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31 octobre 2008

Joyeuse Halloween !

Et bien c'est cette journée encore !
Cette journée que j'aime tant...
Cette année encore, elle se passe sans enfants
déguisés dans les rues

et sans bonbons..

Hallo1.

Il fait un peu froid dehors,
il pleut
il fait gris
et ce soir, je vais m'enrober de ma
couverture chaude
et me plonger dans mes
films d'horreur préférés !

Un Joyeux Halloween !


"This is Halloween, this is Halloween
Pumpkins scream in the dead of night"

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29 octobre 2008

The Lottery

The Lottery / Shirley Jackson. – [New York] : The New Yorker, 1948.

lottery2Résumé :

Dans une petite ville américaine d'à peine 300 habitants, une vieille tradition a lieu à chaque mois de juin.

Tous les habitants se rassemblent sur la place publique pour la loterie annuelle. Les hommes discutent, les femmes potinent, les enfants s'amusent, les responsables de la fête préparent la boîte pour le tirage au sort et les morceaux de papier.

La loterie annuelle est importante mais personne ne semble se rappeler quand elle a commencé et pourquoi. Une fois tous le monde présent, chaque chef de famille va piger un papier dans la boîte. Le papier avec la marque noire indique la famille choisie. Chaque membre de la famille court ensuite la chance de gagner la loterie.

L’auteur :

Shirley Jackson est née un 14 décembre en 1916 à San Francisco en Californie. Diplômée de l’Université de Syracuse en 1940, elle se consacre éventuellement à l’écriture. Elle décède en 1965 à 48 ans, après une vie difficile, marquée par les maladies psychotiques.

Voir la biographie et la bibliographie partielle de l’auteur sur le billet consacré à son roman The Haunting of Hill House.

L'oeuvre :

Lorsque la nouvelle de Shirley Jackson, The Lottery, parut en 1948, la réaction du public surpris grandement l’auteur et le magazine The New Yorker qui publia le texte. D’innombrables lettres et appels de plaintes inondèrent la publication. Les lecteurs ne comprenaient pas la signification de l’histoire et étaient choqués par sa chute violente.

Bien que traditionnelle dans sa structure, le revirement final de la nouvelle et l’absence de développement des personnages ont semblé incompréhensibles et peu crédibles aux lecteurs. La critique générale de l’époque soulignait aussi qu’il était difficile de s’identifier aux personnages et qu’il était difficile d’interpréter le texte. On critiquait aussi le fait que les valeurs traditionnelles semblaient déformées et ridiculisées. Mais c’est surtout la fin qui choqua le public

Beaucoup de lecteurs cancellèrent leur abonnement à la publication, et l’auteur reçut des lettres haineuses. La nouvelle fut même censurée en Afrique su Sud. Certains ont même cru que ce genre de loterie avait eu lieu, ou même avait encore lieu, dans des coins reculés des Etats-Unis. Cette croyance venait surtout du fait que quelques villes et villages organisaient parfois des tirages et des loteries d’argent.

L’auteur dut finalement publier, à la demande des lecteurs, une explication à sa nouvelle. Celle-ci parut en dans le San Francisco Chronicle. Elle dut vivre pendant plusieurs années avec l’incompréhension du public et même de ses parents. En 1984, la nouvelle fut incluse dans une liste des 30 livres les plus souvent censurés ou bannis des écoles ou bibliothèques.

Aujourd’hui, la nouvelle est reconnue comme un pilier dans le genre et est acclamée par les critiques et analyses littéraires.

The Lottery fut publié de nombreuses fois dans divers recueils, journaux et magazines. La nouvelle fut de plus aussi adaptée pour la radio, la télévision, le cinéma, on en fit aussi un opéra, un ballet et une pièce de théâtre.

Texte complet : http://www.classicshorts.com/stories/lotry.html et http://www.americanliterature.com/Jackson/SS/TheLottery.html

Commentaires à suivre...

Citations :

The lottery was conducted--as were the square dances, the teen club, the Halloween program--by Mr. Summers. who had time and energy to devote to civic activities. He was a round-faced, jovial man and he ran the coal business, and people were sorry for him. because he had no children and his wife was a scold.

Sources :


26 octobre 2008

VI. Le balai - Conclusion

Balaifin

Dernier article sur le balai. C’est que j’en ai assez de balayer. Ce ménage personnel me semble long et il faut dire que le ménage physique de la maison accapare mon balai.

Et puis, même si je sais que le balai a encore beaucoup à m’apprendre je commence à en rêver tellement j’ai lu et lu sur le sujet. Je le vois partout et sous toutes ses formes. Que symbolise le balai en rêve ? Beaucoup de choses… mais je crois que c’est surtout une obsession de terminer cette recherche. Donc, je me dis que c’est assez. Je rédige ce dernier texte et je passe à autre chose. Je n'’ai bien entendu fait que résumer mes lectures. D’autres ont été beaucoup plus loin - et beaucoup mieux - dans l’analyse du balai, de ses légendes et de sa symbolique.

Et donc du balai...

 



Articles précédents sur le balai:

25 octobre 2008

IV. Le balai, digression

Petite digression sur le thème. En continuant mes lectures sur le balai dans le but de rédiger mon texte sur les relations entre le balai et la sorcellerie, j’ai souvent trouvé des articles traitant du « balai de sorcière » mais faisant références à un tout autre sujet.

Il m’a semblé intéressant de lire un peu plus sur le sujet et d’écrire quelques lignes. Après tout… j’aime bienRouilleBalai exploré tous les aspects d’un sujet…

Le « balai de sorcière » fait aussi référence à une maladie ou plus précisément à un champignon qui « attaque » principalement arbres et arbustes, en particulier les conifères.

Nom latin : Melampsorella caryophyllacearum
Nom complet français : Rouille - Balai de sorcière
Nom anglais : Yellow witches’ broom

En fait, la maladie du balai de sorcière fait référence à différentes maladies qui s’attaquent à différents arbres, arbustes et plantes. Ces maladies sont toujours provoquées par des champignons. On retrouve ces champignons dans plusieurs régions du monde, dont l’Amérique du Sud, l’Afrique, et l’Amérique du Nord. Ils attaquent surtout le sapin, l’épinette, le pin, le mélèze, etc.

Le cycle de vie du champignon est en général de deux ans. Au début de l’infection, les spores du champignon attaquent les bourgeons. On remarque alors un léger renflement sur les pousses. L’année suivante les poussent atteintes se développent en ramifications qui ressemblent à un balai « de sorcière ». Le risque d’infection est très grand et souvent le champignon se propage aux autres arbres. Et même si les aiguilles infectées tombent à l’automne, la maladie reste dans l’arbre infectée. Le champignon se transmet d’arbre en arbre, parfois par l’entremise des oiseaux.

RouilleBalai2On appelle cette maladie « rouille – balai de sorcière » à cause, d’une part la formation de branches touffues, d’autre part à cause de la couleur vert jaunâtre des aiguilles qui devint peu à peu de couleur jaune orangé. La maladie peut être mortelle pour l’arbre. Le champignon cause une sorte de tumeur sur les branches, ainsi que la brûlure des feuilles et bourgeons.

On parle souvent de cette maladie comme d’une excroissance, d’une greffe d’un nouvel arbre sur l’arbre affecté. Cette excroissance tue alors littéralement l’arbre affecté en suçant la sève. On considère alors que cette excroissance est une plante parasite qu’on appelle le « gui nain ». C’est ce « gui nain » qui est en fait le champignon, qui empêche la croissance de l’arbre.

Il existe différentes formes de la maladie, selon le type d’arbres affectés. Mais en général, on peut reconnaître la maladie à l’apparition excessive de rameaux denses sur une branche, ayant un aspect de balai.

Différents traitements existent. Pour en savoir plus, sur la maladie et sur les traitements, consulter les sources proposées plus bas.

Finalement… j’ai aussi trouvé quelques mentions de recettes de trempettes incluant ce qu’on appelle « balais de sorcières ». Ces balais sont des légumes coupés que l’on embroche sur une brochette envois au bout de laquelle on attache du papier brun découpé pour former une brosse… ;-) Ces balais et sa trempette sont servis principalement en période d’Halloween…

Ceci dit… il est temps que je commence à rédiger ce dernier texte sur les balais et les sorcières… il faudra voir si toute cette recherche et ces lectures m’aideront dans ce fameux ménage…

Sources :

http://www.cfl.scf.rncan.gc.ca/IMFEC-IDECF/maladies/dommages/typ_balaisorciere.html
http://www.gov.ns.ca/natr/protection/ipm/Sheets/IpmYell.htm
http://www.agrireseau.qc.ca/horticulture-arbresdenoel/documents/balai.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_du_balai_de_sorci%C3%A8re

Tous les articles sur le balai:

24 octobre 2008

Ma vie télévisuelle : Situation familiale, partie 2

Parmi les familles télévisuelles qui peuplaient ma vie imagée, Lily Munster et sa famille furent un sans aucun doute une agréable surprise dans ce monde modèle. Une famille différente et étrange. Une mère parfaite, mais politiquement incorrecte – même si cette expression n’existait pas encore dans mon vocabulaire, je comprenais nettement… Mais cette famille unique cherchait tout de même à s’intégrer à leur environnement. Et essayait de paraître normale… et croyait se fondre dans la addamssociété de l’époque.


Une autre famille étrange quant à elle, n’avait rien à faire de s’intégrer à la société… ils se savaient complètement normaux, et c’était clairement les autres qui étaient étranges… La famille Addam se distinguait par cette inconscience qu’ils ne cadraient pas avec la définition acceptée de la normalité.

Contrairement aux Munsters, les Addams n’était pas une famille de classe moyenne. Ils étaient riches, ne travaillaient pas, et si les enfants allaient à l’école ce n’était que par obligation, car il était évident qu’ils auraient eu une éducation plus appropriée à la maison !


Les Munsters étaient clairement des « monstres » dans une société moderne… les Addams quant à eux étaient certes étranges et macabres mais leur nature n’était pas clairement définie ; leur vie est définitivement étrange, peuplée d’êtres bizarres, d’événements surnaturels… qui pour eux sont tout à fait naturels. Les Addams sont une famille unie, et toujours étonnée de voir comment vivent les gens autour d’eux et surtout de voir comment les gens réagissent à leurs actions…


Addams3Cette famille m’a semblé se distinguer encore plus des familles idéales et parfaites présentées alors à la télévision. Et je n’ai pu m’empêcher de tomber sous le charme des Addams. Morticia Addam, jouée à cette époque par une ravissante Carolyn Jones m’a paru une mère exceptionnelle… Belle, sombre, cultivée, aristocratique, étrange… elle s’occupait de sa maison et de sa famille, mais à sa façon… elle coupait les fleurs et gardait uniquement les tiges, elle rajoutait quelques toiles d’araignées s’il n’y en avait pas assez… Elle aimait ses enfants, mais ne les empêchait pas de vivre, et surtout ne les surprotégeait pas. L’amour entre elle et son époux, Gomez, était plus qu’évident, et ils ne se cachaient pas pour se déclarer leur flamme et pour s’embrasser… Elle était de toute évidence le pilier de sa famille, et était toujours prête à défendre celle-ci.


Ma mère me semblait plus près de Morticia Addams… un peu un mélange de Morticia et Lily… rien à voir avec les mères traditionnelles et parfaites, et cela m’a semblé très bien ainsi !


Titre original : Addams Family

Créé par : Charles Addams

Adapté d’une bande dessinée par Charles Addams (1937)

Producteurs: David Levy, Nat Perrin

Réalisateurs: Stanley Z. Cherry, Arthur Hiller

Scénario: Hannibal Coons, Harry Winkler
Genre: Comédie
Langue: Anglais
Couleur: Noir & Blanc
Pays d'origine: États-Unis
Durée: 30 minutes
Nombre de saisons : 64 épisodes

Années de diffusion : Septembre 1964 à Avril 1966

Addams2

Distribution :

  • Carolyn Jones: Morticia Frump Addams
  • John Astin: Gomez Addams
  • Ted Cassidy: Lurch
  • Jackie Coogan: Uncle Fester Frump
  • Ken Weatherwax: Pugsley Addams
  • Lisa Loring: Wednesday Friday Addams
  • Marie Blake: Grandmama Addams

The Addams Family fut d’abord une bande dessinée du dessinateur Charles Addams. Il créa cette famille pour le magazine New Yorker à la fin des années 1940. La bande dessinée représentant une famille sinistre, clairement en opposition avec les valeurs traditionnelles et plus légères de l’époque, fut adaptée pour la télévision dans les années 1960.

Pour en savoir plus sur Addams Family, consulter ces liens :


Générique du début (Addams Family)

They're creepy and they're kooky,
Mysterious and spooky,
They're all together ooky,
The Addams Family.

Their house is a museum
Where people come to see 'em
They really are a scream
The Addams Family.

(Neat)
(Sweet)
(Petite)

So get a witches shawl on
A broomstick you can crawl on
We're gonna pay a call on
The Addams Family.

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23 octobre 2008

V. Le balai et la sorcière

Dans l’imagerie populaire, on associe souvent la sorcellerie, principalement la sorcière, au balai. Les images de sorcières –habituellement nues - tenant un balai ou encore volant sur un balai sont très connues et utilisées. Le balai est donc aussi souvent devenu un symbole maléfique. On retrouve dans beaucoup de cultures, l’image de la sorcière enfourchant son balai pour s’envoler vers le sabbat. La sorcellerie étant souvent considérée comme maléfique, l’association fut facile à faire. Le balai devint un instrument maléfique.

 

L’image la plus répandue est celle d’un balai « médiéval » et on l’associe presque uniquement à la sorcière – peu au sorcier. De toute évidence, principalement, car c’est un objet associé aux tâches domestiques. On voit donc les sorcières avec des balais et souvent les sorciers avec des bâtons ou des fourches.

Le balai est parfois représenté comme objet ordinaire dans la maison de la sorcière mais le plus souvent on le voit comme un objet « enchanté » qui permet à la sorcière de s’envoler pour le sabbat. Elle l’enfourche alors et s’élance – souvent par la 14414803cheminée – pour rejoindre d’autres sorcières dans un endroit éloigné.

 

Malgré le fait que cette image est très connue, il existe peu de témoignages ou confessions – lors des procès de sorcellerie - de sorcières ayant utilisé ce « moyen de transport ». Les sorcières « confessant » plutôt de s’être rendu au sabbat à pied ou cheval. De plus, on cite souvent le cas de Guillaume Edelin, de Saint-Germain-en-Laye (près de Paris) – un prétendu sorcier –  et donc un homme comme premier cas de confession incluant le vol sur un balai (en 1453). Quelques confessions soulignent cependant l’utilisation d’un simple bâton, fuseau ou d’objets similaires pour se rendre au sabbat. La majorité de ces témoignages – la plupart du temps obtenus sous la torture, évidemment – précisent que les objets utilisés pour le vol sont enduits de baume, huile, crème « magiques » permettant à l’objet de voler. Quelques sources parlent aussi du fait que le balai était utilisé par la sorcière pour cacher son absence de son logis. Celle-ci plaçait un balai à sa place dans le lit. Le balai prenait forme humaine. La sorcière pouvait ensuite se rendre au sabbat par d’autres moyens.

Les balais ou bâtons sont aussi souvent utilisés lors de danses rituelles dans lesquelles les sorcières sautent, dansent et les chevauchent – sans toutefois s’envoler.

 

Dans la presque totalité des « témoignages » et « confessions », non seulement le balai est enduit d’une substance magique, mais certaines incantations sont également utilisées. Les noms de Satan, Lucifer et Diable sont souvent utilisés puisque les sabbats auxquels les sorcières sont sensés se rendre sont « présidés » par ces « démons ». De plus, on a souvent dit que le balai servait aussi à recevoir entités, âmes et esprits tel un réceptacle.

 

Comme mentionné plus haut, bien que cet acte fut peu relaté, au cours des siècles, la tradition populaire a conservé et propagé cette image de la sorcière s’envolant sur son balai et passant par la cheminée. On mentionne parfois, que cette image peut provenir de la coutume de pousser un balai dans la cheminée des maisons pour indiquer que la maîtresse de maison était absente.

 

Certaines sources notent que le balai était en fait le bâton utilisé lors de rituels par les sorcières et sorciers et que pour éviter d’être reconnus comme praticiens d’arts magiques, ces derniers « maquillaient » leur bâton en balai, objet usuel et commun des maisons.

L’image montrant une femme – sorcière – volant sur un balai est donc ancienne et bien ancrée dans l’imaginaire. Elle remonte non seulement au Moyen-Âge mais encore plus loin, puisqu’on peut trouver des traces de cette imagerie dans les mythologies celtique, nordique, germanique, romaine et grecque. On rattache alors le mythe de la « grande chasse sauvage » à la chevauchée des sorcières se rendant au sabbat. On mentionne souvent « Diane » comme déesse de cette chasse mythique et initiatrice de cette chevauchée magique. On cite aussi la chevauchée des walkyries menée par Odin. On identifie alors les walkyries aux sorcières et Odin à Satan. Les exemples sont multiples. Et les sorcières volent dans la nuit, souvent accompagnées des âmes damnées, d’êtres démoniques, de fées et autres esprits.

Cette chevauchée dans les airs est un mythe très ancien et peut être associé à la séparation du corps et de l’esprit, ainsi qu’à la liberté de l’esprit, à son élévation. Et le balai devient donc un symbole de voyage dans un autre monde, d’élévation de l’esprit, de décorporation, de voyage symbolique. On parle alors de symbole mystique et le voyage sur le balai symbolise le voyage sur d’autres plans – astraux ou cosmiques.

 

On a souvent dit que les sorcières enduisaient leur balai de différents onguents et graisses – selon toutes probabilités provoquant des hallucinations - et on dit que ces onguents permettaient la transe dans laquelle devait se trouver la sorcière pour exécuter son voyage. Le vol étant évidemment soit symbolique, soit réalisé sur d’autres « plans de réalité ». On suppose alors que la sorcière quitte son corps physique pour s’élever – élever son esprit vers des mondes astraux.

 

La composition du balai est également à étudier. Le bois utilisé est très important et change la symbolique de l’objet. Par exemple, on utilise du frêne pour le manche, représentant l’esprit et l’air, l’arbre du monde « yggdrasil » ainsi que l’extase par laquelle est possible le vol de l’esprit ; le saule sera utilisé pour lier la brosse au manche, le saule représente alors la lune ainsi que le brouillard qui doivent être traversés et les brindilles de bouleau qui font la brosse représentent la grande déesse qui permettra à la sorcière de se purifier et de renaître. D’autres bois peuvent être donnés en exemple.

Tous les articles sur le balai:

22 octobre 2008

Une sorcière et un balai

Cette chanson de Inkubus Sukkubus est une de mes préférées, après Belladonna and Aconite bien sûr... J'aime beaucoup ce groupe britannique. Leur mélange de musique gothique et de heavenly voices, avec leur touche franchement païenne m’a toujours beaucoup plu. En fait, on dit apparemment du « pagan goth anglais » ou encore du « rock gothique païen »… peu importe. J’aime la musique qui est marquée par l’énergie de la guitare et la batterie mais aussi par les sons plus mélodiques. Mais j’aime surtout la voix de la chanteuse Candia Ridley.

Les deux principaux membres fondateurs, Candia et Tony Mac Cormarck, donnent un axe résolument païen à leur musique et à leurs textes : les sujets touchant la religion, la sorcellerie, la relation avec la nature, les dieux et déesses, les légendes, la roue de l’année, le paganisme en générale. On retrouve aussi des thèmes touchant au vampirisme, au romantisme, et autres thèmes plus sombres.

Les albums ont pour titre : Beltaine (1992), Belladonna & Aconite (1993), Wytches (1994), Heartbeat of the Earth (1995), Vampyre Erotica (1997), Away with the Faeries (1998), etc. On retrouve sur ces albums des chansons intitulées: All the Devil’s Men, Beltaine, Craft of the Wise, Lammas Song, Pagan Born, Samhain, Rune, Song to Pan, Wild Hunt, Dark Mother, Hecate Cerridwyn, etc.

J’avais vraiment été enchanté par leur prestation lors d’un spectacle que j’avais vu à New York, il y a quelques années… très simple, très lyrique mais à la fois très énergique.

Basor1La chanson Belladonna And Aconite est un de leur gros succès… je ne me lasse jamais de cette chanson et elle a toujours pour effet de me donner des frissons et de me remonter le moral. Je ne peux m’empêcher de sourire et de bouger un peu. Et je ne peux m’empêcher de chanter, même si ma voix est bien loin de celle de Candia.

La chanson Wild Hunt reprend encore ce même thème. Un vol à travers les éléments, une rencontre brutale et douce, un combat, un abandon.

Aujourd’hui, ces chansons m’ont aussi rappelé que j’ai encore un texte en préparation sur les balais !!! Les paroles m’ont remise dans le sujet et m’ont redonné envie de poursuivre ce travail… le balai et la sorcière… symbole et surtout, image archi connus. Et je crois que les chansons vont chercher plusieurs symboles et éléments de cette association de la sorcière chevauchant son balai et s’envolant pour le sabbat… en particulier la référence à la belladonna et l’aconite qui donnent le don du vol ainsi qu'à la chasse sauvage… le fait que ce soit peut-être dans un rêve… que ce soit une course dans le plan astral… et l’idée d’être perdu à jamais dans son propre esprit… Je trouve toutes ces images dégagées des paroles de ces chansons si évocatrices de la relation entre le balai et la sorcière.

Il faut vraiment que je termine la dernière partie de mes recherches sur le balai… encore tant de choses à comprendre !

Tous les articles sur le balai:

21 octobre 2008

Wild Hunt

Wild Hunt

Inkubus Sukkubus

Herne, Herne, Herne, Herne!
Come with bright eyes a-flashing
Come with your dark hounds crashing
Come rend the sky asunder
Come with the rain and thunder
Break all that lies before you
Take all that dies around you
Ride with the Hounds of Hell
Fly with the Hounds of Hell
Take me to the Wild Hunt
Break me with the Wild Chase
Take me with the Wild Hunt
Take me riding wildly with the Wild Hunt now
In darkest green you move now
With oak and ash and thorn now
The cloak thats swathed around you
Denies Ive finally found you
Ive sought your untamed beauty
Within the hearts of men
Ive found both love and cruelty
In equal parts within
Come with those bright eyes flashing
And with your hounds a-crashing
I feel Ive always known you
Tho none would ever own you
Proud Herne to ride beside you
And leave the dying day
But who knows who is hunted
And who shall be the prey

Encore des mots d'Inkubus Sukkubus... encore pour me rappeler la sorcière et son balai....

20 octobre 2008

III. Le balai, symbole sexuel

Avant d’aborder plus en profondeur la relation entre le balai et la sorcière, je me pencherai un peu sur la symbolique sexuelle du balai –qui a tout de même plusieurs liens avec les sorciers et sorcières.

Le balai est clairement associé à une symbolique sexuelle dans nombres de textes et légendes. Plusieurs coutumes folkloriquesBalai6 comportant un balai peuvent se rattacher à un contexte sexuel.

Très souvent, on retrouve le balai comme symbole purement phallique et donc masculin. Il devient alors une représentation du pénis en érection, principalement le manche.

À la fois un symbole féminin et un symbole masculin, la symbolique sexuelle du balai est souvent réduite au bâton (masculin) pénétrant le buisson (féminin). Certains peuples, dont supposément les Celtes, considéraient donc le balai comme une représentation des organes génitaux masculins et féminins.

Le balai volant – image principalement rattaché aux sorcières et sorciers – représente l’activation de la sexualité des sorciers (de sexes féminins et masculins) qui leur permettra de s’élever au dessus des besoins et désirs humains ordinaires et communs. Ce symbole essentiellement phallique est également symbole des puissances que le balai devrait vaincre ou dominer – puissance sexuelle – mais qui permettent à l’utilisateur de celui-ci de s’emporter et s’élever.

La nature de cette élévation est intimement liée à la maîtrise du praticien sur sa propre sexualité. Principalement sur leur propre énergie sexuelle et son utilisation dans les actes magickes.

La façon dont est tenu le balai doit en soi être différente selon le sexe du praticien. Le balai est « enfourché » pour le vol manche en avant et branches à l’arrière lorsque le praticien de sexe masculin et le contraire, c’est-à-dire manche en arrière et branches en avant pour le praticien de sexe féminin.

On peut d’ailleurs lire que le balai enfourché par la sorcière est une représentation du pénis ou encore d’un pénis artificiel – tel un godemiché. D’ailleurs dans l’ouvrage « A Dictionary of Slang, Jargon and Cant » publié en 1889 par Albert Barrere et Charles Godfrey Leland, les auteurs nous apprennent que l’expression «  a broom-handle », en français « un manche à balai », était anciennement utilisée pour définir un godemiché ou un pénis artificiel. L’expression « le balai » représentait quant à elle, les organes génitaux féminins. Et donc, l’expression « avoir une brosse » ou « avoir un balai » (« to have a brush ») signifiait avoir une relation sexuelle.

On peut d’ailleurs facilement interpréter les mentions de relations sexuelles des sorcières avec le « diable » comme une allusion à l’utilisation de godemiché. En effet, les descriptions de ces relations ou du pénis du diable parlent souvent d’un « membre » excessivement long et froid, sobre et rude.

Le balai est également souvent utilisé dans les traditions païennes de mariage ou union entre l’homme et la femme. Une coutume qu’on retrouve fréquemment est le saut du balai. Les personnes unies lors de la cérémonie vont sauter par-dessus le balai, symbolisant ainsi le passage à une nouvelle étape de leur vie. Ce saut se veut un symbole joyeux et qui termine la cérémonie.

Le balai est parfois tenu au-dessus d’un chaudron – symbole double de sexualité, le balai représentant la masculinité (ou encore à la fois le masculin et le féminin) et le chaudron, symbole féminin. Le couple doit se tenir par la main et sauter ensemble démontrant ainsi la symbiose de la relation et la puissance de l’union.

Finalement, la symbolique de la sorcière chevauchant le balai et volant au-dessus des champs est une claire manifestation d’une tradition antique visant à influencer la fertilité de la terre des champs pour obtenir de bonnes récoltes. La tradition voulait que les femmes montaient sur des balais et courraient et sautaient dans les champs. La hauteur des sauts permettait de déterminer l’abondance de la récolte. Le balai – encore une fois symbole phallique et donc masculin – et la femme qui le chevauchait fertilisaient la terre.

Mais les liens entre le balai et la sorcellerie sont multiples.

À suivre...

Tous les articles sur le balai:

19 octobre 2008

II. Encore un balai - Quelques superstitions

Balai3

Superstitions et traditions diverses

Toujours dans une perspective de nettoyage personnel, je continue de me pencher sur le balai.  Étonnant parfois, ce qu'on découvre sur un objet familier. Et étonnant, ce que parfois on se souvient en lisant ces superstitions... des choses qu'on nous a dites, il y a des années, et qu'on avait oubliées.

Voici quelques superstitions trouvées ici et là… parfois avec une origine, souvent non, car les origines se croisent souvent et on retrouve dans plusieurs régions, pays, les mêmes superstitions. Et mon but n’est pas ici de les retracer ou même de les expliquer… juste les lire avec un sourire. Certaines m’ont déjà été racontées… avec souvent beaucoup de sérieux, d’autres m’étaient totalement inconnues.

  • Il ne faut jamais pencher un balai contre un lit. Car, dit-on, les mauvais esprits y      jetteront un sort. D’autres disent encore que cela pourrait présager un décès.
  • Il ne faut pas balayer son perron après la tombée de la nuit car cela pourrait amener un étranger à venir vous rendre visite.
  • Balayer la nuit chasse le bonheur de la maison et peut même chasser et blesser les âmes qui se promènent tranquillement chez soi.
  • Il ne faut jamais apporter son ancien balai lorsqu’on déménage. Il vaut mieux en acheter un nouveau.     
  • Il ne faut pas balayer la poussière vers l’extérieur de sa maison – mais plutôt la ramasser – car la chance s’enfuirait avec elle.
  • D’après certains textes, certains peuples d’Afrique croient que lorsqu’on frappe un homme avec un balai, on le rend impuissant. Mais apparemment que les Écossais croient que frapper un homme avec un balai lui apportera de la chance.
  • Si l’on veut qu’un visiteur quitte enfin notre logis, il suffit de retourner un bala derrière une porte.
  • Aux Antilles (mais aussi ailleurs), on croit que balayer les pieds de quelqu’un – soi-même y compris – peut causer malheur. Certains disent que cela porte malheur en général ou encore que la personne ne se marierait jamais. On peut cependant chasser ce mauvais sort, si la personne qui balaie crache sur le pied sur lequel le balai a passé.
  • On plaçait parfois des balais dans les coins sombres ou derrière les portes pour éloigner les démons.

J’ai parlé dans un autre billet des vertus de purification du balai, autant physiques que symboliques… On retrouve donc beaucoup de superstitions liées à cette idée de purification.

  • Si l’on veut empêcher un invité indésirable de revenir chez soi, il suffit de bien balayer, après son départ,  la pièce ou l’endroit où il se trouvait lors de sa visite.
  • Pour empêcher les mauvais esprits de venir chez soi, ou dans un lieu précis, il faut balayer devant la porte. Mais jamais après la tombée de la nuit – on sait que cela peut entre autres, nous faire venir un étranger – ou le jour de la Toussaint.     
  • Selon certaines superstitions chinoises, l’exorcisme des cadavres se fait avec un balai. Le balai près du lit permet de balayer les maladies – et par le même coup d’expulser les lutins ! (http://classiques.uqac.ca/classiques/dore_henri/C19_manuel_superstitions_chinoises/manuel_superstitions.rtf . -- MANUEL DES SUPERSTITIONS CHINOISES  par  le P. Henri DORÉ, S. J.)
  • Utiliser un balai fait en branche d’aubépine chassera le chef de famille. 

La pluie semble aussi avoir des liens avec le balai – on a déjà vu que le balai peut être associé à l’eau en tant qu’élément de purification.


  • Pour attirer la pluie, on peut faire tremper un balai dans de l’eau. D’ailleurs on dit que lorsqu’il pleut en janvier c’est à cause d’une sorcière qui trempe son balai dans un seau.

Finalement, le balai peut aussi servir à indiquer certaines choses...

  • Suspendre un balai à une porte de maison indique qu’il y a une jeune fille à marier dans la demeure – et que celle-ci sait très bien faire les tâches de la maison !!!     
  • En Inde – et ailleurs -  lorsqu’une femme brandit un balai, c’est qu’elle est très en colère

Le balai est multiple !!! Et je n'ai pas encore abordé l'aspect "sexuel" du symbole, ni même ses relations avec la "sorcière" !!!

Tous les articles sur le balai:


18 octobre 2008

I. Le balai - Symbole sacré

On dit que le balai est un symbole de puissance sacré. Cet outil qui permet de nettoyer les sols fait partie de nos maisons depuis si longtemps qu’on ne pense pas qu’il a pu ou peut avoir un caractère sacré. Ce rassemblement de brindilles naturelles – ou artificielles – rattaché à un mancheBalai2 – souvent en bois, mais pas toujours – et qui nous permet de rassembler en petits tas, la poussière, les détritus, etc. qui se trouvent sur nos planchers, pourrait représenté plus qu’un simple outil de travail ménager. Et si on utilise parfois le balai pour représenter les origines humbles de quelqu’un ou pour témoigner de son caractère humble et simple, on l’utilise aussi pour symboliser la puissance, le sacrésymbole magique, axe cosmique, symbole sexuel… parfois objet maléfique le balai est multiple.


Le mot semble commun pourtant. Un balai, deux balais… probablement d’origine celte, le mot vient du breton « balazn » ou « balain ». Plusieurs disent « genêt » pour parler du balai… en associant le matériel utilisé à l’outil lui-même. En anglais, on retrouve le mot broom ou encore besom.


Symbole de puissance sacrée :


Si le balai,est associé au nettoyage, il est aussi associé à la purification et l’épuration spirituelles. Un nettoyage spirituel en quelque sorte… une purification de soi et des lieux sacrés.


Les sanctuaires, les temples, les églises, plusieurs religions et traditions spirituelles ont fait du balayage un rituel sacré. La personne chargée de nettoyer le lieu de culte se devait d’être « pur » et pieux. Elle avait la tâche sacrée de débarrasser le sol de tout ce qui pouvait le rendre sale et impur, tout ce qui pouvait le souiller, tout ce qui pouvait provenir de l’extérieur et qui ne faisait donc pas partie du lieu sacré de culte.


Plusieurs traditions magickes actuelles utilisent lors des rituels, le balai, –réel ou symbolique- pour « nettoyer » l’espace où se dérouleront les rituels. Instrument associé à l’élément « air », on l’utilise donc principalement pour chasser les énergies négatives et purifier les espaces. Quelques sources associent cependant le balai à l’élément « eau » et à la lune, toujours dans une optique de purification. Le praticien marche habituellement dans le sens des aiguilles d’une horloge, en traçant un cercle et en balayant à quelques centimètres du sol. Le balai ne touchant donc pas nécessairement le sol puisque la purification est principalement symbolique. On utilise aussi parfois de l’encens pour purifier l’espace du rituel – seul ou en combinaison avec le balai.


Le praticien doit donc visualiser les lieux qui sont purifiés par le balai – l’énergie négative est chassée.


Le balai, en plus de servir à la purification des lieux, peut aussi servir à les protéger. On verra alors un balai,posé en travers du seuil de la pièce ou du lieu de résidence, parfois sous le lit de la personne qui désire la protection ou encore placé contre une fenêtre ou une porte.


Habituellement, on verra le balai,,qui sert à purifier, fabriquer en bois de genêt, bouleau ou de saule. D’autres bois peuvent parfois être utilisés comme le noisetier, le sorbier ou l’aubépine. Quelques sources affirment cependant que le balai est traditionnellement fabriqué avec du frêne pour le manche – qui est associé à la protection – avec des brindilles de bouleau – pour la purification.


Quelques textes vont souligner que le balai,doit être consacré à la déesse et au dieu – pour les praticiens qui honorent des divinités.

À suivre…

Tous les articles sur le balai:

17 octobre 2008

Un coup de balai

 

BalaiJe sens que j’ai besoin d’un ménage. D’un ménage personnel, d’un bon coup de balai comme on dit. Un ménage dans mes émotions, un ménage dans ma profession... 

Prendre un balai et chasser les éléments qui encombrent mes émotions, mes pensées, mes gestes, mes rêves. Mes mains sont-elles assez fortes pour faire ce nettoyage ? Elles feront l'affaire.

Tant de choses semblent se bousculer - ordonner, classer, reconstruire, restructurer... Besoin de nettoyer, clarifier ces pensées de nettoyage qui se promènent aléatoirement sur les manches à balais.

Et comment sera ce balai ? Symbole positif, symbole négatif... tiens il faudrait se pencher sur ce symbole ! Tiens en ce temps de citrouilles, chats noirs, fantômes et sorcières... pourquoi ne pas se pencher un peu sur cet outil source de légendes et images !


Articles sur le balai:

16 octobre 2008

Belladonna And Aconite

Belladonna And Aconite (1993) Fly
Inkubus Sukkubus

Belladonna and aconite
Give to me the gift of flight
Take me up, airborne in the night

In a dream, across the sky
A hundred-million miles high
Take me ever onwards in the night

Dark sisters join my night flight
See how far you can climb
Holt's with us on this bright night
Ride with him 'cross the sky

As a screaming horde
We cut the scape
The Devil's Apple exacerbates
To the sabbat on a demon steed I ride

Across the astral plane we race
The universe my fingers trace

And I am lost forever in my mind

15 octobre 2008

Crime littéraire : Quelle horreur!

Évidemment, ce n'est pas parce que dernièrement, je ne me confesse pas de mes crimes littéraires que je les ai tous avouer... ou que je n'en commette plus ! Non malheureusement, je suis toujours aussi criminelle, juste moins encline à me confesser.

J’aime beaucoup lire de tous les genres de littérature. J’aime quand le livre me touche, me fait réfléchir, m’apprend des choses… Mais j’aime aussi, comme beaucoup de gens, me perdre dans une histoire, oublier le monde qui m’entoure. Et parfois pour y arriver, je me plonge dans un bon roman policier – ou moins bon, si je ne suis pas chanceuse – ou dans un roman fantastique communément appelé « roman de terreur ».

Pendant mes dernières années d’université, j'avais un très profond besoin de déconnecter complètement. Des lectures, j’en avais des tonnes à faire et j’en avais fait des tonnes… toutes très « sérieuses ». Je me suis donc enfouie dans des lectures plus « légères ». Des romans policiers, oui, mais surtout des romans fantastiques.

Il y a d’excellents romans fantastiques. Des romans profonds, très bien construits, remplis de symboles… Et il y a les autres…

CL2Je lis très rapidement, et j’avais continuellement besoin de romans pour meubler mes carences en loisirs. Chaque semaine, un petit détour par ma librairie de livres usagés était nécessaire. De longues minutes devant l’étagère « fantastique » à lire les quatrièmes de couverture, et à choisir celui qui me semblerait combler mon insatiable appétit pour des frissons et des peurs. Les livres semblaient principalement provenir d’une même collection, celle rouge et noire… la collection Terreur de PressPocket. Le mur rouge et noir parfois coupé de livres d’autres collections, était complètement révisé toutes les semaines, à la recherche de nouveaux livres.

Il y avait des auteurs connus, Graham Matheson, Peter Straub, Dean R. Koontz, Shirley Jackson, Marion Zimmer Bradley, quelques titres d’Anne Rice, Stephen King… Mais il y avait beaucoup d’auteurs moins connus, certains que j’ai appris à reconnaître, d’autres un peu moins.

Au début, les romans m’emballèrent… ils remplissaient parfaitement leur rôle : permettant de faire le vide, de me changer les idées et de me donner quelques frissons. Quelques uns ont même réussi à me faire peur ! D’autres étaient vraiment bien écrits… et puis, les livres se succédèrent et petit à petit, j’ai commencé à parfois m’ennuyer : cette histoire n’était-elle pas étrangement semblable à telle autre du même auteur ? cette façon d’aborder le thème n’était-elle pas exactement pareille à CL1cet autre roman d’un auteur différent ? n’avais-je pas déjà lu cette histoire ? C’est qu’il m’a fallu l’admettre… j’ai fini par avoir l'impression de lire les mêmes romans, les mêmes trames, les mêmes histoires… j’avais l’impression de lire des romans écrits à la chaîne, selon des canevas définis, … Et même les auteurs connus et reconnus livraient parfois la même histoire simplement légèrement modifiée.

Mais je continuais à lire et lire… tellement, que j’oubliais souvent le roman aussitôt lu… il ne me laissait que peu de souvenirs, à un point que j’ai même racheté des livres que j’avais déjà lu, pour m’en apercevoir après quelques pages… quelle horreur ! quelle honte ! Et je cachais alors les doublons pour les offrir mine de rien.

Et puis, finalement, je suis devenue presque insensible à l’horreur des pages… j’ai perdu la capacité de frissonner en lisant même un bon roman fantastique. Et c’est là, à mes yeux le plus terrifiant crime de cette confession… Car l’expérience n’est plus complète. Je devine habituellement la fin, je connais la plupart des types d'histoires, je reconnais les ficelles... Je lis aujourd’hui un roman fantastique, et je l’apprécie, - ce qui est bien – mais j’ai perdu la possibilité de trembler, de sursauter, d'être surprise, de me poser des questions en lisant ce genre littéraire. Et pour moi, c’est avoir tuer un des plaisirs de ce genre de lecture.

Je lis encore des romans fantastiques, mais beaucoup moins. Et je prends mon temps pour choisir le roman qui me semble valoir la peine. Et quand parfois, très rarement, je sursaute pendant ma lecture car on a claqué une porte, je souris de soulagement… j’ai encore un peu la capacité d’avoir peur en lisant un livre.

13 octobre 2008

Des histoires et des émotions

Parfois lors d'un repas, on jase, on prend un verre de vin et on se raconte des histoires. On raconte nos histoires d'enfants, Chandeleurnos sorties d'adolescents, nos difficultés d'adultes... et puis parfois, nos histoires de fantômes.

Parfois, je me tais, parfois, je parle. Tout dépend. Pour ce mois d'octobre, j'ai décidé de préparer des textes de circonstance... donc voici une histoire de fantômes !

On parle souvent dans ces cas de maisons hantées. Et bien, je ne sais trop si on peut dire qu'elle était hantée, mais il est certain qu'elle nous en a fait voir de toutes les couleurs.

J'ai déménagé avec ma famille dans cette maison de Montréal-Nord quand j'avais environ 14 ans. Maison ordinaire avec trois chambres, garage, sous-sol, salle de lavage, chambre froide et cour.

Je ne pourrais vraiment pas dire qu'elle était sinistre. Le soleil entrait tous les jours par les nombreuses fenêtres, la décoration était chaleureuse et nous avons eu de nombreux rires et moments heureux dans ces pièces... mais bon sang que je fus contente de déménager !

Car il y a eu également des moments étranges... Probablement des événements tous explicables d'une façon ou d'une autre, mais qui m'ont empêcher plus d'une fois de dormir. La télévision du sous-sol qui s'ouvrait et se fermait toute seule - probablement un courant électrique défectueux -, la porte de la chambre froide au sous-sol qui s'ouvrait toute seule même si elle était barrée - sûrement des oublis de bien verrouiller -, des objets qui disparaissent ou changent de place - encore sûrement une erreur humaine -, des bruits et des mouvements - sûrement des illusions optiques et sonores...

Bien sûr, il y avait notre chien que l'on entendait à tout moment du jour ou de la nuit, courir dans le corridor, alors qu'elle était morte depuis quelques années. Et le hamster de soeurette qui courait dans sa roue toute la nuit pendant plusieurs mois après sa mort. Et il y avait ce petit garçon avec sa couverture sur le dos qui se tenait près de soeurette et ces mains qui sortaient parfois du plafond et toutes ces ombres ... Les endroits les plus touchés, ma chambre, qui fut par la suite celle de soeurette et le sous-sol...

Des illusions, des yeux fatigués, des résidus de rêves, des circuits électriques défectueux, des ondes ou courants magnétiques, tant d'explications qui parfois n'expliquent pas tout. Surtout des sentiments d'inconforts... Aujourd'hui, je ne dis jamais que cette maison était "hantée", seulement instable, émotive, pleine d'énergies diverses... je ne l'aimais pas et je ne crois pas qu'elle m'aimait non plus...

Et vous, vous avez connu des endroits étranges ?

11 octobre 2008

Le Flambeau

FlambeauCritique de lecture

Le Flambeau / Agatha Christie
; avant-propos de François Guérif. – [Paris]: Librairie des Champs-Élysées, c1981. -- 185 p. ; 17 cm. -- Coll: Club des Masques; 584. -- ISBN 2-7024-1809-0

Quatrième de couverture


Un meurtre futur reflété dans un miroir ; un héritier génant changé en matou docile ; une religieuse qui tue à distance et à volonté…


Ces histoires-là auraient pu être des énigmes policières ; elles en ont la construction, le suspense… Pourtant, les limiers de Scotland Yard y chercheraient en vain les indices chers à leur cœur. Ici, point de traces de pas, d’emplois du temps truqués ou de mégots tachés de rouge. Les Esprits sont bien au-dessus de ces contingences qui nous turlupinent, nous, simples mortels…

L’œuvre et Commentaires personnels:

Le Flambeau est un recueil de nouvelles fantastiques publié en 1981. Les nouvelles qui se retrouvent dans ce recueil furent d’abord publiées en 1933 dans le recueil « The Hound of Death and Other Stories ». Dans l’ouvrage paru en 1933 nous retrouvons en fait douze nouvelles. Ce recueil ne fut jamais traduit comme tel en français.

L’ouvrage Le Flambeau comprend sept des douze nouvelles qui composent le recueil de 1933. Il comprend également deux nouvelles supplémentaires qui parurent dans d’autres ouvrages.


Nous retrouvons dans le recueil Le Flambeau, les nouvelles suivantes :

  • Le Flambeau (The Lamp)
  • Le Chien de la mort (The Hound of Death)
  • Le Cas étrange de sir Arthur Carmichael (The Strange Case of Sir Arthur Carmichael)
  • Dans un battement d'ailes (The Call of Wings)
  • La Gitane (The Gipsy)
  • La Vivante et la morte (The Fourth Man)
  • Fleur de magnolia (Magnolia Blossom)
  • La Dernière Séance (The Last Seance)
  • Le Miroir (In a Glass Darkly)

 

Agatha Christie est surtout connue pour ses romans policiers et pour ses personnages Hercule Poirot et Miss Marple. Peu de gens savent qu’elle a écrit quelques nouvelles fantastiques. La plupart de ses nouvelles fantastiques furent publiées dans un recueil en 1933 mais elle continua à en écrire toute sa vie. Ce qui démontre un intérêt marqué de l’auteur pour ce genre de littérature.

 

Ces incursions dans le monde occulte et fantastique demeure toutefois souvent ignorées du grand public. Ces écrits fantastiques sont courts, uniquement des nouvelles. Mais alors qu’ils ne paraissent qu’en 1981 pour les lecteurs français et qu’ils sont un peu une surprise pour ceux-ci, les lecteurs anglophones avaient appris à trouver parfois une nouvelle différente dans l’univers très logique de la romancière.

 

On dit parfois que ces nouvelles fantastiques ne sont que le prolongement de ses écrits policiers. Une sorte de rappel que la mort ne peut pas toujours être expliquée. Et que si la plupart du temps, un détective peut résoudre une mort ou un événement en apparence inexpliquée, il arrive que parfois l’explication soit hors des explications rationnelles. On retrouve dans ces nouvelles, des fantômes, des prémonitions, des cas de possessions, des médiums, de la sorcellerie.

 

L’auteur avoue elle-même qu’elle a commencé par écrire des histoires sombres, fantastiques. Mais que ce n’est que lorsqu’elle a écrit des romans policiers qu’elle a connu le succès. Elle continuera cependant à toujours écrire quelques lignes fantastiques.

 

Les nouvelles de ce recueil semblent toutes garder une part d’obscurité, d’ombre. On ne peut trouver d’explication rationnelle, seuls l’inquiétude, le doute, le mystérieux, l’ombre, l’occulte semble pouvoir offrir une réponse.

 

Ces nouvelles sont inquiétantes. Elles sont construites comme des œuvres policières, comme toutes les oeuvres de Christie. Et donc on pourrait croire à une réponse logique. Et le dénouement très irrationnel est présenté comme tous les dénouements de ces romans. L’anormal est normal dans ces nouvelles. Mais la peur et l’inquiétude demeurent importantes.

 

Sauf pour une des nouvelles, Fleur de Magnolia, qui ne semble avoir rien de « surnaturel ». Et qui selon moi, n’a pas sa place dans ce recueil.

 

Les nouvelles sont toutes très brèves. D’ailleurs c’est parfois irritant. En quelques pages, nous avons un dénouement. Et on aurait voulu avoir plus de détails, et même plus de flous… mais enfin, plus de lignes. Et on regrette que l’auteur n’ait pas développé quelques unes de ces nouvelles en romans – comme l’a d’ailleurs fait pour d’autres nouvelles policières qui furent reprises en romans.

 

Aujourd’hui, on peut lire ces nouvelles fantastiques avec un regard trop moderne, et elles peuvent nous sembler naïves… voire trop simples. Il est évident, que l’a terreur n’est pas au rendez-vous. Cependant, le traitement très neutre de ces histoires m’a paru être ce qui donnait à ces nouvelles leurs émotions… Ces histoires sont racontées avec impartialité, comme si elles étaient des faits divers dans un quotidien. Ce côté logique et réel semble donner aux histoires un aspect normal… comme si cela pouvait arriver. Une normalité dans le fantastique et donc me semble relever toute l’horreur des histoires. Dans nos vies ordinaires, normales, à tout moment peut survenir un événement inexplicable, anormale, fantastique et on n’y pourra absolument rien… C’est là toute l’horreur de ses nouvelles ! 

 

Citation:

« C’était une vieille maison. Toutes les maisons de la place étaient vieilles, pétries de cette digne et très méprisante ancienneté que l’on rencontre communément dans les villes épiscopales. Mais le nº 19 faisait figure d’ancêtre parmi les ancêtres. Elle possédait une solennité toute patriarcale. Elle s’élevait, plus grise encore que les plus grises, plus glaciale que ls plus glaciale. Austère, sinistre, empreinte de la désolation qui s’attache aux demeures inoccupées depuis longtemps, elle régnait sur ses voisins. »
p. 9


Sources :

9 octobre 2008

Enchantment of the Faerie Realm: Communicate with Nature Spirits & Elementals

F_e1Enchantment of the Faerie Realm: Communicate with Nature Spirits & Elementals / Ted Andrews. –  St.Paul, Minnesota : : Llewellyn Publications, 1994. – 216 p. : ill, 23 cm. – ISBN 0-87542-002-8.

Quatrième de couverture :

When out in the woods, have you ever felt as if someone were watching you? Have you ever lost something, only to find it later in an odd place? Do you ever dream of strange beasts or dragons? If so, you may have had an actual faerie encounter. Now, you can learn to commune with a whole world of unseen beings, including elves, devas and nature spirits. With just a little patience and instruction, you can begin to recognize their presence. You will learn the best times and places for faerie approach, and you will develop a new respect and perception of the natural world.

Table des matières:

Introduction : A Faerie Tale
Chapter 1 : Faeries, Elves, Legends and Myths
Chapter 2 : The Basics of the Faerie World
Chapter 3 : The Elemental Kingdom
Chapter 4 : Nature Spirits of the Earth
Chapter 5 : Water Spirites, Spirits and Nymphs
Chapter 6 : The Breath of the Air Spirits
Chapter 7 : The Warmth of the Fire Spirits
Chapter 8 : Finding the Flower Faeries
Chapter 9 : The Touch of the Tree Spirits
Chapter 10 : Fantastic Creatures of the Faerie Realm
Chapter 11 : The Blessings of the Faerie Godmothers
Chapter 12 : Living the Magical Life
Appendix A : Music for the Faeries and Elves
Appendix B : Astral Doorways to the Faerie Realm
Bibliography

Commentaires personnels :

Ce livre nous offre tout d’abord une perspective littéraire pour glisser peu à peu dans un côté plus spirituel.
On propose des expériences ainsi que des anecdotes de l’auteur dans son cheminement dans la connaissance de ces êtres astraux. On nous offre également des exercices pour acquérir la possibilité de communiquer avec ces entités astrales et pour les reconnaître. Le livre propose finalement une définition de chacune des grandes familles faeriques.

Le livre malgré quelques lacunes nous offre tout de même plusieurs informations du monde astral des faes. Comment l'auteur a réuni ces informations peut sembler "insensé" pour certains mais cela demeure intéressant et divertissant à lire. Les entrées du journal personnel de l’auteur sont peut-être trop subjectives, mais nous permettent quand même d’avoir une perspective personnelle. Les exercices permettent un véritable travail d’introspection et de méditation qui peut ouvrir un chemin vers un monde bien réel pour plusieurs.

Malgré la mauvaise réputation de la maison Llewellyn – vulgarisation des sujets traités – ce livre peut être un bon point de départ vers la connaissance de ces êtres légendaires.

On peut prendre ce livre comme un guide méditatif ou encore tout simplement comme un intéressant ouvrage, mi-dictionnaire, mi-réflexions personnelles de l’auteur. Ou on peut tout simplement se laisser guider dans ce monde féerique, comme lorsque nous étions enfants et que l'on croyait peut-être aux fées... qui nous dit qu'elles n'existent pas encore  dans un coin de notre imagination ;)

Citations:

"The world still holds an ancient enchantment. It hints of journeys into unseen and unmapped domains. There was a time when the distances between our world ans those we consider "imaginary" were no further than a bend in the road. Each cavern and hollow tree was a doorway to another world. Human recognize life in all things. The streams sang and the winds whispered ancient words into the ears of whoever would listen. " p. 3

"Those enchanted worlds still exist because the child within us never dies. The doorways may be more obsure, but we can still seek them out". p. 205

7 octobre 2008

Ma vie télévisuelle : Situation familiale, partie 1

Les vies de familles sont souvent au centre des histoires télévisuelles. Des histoires littéraires aussi… sans oublier le cinéma. Et bien sur de nos vies.Pendant de nombreuses années, les familles à la télévision étaient formidables. Mon enfance et adolescence furent remplies de familles composées d’un père, une mère, et souvent au moins trois enfants. La famille idéale où malgré les difficultés des 17 premières minutes, tout se finissait dans les rires. Parfois un oncle, une grand-mère, les voisins venaient se joindre à la famille. Et c’était toutes des familles idéales.

Ma famille était bien… un père, une mère, une sœur… mais il ne me semblait pas qu’elle ressemblait aux famillestélévisuelles. À la fin de la journée, il y avait parfois des cris et des pleurs… parfois on se couchait fâché, parfois on s’aimait et parfois on arrivait à peine à s’endurer. Mes parents n’étaient pas parfait, ni ma sœur et encore moins moi.

Ses familles peuplaient les soirées. Des familles du passé, des familles du présent et toutes parfaites. Father knows Best, Leave it to Beaver, Little House on the Prairie, Happy Days, The Cosby Show, Family Ties, Growing Pains, la liste est longue. Et si ces familles avaient des pépins, des problèmes – il fallait bien sûr meubler le temps d’antenne – en général, tout était bien vite réglé.Évidemment, les familles évoluèrent… et on retrouva des familles monoparentales, élargies, et puis petit à petit des familles pas très idéales. Mais mes premières familles télévisuelles étaient idéales… La mère était parfaite. Toujours – ou presque - souriante. Levée avant sa famille, préparant le petit déjeuner, s’occupant de la maison et des enfants, préparant le repas du soir. Toujours un mot pour sécher les pleurs, toujours le mot pour faire entendre raison doucement. La maman parfaite. Ma mère était unique et je l’adorais mais elle était loin de ressembler à ces mamans ! Elle détestait faire les repas, et perdait souvent patience…

Munster2Et donc, quand pour la première fois, j’ai vu, à la télévision, Lily Munster, j’ai su qu’il y avait des mères différentes.

« The Munsters » est une émission des années 60. Et qui a joué en même temps que « The Addams Family ». Mais contrairement aux Addams, complètement étranges mais en apparence presque « normaux », les Munsters sont complètement normaux mais avec une apparence radicalement étrange. Les Munsters se veulent une famille moyenne, ordinaire, mais les membres de cette famille sont tous des personnages « monstreux »… vampire, « Frankenstein », loup-garou… sauf bien sûr la cousine Marilyn, totalement « normale » aux yeux des voisins mais « anormale » dans cette étrange famille.

C’est une famille ouvrière, dite "moyenne", le père va travailler tous les jours, la mère demeure à la maison pour prendre soin de sa famille, etc. Malgré leurs particularités, ils veulent surtout s’intégrer dans une société qui les voit comme des monstres. Légèrement innocents et naïfs, ils tentent de s’adapter à la vie contemporaine. Et ne comprennent pas les réactions des autres à leur égard. Munster1L’émission, une comédie, se veut clairement une parodie des films d’horreur de l’époque ainsi que des émissions de télévision montrant des familles parfaites et idéales. Il est évident que les Munsters sont différents et de nature « surnaturelles » dans un monde parfaitement normal !

Lily Munster – jouée par une Yvonne De Carlo splendide – est la mère de famille. Son nom de « jeune fille » comme on dit, est Lily Dracula. Elle est donc perçue comme « un vampire » même si ce n’est jamais clairement défini. Lily Munster était la mère parfaite à mes yeux… non pas la mère sans défaut des autres émissions, mais la mère « humaine quoique surnaturelle » et qui est le centre de la famille. Elle était la voix raisonnable de la famille – un peu comme ma mère – mais elle avait ses manies et ses défauts – comme ma mère. Elle devait endurer les bévues et erreurs de sa famille, mais même si elle essayait de garder son calme, elle était loin d’être exemplaire dans sa façon de réagir. Et elle ne se pliait pas aux normes de la société de l’époque… La maison de Lily n’était pas sans sa poussière et ses fils d’araignées.

Je trouvais Lily Munster si belle, si différente, si unique… Magnifique, plus grande que nature, sombre, chantante, à la fois normale et différente. Atypique et parfaite dans ses Munsterdéfauts. Tolérante des différences des autres, patiente mais impatiente… Consacrée à sa famille mais sans jamais s’oublier. La mère parfaite à mes yeux.

PS. Oui, je sais Lily... ce fut long mais c'est fait !!! ;)

Titre original : The Munsters

Producteurs: Joe Connelly, Bob Mosher

Réalisateurs: David Alexander, Charles Barton

Scénario: Ted Bergmann
Genre: Comédie
Langue: Anglais
Couleur: Noir & Blanc
Pays d'origine: États-Unis
Durée: 30 minutes
Nombre de saisons : 70 épisodes

Années de diffusion : Septembre 1964 à Mai 1966

Distribution :

  • Fred Gwynne: Herman Munster
  • Yvonne De Carlo: Lily Munster
  • Al Lewis: Grandpa
  • Beverley Owen, Pat Priest: Marilyn Munster
  • Butch Patrick: Edward Wolfgang Munster
  • John Carradine: Mr. Gateman
  • Chet Stratton: Clyde Thornton

Pour en savoir plus sur The Munsters, consulter ces liens :

Et bien sûr... le post de Lily ;)

5 octobre 2008

Dictionary of Angels: Including the Fallen Angels

10961706Dictionary of Angels: Including the Fallen Angels / by Gustav Davidson. –New York
: Free Press;
Toronto : Maxwell Macmillian, c 1994. – 386 p. : ill.; 24 cm. -- ISBN-10: 002907052X

Traduction française : Le dictionnaire des anges / Gustav Davidson ; traduit de l'anglais par Carole Hennebault. (Les Editions "Le Jardin des Livres")

Résumé :

L’auteur a passé plus de 15 ans en recherches pour la rédaction de ce dictionnaire. Il a exécuté ses recherches dans de nombreuses bibliothèques à travers le monde, il éplucha nombres de livres, manuscrits, textes sacrés, grimoires, ne négligeant aucune source.

L’œuvre de référence recense plus de 4 000 entités angéliques : Anges, Archanges, Dominations, Vertus, Puissances, Chérubins, Séraphins, etc. faisant partie de la littérature biblique, gnostique, cabalistique, talmudique et beaucoup d’autres textes. Chaque entrée comporte une ou plusieurs descriptions de l’entité ainsi que les sources et références d’où proviennent les informations. On peut voir un véritable effort pour recenser toutes les traditions et cultures. Plusieurs illustrations viennent compléter le livre.

Une introduction et divers textes, incantations, tables, etc. complètent le dictionnaire de Gustav Davidson.

L’auteur :

Gustav Davidson est né en 1895, un 25 décembre à Varsovie en Pologne. Il immigra aux Etats-Unis avec sa famille en 1897, plus précisément à New York.

Il publia dès 1915 une pièce de théâtre en collaboration avec Joseph Koven intitulé : Melmoth, the Wanderer, a Play in Five Acts.  Il fonda quelques années plus tard, le Madrigal Magazine, dont il fut également l’éditeur.

Il poursuivit des études universitaires à l’Université de Colombia à New York. En 1922, il fonda un autre magazine : Rhythmus Magazine. Il fut également éditeur et critique pour le Daily Mirror de New York entre 1929 et 1931. Durant les années qui suivirent il publia plusieurs ouvrages dont des critiques, de la poésie, etc. Il publia entre autres : « Thirst of the Antelope » en 1945, « Moment of Visitation » en 1950 et « Ambushed by Angels » en 1965.

En plus de ces activités littéraires, il fut également le « leader » d’une expédition dans les mers du sud, il travailla à la Librairie du Congrès comme bibliographe et conservateur, il fut le secrétaire exécutif de la société : « Poetry Society of America ». En 1940, il fonda la maison d’édition «  Fine Editions Press ». Il épousa Mollie Strauss en 1942. En 1967, il publia A Dictionay of Angels, Including the Fallen Angels à New York. Il décéda en 1971 à New York.

Commentaires personnels:

Le mois d'octobre étant le mois des anges gardiens (enfin, c'est ce qu'on me dit), voici un ouvrage qui répertorie la grande majorité des anges gardiens et des anges rebelles...

Peu de mauvaises critiques pour cet ouvrage. Et je suis également de l’avis de la majorité des gens qui ont le livre: ce dictionnaire est un excellent ouvrage de référence. L’auteur a fait une recherche extensive et on serait tenté de dire presque complète. De plus, il nous livre presque toujours les sources, les références, les textes d’où il a tiré ses informations.

L’introduction est très intéressante et nous livre la démarche de l’auteur. Elle offre également plusieurs réflexions ainsi que différents liens entre les entités.

De plus, le contenu de l’Appendice propose différentes listes, tables de correspondance, amulettes, etc., et même quelques prières, exorcismes et conjurations. L’auteur ne prétend pas connaître l’authenticité des textes, il ne fait que nous livrer le fruit de sa recherche.

L’auteur ne fait aucune discrimination et nous offre des descriptions de toutes les entités qu’il a pu répertorier. Il va cependant parfois émettre ses doutes quant à la validité de la source.  Il notera également lorsqu’il y a des conflits ou des contradictions dans les références. L’approche demeure très objective.

Les critiques négatives concernant l’ouvrage proviennent en majorité des gens en désaccord avec l’approche généraliste et non pas religieux du livre. On dit, entre autres, que l’auteur ne donne pas une bonne idée de la nature sacrée des anges. Ce n’est évidemment pas le but de l’ouvrage.

On retrouve quelques critiques sur l’intégration de conjurations, exorcismes, etc… Les critiques sont de toutes évidences basées sur les croyances religieuses des gens – qui mentionnent surtout que le livre s’éloigne de « dieu ».  Il faut noter que les textes de l’Appendice que l’auteur a ajouté à son ouvrage complètent en majorité le dictionnaire et ont un caractère plus informatif et culturel que réellement « magique ». Cependant, je dirais que ces textes peuvent être utilisés et à ce titre, ils peuvent être dangereux pour ceux qui ne possèdent pas les connaissances et l’expérience en travaux magiques. Étant un dictionnaire général à portée de tous, ce peut être un point négatif à l’ouvrage.

D’autres critiques concernent les références utilisées pour sa recherche. Certains sont surpris de voir des références littéraires et non pas juste des textes sacrés dans la liste des ouvrages consultés. On souligne que les références littéraires ne sont pas « réelles » et historiques. Encore une fois, ce n’est pas le but de l’ouvrage qui est de répertorier toutes les entités angéliques – peu importe la source ou la provenance.

De plus, d’un point de vue personnel, je ne crois pas que l’on peut véritablement attesté de l’authenticité des textes sacrés et des entités répertoriées dans ceux-ci.

En conclusion, je crois que c’est un excellent livre de référence à posséder pour connaître les entités angéliques de tout type !

3 octobre 2008

Des livres et des frissons

Des rangées de livres... un silence sourd... des mouvements aériens... Malgré les changements technologiques, les supports modernes, les ordinateurs envahissants, les activités incessantes et la vie tourbillonnante des bibliothèques - ou autres noms que l'on peut donner aujourd'hui - on garde encore une image voilée, feutrée, indéfinissable de ces lieux.

Les livres - mais peu importe aujourd'hui le support - semblent tous contenir des secrets... L'information ouvre les portes, donne accès à la connaissance, mais semblent également contenir une part de mystère, de danger...
Ghosts
J'ai travaillé dans différents lieux, mais la dernière bibliothèque où j'ai travaillé était vieille... enfin une partie était vieille, dans un collège de Montréal en place depuis de nombreuses années... où quelques religieux se promenaient encore dans les couloirs. Des livres neufs, récents, des ordinateurs, et tout... mais aussi des rangées de livres plus vieux, certains très anciens... qui sentaient la poussière, le passé, mais aussi un mélange de secret et de révélation...

Est-il étonnant que dans le silence de ces rangés on entende des craquements indéfinissables, des bruissements discrets, que l'on sente les livres se déplacer ? Des mouvements obscurs du coin de l'oeil, des chuchotements imaginés...

Non ! Je n'ai jamais vu de fantômes dans la bibliothèque... que des mouvements délicats. Mais les bibliothèques semblent un endroit naturel pour les fantômes et l'année dernière -oui, je sais tout le monde a probablement déjà vu le lien, je le découvre aujourd'hui-

Et il y a bien sûr la fameuse bibliothèque Willard, dans l'Indiana oú les apparitions sont si fréquentes que des webcams sont installées en permanence afin de capturer des images des fantômes qui la hantent !

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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