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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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17 janvier 2008

Critiquer

LabyrinthOui, bon, je relis ma critique du roman de Kate Mosse. Et je me sens un peu coupable d'avoir été si dure avec son oeuvre. Elle y a de toute évidence mis beaucoup de temps et d'énergie. Loin de moi, l'idée de diminuer son travail...

Mais d'un autre côté, je suis un peu fatiguée de ces longs romans historiques/ésotériques/thrillers qui promettent une révélation incroyable, qui prennent des centaines de pages pour y arriver et qui finissent en queue de poisson.

J'avoue que ma propre critique fut longue... et j'avoue que j'ai critiqué plus que le roman de Mosse...

Sur une note positive, je veux souligner tout de même que l'intrigue et la "fameuse révélation" du roman de Kate Mosse ont tout de même la qualité d'être assez crédibles et intéressantes.

Mais... il reste tout de même que je n'ai jamais pu accrocher au roman et ce, pour toutes les raisons que j'ai énumérées dans mon article... Et pourtant j'aurais vraiment voulu aimer Labyrinth...

;-)

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12 janvier 2008

Les mystères des humeurs

Hier, j'étais de bonne humeur. Ce fut une bonne journée. Malgré certains désagréments au travail, malgré certaines personnes dans le métro... ce fut une journée correcte. Rien d'extraordinaire. Un soleil en début de journée. Il faisait chaud.
J'ai eu des conversations intéressantes avec des gens sympatiques.
J'ai écouté de la musique en travaillant et chantonné en faisant le souper.
J'étais de bonne humeur
Je me suis couchée tard mais j'ai bien dormi.
humeur
Et puis, je me suis réveillée ce matin, d'humeur massacrante.
Tout m'énervait. La bonne humeur des gens m'agressait personnellement.
J'ai eu de la difficulté, toute la journée, à supporter les gens.
Tout le monde n'énervait.
J'avais envie de rien.
De très mauvaise humeur toute la journée.

Et je me questionne.
Pourquoi me suis-je levée de si mauvause humeur
alors que je m'étais couchée de bonne humeur?
Qu'est-ce qui s'est passé pendant la nuit.
Les rêves que je me souviens me semblent
ordinaires. Pas plus bizarres, pas plus spéciaux
que d'habitude.
Et donc... je me questionne sur les mystères de mes
humeurs...

Voilà.

7 janvier 2008

Cette loi téléphonique

Il semblerait qu'il existe certaines lois régissant ma vie... Ce ne sont pas des lois fédérales, provinciales, municipales, ou autres  ce sont des lois familiales ou conjugales ! Certaines sont cocasses d'autres commencent à franchement m'énerver !

Qu'une loi conjugale dise que je suis celle qui obligatoirement doit faire l'époussetage est correct puisque mon conjoint est celui qui fait le lavage. Que ce soit une loi conjugale que je doive obligatoirement faire les impôts trimestriels est acceptable puisque mon conjoint s'occupe des budgets. J'arrive à vivre avec l'existence d'une loi familiale qui stipule que je suis en charge de rappeler les anniversaires et d'acheter les cadeaux des autres pour les autres parce que ma mère a longtemps remplie ce rôle.

T_l_pMais je commence à trouver pénible de toujours devoir obligatoirement appeler les gens et que quand je ne le fais pas on me dise "tu n'as pas appelé", "tu n'appelles pas souvent"... hum hum, parce que le téléphone n'avait pas de "pitons" sur le tien !!! Cette loi familiale qui dit que je suis celle qui doit nécessairement appeler les gens commence à me taper royalement les nerfs. Et encore si c'était seulement les appels conversationnels ! Mais non, pour une raison quelconque certaines personnes ne savent plus s'exprimer quand il s'agit d'appeler les bureaux, les gouvernements, les architectes, les banques, ... ou alors, quand on appelle soi-même, on donne "mon numéro" aux gens pour qu'ils me rappellent moi, ou on m'appelle pour me dire d'appeler telle ou telle personne (oui, à ce moment on se rappelle qu'on peut m'appeler!!!) ... Au fait, ai-je dit que j'ai toujours détesté parler au téléphone? oui, oui, même adolescente... alors... aarrrhhh....

Oui, ça fait du bien de ventiler parfois... ;-)

2 janvier 2008

Une année, un jour

Et bien, c'est fait. Voici enfin 2008. Pas que j'accorde trop d'importance aux années qui passent - d'accord, parfois, je me sens plus vieille et j'ai de la difficulté à croire que tout passe si vite, et les rides et les poches sous les yeux m'étonnent encore... Mais en général, j'observe le temps qui passe assez sereinement. Mais comme je l'ai déjà dit... j'avais tout de même hâte deAnn_e changer de date. Histoire de commencer une nouvelle année. Et voir, si on pouvait passer à autre chose. Je ne suis pas naïve, et je savais bien que le 1 janvier ne changerait pas miraculeusement les choses, mais on peut toujours rêver ! Et voilà, alors nous verrons bien ce qu'on pourra faire de ces prochains jours !

Cette année, nous avons fait les choses un peu différemment. Quand j'habitais à Montréal, la tradition était d'aller dans les Cantons de l'Est chez ma grand-mère pour le 31 décembre et le 1 janvier - il y a bien sûr eu un temps où nous sortions dans les bars mais pas depuis plusieurs années, toujours trop de monde et jamais de taxis. Puis, depuis que nous sommes à Barcelone, nous avons repris l'habitude de sortir le 31 décembre. La vie nocturne en Espagne est assez spéciale et les bars ne ferment jamais avant 5-7 heures du matin. Et le 31 décembre, c'est assez fou... L'année dernière, nous sommes sortis au Razzmatazz, un immense bar avec plusieurs salles... Ce fut très agréable même si nous étions complètement vidés à 7 heures.

Mais cette année, les Fêtes furent marquées par notre volonté de relaxer... Donc, nous avons été nous promener le 31 décembre dans notre quartier préféré de Barcelone, le Born. Puis, nous avons été prendre un verre à un pub irlandais sympathique près de la Sagrada Familia. Retour à la maison, pour un petit repas léger. À minuit, un petit verre de Cava pour célébrer la nouvelle année. Pas de raisins, pas de traditions et superstitions espagnoles... Mon père a appelé pour souhaiter une bonne année, ce qui est un miracle en soi... habituellement, je suis celle qui appelle, donc cela m'a fait un petit velours... Et puis nous sommes allés faire une marche près de la mer... Il faisait un peu froid, environ 0-1ºC, ce qui est assez froid pour ici... la lune était magnifique et les vagues superbes.

Et puis, nous avons marché sur le boardwalk un peu... et avons pris un dernier verre dans un des innombrables bars sur le bord de la plage... Et retour à la maison, j'ai appelé ma soeurette à Montréal qui recevait des amis - qui sont aussi mes amis - et nous nous sommes faits des byebyes sur msn ! Et puis... dodo...

Voilà... c'est tout ! Aujourd'hui, c'est mon dernier jour de congé avant de reprendre le travail...

Et avec un peu de retard....

Une Heureuse et Bonne Année à tous !!! ;)

28 décembre 2007

Cherchez le tupperware... suite

Donc que vient faire la recherche de tupperware dans tout cela ?

Cherchez_le_TupperwareEt bien voilà... comme à chaque année, il y avait cette année, un souper chez mon père pour Noël. Noël dans ma famille, c’était ma mère. C’est elle qui nous a donné à ma soeur et moi, l’amour de Noël. Mon père n’était pas trop Noël, cela l’indifférait un peu, de plus qu’en Espagne, surtout à l’époque, on célébrait surtout les Rois. Donc, quand ma mère est décédée, le premier Noël fut un peu triste. Nous avions décoré tout de même, avons échangé quelques cadeaux et avons fait notre repas de Noël. Depuis toujours, chez nous, à Noël, mon père faitt une paella pour Noël. Cela lui permettait de s’intégrer aux préparatifs et cela nous permettait de manger autre chose que de la dinde et des tourtières – il y en avait bien assez dans la famille !

Une fois en Espagne, nous avons continué à faire notre repas traditionnel de Noël avec une paella en guise de repas. Et donc, le 25 décembre, nous allions chez mon père pour Noël. Moi, mon époux, ma sœur et mon père… L’année dernière, ma sœur n’était pas là – elle est retournée vivre à Montréal – donc ce fut uniquement mon père, mon époux et moi… un peu tranquille, sans décorations, quelques petits cadeaux et une belle paella.

Cette année, et bien, ce fut différent, puisqu’il y avait la petoune espagnole. Tout d’abord, il a fallut que j’insiste pour que ce premier Noël avec elle se fasse sans ses enfants et leur conjoint… pas envie de les rencontrer en cette journée de Noël. Puis, finalement, nous avons fait le repas le 26 décembre car, le 25 décembre, ils allaient chez la sœur du gendre à la petoune – oui, en Espagne, on va dans la famille de la famille… la famille c’est primordial – donc j’ai dû me contenter du 26 décembre. Et bien entendu, la paella fut contestée par la petoune, car évidemment ce n’est pas un repas de Noël ici … Mais, mon père n’a apparemment pas cédé sur ce point puisqu’il a fait sa paella.

Et donc, le 26 décembre, nous sommes arrivés chez mon père pour le repas de Noël. J’ai immédiatement offert mes cadeaux à mon père – et le poinsettia à la petoune -. Mon père n’est pas très cadeaux, nous avons toujours acheté pour lui les cadeaux qu’il offrait, et de plus, il est très difficile à plaire. Les cadeaux qu’on lui donne sont rarement utilisés ou appréciés donc il est très difficile de lui trouver quelque chose qui lui plaira. Cette année, je lui ai offert un fromage ! Oui, oui, un fromage énorme dans une belle caisse de bois ! C’est un fromage pas mal dispendieux que je sais qu’il aime beaucoup, donc il fut très heureux de le recevoir – pour une fois – et je lui ai donné immédiatement car enfin… hum… ça sentait fort !!!

Et puis… et puis, voilà, encore une fois aucune décoration. Une minable table dans le milieu du salon… et la porte patio ouverte pour les chats. Ce qui donne une température intérieure de 16º… j’ai gelé toute la journée ! Et puis, évidemment, c’était trop demandé que la petoune s’habille ! Comme à chacune des dernière fois que je l’ai vue, elle était en pyjama. Elle s’est finalement habillée en survêtement car nous sommes sortis voir le terrain qu’elle vient d’acheter. Si nous n’étions pas sorti, elle serait restée en pyjama. Et puis, évidemment, elle n’était encore pas maquillée. Ici… c’est strictement personnel… je n’ai rien contre le fait qu’elle ne se maquille pas, je ne me maquille pas tous les jours moi non plus.  Nous étions quand même invitésTupperware2 pour le repas de Noël, enfin... là n’est pas mon problème avec le fait qu’elle n’était pas maquillée. Hum, c’est que voyez-vous, elle a du maquillage permanent ! Donc quand elle ne se maquille pas, nous pouvons voir deux « beaux » traits noirs sur ses sourcils (enfin, l’endroit où il devrait y avoir des sourcils) et un « magnifique » trait noir sur le contour de ses lèvres… Et honnêtement, j’ai de la difficulté à la regarder en face… c’est tout simplement horrible. Enfin… si cela ne dérange pas mon père… soupirs…

Je passe rapidement sur les conversations et remarques – surtout qu’en plus je ne comprends qu’à moitié ce qu’elle raconte, incroyable accent andalou. Disons simplement que ce fut un long, long repas. Et puis, nous reçûmes nos « magnifiques » cadeaux de Noël… à 10€… je sais, je sais c’est l’intention qui compte. Finalement, ce fut le moment de quitter. Comme d’habitude, mon père voulut me donner les restes de paella. Ça aussi, c’est une tradition… il en garde un peu et je repars avec un plat plein de paella. Et mon père était bien garni en plats de plastique de tout format. C’était même un peu une plaisanterie familiale depuis toujours… les plats tupperware de mon père, de toutes les grandeurs possibles. Il en avait une quantité incroyable et comme il nous en laissait souvent avec différents mets, et bien il en rachetait tout le temps. Très fier de ses tupperwares, mon père. Et bien… plus un seul ! Parce que voyez-vous, selon la petoune, ce n’est pas bon de garder la nourriture dans des plats de plastiques, cela gâte la nourriture. Et donc, je suis repartie avec ma paella dans un bol de mélamine et un peu de papier cellophane.

C’est banal… je sais… mais bon…

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27 décembre 2007

Cherchez le tupperware... introduction

J’ai déjà exprimé – de façon très modérée, je dois dire – le fait que je ne suis pas particulièrement heureuse du choix de mon père en ce qui concerne sa nouvelle relation « amoureuse ». Cela va bientôt faire un an qu’il m’a annoncé l’existence de cette relation mais ça fait au moins un an et demi – peut-être plus, on ne peut pas vraiment savoir – qu’elle existe.

Au delà du fait que j’aurais évidemment préféré – en tant que petite fille – qu’il n’y ait pas de nouvelle femme dans sa vie (après tout, il a eu 70 ans cette année et il passait son temps à dire qu’il ne voulait personne d’autres dans sa vie, qu’il était bien ainsi et qu’il ne voulait pas remplacer ma mère), c’est beaucoup moins le fait qu’il y ait quelqu’un queTupperware1 la façon dont ce fut fait et maintenant, surtout la personne en elle-même.

Bon... une fois le choc passé lors de l’annonce de la relation

(un joyeux 3 janvier de 2007, mon père me dit qu’il vient me voir, qu’il n’aura pas besoin de prêt pour son nouvel appartement... j’attends toute la journée, me demandant pourquoi, et il arrive finalement avec cette dame me disant qu’ils vont vivre ensemble...enfin)

et que tous les mensonges –bien enfantins et bien inutiles - furent plus ou moins découverts et qu’ils eurent plus ou moins cessé

(« je ne la connais que depuis cet automne... bon depuis août... bon depuis juillet... ce sera juste une coloc... bon on couchera dans la même chambre... non, elle ne vit pas ici, seulement dans le prochain appartement...heu non non, les crèmes cachées sous les serviettes dans la chambre de bain ne sont pas les siennes.. »)

et la surprise provoquée par certains comportements complètement atypiques fut plus ou moins passée

(des voyages avec la dame alors qu’il déteste voyager, des repas au restaurant alors qu’il fut toujours impossible de l’y amener, des visites dans la famille de la dame alors qu’on ne pouvait jamais aller visiter les oncles et tantes avant, et j’en passe...)

et que son attitude de jeune adolescent se fut plus ou moins modérée

(achat de nouveaux vêtements, car elle n’aime sa façon de s’habiller, visite chez le coiffeur alors qu’il fut toujours fier de dire qu’il se coupait les cheveux lui-même,...)

et que la blessure provoquée par certaines paroles et actes fut plus ou moins cicatrisée

(ne pas comprendre que je préfère que la dame ne soit pas là pour venir chercher les cendres de ma mère, répéter des paroles dictées par une autre, car pas du tout sa façon de s’exprimer...)

je me disais finalement que s’il était heureux, s’il se sentait moins seul, et bien c’était une bonne chose. Il n’était pas très vieux, il lui reste encore de nombreuses années à vivre et donc, une nouvelle amie pouvait être quelque chose de bien.

Évidemment, c’était sans vraiment connaître, celle que j’appelle désormais, « la petoune espagnole ». Les histoires sont nombreuses, mais je passe sur celles-ci pour le moment. Peut-être que je laisserai aller à écrire sur ces histoires un autre jour. Pour le moment, disons seulement, que les comportements atypiques continuent, les attitudes d’adolescent font encore parfois leurs apparitions, et surtout les agissements et paroles autant de lui que d’elle blessent encore.

Mais que vient faire la recherche de tupperware dans tout cela ?

J'y viens...

26 décembre 2007

Quelques livres de plus

Chanson1Cette année, à venir jusqu’à maintenant les Fêtes sont assez tranquilles. C’est ce que je voulais...

Tous les cadeaux étaient achetés et donc samedi, le 22 décembre, nous en avons profité pour faire tranquillement des commissions. Puis dimanche, nous sommes partis pour Montpellier. De Barcelone, la route n’est pas très longue, mais nous sommes passés par la côte, notre chemin préféré. Après la Costa Brava et ses petites routes dans les falaises, nous avons fait un premier arrêt à Banyuls pour manger un énorme croque-monsieur. Puis direction Montpellier pour un souper chez un ami québécois, son épouse française et ses deux garçons. Le repas fut excellent, la conversation agréable et la marche après le repas dans un Montpellier  illuminé, superbe.

Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, nous sommes allés faire un dernier tour à Montpellier, histoire de voir le Marché de Noël (évidemment) et d’aller au FNAC !!! Il y a bien un FNAC à Barcelone, mais la sélection de livres en français (et en anglais) est limitée. Et bien que j’achète quelques livres en espagnol, je préfère tout de même lire en français ou en anglais. Et donc… ce furent quelques heures très agréables de bouquinage et de dépenses – beaucoup trop de dépenses… et bon yen quand vais-je pouvoir lire tout ça ? ;-)  Mais cela était nécessaire à ma vie de lectrice !

Et puis ensuite, nous sommes revenus en passant par quelques endroits que nous aimons bien… l’Abbaye de Valmagne où nous avons acheté d’autres livres et quelques bouteilles de vin, puis un détour par quelques petits villages des Corbières… et évidemment, Quéribus... enfin… un 24 décembre un peu différent. Ce dont j’avais bien besoin !Catedral

Le lendemain, nous avons fait notre souper de Noël, mon copain et moi, tous les deux. Et puis nous nous sommes échangés nos cadeaux. Et devinez quoi ! J’ai reçu deux autres livres !!!

CaligraLe livre « Catedral del Mar » de Ildefonso Falcones, en édition de luxe avec une carte de Barcelona du XIVe siècle. Le livre est magnifique et je voulais lire ce roman depuis longtemps. Et surtout, la cathédrale Santa Maria del Mar est ma préférée de Barcelone. J’ai également reçu un superbe livre ancien datant de 1906 « Album Caligráfico Universal » avec de magnifiques planches de différentes calligraphies. Il me connaît bien :-)

Il est certain que sans ma soeurette qui est à Montréal et la nouvelle situation de mon père, les Fêtes de Noël sont différentes... Et sans ma mère... qui aimait tant Noël... soupirs...

J’ai bien d’autres choses à dire à propos du repas chez mon père et les Fêtes ne sont pas terminées... mais pour le moment c’est tout...

Quelques livres de plus et un peu de tranquillité... et je dois dire que je suis bien contente !

16 décembre 2007

Ces jours de Noël...

J'ai été assez silencieuse cette année. Habituellement, Noël est une époque que j'aime beaucoup. En fait... l'automne avec l'Halloween et puis Noël sont les époques de l'année que je préfère. Et tout le blabla sur comment Noël est commercial et que cela ne veut plus rien dire, me passe à cent pieds au-dessus de la tête. Bon, pas tout à fait, car cela m'énerve au plus haut point... je comprends qu'on puisse ne pas être particulièrement touché par ce temps de l"année, mais qu'on se fasse un point d'honneur à le condamner je ne comprends pas.

Noel1111 Je comprends qu'on puisse ne pas apprécier les foules et la cohue des magasins... qu'on puisse trouver cela trop dispendieux et trop commercial... Mais on fait ce qu'on veut de ce moment. Si on le trouve trop commercial, c’est qu’on le laisse devenir trop commercial. J’aime magasiner, je cherche les cadeaux (même si je n'ai pas besoin de ce temps pour faire des petites gâteries...), parmi les foules... et j'aime ça. J'aime les lumières, j'aime les décorations, même excessives et na...

 

Mais cette année, je suis silencieuse. J’ai eu de la difficulté à me « mettre dedans », comme on dit. J’ai beaucoup écrit l’année dernière… mais cette année fut une année longue et difficile et même si mes décorations sont mises depuis quelques semaines, je ne ressentais pas grand-chose.

 

Il a fait chaud… il y a plus de décorations qu’auparavant dans les rues de Barcelone, mais moins de lumières… je n’ai pas beaucoup écouté mon disque de Noël… je ne sais… Et puis, la fin de semaine dernière, nous sommes allés en Alsace et en Allemagne. Il faisait froid, les marchés de Noël étaient magnifiques et j’ai enfin cliqué…

 

Il reste quelques jours qui seront occupés ! Beaucoup de magasinage à faire, des tourtières et des biscuits à préparer, des cadeaux à emballer, des décorations à ajouter… Il faut que j’aille chercher mon « caganer » au marché de Noël de la Sagrada Familia et j’ai plusieurs articles à rédiger !!!

 

Aller, il reste quelques jours ! Et nous nous promettons d’aller dans les Pyrénées pendant le congé de Noël… histoire de voir un peu de neige !!! 

6 décembre 2007

Sous l'arbre, une bibliothèque

Et bien voilà, j'aime les livres et donc il était nécessaire d'avoir une bibliothèque au village sous l'arbre... il faut penser aux habitants qui aiment les livres...

Noel_Library

Un jour, il y aura peut-être aussi une librairie comme chez Allie ;)



19 novembre 2007

Passage

Je ne suis pas du genre à croire aux dates. Je veux dire par cela que je ne crois pas que le nombre attribué à une époque ait ann_e_2007une quelconque signification. 1325, 1842, 1970, 1999, 2004… ce ne sont que des chiffres… tout cela est arbitraire selon moi, et nous pourrions vivre sous un autre mode de calcul du temps. Certains le font.

Mais parfois, on a juste hâte qu’une année se termine. Et qu’une nouvelle année commence. Et pour une fois… j’ai vraiment hâte que 2007 disparaisse et que 2008 commence. Cela ne changera peut-être pas grand-chose mais il me semble que cela sera symboliquement différent.

Évidemment, je ne crois pas que cela sera instantanée… et qu’au 12e coup de minuit à l’heure de Barcelone (car bien sûr, ceci aussi est relatif) tous les problèmes de la dernière année s’envoleront comme par enchantement. Mais j’aimerais bien, ceci dit... Une heure passe et la vie change. Les soucis s’évaporent et les larmes sèchent. Les questions sont répondues et les doutes s’estompent. Certaine personne retourne d’où elle est venue. Et les êtres disparus reviennent à la vie.

Bon. C’est fait. J’ai chialé. Je suppose que j’avais besoin de le dire à voix haute. Et de l’écrire en quelque part. Et je tourne la page, je suppose. Je retourne à d’autres mots.

17 novembre 2007

Il a fermé les yeux

Je suis silencieuse. Je n'étais pas là. J'étais absente pendant les dernières semaines. Un voyage de 12 jours. Je suis revenue leVasky___la_fenetre 13 novembre. J'aurais pu écrire en revenant. Ce fut un voyage agréable. Mais pendant les premiers jours de mon retour, je dois dire que je n'ai pas trop eu envie d'écrire.

J'avais un ami. Il aurait eu 15 ans ce 15 novembre mais il a fermé les yeux le 12 novembre et n'a pas pu les réouvrir. C'était un être proche de moi... de nous... Il me connaissait bien. Il savait comment se faire disputer et comment se faire caresser. Il est arrivé dans ma vie un jour de Noël. Petite boule de poils noirs complètement folle. Minouscule, nous l'avions surnommé pendant son enfance. Puis son nom Vasky fut souvent déformé en Vaskynongé sans aucune raison valable... Gros nounous pleins de poils, voilà comment on l'appelait généralement.

Il a connu trois appartements à Montréal et deux à Barcelone. Il a été témoin de bien des événements de ma vie. Des moments heureux, des moments tristes. Il s'est fait chicaner à bien des reprises. Il m'a chicané aussi à bien des reprises. Il fut malade lorsqu'il avait 10ans et nous avions eut très peur de le perdre. Vasky_clandestinIl avait fallu le nourrir à la seringue pendant quelques mois. Puis il guérit sans même nous dire ce qu'il avait eu.

Il aimait passer ses journées sur la terrasse...à chasser le lézard et à se cacher des oiseaux. Il courait sur le rebord de la fenêtre, nous faisant frémir de peur. Il aimait venir me réveiller tous les matins, histoire que je le regarde prendre quelques bouchées de son plat. Puis il revenait se coucher près de moi ou de mon copain... selon l'humeur du moment. Il s'exprimait beaucoup dans ce langage félin développé uniquement pour les humains que nous sommes.

Pendant 15 ans... et puis, il a vieilli. Il ne paraissait pas son âge. Mais on le sentait plus vieux. Il courait encore mais ne sautait plus. Il passait tout son temps avec nous. Je crois qu'il a bien essayé de nous le dire. Il nous regardait et chialait mais on ne comprenait pas. Nous sommes partis pendant 12 jours. Mon père s'en occupait comme d'habitude. Tout allait bien. Et puis, la veille de notre retour... il a fermé les yeux. Je ne l'ai pas revu... je n'ai pas pu lui dire au revoir.

Ma grand-mère dirait... "ce n'est qu'un chat"... mais j'ai pleuré... et je pleure encore. C'était un chat, oui, mais c'était un être qui partageait ma vie. Je tourne la tête et j'ai l'impression de le voir du coin de l'oeil dans son fauteil préféré... sur mon lit... sur la terrasse...

Vasky1992_2007

30 octobre 2007

Ces nuits inoubliables – deuxième partie

Évidemment, les costumes étaient au centre des préoccupations. Pour les costumes, nous avions trois options :

1. nous avions une mère (ou tante, ou grand-mère, etc.) qui pouvait confectionner un costume ;
2. nous patentions notre costume nous-même ;
3. ou nous achetions un costume tout fait.

Halloween7Plusieurs enfants avaient la chance d’avoir une mère (ou père, …) qui savait coudre et qui était capable de faire un costume. Ces costumes s’accompagnaient parfois de masques en carton, en plastique ou d’un maquillage. Ma mère ne faisant que la couture essentielle, il n’y avait donc pas de costume fait par maman pour moi. J’ai parfois eu quelques costumes confectionnés par ma tante – dont un de petite indienne traditionnelle (hum… d’amérindienne, mais bon, nous n’étions pas trop « politiquement corrects » dans le temps, donc mon costume d’indienne avait tout du film western et j’accompagnais le tout de deux tresses, de plumes et d’un maquillage très « indien » ;) ). 

Pour la troisième option, il y avait bien sûr des costumiers ou magasins spécialisés de costumes, mais c’était évidemment trop dispendieux pour nous. Seuls quelques enfants avaient la possibilité de louer ou acheter un costume dans ces endroits. Les costumes qui habituellement étaient achetés, l’étaient à la pharmacie ou au 5-10-15 (ancêtre des dollaramas) et ma foi, n’étaient pas formidables. Ils consistaient habituellement en un masque de plastique – dans lequel on transpirait comme des fous – et un habit de plastique ou de tissu (enfin, quelque chose qui pouvait passer pour du tissu). Très sommaire.

Donc la plupart du temps, c’est l’option 2 qui était privilégiée. Toute petite, c’est avec l’aide de ma mère que je préparais mon costume. Avant, je ne me souviens plus, mais je suppose que c’est ma mère qui patentait quelque chose pour le bébé que j’étais… Puis quand j’ai vieilli – c’est-à-dire vers 6-7 ans – j’ai commencé à prévoir et à confectionner moi-même mon costume. Je décidais ce que je voulais être pour l’Halloween, selon ce que j’avais sous la main; habituellement des vêtements à mon père ou ma mère. Puis venait le bricolage qui allait compléter le costume : chapeau, accessoires, … parfois, mais très rarement, ma mère achetait un accessoire. Et puis finalement, le soir même le maquillage accompli par ma mère et moi.

Je me souviens d’un costume de princesse/fée (ce n’était pas très clair !) avec une robe rose de ma mère qui avait de la dentelle, cela me faisait une robe longue. J’avais fait un chapeau en cône avec des rubans qui descendaient du bout et j’avais une baguette avec une étoile. J’ai tellement aimé ce costume que je l’ai mis deux années de suite.

Et puis, ensuite, ce fut la planification avec les amis… Nous étions 5-6 enfants, mes amis, ma petite sœur et son amie. Je crois qu’on commençait à planifier l’Halloween à partir du mois d’août. On se réunissait et on parlait de nos costumes, du chemin que nous allions prendre – et qui risquait de rapporter le plus de bonbons. Et on commençait à ramasser les éléments : tissus, vêtements, accessoires qui allaient servir au costume, tout en gardant un œil pour aider les autres à leur costume. Je me souviens que ces années-là, nous avions passé l’Halloween sans adultes, juste les enfants, il faut dire que nous étions 3-4 à être des grands : nous avions 11-12 ans. Quelle aventure ! Se promener dans les rues sombres, sans parents, tous déguisés et récoltant des tonnes de bonbons.

Et puis, je fus trop vieille pour passer l’Halloween. Heureusement, il restait les fêtes d’école où on pouvait/devait se déguiser. Et puis, adolescente, je devais amener ma petite sœur pour passer l’Halloween. Je ne me déguisais pas, mais je participais à l’élaboration du costume de soeurette, je l’amenais dans les rues à la récolte de bonbons – que je partageais avec elle ensuite – il faut dire que nos tournées dans les rues se terminaient toujours très tard et étaient fructueuses.

Et puis, aujourd’hui… et bien je me déguise à nouveau ! Mais dans les soirées, les bars… il y a toujours une soirée costumée qui me permet de planifier mon costume – bien qu’aujourd’hui, je le loue souvent ! Et bien sûr – à Montréal – j’offre des bonbons et je décore ma maison… À Barcelone c’est un peu triste… pas de décoration, à part quelques vitrines, pas d’enfants qui viennent demander des bonbons. Bien que l’année dernière, j’ai eu droit à un « miracle d’Halloween : deux enfants ont sonné à ma porte déguisés ! probablement des enfants de l’édifice. Je n’avais rien à donner snif… mais cette année, j’ai prévu des bonbons, juste au cas où…

Et évidemment, il y a toujours des soirées costumées dans les bars même ici, mais elles ne sont pas comparables… ici on se déguise au Carnaval, pas à l’Halloween !

Enfin ! Joyeuse Halloween !!! :D

29 octobre 2007

Ces nuits inoubliables - première partie

Quand j’étais une petite fille, l’Halloween était synonyme de 3 choses : les costumes, les bonbons et les citrouilles qui décoraient les maisons qui offraient les bonbons. Tout ceci rassembler dans une nuit. Nous pouvions alors sortir après le souperHalloween1 alors qu’il faisait noir, vêtu d’un costume pour aller sonner à la porte d’étrangers qui n’avaient souvent que pour seule décoration une citrouille éclairée, pour récolter des tonnes de bonbons.

Dans le temps, les gens décoraient peu. La citrouille était la vedette des décorations, parfois, il y avait des bricolages dans les fenêtres… on savait alors qu’il y avait un enfant dans la maison ou l’appartement, les décorations provenant des bricolages réalisés à l’école. Quelques maisons décoraient plus… sorcières, toiles d’araignées, et autres babioles. Ces maisons étaient rares mais c’était tout une émotion quand on en trouvait une ! Ces maisons étaient envahies par les enfants, parce que si les habitants avaient fait l’effort de décorer autant, il y avait nécessairement beaucoup de bonbons ! Parfois les gens ouvrant la porte étaient déguisés et c’était encore plus excitant. Je me rappelle avoir même eu peur et ne pas vouloir entrer – j’avais 3 ou 4 ans, je ne me souviens plus.

Aujourd’hui, les gens décorent beaucoup plus –enfin en Amérique du Nord. Il faut dire que les décorations s’achètent facilement dans les magasins alors il est plus facile de décorer sa maison, son appartement ou sa cour. J’adore voir toutes ces décorations et j’imagine l’excitation des enfants qui se promènent – repérant les maisons les plus décorer pour y retourner le soir d’Halloween. Mais je me souviens encore de cette maison… une des dernière fois que j’ai « passé » moi-même l’Halloween… j’avais donc environ 12 ans, je crois bien. La maison avait un grand parterre devant et il y avait une allée asphaltée pour se rendre à la porte de devant. Tout le long de l’allée, il y avait des citrouilles illuminées toutes avec un visage différent. Sur le balcon, il y avait plusieurs citrouilles. Et de chaque côté de l’allée, il y avait des tas de feuilles disposés comme des tombes avec chacun une croix faite de bouts de branches. Rien de très compliqué, mais je me souviens encore très bien de l’atmosphère et de combien j’étais énervée et excitée… Il y avait à la porte une dame qui donnait pleins de bonbons et son garçon déguisé avec un simple drap qui juste avant qu’on reparte arrivait derrière elle en criant « Boo »… hurlements et rires assurés.

Les dernières années avant que je ne quitte Montréal, j’ai décoré la maison de mes parents (mon appartement étant mal situé et il n’y avait jamais d’enfants qui venaient) pour y accueillir les enfants du voisinage… j’avoue que j’ai acheté plusieurs décorations dans les boutiques – elles sont si belles – mais j’ai tenté de garder une atmosphère simple mais macabre !!! Chaque coup de sonnette était merveilleux : remplis de petits enfants qui regardaient les décorations et attendaient les bonbons. Et il y a même eu un enfant qui avait peur de venir jusqu’à la porte… il a fallu que sa mère vienne avec lui… J’avais réussi !!! :)

12 octobre 2007

Des chats et des souris (chauves)

Hier, alors que je revenais du gym (oui, oui, j’essaie d’y aller, de temps en temps… soupirs), j’ai décidé de revenir par le chemin un peu plus long, mais passant près de ce que j’appelle « le coin des chats ». Au lieu de passer par les rues principales, je passe alors par « en arrière », petit champ vacant, rues industrielles, entrepôts en fonction et abandonnés, petit « overpass » par-dessus un chemin de fer (la ligne qui va vers Girona et la France), et… bon enfin, le chemin moins direct.

Tout près de la voie ferrée, il y a un édifice abandonné qui est devenu le refuge des chats errants du voisinage. J’aime beaucoup passer par cet endroit car à certaines heures, les chats s’y multiplient. Surtout au coucher du soleil, alors qu’il fait moins chaud et que quelqu’un – je n’ai jamais vu qui – vient porter eau et nourriture. Ils sont bien nourris ces chats errants.

Chauve_sourisDonc… (ouf, j’y arrive) je prends le chemin le plus long mais le plus intéressant. Nous sommes « entre chien et loup », le soleil presque complètement disparu… j’arrive au terrain vacant – en attente de construction – et là, il y a une « invasion » de chauves-souris !!! C’est la première fois que je vois des chauves-souris à cet endroit. Et pourtant, j’ai souvent passé à cet endroit. De magnifiques petites chauves-souris noires qui virevoltaient au-dessus du champ, venant parfois jusqu’au trottoir. Elles étaient vraiment très belles – j’adore les chauves-souris !

Je continue mon chemin et j’arrive au « coin des chats »… et il y a foule !!! Plusieurs nouveaux chats sont là…Chat1 mais je n’en vois pas certains… la vie est parfois difficile pour ces chats. Deux petits chats noirs identiques se chamaillent avec un siamois. Ces deux chatons noirs doivent avoir pour mère la chatte enceinte que j’avais vu il n’y a pas longtemps. Mais elle, je ne la vois pas. Elle semblait très jeune, probablement sa première portée, je suppose qu’elle n’a pas survécu la pauvre. Mais ses chatons semblent bien se porter. Le gros chat roux est encore là. Toujours sur la première marche de l’édifice. Il semble en pleine forme. Certains me regardent mais la plupart m’ignorent royalement. Le chat multicolore vient se faire flatter comme d’habitude, mais se sauve rapidement.

Rien de très extraordinaire finalement… des chauves-souris et des chats. Mais j’aime faire ces rencontres. Et étant en ville, ce sont habituellement les rencontres animales que je fais… et en plus, cela m’a particulièrement touché en ce temps de l’année… Voilà… c’est tout ;)

5 octobre 2007

Bientôt ce temps que j'adore...

Oui... J'aime l'automne. J'aime la température plus froide -sans être glaciale. J'aime la couleur des feuilles... j'aime le cycle de la vie qui arrive à une étape "morte" pour revivre plus tard... Mais j'aime particulièrement l'Halloween ! Cette fête que je célèbre depuis ma tendre enfance. Ce moment qui est si important pour moi. Halloween1jpg

J'ai été très surprise et ma foi, peinée de l'idée, de la perception qu'ont les gens en Europe... en France... en Espagne... de l'Halloween. Cette façon qu'ils ont de dire "fête américaine" et de la descendre constamment. À les entendre, c'est la pire chose qui existe !!! Et quand parfois, certains vont parler de la fête, c'est pour dire que les "américains" ont dénaturalisé une fête celtique...

J'ai pas mal lu sur les origines de la fête... et je célèbre l'Halloween depuis mon enfance... et je peux dire que celtique, il y a des origines... mais américanisé... pas uniquement... les traditions, les costumes, les décorations, etc... sont de plusieurs traditions. Et cette fête est pour moi très importante.

Et donc... le prochain mois... entre quelques articles personnels, ce sera majoritairement des articles sur l'Halloween... sur des films et romans fantastiques... sur ... et bien sur l'Halloween. On commence à décorer pour l'Halloween à Barcelone. Très peu. Et les enfants se déguisent plus pendant le carnaval. Pas de petits bouts de chou qui sonnent à la porte pour recevoir des bonbons. Mais l'année dernière, seule à écouter un film d'horreur dans mon salon et à penser à l'Halloween... j'ai eu droit à un "miracle d'Halloween" ! Deux enfants ont sonné à ma porte ! Déguisés! Je n'avais rien de prévu... mais j'ai pu leur donner quelques friandises improvisées. Cette année... j'ai compris. Peu importe que des enfants sonnent ou non. Je serai prête.

Parce que l'Halloween est une partie importante de moi... et j'ai bien l'intention de continuer à la célébrer même ici !!! ;)

2 octobre 2007

Serait-ce une agression escargotesque ?

Non mais, trop c'est trop ! Je finis à peine d'écrire sur mes déboires de fleurs et plantes, je m'installe sur mon divan pour regarder tranquillement la télévision avant d'aller lire un peu avant de me coucher que voici que du coin de l'oeil, je vois une tâche sur mon plancher. Serait-ce mon chat qui a vomi une de ces multiples boules de poils ? Est-ce une feuille morte qui aEscargots entré dans mon salon poussée par le vent ? Non... non... non... c'est un escargot qui se dirige tranquillement vers le corridor qui mène aux chambres !

Il a quitté les bacs à fleurs - enfin, les bacs remplis de terre avec quelques feuilles qui s'attachent désespérément aux tiges - pour traverser complètement la terrasse, escalader le rebord de la porte, redescendre le mur, traverser le salon... pour se rendre où ? Il ne m'a pas dit...

Passe encore que mon copain ne veut pas que j'aille porter les multiples escargots qui grimpent jusqu'au 8e étage dans le parc de la Ciutadella tout près - ce qui implique que les feuilles qui réussissent à se protéger des insectes et qui réussissent à avoir assez d'eau et pas trop de soleil, doivent encore se faire manger par les escargots - mais là, si en plus, ils décident de s'approprier l'intérieur... je dis non !!! "Fuera los caracoles"... "Dehors, les escargots"

1 octobre 2007

L'espérance d'un balcon fleuri

Fleurs_balconJ'aime Barcelone. Mais je m'ennuie des cours fleuries et gazonnées de Montréal. Je n'avais pas de jardin, ni de cour lorsque je vivais à Montréal, mais j'avais un balcon fleuri. Et beaucoup de plantes à l'intérieur. Et chaque printemps, j'allais chez mes parents pour planter les fleurs annuelles, regarnir les fleurs sauvages, regarder les légumes croître dans le potager de mon père, observer les fleurs des arbres se transformer en fruits.

Mais Barcelone est une ville sans pelouse devant les édifices, sans jardin dans la cour... il y a peu de maisons - enfin, il n'y en a pratiquement aucune. Que de hauts édifices. Il y a des parcs, des arbres et des fleurs... mais pas de cours... J'ai la chance d'avoir une terrasse. Et depuis trois étés, je me tue à le fleurir et le verdir. Les photos de fleurs que je prends proviennent des plantes de mon balcon... le peu de temps qu'elles y vivent.

Chaque année, je plante des graines et transplante arbustes, plantes et fleurs annuelles... mais le soleil, les escargots et les insectes semblent être définitivement contre ma volonté et mes efforts. Peu importe le type de plantes que j'achète ou sème et peu importe les soins, la terre, l'engrais, l'eau... chaque année, c'est un désastre presque total. Quand ce ne sont pas les pucerons, les mouches blanches, les moucherons, les vers, les papillons, les araignées rouges, etc, ce sont les escargots... et tout ça au 8e étage... et puis sinon, il pleut trop, inondant les pots, ou le vent arrache les feuilles, ou le soleil brûle tout. J'ai parfois réussi à vaincre certains insectes avec des méthodes naturelles... mais sans insecticide, je n'y arrive pas. Et même avec, c'est pratiquement impossible.

Et si seulement, mes plantes d'intérieurs se trouvaient mieux... les insectes, trop de lumière, pas assez. C'est démoralisant... Cela fait 4 plantes différentes que je place au même endroit, et les 4 sont mortes... malgré tous mes soins... et tous les conseils des spécialistes... je ne sais plus que faire...

L'automne est là... certaines plantes qui vivotent encore sur mon balcon devraient en théorie vivre encore... J'abandonne ? Non... mais le printemps prochain, je vais prendre les grands moyens... et faire une guerre assidue aux insectes et aux escargots... malheureusement... mais je veux... j'ai besoin de fleurs et de plantes sur mon balcon, dans ma maison.

28 septembre 2007

Jamais deux sans trois

FaithMais c’est la dernière fois. C’était la dernière fois que je me déplaçais pour les voir en spectacle. Heureusement, je n’ai pas perdu mon goût pour ce groupe et j’aime encore autant leur musique.

Faith and the Muse
est un groupe de Los Angeles, ensemble depuis 1993 et composé de deux principales figues, William Faith (de Shadow Project et Christian Death)  et Monica Richards (de Strange Boutique). Ils ont produit 5 albums et un album double live/remix. Leur style musical rejoint autant le rock alternatif que la musique électronique, le world music, le néo-classique, avec des incursions dans le jazz, la musique folk, celtique et médiévale.

Mon album préféré du groupe demeure encore et toujours, Annwyn, Beneath the Waves, qui paru en 1996 et qui est leur 2e album. Composé de musique traditionnelle folklorique mais également de pièces plus modernes, l’album est un mélange de mélodies médiévales, celtiques et de chansons rock. Les paroles me touchent beaucoup et puisent abondamment dans l’histoire et la littérature ancienne, la mythologie, les légendes celtiques…

Habituellement – et selon les critiques qu’on peut lire – leur performance sur scène balance entre la musique et le théâtre. Je dis habituellement, car je n’ai malheureusement jamais eu l’occasion de voir ces performances soi-disant uniques. J’ai assisté – ou tenter d’assister – à trois spectacles de ce groupe que j’aime beaucoup.

Une première fois à Toronto. Nous avions fait le voyage spécialement pour voir ce concert. Nous étions plusieurs amis à attendre dans le club dans lequel le band devait s’exécuter. Après deux et demie de retard, ils sont finalement arrivés. Nous étions fatigués, tannés d’attendre et ma foi, l’alcool aidant l’attente, nous avions quelques verres dans le corps. Quand les deux membres sont arrivés, ils se sont dirigés tranquillement sur scène, sans un mot d’explication ou d’excuse. Après un morceau assez plat et sans énergie, nous sommes partis. Très déçus.

Mais comme j’aime particulièrement leur musique, j’ai continué à écouter leurs albums. Et lorsqu’ils furent annoncés au Convergence de Toronto, nous sommes retournés les voir. Ils étaient le groupe principal. Deux groupes les précédaient. Qui furent tout deux, tout simplement excellents. La musique et la présence sur scène de ces deux bands étaient véritablement excellentes. Et puis nous avons attendu, après la fin du deuxième groupe. Et attendu. Et quand finalement, Faith and the Muse est venu sur scène, nous étions épuisés d’être debout, il commençait à être très tard – et nous voulions aller à la soirée annoncée. Le band commence à jouer. Après 4 morceaux, nous avions presque envie de dormir. Aucune énergie, aucune présence sur scène. Nous sommes partis. Encore.

Et puis, dimanche, ils étaient en spectacle, à Barcelone. Avec Trobar de Morte, groupe espagnol, en première partie. Petite salle. Hésitation. Mais même après toutes ces années, et ces mauvaises expériences... j'aime encore le groupe... Nous y allons.

Petit problème à l'entrée... personne pour faire entrer les gens. Mais cela se règle. Premier spectacle. Trobar de Morte est excellent. Petite audience mais qui connait le band. La musique est très bien... ils donnent un excellent spectacle. Et puis, Faith and the Muse. Les deux membres sur la scène. Sans artifices. Comme l'annonce leur tournée... Mais sans préparation, non plus... deux bancs et une guitare. On voit les caisses de bières dans le fond de la scène. Mais c'est la musique qui compte, non ?

Premier morceau... "The Silver circle" (cliquer pour écouter un extrait). Une de mes chansons préférées. Mais sans énergie. La voix de Monica est fade. Le crowd a diminué... je suis tout de même emballée... Mais après la 4e chanson, ils demandent si on a des demandes spéciales. Rien de préparer. Ils se consultent entre les chansons pour savoir ce qu'ils vont jouer. Les chansons s'enchaînent tranquillement... de bons morceaux, mais exécutés méchaniquement. Et trop de morceaux tranquilles... avec une si petite salle, avec si peu de gens, ce n'est pas le moment d'endormir l'audience. On leur demande "Cantus", ils disent "bien sûr" mais ne la joueront pas.

Nous sommes restés jusqu'à la fin... mais ce sera la dernière fois que j'irai à un des spectacles d'un groupe que je continue à aimer... tout de même... mais chez moi... car pour sauvegarder mon amour de la musique de Faith and the Muse, je crois préférable de ne plus tenter assister à un de leur spectacle... ;)

24 septembre 2007

Parmi les vagues

Tout l’été, j’ai entendu mon père me demander quand je viendrais le voir. Évidemment, mis à part les faits, que je n’ai pas d’auto, qu’il habite à une heure de train, que je travaille toute la semaine, que mon copain est malade et que nous avons eu tout l’été, des visites de la famille et de quelques amis… il y a aussi le fait que je n’apprécie pas particulièrement sa nouvelle relation amoureuse – pas plus la relation que l’objet de sa relation – qui ont contribué à faire que je n’ai pas rendu visite bien souvent à mon père ces derniers mois.

VaguesIl ne cessait de me dire… « Vous pouvez venir ici, à la plage, passer la fin de semaine… ». Car, il faut souligner que lorsque ce nouvel appartement fut acheté, il le fut principalement parce qu’il était situé à 20 minutes de marche de la plage. Mon père étant un fou de la plage et de la baignade. Mes plus beaux souvenirs d’enfance étant les journées à la plage – en Espagne, à Old Orchard, à Carillon, à Plattsburg, au lac Massawippi… Il a toujours adoré se baigner et la mer Méditerranée a toujours eu une place importante dans son cœur !!! Les années dernières – nos premières années en Espagne – il se rendit souvent à la plage. Avec ma sœur, avec moi et mon copain, avec son neveu, avec sa famille, avec ses amis. Il adore la plage.

Et puis, il a rencontré cette femme. Il habite maintenant avec elle dans cet appartement choisi avant que l’on apprenne l’existence de celle-ci et choisi principalement pour sa localisation – ainsi que son prix. Parfait logis pour une personne habitant seule et aimant la plage. Mais voilà qu’il n’est plus seul.

Alors qu’il me demandait, pour la centième fois, quand je viendrais le visiter en insistant que je pourrais aller à la plage en même temps, je lui demandai combien de fois il était, lui, aller à la plage cet été. Et lui, de me répondre, qu’il n’était pas encore allé à la plage. Mais pourquoi, je lui demande, très, très, très surprise. Et mon père de me répondre : « oh, tu sais, je n’aime pas ça tant que ça aller à la plage ». Hein, pardon ??? Depuis quand ??? Que je réussis à demander. « Je n’ai jamais aimé ça », fut sa réponse. Je n’en revenais juste pas. Mon père qui non seulement me dit qu’il n’aime pas aller à la plage, mais qui me dit qu’il n’a jamais aimé aller se baigner. C’est très bizarre, complètement incroyable.

Et puis, un matin que je devais aller à Calafel – sa fameuse petite ville à une heure de Barcelone – pour des raisons administratives, je vais prendre un café rapide avec lui et sa petoune (mon nom non affectueux, pour sa copine - vous m’excuserez son emploi récurrent dans de futurs textes, mais c’est le seul nom que j’ai trouvé qui était potentiellement acceptable). Alors que je suis seule avec la petoune en question, elle m’apprend qu’elle n’aime pas du tout aller à la plage… elle n’a jamais aimé et de plus, ne supporte pas le soleil. Et donc, je comprends…

Mais tout de même incroyable qu’à la veille de ses 70 ans, un homme décide qu’il n’a jamais aimé quelque chose parce que sa petoune n’aime pas ça. Enfin… c’est son choix. Mais il n’était pas dit que je ferais pas quelque chose… c’est aussi mon choix. Et donc, un certain dimanche, mon ami et moi, nous partons pour Calafel. La veille, j’avais téléphoné mon père, lui disant que nous venions le lendemain et que nous allions à la plage. Que je savais qu’elle n’aimait pas la plage mais qu’elle n’était pas obligée de venir, juste lui… nous reviendrions plus tard pour la voir… Il n’a donc pas eu le choix.

Le matin, nous arrivons, après un bonjour rapide, nous partons tous les trois pour la plage. On s’installe dans un coin tranquille. Il fait soleil, il vente légèrement et il y a de belles grosses vagues. Mon copain et moi, on va dans l’eau. Elle est légèrement froide en entrant mais devient rapidement un beau 25º C. Il fait à peu près la même température dans l’eau que sur la plage. Les vagues sont très belles, avec quelques une très grosses de temps en temps. Il n’y a pas de méduses et l’eau est claire.

Après quelques instants, mon copain retourne sur la plage. Mon père s’avance vers l’eau. Même sans mes lunettes et même si je suis loin de lui, je peux voir la joie sur son visage. Il s’approche tranquillement. Quelques vagues viennent lui frapper les cuisses. Elles sont encore froides… il recule en éclatant de rire… « c’est glacé » qu’il me dit avec un gros sourire. Il avance à nouveau, en riant « brrr, brrr » qu’il fait. Il décide de se lancer. Il émerge à côté de moi, en riant. Ses yeux sont scintillants. On commence à parler tout en sautant dans les vagues. L’eau n’est plus froide. Il se retourne et est renversé par une grosse vague qu’il n’a pas vu venir. Il éclate à nouveau de rire. J’ai presque envie de pleurer tellement il semble heureux.

Je retourne sur la plage. Il reste dans l’eau. Seul. À courir après les vagues, à me faire des signes de la main. Il fait la planche. Et éclate de rire à chaque vague un peu plus forte. Il revient sur la plage et se jette sur la serviette. « Il y a de belles vagues », me dit-il toujours aussi souriant. Je lui mentionne qu’il peut revenir se baigner, seul. Il habite tout à côté… il n’a pas besoin de rester longtemps… « Juste venir faire une petite saucette ». « Je vais revenir, c’est certain » me dit-il les yeux toujours aussi brillants.

La semaine dernière, je lui ai demandé s’il était retourné à la plage. « Trois fois » me répond-il avec un splendide sourire. « Et tout seul, comme un grand ». J’ai dû retenir mes larmes.

21 septembre 2007

Nothing Gold Can Stay

"Nature's first green is gold,Nothing_gold_can_stay
Her hardest hue to hold.
Her early leaf's a flower;
But only so an hour.
Then leaf subsides to leaf.
So Eden sank to grief,
So dawn goes down to day.
Nothing gold can stay
.
"

Robert Frost

Beaucoup fut dit sur ce poème de Robert Frost. Ce poète américain a écrit plusieurs poèmes et pièces de théâtre. Né en 1874 et mort en 1963, ses oeuvres se penchent surtout sur la vie rurale de la Nouvelle Angleterre tout en cherchant toujours à souligner des thèmes sociaux et même philosophiques...

Plusieurs ont analysé ce poème - et l'oeuvre de Robert Frost - en détail... je mets quelques liens en référence plus bas...

Je n'ai lu Frost qu'après avoir entendu son poème dans le film The Outsiders... je ne lisais pas beaucoup de poèmes en anglais à l'époque. Mais je me rappelle de ces vers et surtout du moment où ils furent récités dans le film... les visages des personnages... Et ensuite, j'ai lu et relu le livre et lu et relu le poème dans le roman... puis le poème dans un recueil de poèmes...

La signification des vers est évidente dans le roman - et le film... et m'est toujours apparue importante. Rien n'est éternel, tout change, tout meurt, rien ne reste innocent et jeune... mais l'important est de d'essayer de garder cette parcelle d'innoncence, d'émerveillement, de beauté... "stay gold"... ;)

Voir aussi: The Road Not taken (poème)

À consulter:

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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