit sur la "passion"...

Surtout quand on me dit : "mes grands-parents sont restés 50-60 ans ensemble... et ils s'aimaient encore, je veux une relation pour la vie..." Honnêtement, est-ce qu'ils croient que leurs grands-parents (ou peut importe l'exemple) s,aimaient passionnément tous les jours de leur vie? Malheureusement, c'est ce qu'ils croient probablement...

C'est triste, je trouve... c'est leur choix... Moi, je me lèverai demain matin et j'embrasserai mon mari... ça fait 15 ans que je le connais, parfois je l,aime à la folie et d'autres jours je ne peux le supporter... va savoir c'est quoi la passion !!!

Publicité
15 août 2007

Oisivité involontaire

Demain que je disais hier. Demain j'y vais. Et bien, ya apparence que ce sera encore uniquement demain. Parce qu'aujourd'hui c'est tout simplement impossible. Mais j'y suis allée, croyez-moi. Pas ce matin. Non, ça je m'en doutais. J'ai fait ma journée de travail, en bonne petite travailleuse, et à 17h00, je suis partie pour le gym. Avec mon sac bleu qui contient mes vêtements, mes souliers, mes gougounnes de douche, mon shampoing et ma brosse... le tout pesant sur mon épaule. J'avais même fait de nouvelles listes sur mon lecteur, histoire de suivre la musique pendant ma course.

J'arrive à 17h30. Et là... je vois un gros panneau... "aujourd'hui, 15 août, le gym fermera ses portes à 18h00" (en espagnol, évidemment !) Et moi, de m'arrêter net avant de mettre ma petite carte dans le tourniquet qui permet l'entrée au gym. Je regarde bêtement, les deux employés au comptoir - qui comme à leur habitude jasent en ne faisant rien. Ils me voient et me disent "bien oui, on ferme à 18h00, on est le 15 août". Je dois être devenu rouge ou blanche ou en tout cas, cela a dû paraître que j'étais en beau maudit - pour ne pas dire en beau tabarnak... (mais disons-le quand même !) car ils ont paru choqué de ma réaction.

J'ai donc rebroussé chemin, en me disant que j'arrêterais à l'épicerie pour m'acheter une gâterie, histoire de faire encore plus chier (parce que cette gâterie, je la regretterais sûrement, d'autant plus que je n'avais pas fait mon entraînement). Mais heureusement pour mon corps, je n'avais pas à m'inquiéter, car l'épicerie aussi était fermée. La seule épicerie proche de chez moi, qui est ouverte pendant le mois d'août - qui ne l'oublions pas est synonyme de ville morte - et qui ne ferme pas entre 2h et 5h.... et bien, elle ferme le 15 août...

Et pourquoi tout est fermé le 15 août ? Ben voyons pour célébrer l'Assomption de la Vierge évidemment !!! Et bien non... malgré toute maassomption culture religieuse, je n'avais pas retenu dans les dates significatives que le 15 août la Vierge était montée aux Cieux et que donc tout devait s'arrêter... aller hop, un congé de plus... qui bien sûr ne signifie pas du tout que les églises soient pleines ! Seigneur non !!! Faudrait pas s'imaginer des choses pareilles quand même ! On veut bien prendre le congé mais de là, à vraiment le célébrer.... il y a deux...

Je suis bien d'accord pour avoir congé... ça fait du bien... ça permet de se reposer (quand tu as le-dit congé!), etc., etc., etc. Mais là, ça devient ridicule. Ya un "férié" à tout bout de champ... Pour la moindre raison... on ferme ! Les fêtes nationales, les fêtes religieuses, les fêtes de chaque ville, et j'en passe des meilleures.

Et pas moyen d'avoir un calendrier fixe, puisque chaque ville, chaque village et même chaque quartier a ses fêtes propres. Les magasins peuvent être fermés à Sant Boí de Llobregat mais ouverts à Barcelone, cela peut être un férié à Madrid mais pas à Lleida... Ya pas moyen de savoir...

Et là, en plein mois d'août, alors qu'on se pète la gueule sur les bureaux fermés, les employés en vacances, les grilles devant les magasins... en plus... en plein milieu de la semaine, on ferme pour célébrer le soi-disant enlèvement du corps et de l'âme de la Vierge Marie (parce que même si je ne me souvenais pas de la date,je sais c'est quoi moi l'Assomption - contrairement à la plupart des gens présentement en congé). Et on sait évidemment que ce miracle a eu lieu un 15 août !!!

Et après, on vient me dire que c'est difficile ici, que les salaires sont minables (ce qui est très vrai, soit dit en passant), qu'il fait chaud, que ci que ça... mais on ne mentionne pas tous les jours en vacances, sans parler des interminables heures de lunch et des innombrables pauses qui n'en finissent plus. Pour rejoindre quelqu'un à son bureau, tu as habituellement entre 10h00 et 10h15 puis 11h30 et 12h30 et peut-être entre 15h30 et 16h00 ou 18h30 et 18h45... si tu as de la chance... car sinon, tu risques de tomber dans les pauses ou le lunch qui évidemment ne sont pas à la même heure pour tout le monde. Et si tu veux faire tes courses ? J'ai les horaires (tous différents) des 3-4 épiceries de mon secteur.

Mais aujourd'hui... non... tout est fermé !!! arrrhhhh ! Je ne pourrai pas dire que je n'ai travaillé ma patience en venant vivre ici... inspire, expire, inspire, expire, inspire, expire....

Bon demain... je vais au gym...

13 août 2007

S'entraîner à vouloir l'inactivité

Demain. J'y vais demain, promis. Peut-être demain matin - ah, je cherche à convaincre qui, là... soupirs... - j'irai demain soir après le travail. Parce que je me suis abonnée pour une année et que je me sens coupable du fromage mangé ce soir. Et donc, je vais aller au gym. Pourquoi ? Parce que je déteste le sport, et que j'aimerais bien perdre un peu de poids. Parce que je trouve que je m'essouffle maintenant trop vite. Parce que cela est sensé réduire mon stress... ben oui, c'est ironique ça, quand j'y pense... "réduire mon stress"... je stresse juste à penser que je dois me rendre là demain soir.

Parce que je déteste le gym et je déteste ma "routine" qui se définit ainsi:

exercice1 - courir comme une malade parce que je dois atteindre un certain nombre de calories brûlées en 20 minutes, tout cela en suant comme un porc (ou dit-on suer comme un cochon, ou encore comme un boeuf, me semble que j'ai déà entendu cela quelque part, enfin...) et en essayant de ne pas trop regarder les minutes s'écouler à une lenteur incroyable;

- aller ensuite d'appareil en appareil pour faire mes trois séries de 15 mouvements, histoire de me laisser croire que cela a un quelconque effet sur la définition de mes muscles, tout en essayant d'avoir moins chaud et en évitant à tout prix de croiser le regard d'un entraîneur - car apparemment, je ne fais jamais correctement aucun des appareils, ou alors la façon de faire change régulièrement selon l'heure du jour ;

- m'écraser sur un tapis pour faire de jolis demis redressements assis qui je sais maintenant, je n'avais jamais fait correctement car à l'école on nous les faisait faire tout croche... ou alors la technique change également selon les époques;

- pédaler comme une débile parce que je dois faire un certain nombre de kilomètres pendant mes 15 minutes de bicyclette ancrée au plancher, tout en essayant de ne pas me regarder dans le mur de miroirs;

- et finalement, ne pas oublier de faire mes étirements tout en espérant ne pas trop laisser de sueur sur le tapis

Tout cela entrecoupé de pauses "petits verres d'eau", qui ont pour but de me remettre un peu d'eau dans le corps et de m'essuyer le front pour une millième fois... Et finalement, je peux me traîner jusqu'à la douche. Et alors, alors que je me déshabille et que je mets mes gougounnes pour aller sous la douche, pendant quelques secondes je suis contente et fière de moi... pendant quelques secondes, hein, parce qu'aussitôt après je commence à penser qu'il va falloir revenir dans quelques jours et je redeviens maussade. Car je déteste ça... entièrement et complètement. Je déteste totalement aller au gym.

Mais ce que je déteste le plus... ce sont les gens qui y sont et qui accaparent les appareils... les gens qui essaient de me parler ou d'alterner les appareils avec moi... ce sont les entraîneurs qui ont tous leur façon de réaliser les exercices (il faut alors retenir qui fait quoi comment pour s'adapter au ti-clin de service)... ce sont les entraîneurs qui viennent te parler pendant que tu cours comme une folle, à bout de souffle, toute dégoulinante (heiiiin... quoiiii... ben oui, il fait beeeeeau aujour...d'hui, grand épais...).

Et je déteste les vestiaires remplies de femmes qui sont toutes minuscules et qui suivent les maudits cours - qui enterrent même la musique de mon lecteur de mp3 "uno, dos, tres... anda... vámonos" et qui prennent toute la place sur les bancs en riant et en parlant à tue-tête...

Je détestais le gym à Montréal, je déteste encore plus le gym à Barcelone... Et je déteste... bon, enfin, on aura compris, je suppose... je n'aime pas le gym...

Soupirs... et pourtant comme une parfaite petite automate, je me dirigerai demain soir (ou demain matin, si je suis courageuse) vers ces lieux détestés qui me font vouloir l'inactivité totale. Ceci dit... tout au plus profond de moi, j'envie incroyablement les gens qui aiment le gym... cela serait si simple...

3 août 2007

Inertie obligatoire

Il fait chaud. Est-ce que vous le saviez ? Bien sûr c’est l’été. Il y a toujours quelques jours ou quelques semaines de grandes chaleurs… enfin… c’était ainsi avant. À Montréal, chaque été, il y avait un ou quelques vagues de chaleurs. Une chaleur collante à cause de l’humidité. Une chaleur écrasante qui empêchait de dormir la nuit. Pour quelques jours, il faisait des 35º C, parfois plus… Aux gens qui rouspétaient, je souriais. J’aime bien mieux la chaleur au froid. Donc, pour moi, les semaines de chaleur épouvantable à Montréal étaient merveilleuses… bien mieux que les mois de froid… Bien plus agréable de se mettre en camisole et dormir avec un ventilateur – je ne supporte que très mal l’air conditionné -  que de se mettre 2 chandails, un manteau, un foulard, des bottes, des mitaines, un chapeau et de tout de même grelotter !

vasky4Mais à Barcelone… il fait chaud. Et encore, nous sommes parmi les privilégiés en Espagne… Séville, Madrid, Badajoz, Múrcia, Lleida, Toledo… il y fait encore plus chaud.

Mais bon, c’est tout de même très, très chaud à Barcelone. On le savait tout de même. Enfin, l’Espagne n’a pas une réputation de fraîcheur au niveau de la température… et j’étais déjà venue à Barcelone, donc je savais. Mais venir en vacances, voir la météo à la télévision, c’est autrement différent que d’habiter sur place. Car il fait chaud !!! Est-ce que je l’ai dit !

Impossible de bouger au soleil… les plantes de mon balcon se meurent, malgré toute l’eau et les soins que je leur donne… et mon chat ne bouge plus. Enfin, à peine. Deux petits pas pour passer d’un plancher de salle de bain à l’autre… quelques pas pour aller boire de l’eau… et il reprend sa position d’été : écrasement total sur le sol. Il se fait vieux et je vais parfois vérifier s’il va bien. Sa tête est molle et son poil n’est pas très propre – trop de poussières pour se laver adéquatement –Vasky mais il a encore assez d’énergie pour ronronner quand je lui gratte le menton.

Le soir, il fait un peu moins chaud. Les feuilles se relèvent un peu, un léger vent se lève également parfois, et mon chat revit un peu. Dans la noirceur, il se promène un peu, va sur le balcon et se recouche… La nuit, pour une raison quelconque, la maigre fraîcheur du soir redevient chaleur étouffante.

Ce matin, il y avait des nuages pour une partie de la matinée. Quel soulagement ! Oh… pas d’inquiétude, le soleil est revenu vers 13h00.

Il fait chaud… est-ce que je l’ai dit ?

2 août 2007

Dans le silence du mois d'août

Beaucoup moins de klaxons ce matin. Et il y en aura encore moins lundi prochain. La pâtisserie du coin est fermée. Et il est impossible d'aller à ma charcuterie préférée. Une des épiceries que je fréquente ne sera ouverte que les matins. Le Guía de Ocio (guide culturel hebdomadaire) liste les restaurants ouverts. Et les plages de Barcelone sont si pleines qu'on peut à peine distinguer le sable entre les serviettes - ce pourquoi, je préfère les plages de Castelldefels, et autres plages près de Tarragona._t_

C'est le mois d'août.

Et le mois d'août en Espagne, la vie cesse. À beaucoup d'autres endroits en Europe aussi, évidemment, mais en Espagne, c'est tout simplement le calme total. Sauf bien sûr pour la vague interminable de touristes. Sinon, tout arrête... littéralement. Impossible de poursuivre la vie normalement... presque tout est fermé... et pour le mois entier. Il est difficile de s'imaginer réellement à quoi ressemble Barcelone au mois d'août. Et on pense souvent que j'exagère.

Le mois d'août, ce sont les vacances. Et c'est sacré. Et quand je dis que je travaille, on me regarde tristement et avec incrédulité !!! Bon, travailler est un bien grand mot ! Difficile de travailler quand il n'y a personne d'autre qui travaille... les clients sont absents, personne à contacter, aucun téléphone, aucun courriel... le calme plat. J'en profite donc pour faire des rapports, des mises à jour, du ménage de dossier... et préparer les mois à venir... dans le silence et dans la chaleur... Car il fait chaud au mois d'août... très chaud...

C'est silencieux le mois d'août à Barcelone... sauf sur la Rambla et la plage, bien sûr.

Publicité
23 juillet 2007

Non, je ne sais pas chasser les hirondelles

Avant de continuer mes articles sur le roman et le film "The Outsiders", je me sens dans l'obligation de demander pardon.

Pardon à tous ces gens qui viennent ici dans l'espoir de pouvoir "chasser les hirondelles". Et qui évidemment ne trouvent que mes réflexions sur les hirondelles voltigeant près de mon balcon, faisant peur à mon chat et étant régulièrement en conflit avec les goélants logeant en face dans l'arène de taureaux.

Je ne sais pas comment chasser les hirondelles. Et même si j'ai découvert que ces oiseaux sont légèrement effrayant - non seulement pour mon chat... je ne crois pas que je tenterais de les chasser... à moins qu'elles ne s'attaquent carrément à mon chat - qui se fait trop vieux pour répliquer, il a quand même presque 15 ans le pauvre... ou alors qu'elles me touchent tout à fait la tête lorsqu'elles descendent sur mon balcon - pour l'instant, elles laissent quand même un bon 30 cm...

Quand je vois dans mes statistiques, toutes ces recherches sur "chasser les hirondelles" qui aboutissent sur ma réflexion du 19 mai 2007 : Invasion et conquête, je me sens légèrement coupable. Surtout que si je mets la phrase entre guillemets dans google, c'est le premier résultat qui apparait !!! Et qu'en plus, je n'ai pas l'intention de faire de recherche pour apprendre et partager comment chasser ces oiseaux, qui ma foi, ont bien le droit de voler à leur guise...

Mais enfin... je me rends compte que je contribue encore avec ces excuses à augmenter le résultat de recherche fautif à cette question "comment chasser les hirondelles"... Mais qu'ont-elles fait pour qu'on veuille les chasser ?

Alors, voilà, toutes mes excuses aux chercheurs de méthodes pour chasser les hirondelles !!! ;-)

19 juillet 2007

Ce film que je lis

The Outsiders / S.E. Hinton. – [New York]: Laurel-Leaf Books, 1982. – 156 p. ; 17 cm. – ISBN 0-440-96769-4Outsiders1

Introduction :

Il arrive que je lise un livre et que j’apprenne ensuite qu’il a été adapté au cinéma ou qu’il le sera bientôt. Parfois je vois le film. Quand j’ai lu un livre – et que de surcroît je l’ai aimé – c’est toujours avec appréhension que je visionne l’adaptation cinématographique. Je suis souvent déçue ou désappointée… le film n’arrivant pas à rendre le roman. Mais je suis aussi parfois surprise ou enchantée du résultat. Certaines adaptations cinématographiques surpassent même parfois le roman dont ils s’inspirent… parfois… Ou alors, le film devient une œuvre complètement différente du roman.

Et il arrive – plus rarement - que j’ai vu un film avant de lire le roman qui a inspiré l’adaptation cinématographique. Parfois même avant de savoir qu’un roman était à l’origine du film. Et alors, c’est aussi une situation délicate. Surtout si j’ai aimé le film. Est-ce que je dois lire le livre ? Sera-t-il meilleur que le film ? Serais-je finalement déçu du film, même si je l’avais d’abord aimé, parce que finalement, il n’est pas à la hauteur du roman ?

Et donc… j’avais 12 ans quand en 1983, le film « The Outsiders » est sorti au cinéma. Mais ce n’est qu’en 1985 à l’âge de 14 ans que je l’ai vu pour la première fois. Nous étions plusieurs amies un samedi après-midi, et nous avions loué des vidéos. Je me rappelle que c’était la première fois – et ce fut l’unique fois - que nous allions chez cette amie. Pour une raison inconnue, jamais nous allions chez Sophie. Je me souviens cependant très bien de son salon. Nous avions entre autres loué un film avec plusieurs jeunes acteurs que nous connaissions bien – et qu’on trouvait bien séduisants – Rob Lowe, Tom Cruise, Matt Dillon… j’aimais particulièrement Emilio Estevez.

Nous étions environ 6 filles de 14 ans. Et donc, cela rend le visionnement d’un film difficile. On parle, on rit, on grignote, on pousse des cris quand les acteurs apparaissent à l’écran. Mais je me souviens que dès les premières images du film, j’ai arrêté de parler. Mes amies continuaient à rire et parler tout en écoutant distraitement le film… mais moi, j’étais silencieuse. Et je rageais du bruit et du manque d’attention de mes amies. Et je rageais que le film soit en français et non pas dans sa version originale, en anglais.

Et donc, quelques jours plus tard, je suis allée louer à nouveau le film. Seule. Et en anglais. Et je pus regarder tranquillement chaque scène, écouter attentivement chaque mot… et pleurer… les larmes que j’avais retenues quelques jours auparavant… je les ai laissé couler. J’ai reloué le film souvent par la suite… et puis, évidemment j’ai pu voir que le film était une adaptation d’un roman.

J’ai cherché longtemps le roman. Et quand je l’ai finalement acheté, j’ai attendu avant de le lire. J’avais un peu peur qu’il soit très différent du film… que le film ne soit finalement pas aussi bon que le livre… que trop de choses aient été coupées ou alors que des scènes que j’aimais, n’existent pas dans le roman ou qu’elles soient différentes…

Et puis j’ai lu en quelques heures les 156 pages de mon édition. J’ai à nouveau verser quelques larmes – ce qui est rare quand je lis un roman. Il y avait bien quelques scènes qui n’apparaissent pas dans le film… mais dans l’ensemble, les deux œuvres livrent le même texte…

Après toutes ces années, autant le roman que le film me touchent… je ne sais pas combien de fois j’ai pu lire le roman… combien de fois j’ai visionné le film. Le livre est dans ma bibliothèque, vieille édition peu coûteuse et toute jaunie… j’ai également le film en version VHS et je compte le racheter bientôt en DVD – surtout que j’ai su que le réalisateur avait sorti une version complète de son film, encore plus près du livre…

Ce film et ce livre sont très importants pour moi, et je peux en réciter de grands bouts… et malgré tout, je me souviens toujours avec nostalgie de la première fois que j’ai entendu ces mots :

When I stepped out into the bright sunlight from the darkness of the movie house…” suivi par la chanson “Stay Gold”….

Seize upon that moment long ago
One breath away and there you will be
So young and carefree
Again you will see
That place in time...so gold
” …

J’ai encore des frissons chaque fois que le film commence…et j’ai toujours les larmes aux yeux quand je lis les mots de la lettre de Johnny :

I’ve been thinking about it, and that poem, that guy that wrote it, he meant you’re gold when you’re a kid, like green. When you’re a kid everything’s new, dawn. It just when you get used to everything tht it’s day. Like the way you dig sunsets, Pony. That’s gold. Keep it that way, it’s a good way to be. I want you to tell Dally to look at one. He’ll probably think you’re crazy, but ask for me. I don’t think he’s ever really seen a sunset.” p. 154

15 juillet 2007

Confiance

Je me retrouve dans l'impossibilité de croire une seule parole qu'il prononce... C'est extrêmement déroutant et très difficile à accepter.

J’ai l’impression que tout ce qui me dit est, soit un mensonge, soit une demi-vérité… ou alors que les paroles qu’il prononce sont sans importance et qu’il cache à peu près tout. Évidemment ce n’est pas un sentiment qui a commencé sans raison. Et comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide.

Et j’ai l’impression également que c’est probablement irréversible. Est-ce que je pourrai un jour lui faire confiance, ne paspapa remettre en question la moindre de ses paroles, ne pas avoir constamment un doute sur la véracité de ce qu’il me raconte ? Je ne sais pas. Et si c’était uniquement ce qu’il me dit maintenant… me voilà à questionner toute mon enfance, tous ces gestes et paroles, toute notre vie… C’est mon père et j’ai l’impression qu’on me l’a volé…

Je ne suis pas innocente, je sais bien qu’on ne connaît pas complètement ses parents. Qu’on a parfois des visions idéales et dénaturées de leur personne… mais je dirais que ce n’est pas complètement le cas ici… en fait, j’avais une vision assez réaliste de mon père. Je connaissais pas mal ses défauts et ses erreurs. Et j’ai connu des aspects négatifs de sa personnalité. Je n’ai pas que de beaux souvenirs de lui. Et les dernières années ont amené leur lot de contrariétés et même de disputes. Qu’il fasse des choses que je n’approuve pas ou qui me fâchent, je l’accepte assez bien. J’ai appris à le connaître et à accepter certaines attitudes et actions – ou manque d’actions. Cela a pu parfois me faire de la peine ou m’enrager, mais je pouvais vivre avec ces choses… après tout j’aime mon père…

Mais ces mensonges, ces actes cachés, ces attitudes d’adolescent immatures sont incompréhensibles pour moi. Et surtout me donne l’impression que ce n’est plus véritablement mon père. Quand je le vois, je sens mon cœur se serrer… je le vois, je le reconnais, mais j’ai constamment le sentiment qu’il me cache des choses et me ment… et je ne peux plus effacer ce sentiment. C’est comme si sous la peau d’une personne que j’aime se cache quelqu’un d’inconnu…

Même le fait que je sais qu’il est pas mal manipulé par une autre personne, ce n’est même pas ce qui me blesse le plus… c’est cette impression de ne plus pouvoir lui faire confiance.

Maintenant, le chat est-il réellement tombé du 3e étage ? Est-il réellement indemne ?  Ou alors disparaîtra-t-il dans quelques jours ? Ce questionnement paraît anodin mais renferme tous mes doutes.

9 juillet 2007

Quand les vacances terminent

Il est temps de reprendre le quotidien. Après les semaines d'inquiétudes et de nuits blanches à se tourmenter sur la santé de mon conjoint, sans oublier le boulot qui gruge les dernières énergies, finalement, ce furent les deux semaines de vacances tantVacances attendues.

Bien sûr, même si le pire est évitée, nous ne savons toujours pas ce qui cause tous ces malaises à mon ami, mais au moins nous pouvions commencer ces vacances avec l'esprit un peu plus tranquille.

Deux semaines. Deux petites semaines. Ces vacances coïncidaient avec la visite de ma belle-soeur et de mon filleul de 10 ans. Deux semaines pour les voir, les faire visiter Barcelone et les environs, la plage, Port Aventura et ensuite les amener 5 jours dans le sud de la France - histoire de voir des châteaux, la passion de mon neveu !

Deux semaines à courir à droite et à gauche, a se coucher tard et se lever encore plus tôt que d'habitude... à parler, parler, rire, et marcher, marcher...

Hier ils ont repris l'avion pour Montréal... nous avions le coeur gros, mais le corps complètement épuisé. Nous sommes allés nous coucher sur la plage... notre troisième journée de plage en deux semaines. Et nous nous sommes endormis. Complètement vidés de notre énergie.

Et aujourd'hui c'est le retour au travail. Alors que nous aurions bien besoin de vacances pour se remettre de nos vacances. Une semaine de fou en perspective... pleins de choses à faire pour le travail... encore des rendez-vous chez d'autres spécialistes pour mon conjoint... du ménage et du rangement...

Mais une chose est certaine... j'ai besoin de reprendre mes activités personnelles. Écrire, lire, et autres babioles... Donc... voilà!

18 juin 2007

Des pellicules de matières grises

Des semaines que nous attendons ces résultats. Les problèmes de santé de mon conjoint ne cessant pas, mais étant de plus en plus étranges et surtout mouvants... il y a un certain temps, son docteur l'a envoyé chez le neurologue qui a demandé une résonance magnétique de la tête... évidemment, les déductions, les soupçons, les doutes, les maudites recherches sur Internet - "arrête de chercher sur Internet... tout ce que ça fait, c'est allongé la liste des possibles maladies et problèmes"... mais évidemment, il ne pouvait s'en empêcher... et on se demande à lire tout ça comment on peut n'avoir aucun problème- les semaines précédants et suivants la résonance furent assez pénibles. Des jours s'encourageant, d'autres jours imaginant le pire. Et les douleurs et symptômes continuant et augmentant...

cerveaurEt puis, aujourd,hui... finalement, nous allions chercher les résultats de la résonance... Tout d'abord, nous avions su par d'autres que nous devions aller chercher les résultats nous-mêmes. Ici, la plupart du temps, il faut aller chercher ses radiographies, ses résultats, etc. et les amener au médecin. Je suppose que cela coupe dans la messagerie et le transport, mais c'est assez déroutant. De plus, nous gardons ces radiographies... mon père a de belles radiographies de son estomacs dans son tiroir de bureau...

Mais là... premier choc... on nous remet une grande enveloppe scellée et on nous dit "byebye". Et donc dans nos mains, l'enveloppe qui contient des jours et des jours de questionnement, de peurs et d'angoisse. On se dit que s'il y avait eu quelque chose d'urgent, ils nous auraient appelés...

On se dirige vers le métro et on s'en va chez le neurologue. Qui nous avait simplement dit : "quand vous aurez les résultats, vous viendrez, pas besoin de prendre de rendez-vous". On arrive, on nous dirige vers la porte 4. Et on attend, l'enveloppe sur nos genoux. Après un certain temps, je retourne à la réception et oh désolé, on avait oublié que le neurologue n'était pas là cette semaine. Revenez la semaine prochaine !

Et on fait quoi en attendant !!! On garde tranquillement l'enveloppe sur le bureau en attendant la semaine prochaine ! C'est incroyable ! On nous conseille de peut-être aller voir le médecin qui nous a envoyés chez le neurologue. Il pourra peut-être nous donner les résultats...

Et on repart... silencieusement... et on se rend jusqu'à la clinique... pleins de doute... un rendez-vous pour demain seulement. Et donc, on retourne à la maison... avec l'enveloppe.

Et alors, mon conjoint décide qu'il n'en peut plus... il veut ouvrir l'enveloppe... je ne veux pas... ce sera peut-être pire, on ne saura interpréter les résultats. Mais il est à bout... je le comprends.

Il ouvre l'enveloppe remplie de radiographie de son cerveau et... d'une feuille... on lit la feuille... conclusion: tout est beau !!! Il n'a rien au cerveau, pas de tumeur, rien... le soulagement est intense...

Je suppose que s'il avait eu quelque chose de grave, ils auraient appelé, ils nous auraient donné les résultats plus rapidement... je suppose qu'ils ne laissent partir les gens avec l'enveloppe que s'il n'y a rien de grave... enfin, je suppose...

Évidemment, nous irons demain au rendez-vous, cela va de soi... il faut qu'on nous donne les résultats et qu'on nous explique plus en détails et aussi, il faut faire d'autres tests, les douleurs et malaises étant toujours là... mais un gros poids est levé...

Mais j'avoue que je ne comprends pas trop cette façon de faire... le trajet en métro avec l'enveloppe fut vraiment une expérience très... difficile...

19 mai 2007

Invasion et conquête

Près de 3  ans que je demeure dans mon appartement. Tous les printemps, les hirondelles arrivent et restent jusqu'au début de l'hiver.

hirondelle Oiseaux très inquiétants, selon moi. Présents un peu partout dans la ville, ils ont établis un de leur quartiers à côté de chez moi. Quelques nids juste au-dessus du balcon de ma voisine qui jamais ne sort sur celui-ci. Tous les matins et toutes les fins d'après-midi, les hirondelles volent dans le ciel en face de chez moi, en cercles. Les cris de ces oiseaux, très stridents, occupent de longues heures chaque jour. Très effrontées, les hirondelles n'hésitent pas à presque nous toucher dans leur vol et terrorisent littéralement mon chat.

Mais voilà... l’année dernière ce fut presque la fin de leur règne de terreur ! De grands oiseaux blancs, probablement une espèce de goélands sont venus s’installer... Il y avait toujours eu de ces oiseaux, habituellement un ou deux... Établis sur les dômes de l'arène de taureaux en face de chez moi. Quelques tours majestueux au-dessus du Monumental et puis s’en allaient.

Mais en quelques jours, plusieurs goélands sont venus rejoindre leurs compagnons et nous avons assisté tranquillement à une invasion en règle. Aussitôt que les hirondelles commençaient leur tournée matinale, un premier goéland s’élevait. Il prenait son vol et poussait des cris très précis, après quelques minutes, 5-6 de ses compagnons l’avaient rejoint et volaient dans le ciel en face et au-dessus de chez moi en poussant des cris et en repoussant toujours plus loin les hirondelles qui n’avaient pas le choix de voler plus haut ou s’éloigner tout simplement. Et ce, jusqu’à ce que les hirondelles disparaissent complètement du ciel. Alors les goélands retournaient à l’arène de taureaux tranquillement. Mais si, les hirondelles revenaient et recommencaient à voler, le cri du goéland reprend, alertant ces compagnons et chassant de nouveau celles-ci.

Les hirondelles ont tentés de sortir à des heures différentes, mais les goélands veillaient et ne les laissaient jamais voler très longtemps. Celles-ci ne semblaient pas pouvoir conserver leur territoire, même si elles essayaient. Habituellement, elles battaient rapidement en retraite.

Toute l’année, les goélands ont dominé le ciel. Mais avec le printemps, les hirondelles sont revenues. Et elles recommencent leurs rondes et leurs cris au-dessus de mon balcon. Pour le moment, les goélands les observent et ne semblent pas les chasser. Ont-ils décidé de les tolérer ? Ou vont-ils à nouveau les chasser ? Les hirondelles vont-elles finir par abandonner leur territoire ? Laisseront-elles les goélands conquérir ce bout de ciel ? Est-ce l’annonce d’une paix ? Ou simplement l’accalmie avant le prochain affrontement ?

Mon chat se cache et attend la fin de ce nouvel épisode de la guerre de ces oiseaux… Qui le terrorisera à la fin de ce combat ?

16 mai 2007

Longue pause

Beaucoup de textes en préparation... plusieurs lectures en cours... mais ces dernières semaines furent légèrement dingues. Unepause longue préparation pour un congrès d'une semaine à Santiago de Compostella et ensuite quelques inquiétudes. Quelques inquiétudes - assez alarmantes - sur la santé de mon copain...

Et donc, je n'ai pas vraiment pu écrire et griffonner sur mes carnets... longue pause.

Les inquiétudes se sont apaisées pour le moment, encore quelques doutes et craintes... mais pour le moment, on respire.

Et puis le congrès a eu lieu...

De retour... peut-être pas à 100% car je dois avouer une petite lassitude, mais j'ouvre mes cahiers et je me sens prête à gribouiller un peu...

4 avril 2007

Il pleut, il pleut et il pleut

"Il pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vite, allons ;
J'entends sur le feuillage,
L'eau qui tombe à grand bruit :
Voici, voici l'orage ;
Voilà l'éclair qui luit"

J'aime la pluie. Comme j'aime le vent.  J'aime bien la regarder tomber. J'aime même marcher sous la pluie. Et j'aime particulièrement entendre tomber la pluie.  Ce bruit parfois doux et lent, parfois brutal et intarissable. Le son sur le sol, sur la fenêtre... parfois bruissement, clapotis ou fanfare. Mais surtout, le bruit de la pluie sur le toit... J'entends chaque goutte rebondir doucement ou violemment sur le toit.

Le toit de mon appartement m'offre cette musique mais elle me semble à peine un murmure... elle ne fait que m'évoquer la pluie qui tintait sur le toit de chez mes grands-parents. Cette petite maison où on pouvait toucher le plafond à certains endroits offrait une séparation sûre mais si mince entre la pluie et le lit.  Et lors des nuits d'été, la fenêtre entrouverte permettait d'entendre aussi la pluie sur le lac. Une symphonie entre la pluie sur le lac et la pluie sur le toit de la chambre. Les pluies chez mes grands-parents sont les plus belles pluies. J'ai d'autres souvenirs de pluies... certains souvenirs drôles, d'autres tristes, certains terrifiants, parfois désagréables, souvent doux. 
Ciel2
Les orages, j'aime aussi, mais un peu moins. Je sursaute et j'ai toujours en tête les histoires d'éclairs dévastateurs... fermons les fenêtres, ne pas parler au téléphone, fermer la télévision, ne pas ouvrir le robinet... Mais j'aime bien tout de même le grondement qui suit chaque éclair. Les orages de Barcelone sont souvent très violents et très spectaculaires. Les nuages noirs, la pluie torrentielle, les éclairs aveuglants et le tonnerre étourdissant.  On ne voit parfois plus le château à ma fenêtre et même les tours de la Sagrada Familia sont parfois effacées du panorama... derrière un écran de pluie ou de brouillard.  Et la mer se surexcite lors de ces orages, les vagues s'élevant hautes et alarmantes.

Depuis une semaine, il pleut. Il pleut, il pleut et il pleut. Je pleus, tu pleus, nous pleuvons...  J'aime la pluie, j'aime marcher sous la pluie, et j'aime écouter la pluie, surtout la nuit.  Mais, il pleut trop... sans arrêt... et mes plantes  si violentés  par le vent, sont maintenant inondés par la pluie. Les rivières débordent, les caves se remplissent.

Toute cette eau est sauvage, belle, triste et nostalgique.  Elle lave la rue et noie mes fleurs. 
Elle s'infiltre parfois dans le bois usé de mes fenêtres antiques mais vieilles. Mon chat regarde mélancoliquement par la fenêtre, gratte pour sortir et retourne silencieux se coucher. 

Et lorsque je vais à mon tour me coucher, je soupire en espérant que demain il fasse un peu soleil, tout en me laissant bercer par les gouttes sur le toit et sur la fenêtre.

2 avril 2007

Ce vent printanier

Il y a quelques semaines, il faisait si beau. Le soleil de plus en plus chaud. Le thermomètre atteignant les 18º-20º C et au soleil, problablement plus. Un mois de février merveilleux et une première semaine de mars fabuleuse. Les barcelonais le manteau sous le bras, les touristes en gougounne et bermudas, les oliviers en fleurs, les oiseaux qui piaillaient tout excités de cette belle température.

VentEt puis, le mois de mars se termine en pluie et en vents... les températures baissent un peu, on retrouve le 13-14º C avec  même parfois des nuits plus froide que cela. On oublie, mais c'est pas mal toujours comme ça.

Et le vent se réapproprie donc sa ville. Il souffle sans arrêt dans les rues. Et transforme les journées légèrement chaudes en journées froides. Le vent s'inflitrant partout. Sous les vêtements, dans les cheveux, à travers les fenêtres mal isolées de Barcelone.

Les plantes de ma terrasse plient dangereusement. Les pots vides se promènent d'un côté à l'autre. Même les chaises ont décidé de se laisser bercer cette année. Les stores intégrés de toutes les fenêtres de tous les appartements - mes stores intégrés à mes fenêtres font un vacarmes incessant. Les vitres de mes fenêtres résistent par je ne sais quel miracle - les doubles fenêtres ne semblent pas être un concept connu ici.

Le vent m'a toujours fasciné. J'aime le vent. Le vent qui joue avec les feuilles des arbres, qui s'emmèle dans mes cheveux, même s'il me laisse complètement décoiffé.  Son mugissement est une musique sourde qui me rappelle de nombreuses nuits.

Évidemment lorsque c'est l'été, il n'est plus aussi fort, mais sa présence est toujours la bienvenue. Mais je dois avouer que ce vent printanier de Barcelone est envahissant. On dirait qu'il ne cessera jamais. Il est froid, fort et toujours présent. Les palmiers indiquant sa force et sa direction... principalement venant de la mer.

Ce vent de Barcelone m'annonce que bientôt il fera chaud... même s'il me semble que le soleil tarde à revenir.

18 mars 2007

Obligations de famille

Pour ne pas dire familiales. Car il me semble que cela ne correspond pas tout à fait à la situation. Je dirais : obligations de la part de la partie de famille qui réside dans ma personne. La famille que je suis. La partie de la famille que je suis. Car la partie de la famille qui correspond à ces obligations de famille ne semble pas partager cette affiliation à ces obligations.

Ce qui revient à dire que ces obligations sont toujours à sens unique - lire : à partir de moi vers l'autre, et jamais l'inverse. Cela me vide de toute mon énergie et cela brise tellement de choses en moi et autour de moi. Je sens que c'est vaguement et probablement de ma faute.

Culpabilité. Ces obligations sont-elles obligatoires ? Et si je me détache, suis-je coupable de ne pas assez aimer ? Je suis lasse de ces questionnements.

14 mars 2007

Voyage... Non ce n'est pas un voyage

Il suffit d’y croire... parce que je le veux bien. J’ai rejeté les jours paisibles car je les trouvais ennuyeux. La routine est mortellement dangereuse pour les gens comme nous. Quitté mon travail, ma ville, mon pays, mes amis, ma famille - enfin pas toute, puisque certains sont venus avec moi. Mais pas immédiatement. Seul mon chat a pris l'avion avec moi. Ciel

Je suis partie chercher les complications... J’ai eu mal au ventre. Je ne trouvais rien où je cherchais car je ne savais pas où je devais chercher. Je ne comprenais rien. Je ne comprenais plus rien. Les mots se précipitaient et tombaient à mes pieds sans avoir été déchiffrés. J’essayais de les ramasser et de les comprendre. Je marchais dans la ville et tout était fermé. Tout est toujours fermé et je ne sais pas pourquoi. J’ai essayé de trouver un sens à cette fermeture. Je suppose que c’est culturel. Cela changera sûrement éventuellement. 
J'ai laissé mes habitudes, mes coins connus, mes restaurants préférés, mes libraries adorés, mes magasins familiers... j'en ai trouvé d'autres.

Déjà plus de trois ans. Je comprends, maintenant. Il y a toujours des complications, mais je n'ai plus mal au ventre pour les mêmes raisons. Je suis qui je suis peu importe l’endroit. Les mêmes tourments, les mêmes joies… De nouveaux tourments, de nouvelles joies... 

Il y a de la musique, de la poésie, des mouvements, des voyages, des visites, de la plage, des ruines et des moments de réflexions… Y a-t-il des regrets ? Beaucoup et si peu…

De nouveaux cieux, le même ciel.

28 février 2007

Mais est-ce que la maîtresse était folle ?

On sait très bien que la mémoire fait parfois défaut. Ou encore qu'elle nous donne de faux souvenirs. Ou des souvenirs trafiqués à coups de photos ou de récits qu'on nous fait des événements.

Mais on a également des souvenirs très forts... des moments qu'on sait qu'ils ont existés et des choses qu'on est certain qu'elles ont été dites !

Et par un après-midi ensoleillé, j'écoutais en travaillant de vieilles chansons. Qui m'ont rappelé de vieilles comptines et chansonnettes qu'on récitait et chantait enfants. Décision impulsive de chercher ces chansonnettes et ces comptines sur Internet... ne trouve-t-on pas toutes paroles de chansons?

J'écoutais quelques vieilles chansons... dont une que ma mère écoutait souvent. Elle écoutait surtout la version de Vicky car elle avait le disque, mais je crois que Dalida l'a aussi chanté ainsi que beaucoup d'autres artistes: Le Temps des Fleurs... voilà le nom de la chanson.

Ce qui m'a rappelé "l'autre version" ! Celle qu'on chantait au primaire... dans les journées d'activités, dans la cour de récréation... Voyons voir... cherchons les paroles de ce classique de mon enfance "C'était dans l'temps de l'école" chanté sur la même mélodie que "Le Temps des Fleurs". Sait-on jamais ! Avec tout ce qu'on peut trouver et retrouver sur le Web... peut-être que ces paroles de chansonnette peuvent aussi être trouvées !

Et bien oui, j'ai trouvé... sur Planet'anim (http://www.planetanim.com/modules/mysongs/singlelink.php?lid=627) voilà les paroles... je les ai trouvé sur d'autres sites également... mais, mais, mais voilà... elles sont identiques à ce que je me souviens sauf que... sauf que... il y a des bouts qui ne sont pas pareils !

Et je me demande, est-ce ma mémoire ou alors étions-nous les seuls à ne pas dire : "C'était dans le temps de l'école on pitchait des pots de colles, le lendemain c'était mon examen "  mais plutôt "C'était dans le temps de l'école, la maîtresse était folle, le lendemain c'était mon examen" ? Parce que je suis certaine qu'on disait que la maîtresse était folle !

Et puis je suis pas mal certaine qu'après avoir dit : "J'ai eu 0% mon père était content mais la maitresse a ma chauffé les fesses! AH! la maudite cochonne attends que j'te la pogne, je l'ai pogné pis je l'ai pas manqué" Nous disions que nous l'avions assis sur l'cul pis que après ça on l'avait pu jamais r'vue... et non " j'tallé chez l'directeur ça faisait mon bonheur mais j'ai passé un très mauvais quart d'heure. J'y ai sacré un coup de pied y'a fait un vol planné depuis c'temps là j'me fais plus écoeuré oh é!!!"

Enfin... c'est peut-être ma mémoire mais je suis assez certaine de ces souvenirs... on chantait cette chanson tellement souvent et assez fort... mais pas trop... histoire que la "maîtresse" nous entende mais qu'elle ne sache pas qui chantait ! Mais je suppose que celui lui importait peu finalement !

Et puis j'ai cherché d'autres chansons, d'autres comptines... il y en a d'identiques mais d'autres qui diffèrent... comme La Samaritaine... Je me souviens de chaque mot et chaque mouvement et "claque" des mains... mouvements très chorégraphiés... et encore une fois... cela ne concorde pas...

Je n'ai pu trouver que ceci :

La Samaritaine, taine, taine,
Va à la fontaine, taine, taine,
Va puiser de l'eau, l'eau, l'eau,
Dans un petit seau, seau, seau,
Le pied a buté, té, té,
Le seau est tombé, bé, bé,
L'eau s'est renversée


La première partie est identique, mais ensuite...

La Samaritaine, taine, taine,
Va à la fontaine, taine, taine,
Pour chercher de l'eau, l'eau, l'eau
Dans un petit seau, seau, seau,
Le bon Dieu la voit, voit, voit
Et lui dit tout bas, bas, bas
La Samaritaine,
tu n'en auras pas, pas, pas
,

Je ne sais pas... je suis vraiment certaine de mes souvenirs... combien de récréations ai-je passé à réciter ces chansons... mes souvenirs sont-ils mauvais... ou étions-nous la seule école à chanter ces comptines et chansonnettes de cette manière ????

Que de questions existentialistes !!!

Au moins... les seules paroles que j'ai trouvé de cette comptine qu'on chantait avec encore une fois, chorégraphie des mains sont les mêmes que je me rappelle :

Michel je t'abandonne (donne-donne)
Je ne veux plus te voir (voir-voir)
La peine que tu m'as faite (faite-faite)
M'a mise au désespoir (poir-poir)!
Assise à ma fenêtre (nête-nête)
Je te regarde passer (ser-ser)
Je dis à ma grand-mère (mère-mère)
Voici mon bien-aîmé
Olé!
(avec un mouvement des mains sur les épaules ! )

Peut-être ne suis-je pas complètement perdue avec mes souvenirs du primaire !!! ;)

26 février 2007

L'espace d'une boîte

On nous dit que rien ne changera. Et on veut bien croire un peu. On sait bien que cela ne se peut pas car rien n'est plus pareil. Mais on veut bien croire qu'on fera un effort pour que cela change le moins possible.

pens_esEt puis, je ne fais que cela vouloir croire. Malgré les mensonges et les histoires. Je veux bien croire qu'on avait de la difficulté à me dire la vérité. Que parce qu'on ne savait pas trop comment annoncer sa nouvelle vie, on soit tomber dans des récits complètement faux... qui n'étaient même pas bien construits. Et que même si je voyais les mensonges dans les paroles, on tentait de nier parce qu'on avait soi-même de la difficulté à comprendre cette nouvelle vie.

Je peux bien l'admettre. Je suis capable de l'accepter et même de pardonne. Parce qu'on aime sa famille. Parce qu'on aime croire que certaines choses ne changeront pas.

Je réalise que certaines choses ne m'ont jamais été dites. Que certaines choses furent cachées. Je crois aussi comprendre que les mensonges ont fait partie de nos vies. De façon complètement incroyables ces mensonges expliqueraient tellement de choses inexplicables. Mais je ne peux croire à ces mensonges. Encore beaucoup d'espoirs. Et je refuse de laisser ces espoirs me quitter complètement.

Mais parfois certains événements me sont difficiles à accepter. Quelques part en moi, je comprends que lorsqu'on construit une nouvelle vie, on se laisse aller à certaines décisions et à certains mots. Mais je ne peux comprendre qu'on puisse dire que rien ne changera pour ensuite tout changer.

Je ne comprends pas qu'on puisse trouver que quelques boîtes n'aient plus leur place. Qu'on ne puisse plus trouver quelques centimètres d'espace pour entreposer des moments de ma vie. Qu'une nouvelle personne dans une nouvelle vie prenne tant d'espace que mon espace soit complètement encombrant. Et que ce soit juste mon espace à moi qui prenne trop de place.

Que quelques boîtes, me dira-t-on. Il n'y a qu'à trouver un espace ailleurs, quitte à débourser quelques sous pour louer quelques mètres carrés. Mais quand on me fait savoir si clairement que ces boîtes prennent trop de place... je ne peux m'empêcher de comprendre très clairement comment l'espace d'une boîte peut représenter un espace de trop.

25 février 2007

Quelque plumes vertes à Barcelone

Il y a quatre ans, un an avant mon déménagement à Barcelone, je suis venue passer un été dans la ville, histoire de mettre à jour mon castillan.

Un après-midi, j’attendais l’autobus 70 à la Plaça Espanya qui me ramènerait à l’appartement que j’occupais de la Ronda San Ramón à Sant Boí de Llobregat. Il faisait chaud. Nous étions à la fin du mois de juin 2003. J’observais l’édifice en construction en face de moi, de l’autre côté de l’avenue Parallel, quand soudainement une flopée d’oiseaux au cri familier passa devant mes yeux. Le plumage était vert… il me semblait… le cri… celui de… de… perruches ??? Impossible !!! Des perruches sauvages àoiseau Barcelone ? Je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose ! Et je ne me rappelais pas avoir vu un jour des perruches à Barcelone. Des moineaux effrontés, des pigeons bien nourris, et divers types de goélands… oui… mais pas des perruches. Il me semble que je m’en serais souvenu ! Cela devait être mon imagination ou alors une flopée de perruches échappées qui se seraient rassemblées afin de survivre… mais que quelques oiseaux…

Et puis, lorsque je suis définitivement déménagée ici et que je me suis promenée de long en large dans presque tous les coins de Barcelone, j’ai pu voir que des perruches, il y en avait dans plusieurs arbres. Dans les parcs, dans les palmiers, dans les platanes de Gran Via… dans tous les coins en fait ! Et elles volent en groupe, crient et chantent… surtout lorsqu’il fait un beau soleil de février et mars… on les voit dans les branches des arbres, on voit des groupes verts survolés les rues… et parfois même, on les voit voler le pain des pigeons !

Mais j’ai eu beau chercher dans ma mémoire… rien… j’ai demandé à des amis, la famille… est-ce que les perruches sont des oiseaux « originaires » de Barcelone? Il me semble que cela sonne étrange…

Et après tout ce temps… j’ai finalement fait quelques recherches...

Les premières observations de perruches à Barcelone furent faites au début des années 1970. Donc théoriquement j’aurais pu en voir lors de mes visites à Barcelone pendant mon enfance. Mais elles étaient encore très rares. Ces premières perruches sont véritablement des perruches domestiquées qui se sont échappées de leurs cages. Elles commencèrent à se reproduire au milieu des années 80 et elles se répandirent dans tout le pays mais surtout le long de la côte méditerranéenne. Ces oiseaux sont donc réellement retournés à l’état sauvage et on réussit un retour à l’état de liberté – surtout dans les milieux urbains.

oiseausourisOn retrouve aujourd’hui à Barcelone des colonies de Perruches à Collier d’Inde (Psittacula krameri) et de Perruches Souris (Myiopsitta monachus) également appelé Perruches Moines. Il existe d’autres espèces, mais ce sont les deux principales espèces de perruches à Barcelone. Les chiffres diffèrent dans les textes mais on estime qu’il y a environ 80 à 100 couples de perruches dans la province de Barcelone – probablement beaucoup plus.

Ces perruches sont en majorité tropicale et d’origine asiatique et africaine ou encore provenant de divers pays d’Amérique du Sud. Elles semblent cependant s’être très bien adaptées à Barcelone – ainsi qu’à plusieurs autres villes européennes. Elles bâtissent leurs nids de branches et brindilles – en forme de boules - au sommet des palmiers ou des platanes. Plusieurs couples peuvent vivre dans ces nids.  

La plupart des perruches que l’on peut observer à Barcelone ont le plumage vert avec un peu de bleu et de gris.

Et donc… non la perruche n’est pas un oiseau de la région… mais il fait maintenant partie de la ville et de la région. Et on ne peut se promener sans entendre leur cri et sans les observer dans les arbres ou en plein vol…

23 février 2007

Le château de Cendrillon.

Il nous arrive d’aller voir parfois ses statistiques. Intéressant tout de même, de voir ce qu’on vient voir sur nos pages. kcIntéressant et parfois surprenant de voir les mots-clés utilisés qui ont permis d’arriver sur nos textes. Et parfois, on se dit que certains ont dû être bien déçu…

Il y a quelques temps, j’observais un château à ma fenêtre et commentais sur l’église Sacré-Cœur du Tibidabo… Mais cette église est pour mes yeux, le château de Cendrillon. Tout illuminé.

Et voilà, que l’on a fait des recherches sur l’histoire du château de Cendrillon et que l’on a été voir mon texte pour des explications. Et je me sens un peu coupable de ne pas vraiment parler du véritable château de Cendrillon… Voyons voir…

Lorsqu’on parle du château de Cendrillon, on parle surtout du château de plus de 18 étages qui est l’emblème du parc thématique Magic Kingdom de Walt Disney World en Floride. Il représente également toutes productions provenant de Disney.CC

Le château fut ouvert au public, le 1 octobre 1971. Pour la construction du château, son créateur, Herbert Ruman s’inspira en partie du château du film d’animation « Cinderella » des studios Disney qui parut en 1950. Mais le château est également inspiré de plusieurs châteaux européens, principalement des châteaux français : Château de Pierrefonds, Château d'Ussé, Château de Fontainebleau, Château de Versailles, et les châteaux de Chenonceau, de Chambord, et de Chaumont. Le château de Neuschwanstein à Schwangau en Allemagne – listé dans les candidatures finales pour les nouvelles 7 Merveilles du Monde - fut également une grande inspiration pour les créateurs du château de Cendrillon.

Le château du parc Magic Kingdom a pris 18 mois à construire et mesure 57,6 mètres. Il paraît cependant beaucoup plus grand grâce à une technique appelée « perspective forcée ». Le château est construit en fibre de verre sur une structure en acier, même si il semble fait de granite solide.

On dit qu’à l’intérieur du château, on avait tout d’abord prévu un appartement pour la famille Disney, mais il ne fut jamais complété. Au tout début de 2007, une suite fut inaugurée au château, apparemment dans cet appartement qui ne fut jamais terminé. Il est maintenant possible – depuis l’inauguration de l’Année des millions de rêves (Year of a Million Dreams de Disney) de résider pour une nuit dans la suite royale du Château de Cendrillon.

Le château de Cendrillon dans le film de Disney fut probablement également inspiré par nombres de châteaux européens, bien qu’il n’y ait pas vraiment de références à ce sujet.

ffLes châteaux sont souvent situés dans les hauteurs ou dans les clairières près de forêts. C’est un endroit fort, solide, difficile d’accès. Il offre la sécurité, mais une sécurité particulière. Une sécurité séparée du reste du monde. Il éloigne de notre vie ordinaire. Un éloignement qui le rend difficile d’accès mais qui est tout de même désiré.

On dit souvent que le château est le symbole de la transcendance, particulièrement la transcendance du spirituel. Le château renferme donc les pouvoirs mystérieux et insaisissables… les pouvoirs internes. Le château est aussi un symbole de la conjonction des désirs. Désirs et pouvoirs internes.

Et le château blanc – comme le château de Cendrillon- peut être un symbole d’accomplissement, le symbole de son destin accompli, rempli. On parle alors de perfection spirituelle. Et le château éclairé – comme c’est souvent le cas du château de Cendrillon – peut symboliser la conscience, le désir, mais surtout le projet que l’on commence, que l’on aborde et que l’on met en œuvre. On va alors faire rejoindre le château illuminé, haut juché – près des cieux, avec l’âme rejoignant sa spiritualité.

Dans le château vont résider les symboles de l’âme, l’amour, les désirs – parfois aussi l’orgueil.

Le château de Cendrillon représente peut-être ce désir de transcendance – spirituelle mais aussi émotionnelle, voire sexuelle, de notre héroïne. Le château lui donne aussi – peut-être la sécurité. Une sécurité éloignée du monde ordinaire.

Le château de Cendrillon…

Sources à consulter :

- Cinderella Castle / Wikipedia. -- http://en.wikipedia.org/wiki/Cinderella_Castle

- Cinderella Royal Castle Suite / by Trey Evans. -- http://www.luxist.com/2007/01/23/cinderella-royal-castle-suite/ . -- Jan 23rd 2007

- First Photos of new Cinderella Castle Royal Suite /January 20, 2007


-
Cinderella Castle facts IN The Unofficial Guide to Walt Disney World 2003. --

- Cinderella's suite life : No glass slipper needed to live fairy tale for a night /Scott Powers . – IN Orlando Sentinel. -- http://www.orlandosentinel.com/orl-mcinderella2507jan25,0,4106763.story?coll=orl . -- Posted January 25, 2007

- La Chambre Royale du Château de Cendrillon de Walt Disney World en photos / Par Alex http://www.dlrp.fr/actu_disney_parks_year_of_a_million_dreams_960.html. -- 2007-01-15  

Publicité
<< < 10 11 12 > >>
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Publicité