Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 787 004
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
hiver
2 décembre 2009

Et décembre...

... qui est commencé... Deux jours déjà. Je pense à Allie qui avait de la difficulté à penser à Noël avec le gris qui règnait... Je 000aalisais son magnifique texte (comme toujours) et je me disais qu'elle avait bien raison ! Heureusement pour elle, la neige est enfin arrivée dans son coin de pays ! Bizarrement, j'avais presque les larmes aux yeux en lisant son texte.

C'est que pour moi aussi, décembre... Noël... c'est l'hiver, c'est la neige, c'est le froid... Chaque année depuis que je vis à Barcelone, j'ai toujours beaucoup de difficulté à me mettre dans l'ambiance de Noël !

J'y travaille beaucoup... oui... car pour moi, c'est une période de l'année très importante et unique. J'adore le Temps des Fêtes, j'adore tout le "kétaine" de ce qui est Noël ! Et je l'assume entièrement.

Quand le 1er décembre arrive, je suis en mode Noël... je sors mes décorations, je pars à la recherche de nouveaux ornements à ajouter à ma collection... je me penche sur les préparations... je planifie les repas, je commence mes biscuits, mes tartes, mes tourtières... je sors mon disque de Noël... et je chantonne sans arrêt... je cherche les cadeaux parfaits... j'y réfléchis et j'y repense... J'adore tout cela !

Mais quand je regarde par la fenêtre et que je vois des palmiers et des fleurs. Que je vois de la pluie et du soleil. Les platanes n'ont plus de feuilles. Et le ciel est gris. Souvent. Mais il y a parfois du soleil. Et les couchers de soleil sont en général splendides quand il ne pleut pas à verse ! Tout cela a des avantages, c'est certain. Habitant en ville, je peux sortir en souliers sans me perdre dans la "slush"... Je peux encore m'asseoir à une terrase avec un manteau et un foulard léger... et regarder les quelques décorations qui illuminent les rues grises.

Autant j'ai pu chialer contre le froid et l'hiver autrefois, autant aujourd'hui je m'ennuie atrocement des deux ! Surtout à cette époque ! J'ai besoin des odeurs, du froid, de la neige, de Noël...

Mais je me force... Noël c'est primordial et pas question de me laisser envahir par la grisaille de Barcelone. Hier, il faisait un "frio polar" comme on dit ici... à peine 5ºC en plein après-midi. Très froid pour ici ! Je suis sortie avec mon foulard et mes gants... le vent frais sur mon visage m'a secoué ! J'en avais tellement besoin ! Je suis revenue chez moi, avec un sac plein de décorations de Noël et des sacs de farines pour mes biscuits ! Ne manque plus que quelques flocons ! Et s'ils ne viennent pas à moi, j'irai à eux... ;)

Publicité
1 décembre 2009

Quelques mots...

"Quand on décore un sapin de Noël, on a toujours l'impression qu'il nous faudrait une guirlande de plus" [Loi de Murphy]

12 janvier 2009

Je me répète

Je dois avouer que je me répète. Mais c'est que c'est franchement agaçant, et honnêtement, ça m'énaaarve ! Je vais donc y Froid2aller très tranquillement en espaçant mes mots: *l'hiver* *à* *Barcelone*, *il* *arrive* *qu'il* *fasse* *froid* !!!!!

J'en parlais déjà la semaine dernière, mais c'est tout simplement énervant, à la longue. Encore une fois, pendant la fin de semaine, il a fait assez froid ! Et encore, il y a eu de la neige dans certaines parties de l'Espagne. Et encore, c'est toute une surprise pour les gens.

Mais je crois que ce qui est le plus drôle, ce sont les gens dans la rue. Il y a trois catégories de promeneurs:

  • les espagnols  qui sont morts de froid quand il fait 7ºC et qui se promènent avec des gros foulards, des mitaines, des tuques et des manteaux dignes des -30ºC du Québec ;
  • les touristes qui croient qu'en Espagne, il fait toujours 25ºC et qu'ils pourront se baigner peu importe le moment de l'année, et qui se promènent à Barcelone en grelottant, en gougounes et petits manteaux légers, certains gars en bermudas et certaines filles en jupes sans collants.
  • les étrangers qui vivent en Espagne mais qui viennent de pays bien plus froids et qui se promènent avec un manteau normal, parfois un foulard et des gants légers si le vent est frisquet...

Oh, et pendant que j'y suis, *** attention, on se tient bien, ça pourrait surprendre certains espagnols *** l'été, IL FAIT CHAUD !!! ;-)

7 janvier 2009

Oui, il neige en Espagne

FroidOui, il neige en Espagne. Oui, il fait froid. Chaque année. Chaque hiver. Et pourtant, chaque année, c'est comme si c'était une surprise. C'est comme si cela ne s'était jamais vu. Comme si c'était la première fois.

Oh, évidemment, il ne fait pas froid comme au Québec par exemple. Et il n'y a pas autant de neige. Il peut même faire assez chaud et habituellement il pleut beaucoup pendant l'hiver.

Mais des températures basses et de la neige, chaque année, il y en a... et chaque année aux nouvelles, on annonce cela comme si c'était une première... Chaque année, il y a des accidents à cause du froid et de la neige...

Et chaque année on ferme routes, écoles et aéroports... chaque année, on interview des gens à la télé qui disent que c'est horrible, qu'il fait froid et qu'ils n'ont jamais vu ça... Chaque année... on oublie. Complètement. Amnésie collective.

Pourtant, je m'en souviens, moi... c'est pas bien difficile. L'année dernière (et l'année d'avant, et l'année d'avant), il y a eu des jours tout près de zéro, parfois en bas, l'année passée, il a neigé en Catalogne et en Espagne, surtout en région montagneuse (quelle surprise) mais aussi sur la plage...

Parfois, il fait plus chaud, parfois il faut plus froid. C'est TOUJOURS comme ça, bon sang ! Est-ce que c'est nécessaire d'alarmer les gens avec des nouvelles insignifiantes ! Et aussi peut-être que des pneus 4saisons seraient une bonne idée par ici, bon yen !

Ben oui ! Il neige parfois en Espagne ! Et il fait froid... revenez-en et surtout souvenez-vous en, bordel !!!

Ok, je respire, ça va mieux... ;)

25 décembre 2008

Feliz Navidad ... Bon Nadal ...

"Le voilà qui sourit sur la place
Son chapeau, sa canne et son foulard
Il semble nous dire d'un ton bonasse :
"Ne voyez-vous donc pas qu'il est tard ?"

Il dit vrai tout de même
Près du feu, je t'emmène
Allons nous chauffer dans l'intimité
Au royaume du bonhomme hiver"

JoyeuxNo

"You better watch out
You better not cry
Better not pout
I'm telling you why
Santa Claus is coming to town

He's making a list,
And checking it twice;
Gonna find out Who's naughty and nice.
Santa Claus is coming to town"

Un Joyeux Noël
à tout le monde !!!

Publicité
19 décembre 2008

Quelques jours de froid

Et bien, les jours passent...
Et je n'ai pas encore visité de
Marchés de Noël dignes de ce nom !
Et bien qu'il fasse un peu plus froid
qu'à l'habitude à Barcelone...
Il fait un tantinet trop chaud pour
mon besoin de Noël.

Noelll

Et donc, je m'envole aujourd'hui
pour 3 jours en Alsace.
L'année dernière ce pays des étoiles
m'avait conquise...
Nous y retournons donc encore
cette année !
Un peu de froid et quelques marchés
de Noël jusqu'à lundi matin !
On se croise les doigts pour
quelques flocons... sait-on jamais !!!

À lundi ;)

18 décembre 2008

Quelques mots...

L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée.

André Laurendeau

17 décembre 2008

C'est une question de biscuits

Il y a une tradition chez moi. En fait commencée par moi ! Quand j'étais petite, j'adorais cuisiner et avec mon petit four - qui fonctionnait vraiment et qui devait être hyper dangereux, mais on ne pensait pas à cela dans le temps - je faisais des petits gâteaux de Noël. Puis j'ai suivi les recettes de mon livre de Blanche-Neige - je ne me rappelle que vaguement de ce livre dans lequelle Blanche-Neige et les sept nains cuisinaient, mais je me souviens d'avoir fait toutes les recettes. Finalement, vers l'âge de 11 ans, j'ai suivi des cours de cuisine, dans ce qu'on appelerait maintenant des "activités parascolaires". Et pendant ces cours, j'ai entre autres appris à faire nombres de desserts, une bûche de Noël à la crème glacée et des biscuits de Noël.

BiscuitQue je me suis empressée de reproduire chez moi. Je dois souligner que c'était les premiers biscuits maison que je goûtais et je les avais fait moi-même. Je crois me souvenir qu'ils étaient succulents, mais il faudrait vérifier auprès de ma famille ! Toujours est-il que j'ai répété la recette de nombreuses fois, mais toujours pendant le Temps des Fêtes. Jamais à un autre moment. Chaque année depuis mes 11 ans, je fais des biscuits... Et donc, cela fait 26 ans que je fais ces biscuits (et je vous prie de ne pas faire le calcul... tnon mais !). Évidemment, mes biscuits se sont sûrement améliorés pendant les premières années de réalisation. Mais c'est rapidement devenu une tradition. Chaque année, vers le 15 décembre, ma soeur et ma mère me demandaient quand je ferais mes biscuits. Mon père lui ne mange pas de sucre.. il n'aime pas, étrange mais vrai.

Je m'installais donc dans la cuisine un samedi ou un dimanche après-midi, et je faisais des biscuits, de toutes les couleurs, de toutes les formes... Et c'était toujours un succès. Ils disparaissaient vite et je devais en refaire une ou deux fois pendant la période des Fêtes. Une tradition annuelle... Même pendant les années difficiles de mon adolescence, entre deux crises de larmes, je faisais mes biscuits. Même pendant mes examens pénibles de fin de session, je faisais mes biscuits. Même en peine d'amour ou trop en amour, je faisais mes biscuits. Même quand j'ai quitté la maison, je venais faire mes biscuits chez ma mère ou alors je les préparais chez moi et je les amenais dans une belle boîte de métal.

J'ai toujours fait mes biscuits.

Et donc, il n'y avait aucune raison de ne pas les faire, une fois ici à Barcelone. Mais ce n'est pas aussi facile. C'est même un sacré bordel. Les deux premiers Noël, ce fut le sucre en poudre. Introuvable. J'ai finalement trouvé un petit flacon pour soupoudrer... j'ai besoin de 4 tasses minimum et c'est sans compter le glaçage. Modification de la recette. Sucre raffinée. Moyen... on peut toujours improviser les recettes mais les desserts c'est plus délicat. Résultat? Biscuits acceptables mais loin d'être parfaits. Trop granuleux. Mais mangeables.

Et puis, miracle... l'année dernière, je trouve à Perpignan du sucre en poudre dans des formats acceptables. J'achète, j'achète, j'achète... Parfait. Pâte parfaite... Mais c'était sans compter avec le four minus qui était inclus dans l'appartement. Seul le haut chauffe. Et donc après 1 heure au four (au lieu de 20 minutes) les biscuits ne sont pas cuits. Je laisse et évidemment, ils cuisent trop... On a donc des biscuits pas assez cuits et des tout secs... Tristesse... Oh, on les a mangé tout de même, mais ce n'était pas ça.

Cette année, je suis confiante. Nous avons encore du sucre en poudre et nous avons acheté un nouveau four. Tout démarre bien. Je viens de terminer ma première batch. Mais là c'est que le four est trop performant. Après 15 minutes, ils sont trop cuits... Ils sont bons, mangeables mais trop secs à mon goût. Je prévois donc faire une deuxième batch demain et ne les laisser que la moitié du temps.

Je finirai bien par y arriver !!! Souhaitez-moi bonne chance !!! ;)

1 décembre 2008

Dans le froid des jours et des nuits

Parce que nous sommes le 1er décembre
et que la saison est donc officiellement commencée.

Parce que depuis la semaine dernière
Barcelone a installé ses lumières un peu partout dans la ville.

Parce que presque toutes mes décorations sont posées
et qu'il m'en reste encore quelques unes
à installer, histoire de faire durer le plaisir.


Nooeel1

Parce que depuis quelques jours,
on parle d'un froid polaire à Barcelone
et qu'avec ces quelques degrés de moins
j'ai sorti mon foulard et mes mitaines.

Parce que je vais bientôt commencer
à préparer mes biscuits et autres sucreries et
qu'il faut déjà penser à la dinde.

Parce que je commence déjà à tout prévoir
et à tout planifier pour ces jours qui
arrivent bientôt.

Je me laisser bercer par
ces jours de Noël qui
commencent tranquillement...

9 mars 2008

La neige a neigé là-bas...

NeigeJ'ai ouï dire qu'il neige et neige dans ce blanc pays qu'était le mien il y a peu... non seulement les nouvelles en-ligne me donnent des images, les blogs québécois que je hante parfois me racontent des histoires de neige, mais soeurette aussi et amis me disent que la neige ne cesse de neiger par mon ancien chez-nous (à prononcer "cheu-nous"...).

Je n'aimais pas l'hiver... pas une fille de froid. L'hiver était un calvaire pour moi... sauf quand il neigeait... beaucoup. Quand une tempête se déclarait... je me sentais si calme, si bien. Et je me devais d'aller me promener. Surtout la nuit. Le silence, la douceur, le froid, le calme... Les bancs de neige sans fin, les autos ensevelis, les rues perdues sous les couvertures de neiges, les arbres pliant sous le poids de la neige... Le froid... horrible, mais la neige, douce. Les hivers sans neige encore plus difficiles.

Je sais que cette année fut difficile... beaucoup de neige, sans arrêt... Mais un hiver sans neige est trop froid. Un hiver avec peu de neige signifie beaucoup de slush... Que je suppose qu'il y aura en avril... Les tempêtes et la neige se convertissent toujours en belle slush noire...

Mais pour le moment... et même si je préfère les trottoirs secs et les nuits fraîches aux jours à - 20ºC... je regarde tout de même avec quelques regrets les images enneigées...

19 décembre 2007

Au Pays des Étoiles

Oui, j'avais de la difficulté à me laisser bercer par Noël cette année. Cela arrive parfois. Les circonstances, le travail, le manque de sommeil, la vie... Mais un petit voyage au pays des étoiles m'a permis de retrouver le chemin des Fêtes...

Depuis que j'habite à Barcelone, c'est le 4e Noël que je célèbre. L'année dernière et l'année précédente, nous sommes allés à Berlin au milieu décembre. Visiter un ami, visiter la ville et découvrir et redécouvrir les marchés de Noël.

 Cette année, nous sommes allés en Alsace et en Allemagne. Histoire de visiter quelques petites villes, aller à Lahr en Allemagne voir un spectacle, y rencontrer des amis qui habitent non loin et bien entendu voir des marchés de Noël. C'est devenu un besoin et presque essentiel à Noël. Il y a bien quelques marchés de Noël à Barcelone, mais rien de comparable à ceux de l'AlsAlsace2ace et de l'Allemagne.

Il faut dire que les marchés de Noël viennent de l’Allemagne et de l’Alsace. On en retrouve des traces dès le XIVe siècle, alors qu’on les appelle les « Marchés de Saint-Nicholas ». Aujourd’hui, les marchés de Noël commencent vers la fin de novembre et se poursuivent jusqu’au début janvier. Ils sont habituellement organisés par les municipalités. Les marchés sont constitués de petites cabanes en bois ou en tissus. On y vend des décorations de Noël, des produits du terroir, des objets artisanales, des objets d’arts et bien entendu de quoi manger pendant qu’on se promène… des gâteaux, des pâtisseries de Noël, des saucisses, gaufres, etc… et surtout, on y sert du vin chaud. Les rues sont décorées, la musique de Noël se fait entendre et le soir, les lumières mettent la touche finale…

Les plus célèbres marchés de Noël sont en Alsace et en Allemagne, mais on en trouve dans d’autres régions de France, en Belgique, en Suisse, en Autriche, au Danemark et même en Espagne.

Je ne connaissais pas les marchés de Noël. J’ai toujours adoré Noël, et donc cela vient compléter parfaitement mes traditions des Fêtes. Il n’y a pas de marchés de Noël au Québec ou au Canada… trop froid peut-être. Apparemment, que la ville de Joliette a eu son premier marché cette année, il faudra que je me renseigne si cela a bien fonctionné.

Nous sommes arrivés vendredi dernier à Basel. Nous sommes ensuite partis en auto par les petites routes pour nous rendre àAlsace3 notre hôtel. Première étape : Colmar. Un des principaux marchés de Noël de la région s’y tient. Ensuite, le lendemain ce fut Riquewihr et Ribeauvillé, deux magnifiques petites villes de l’Alsace avec de très beaux marchés. Les deux endroits sont magnifiques, mais il y avait définitivement trop de gens à Riquewihr. J’ai appris que ces trois villes font parties du « Pays des étoiles » de l’Alsace. En effet, l’Alsace a « 7 pays de Noël » : le pays des Mystères, des Lumières, des Étoiles, des Saveurs, des Chants et des Étoffes, des Sapins, et finalement le pays des Veillées. Chaque « pays de Noël » comporte plusieurs villes et villages de l’Alsace et a chacun ses caractéristiques… Le « Pays des Étoiles » se concentre surtout sur les vignobles alsaciens.

Il faisait froid – enfin, plus froid qu’à Barcelone - même s'il n'y avait pas encore de neige ;-). J’avais mon chapeau, mes gants, mon foulard et le bout du nez froid. J’ai trouvé mon esprit de Noël après quelques minutes au coin de la Cathédrale de Colmar, parmi les boules de Noël et les sapins…

Autres photos...

16 décembre 2007

Ces jours de Noël...

J'ai été assez silencieuse cette année. Habituellement, Noël est une époque que j'aime beaucoup. En fait... l'automne avec l'Halloween et puis Noël sont les époques de l'année que je préfère. Et tout le blabla sur comment Noël est commercial et que cela ne veut plus rien dire, me passe à cent pieds au-dessus de la tête. Bon, pas tout à fait, car cela m'énerve au plus haut point... je comprends qu'on puisse ne pas être particulièrement touché par ce temps de l"année, mais qu'on se fasse un point d'honneur à le condamner je ne comprends pas.

Noel1111 Je comprends qu'on puisse ne pas apprécier les foules et la cohue des magasins... qu'on puisse trouver cela trop dispendieux et trop commercial... Mais on fait ce qu'on veut de ce moment. Si on le trouve trop commercial, c’est qu’on le laisse devenir trop commercial. J’aime magasiner, je cherche les cadeaux (même si je n'ai pas besoin de ce temps pour faire des petites gâteries...), parmi les foules... et j'aime ça. J'aime les lumières, j'aime les décorations, même excessives et na...

 

Mais cette année, je suis silencieuse. J’ai eu de la difficulté à me « mettre dedans », comme on dit. J’ai beaucoup écrit l’année dernière… mais cette année fut une année longue et difficile et même si mes décorations sont mises depuis quelques semaines, je ne ressentais pas grand-chose.

 

Il a fait chaud… il y a plus de décorations qu’auparavant dans les rues de Barcelone, mais moins de lumières… je n’ai pas beaucoup écouté mon disque de Noël… je ne sais… Et puis, la fin de semaine dernière, nous sommes allés en Alsace et en Allemagne. Il faisait froid, les marchés de Noël étaient magnifiques et j’ai enfin cliqué…

 

Il reste quelques jours qui seront occupés ! Beaucoup de magasinage à faire, des tourtières et des biscuits à préparer, des cadeaux à emballer, des décorations à ajouter… Il faut que j’aille chercher mon « caganer » au marché de Noël de la Sagrada Familia et j’ai plusieurs articles à rédiger !!!

 

Aller, il reste quelques jours ! Et nous nous promettons d’aller dans les Pyrénées pendant le congé de Noël… histoire de voir un peu de neige !!! 

12 décembre 2007

La Guerre des tuques (1984)

Cinéma : La Guerre des tuques  (1984)tuques

Fiche technique :

Langue : Francais (VO)
Année : 1984
Durée
: 90 min.
Pays
: Québec, Canada

Réalisateur : André Melançon
Producteurs : Rock Demers
Scénario : Roger Cantin et Danyèle Patenaude
Cinématographie
: François Protat
Musique originale
: Germain Gauthier

Distribution: Cédric Jourde (Luc Chicoine); Marie-Pierre A. D’Amouyr (Sophie Tremblay); Julien Elie (Pierre); Minh Vu Duc (François « Les Lunettes »); Maryse Cartwright (Lucie Tremblay); Mathieu Savard (Ti-Guy LaLune); Olivier Monette (Jean-Louis Lapierre); Patrick St-Pierre (Daniel Blanchette); Jean-François Leblanc (Chabot)

Hommage à la Guerre des Tuques sur YouTube:
http://www.youtube.com/watch?v=n1ZFIwBzbV8&mode=related&search=

Synopsis : (attention spoilers)

Alors que les vacances de Noël sont sur le point de commencer, des enfants (majoritairement des garçons) décident d’organiser une guerre. Les vainqueurs de cette guerre pourront se partager un butin. Ils se séparent en deux équipes menées par Pierre et Luc. Ce dernier sera d’ailleurs celui qui établira les règles de cette guerre. Une nouvelle élève – et sa petite sœur- se joindra à l’équipe de Pierre pendant la guerre. L’équipe de Luc est plus nombreuse et attaque continuellement l’équipe de Pierre qui s’est bâti un château-fort selon les plan de François les Lunettes. Au milieu de cette guerre, Ti-Guy La Lune et son cousin Daniel Blanchette de Victoriaville, pacifistes, restent en dehors de cette guerre et tentent de l’arrêter.

Rapidement, Luc prend les devants et commencent à décider de tout. Les autres enfants se rebellent et ne veulent plus jouer, mais Sophie, la nouvelle élève et voisine de Pierre, les incitent à continuer. La guerre continue donc avec plusieurs combats de balles de neiges. Mais les enfants ont aussi d’autres problèmes à penser. Luc et Sophie s’aiment bien même s’ils sont dans les équipes opposées, les larmes coulent parfois et Pierre est inquiet pour sa chienne Cléo, un Saint-Bernanrd, qui est vieille et qui est malade.

La guerre se poursuit et commence à devenir un véritable affrontement entre les enfants. Jusqu’à ce qu’un événement tragique impliquant Cloé provoque la fin de la guerre lors d’un combat entre les deux équipes.

À propos :

« La Guerre des tuques » est un classique du cinéma québécois et est le premier film de la série pour enfants « Contes pour Tous » de Rock Demers. Il fut filmé à la Baie Saint-Paul.

Le film a marqué plusieurs générations d’enfants. Même si aujourd’hui le film peut paraître un peu vieillot, beaucoup d’enfants apprécient encore le film et son histoire. Le film gagna un prix Genie et un Golden Reel . Il fut nommé pour plusieurs autres prix.

Complètement ancré dans la culture québécoise, le film fut néanmoins traduit en plusieurs langues. Le film a pour titre : The Dog Who Stopped the War au Canada anglais et The Great Snowball War en Australie.  Un film s’inspirant de la Guerre des tuques fut réalisé en 2001 par Roger Cantin: La Forteresse suspendue.

La réplique « La guerre, la guerre… c’est pas une raison pour se faire mal » fut utilisée en 2003 comme slogan contre la guerre en Irak.

Commentaires personnels: (attention spoilers)

Genre: Comédie dramatique, Famille

Plus encore qu’un classique, La Guerre des tuques est devenu presque instantanément un film culte du cinéma québécois et de plusieurs générations d’enfants. Le film est bien entendu destiné aux enfants, et plus précisément aux enfants québécois. Les vacances de Noël, la neige, les guerres de balles de neige, les expressions utilisées… tout ceci nous ramène au Québec et au monde des enfants. Mais le film touche également les adultes et transcende les frontières. Les rivalités entre enfants, les batailles organisées pendant les vacances, les petites histoires d’amour… tout ceci nous rappelle des souvenirs, peu importe notre âge ou notre lieu de résidence.

En 1984, j’étais déjà une jeune adolescente, mais je me rappelle vivement du film. J’avais même une amie qui faisait une brève apparition dans le film ! En effet, elle chantait dans la chorale. Ma sœur était plus jeune et elle en a également un souvenir impérissable. Les Contes pour tous avaient pour but d’offrir un conte pour enfant qui donnerait une certaine morale, mais qui n’était jamais trop poussée. Dans le premier film de la série, on parle des rivalités entre enfants, des conflits, des premières attirances et surtout de la guerre. Et on parle de la mort à la guerre. On offre une vision honnête et réaliste de cette guerre entre enfants qui commence comme un jeu pour obtenir un butin mais qui devient peu à peu plus qu’un simple jeu.

La Guerre des tuques n’est pas un chef d’œuvre cinématographique dans le sens que les images sont simples, mais c’est un chef d’œuvre du cinéma. Les acteurs sont naturels et très bien dirigés. Le portrait offert des enfants est réaliste de l’époque et des lieux.  

On nous présente des enfants qui agissent en enfants… ils font des erreurs, ils se chamaillent, se fâchent, rient et pleurent. Le film est simple et honnête. Peut-être manque-t-il d’effets spéciaux et de rebondissements pour les enfants d’aujourd’hui… mais je connais des gens qui ont montré à leurs enfants le film et ceux-ci ont beaucoup aimé… et ont été attristés à la fin. Mais le film est aussi une comédie et offre de nombreuses occasions de rire.

Je viens de regarder quelques extraits et j’ai encore des pincements au cœur à la fin ;) Et comment ne pas souligner la justesse de certains extraits, notamment sur la guerre et sur l’honneur… Évidemment, certaines citations sont des classiques et je n’ai qu’à dire « Daniel Blanchette de Victoriaville » à mes amis pour que tous rient… Et qui ne peut trouver touchante la scène « romantique » entre Luc et Sophie : « T’as de la neige là… T’as un trou dans ta mitaine » suivi du petit bec… ;)

Citations:

« La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal »

« Des flancs, des flancs. Kessé ca des flancs
Pas capab' parler comme tout le monde luiiiii »

« Marche ca déniaise »

« - Pourquoi Luc y nous donne pas des bonbons à nous autres?
- Nous autres on se bat pour l'honneur.
- J'aime mieux les bonbons. »

« Y fait dire qu'il est mort... - Il est pris dans un piège à renard à ours »

« OUACH ! ! Ma belle veste neuve ! ! -ÇA VA PAS »

Sources:

6 décembre 2007

Sous l'arbre, une bibliothèque

Et bien voilà, j'aime les livres et donc il était nécessaire d'avoir une bibliothèque au village sous l'arbre... il faut penser aux habitants qui aiment les livres...

Noel_Library

Un jour, il y aura peut-être aussi une librairie comme chez Allie ;)



3 janvier 2007

Que quelques jours...

Et puis les fêtes seront définitevement terminées... Bon ordinairement, quand je demeurais à Montréal, c'étaitbohomme plus théorique que réel ! À part quelques vagues souvenirs d'avoir mangé un gâteau avec une fêve cachée lorsque j'étais très jeune, nous n'avons vraiment jamais réellement célébré les Rois Mages... également connue sous le nom de l'Épiphanie. Mais ici, en Espagne, c'est la fête la plus importante de ce temps des fêtes puisque les enfants recevront leurs cadeaux ce jour et que donc, il y a congé ! Donc, autres repas de familles... bien que j'ai la ferme intention de me cacher pour cette fois !

Et je laisse à l'année prochaine, ma recherche des différentes origines, et façons de célébrer cette occasion...

Pour l'instant, je crois que cette période des fêtes se terminera tranquillement... retirer tranquillement et délicatement les décorations... c'est pratiquement une tâche aussi importante que celle de les placer. Noel1Quelques nouveaux morceaux très importants et pour lesquels je dois trouver la boîte parfaite pour ne pas les abîmer. Aussi trouver de nouveaux rangements pour les décorations que j'ai conservées de ma mère... une boule a brisé pendant le déplacement des boites cette année et cela ne doit absolument pas se reproduire... absolument pas. Il ne m'en reste que si peu...

Et puis, il y a eu la nouvelle année... consommer mes 12 raisins religieusement... puis sortie au Razzmatazz... J'hésitais à sortir. Toujours tant de monde dans les bars au nouvel an. Mais je ne regrette pas, j'ai beaucoup dansé et la musique était plus qu'excellente !

Et une nouvelle année numérique qui commence. Je n'ai pas réellement de croyances personnelles pour une date butoire de nouvelle année, tout ceci est arbitraire, mais bon, on se sent toujours un peu obligé de réfléchir, de penser à ces jours qui ont passé et à ceux qui viennent... Puisqu'il le faut... je ferme les yeux et j'y pense...

Post également présent sur d'autres lieux

29 décembre 2006

12 uvas

La nuit de la Saint-Sylvestre, ou la veille du Jour de l’An… une tradition espagnole assez connue souligne le passage à la nouvelle année. La vieille du Jour de l’An, et donc le 31 décembre, que les gens appellent ici la « Nochevieja » (en catalogne, on parle de la « nit de cap d’any »), après le traditionnel repas de famille qui se prend à la maison mais également souvent dans les restaurants, les gens vont se réunir dans le salon ou encore descendre dans la rue pour être prêt pour les douze coups de minuits.

uvasLes gens ont sur eux douze grains de raisins. Les raisins de la chance. Et à chaque coup de l’horloge, à minuit, on mangera les raisins, un à un. Si on réussit à manger les 12 raisins pendant les 12 coups, nous aurons de la chance pendant toute la année. La plupart des espagnols suivent religieusement cette tradition et au fil des années, les commerces ont même commencé à vendre des boîtes de conserve avec 12 raisins sans peau et sans pépins pour rendre la consommation plus facile ! On dit qu’en ce moment, pendant ces 12 secondes, les espagnoles dépensent près de 6 millions d’euros en raisins ! Plus de 1 600 tonnes de raisins seront consommés !

Et donc manger les 12 raisins aux 12 coups de minuit qui marque la fin de l’année et le début de la nouvelle année, apportera une bonne année ! On spécifie aussi qu’il faut garder son sérieux pendant le rituel, sinon il est sans valeur. Ensuite les bouchons de la Cava sautent et on porte un toast à la nouvelle année avec les confettis et les baisers… comme un peu partout d’ailleurs. Beaucoup de villes et villages organisent des fêtes sur les places, où on va danser et boire toute la nuit.

D’où provient cette tradition ? On dit qu’elle est relativement récente et qu’elle remonte au tout début du XXe siècle, en 1909 ou 1904. On dit qu’une année du tout début du siècle fut particulièrement bonne pour les viticulteurs de toute l’Espagne. Les vignobles produirent des récoltes si abondantes que les viticulteurs ne savaient que faire de tout ce raisin ! Des viticulteurs de la région d’Alicante ont donc pensé à commencer une nouvelle tradition : manger des raisins à minuit ce qui apporterait la chance et la prospérité pour l’année à tout ceux qui réussiraient à manger les douze grains… tout comme eux avaient eu de la chance et de la prospérité… On dit aussi que si on ne réussit pas à manger les raisins, c’est plutôt une année de malchance qui suivra. Le nouveau rite se répandit rapidement à travers l’Espagne et on ne saurait aujourd’hui ne pas suivre cette tradition. Douze raisins… pour les 12 coups de minuit évidemment, mais on dit aussi pour les 12 mois de l’année. On mange en Espagne, des raisins frais ou en canne, mais dans d’autres pays hispanophones, comme par exemple, l’Argentine, ce sont des raisins secs.

Cependant, certaines références font remonter plus loin les origines de cette tradition – jusqu’à l’époque romaine. On croyait en effet que les raisins avaient des vertus bénéfiques et donc prendre un grain pour chacun des mois à venir assurait une bonne année. Le raisin fait partie de toutes les cultures méditerranéennes, il est donc normal de le retrouver dans beaucoup de rites et traditions. 

On peut également ajouter certains éléments à cette coutume de consommer 12 grains de raisins aux 12 coups de minuit. Tout d’abord, il est coutume de mettre de l’argent –habituellement une pièce de monnaie- sous le pied droit dans le soulier, le tout enveloppé dans un petit mouchoir rouge avec son nom écrit dans le mouchoir… ceci nous dit que nous entrons dans la nouvelle année avec de l’argent à ses pieds, en foulant de l’argent, et que donc toute l’année, nous aurons de l’argent au besoin. Quand arrive minuit et l’heure de trinquer la nouvelle année, il faut mettre un anneau ou tout objet d’or que l’on porte sur soi pendant l’année dans la coupe avec laquelle on trinquera et qui comporte les 12 grains de raisins. En plus d’apporter la chance lorsqu’on réussit à manger les 12 raisins, on dit aussi qu’il faut faire un vœu à chaque grain pour chaque mois… un vœu pour janvier, un vœu pour février, etc. On peut répéter les vœux…

On peut aussi lire que à ce moment, lorsqu’on lève la coupe de cava, il faut dire au 72 génies, aux 4 éléments (terre, eau, feu et air) et au « dieu » de notre tradition (habituellement en Espagne, se sera le dieu chrétien ;) ) : « je demande que cette cava, de même de cette coupe, sortent les bulles et que soit retirés de mon corps toute la négativité et que dans la prochaine année entre tout ce qui est positif ».

Il existe aussi des directives très précises pour la décoration, principalement en rouge, mais également avec d’autres couleurs. Un cendrier avec un parchemin sur lequel on a écrit avec un crayon, 3 vœux à « nettoyer ». On écrit sur le parchemin les choses négatives de l’année qui vient de se terminer et qu’on veut brûler, on roule le parchemin, le noue d’un ruban rouge et on le brûle ensuite. Il est aussi coutume de porter des souliers neufs ou du moins un morceau neuf.

Et donc… 12 raisins pour célébrer la prochaine année !

Sources :
http://enciclopedia.us.es/index.php/12_uvas
http://es.wikipedia.org/wiki/12_uvas

© 2006 Laila

Post également présent sur d'autres lieux 

26 décembre 2006

L’Home dels nassos

Une autre tradition de Catalogne sur laquelle je n’ai malheureusement pu trouvé beaucoup de renseignements. J’essaierai au cours de l’année de faire une petite recherche plus poussée.

Le 31 décembre, il existe une vieille tradition qui se perd aujourd’hui. Le jour de la Saint Sylvestre était en effet le jour de l’ « homme aux nez ». On raconte aux enfants qu’un homme assez particulier se promène dans les rues de Barcelone, en particulier dans la vielle ville. Cet homme a autant de nez qu’il y a de jours dans l’année. Le dernier jour de l’année, le 31 décembre, il ne lui reste qu’un seul nez, mais de belles proportions. Les enfants vont parcourir les rues à la recherche de cet homme aux nombreux nez, sans réaliser que puisque c’est le dernier jour de l’année, il n’aura qu’un seul nez comme tout le monde. On dit alors que nous sommes tous cet homme et les enfants cherchent en vain.

La recherche pour l’Home dels Nassos commencent parfois avant – on cherche alors un homme avec autant de nez qu’il reste de jours à l’année. On va parfois voir encore des parades ou des rassemblements en l’honneur de l’Home dels nassos. On verra alors le personnage avec des mouchoirs immenses et même des draps. Traditionnellement, on retrouvait la parade sur le Passeig Marítim, maintenant on la retrouve plutôt à la Plaça del Palau.

Ce personnage semble originaire de Barcelone, mais on peut retrouver cette tradition dans différentes villes de la région. Dans d’autres villes, par exemple dans la province de Girona, le personnage passe dans les rues en menaçant les enfants qui ne sont pas sages. Les enfants lui offrent alors parfois une pièce de monnaie.

Ce semble être une tradition ancienne même si son origine est inconnue. On note des références à cette histoire au 18e siècle et selon Jairo Labrador sur la page L'alfabet de Ciutat Vella http://www.xtec.es/centres/a8052700/abc/abc_poster.htm, sur le site du réseau éducatif de Catalunya, les origines pourraient être majorquines – de Mallorca.

Selon le folkloriste catalan, Joan Amades, le personnage serait une transformation ou même une parodie d’un autre symbole mythique qui symbolise l’année, l’arbre des nez. À la souche de cet arbre vivait l’homme des nez, qui le 31 décembre était vêtu des feuilles de 12 arbres différents. Le folkloriste affirme également que l’origine de l’home dels nassos pourrait être trouvée dans la figure du dieu romain Janus. En effet, le dieu romain (lui-même aux origines incertaines) a deux visages, un tourné vers le passé et l’autre vers l’avenir… et donc vers l’année qui vient de terminer et l’autre qui commence.

Et apparemment, il y aurait un « hommes aux oreilles » qui serait vue le 30 décembre… mais je n’ai pas trouvé beaucoup de références à ce sujet.

Sources:

http://www.xtec.es/centres/a8052700/abc/h_text.htm
http://www.ub.es/geohum/inventari/fitxes/invt145.htm
http://ca.wikipedia.org/wiki/Home_dels_nassos

http://www.labuenanoticia.com/?q=node/158

http://www.bcn.es/nadal/en/tradicions.htm
http://www.barcelona-on-line.es/noticies/noticia.asp?idIdioma=2&idPublicacio=1573


- Almerich, L "Tradicions i costums populars a Barcelona", Ed. Milà, Barcelona, 1944, pàg. 89
- Amades, J. "Costumari Català", Salvat editores, Ed. 62, Barcelona, 1982, vol. 1, pàg. 255-260

Post également présent sur d'autres lieux 

24 décembre 2006

Les archives de Pauline: Je n'ai jamais cru au Père Noël

J'ai réalisé que malgré le fait que j'adore cette époque de l'année, que pour moi, Noël est un temps très important, que j'aime les décorations, les traditions, les repas, les contes, les cadeaux, les réunions, les légendes et mythes... je n'ai jamais cru au Père Noël !

J'ai fait cette réalisation alors que je rédigeais mon petit résumé des origines du Père Noël... et j'ai remonté dans mes souvenirs, et rien... en fait oui des souvenirs de Noël, par miliers, mais pas du Père Noël... ou plutôt de souvenir de ma croyance en le Père Noël.

pnoelEt pourtant, voyons voir... mon amour de Noël me vient de toute évidence de ma mère. Pas de mon père pour qui Noël est tout simplement une autre journée. Ce n'est pas qu'il n'aime pas Noël, non, il ne s'en préoccupe tout simplement pas. Il a bien sûr participer toutes les années, mais pour ma mère et pour ses enfants. Et donc, Noël, c'est ma mère... les décorations, les lumières, l'arbre, les tourtières, c'était elle... Et je me souviens du Père Noël dans les livres d'images, dans les contes qu'elle me lisait, dans les dessins à la télévision, et du Père Noël dans les magasins... Je me souviens même qu'elle nous contait que lorsqu'elle était petite, elle laissait des biscuits et un verre de lait pour le Père Noël... mais je ne me souviens pas l'avoir fait.

Et pourtant, j'ai cru à beaucoup de chose, et on pourrait dire encore aujourd'hui, que je crois à des choses qu'on pourrait dire qu'elles sont "imaginaires"... et je me souviens que ma soeur croyait au Père Noël, je me souviens d'avoir entretenu cette croyance pendant très longtemps, lui racontant des histoires... et elle a une belle photo d'elle assise sur le genou d'un Père Noël de centre d'achat, toute souriante, et confiante d'être sur le genou d'un représentant du Père Noël, bien trop occupé aux préparatifs de dernières minutes pour aller dans tous les magasins... Et combien d'histoires -en plus du Père Noël- j'ai raconté à mon filleul, à ma petite cousine... qui fut convaincue pendant très longtemps de l'existence de bluyous dans la rocaille de ma grand-mère...

Alors pourquoi n'ai-je pas cru au Père Noël ? C'est un petit mystère pour moi... pourquoi ma mère n'a pas insisté sur cette histoire, pourquoi mon père -qui même si Noël n'était pas particulièrement important- nous a toujours raconté tant d'histoires dont certaines on ne sait toujours pas si elles sont vraies ou non, n'a pas enjolivé cette histoire à sa manière ? Je ne le saurai jamais, bien sûr...

Cela m'intrigue... j'ai pourtant des souvenirs de tant d'amis imaginaires très réels, de rencontres d'entités astrales, de formes... mais de Père Noël... aucun... Bizarre, tout de même...

Post également présent sur d'autres lieux

22 décembre 2006

Le Père Noël

Laissons de côté les traditions purement catalanes ou espagnoles, j'y reviendrai au cours de la prochaine semaine. Voyons plutôt les origines d'une figure un peu plus connue à travers de multiples cultures.

Une discussion sur un forum sur les origines du Père Noël ainsi que sur son image m'ont obligée à fouiller dans mes souvenirs et à aller feuilleter des références papier et virtuelles pour retrouver d'où venait ce personnage...

Un résumé... nick1

La grande majorité des sources s'accordent pour dire que l'origine du "Père Noël" est bien Saint Nicolas. Et elles s'accordent également pour dire que le Père Noël est le nom français de "Santa Claus" qui lui même est une déformation du nom hollandais "Sinter klaas" qui est une contraction de Sint Nicolaas !

Et donc, le Père Noël actuel a certaines de ses origines dans la figure de Saint Nicolas. On retrouve d'ailleurs dans l'image du personnage, la barbe blanche, le chapeau (la mitre a été remplacé par un bonnet) et le grand manteau. Saint Nicolas est un évêque qui a vécu au IVe siècle dans le sud de la Turquie. On l'appelle également Nicolas de Myre ou Myra. C'est une figure importante du christianisme. De nombreuses légendes existent à son sujet et on dit qu'il sauva des enfants de la mort.  Et après sa mort, des miracles lui furent attribué.

Plusieurs mythes, légendes et traditions païennes existaient pour célébrer l'hiver, le solstice, etc, et donc au Moyen äge, l'Église tenta de donner un air chrétien à toutes ces fêtes et traditions. On remplaça alors diverses figures païennes par des figures saintes au sein de l'église catholique. Et donc Saint Nicolas, qui est présenté comme le protecteur des enfants, est célébré le 6 décembre. On le représente avec sa barbe longue, les habits et symboles d'un évèque et il va dans chaque maison donner des cadeaux aux enfants -sages.

nick2Les protestants vont rejeter ce symboles - comme ils rejettent le culte aux saints. Ce sera donc Jésus - enfant -qui prendra la place du protecteur des enfants et est donc celui qui amène les cadeaux aux enfants. Cette tradition est d'ailleurs rester dans de nombreuses cultures... "le petit Jésus va t'amener des cadeaux si tu es sages" disait ma grand-mère québécoise... ;)

Dans les Pays-Bas, la réforme protestante va transformer Saint-Nicolas en Sinter Klaas... qui n'est pas tout à fait Saint-Nicolas même s'il lui ressenble... Et lorsque des immigrants hollandais et allemands s'installent aux États-Unis au XVIIe siècle, la prononciation de Sinter Klaas devient petit à petit "Santa Claus".

L'image du personnage va peu à peu se transformer pour prendre une allure plus joviale, plus festive... il perd aussi l'aspect moralisateur ainsi que le personnage du Père Fouettard qui l'accompagnait auparavant.  Et c'est le pasteur américain Clement Clarke Moore qui donne au personnage, au début des années 1820, la plupart des attributs maintenant si connus. Il écrit d'abord un conte "The Night before Christmas" et ensuite un poème qui s'intitule: A Visit from St. Nicolas. Son Saint Nicolas y est représenté comme un personnage sympathique, souriant, légèrement dodu. Il donne des cadeaux aux enfants dans leurs maisons et se déplace dans un traîneau qui vole et qui est tiré par des rennes au nombre de huit et qui ont les noms bien connus de « Fougueux », (Dasher) « Danseur », (Dancer) « Fringant », (Prancer) « Rusé », (Vixen) « Comète », (Comet) « Cupidon », (Cupid) « Élégant », (Donder), et « Éclair » (Blitzen). Ces textes furent publiés à plusieurs reprises au cours des années suivantes et furent même traduits dans plusieurs langues et donc diffusé dans nombreux pays. D'autres éléments furent rajoutés à ces histoires, le 9e renne Rudolf, parpn1 exemple.

C'est dans les années 1860, qu'un journal de New York, le Harper's Illustrated weekly, transforme encore un peu plus l'image du Santa Claus. C'est l'illustrateur Thomas Nast qui lui donne le costume rouge avec de la fourrure blanche, la ceinture noire de cuir, le gros ventre, la barbe bien fournie, etc. Il dessine pendant 30 ans, ce personnage et c'est lui qui lui a donné l'image actuelle. C'est également lui qui aurait déterminé la résidence du personnage au Pôle Nord - même si toutes les traditions ne sont pas d,accord sur ce lieu!

On dit souvent que c'est la compagnie Coca-Cola qui a "inventé" Santa Claus ou le Père Noël, et ce a des fins commerciales - raison de plus pour médire du personnage et de sa symbolique... Mais bien que l'illustrateur Haddon Sundblom reprit en effet en 1931, le personnage pour une campagne publicitaire de la fameuse boisson et que cette image fut utilisée très longtemps - encore aujourd'hui, l'image était déjà bien en place...

Beaucoup d'autres traditions ou légendes se rattachent au personnage... On dit aussi que le personnage serait inspiré d'un lutin nordique "Julenisse" qui au milieu de l'hiver apportait des cadeaux, ou encore au dieu celte Gargan ou le dieu viking Odin...

pn2Mais qu'on l'appelle Santa Claus, St. Nicholas, Father Christmas, Kris Kringle, Santa, Père Noël, Chalande, Père janvier, Olentzaro, Père froid, Barbassionné, ... il demeure une figure importante de l'imaginaire de Noël... peu importe ses origines... il fait partie de ces images fictives qu'on aime bien laisser croire qu'elles sont réelles ! On retrouve ses traces dans tant de cultures... Norvège, Russie, France, Suède, États-Unis, Allemagne, Pays-Bas, Québec,Grèce, ... sous tant de forme, tant de ressemblaces et différences...

Il serait si intéressant de répertorier toutes ces traditions ainsi que la symbolique du personnage... une autre fois... ;)

Aujourd'hui, on retrouve autant de gens qui aiment que de gens qui détestent... on le dit américian, on le dit anti-chrétien, on lui attribut des pensées commerciales et mercantiles, le symbole du capitalisme... enfin...

Moi, je me contente de lire sur les origines possibles du mythe, sur les transformations au cours des siècles, et sur les raisons qui font que les enfants écrivent de longues lettres à ce personnage...

Quelques sources:
http://www.noel-vert.com/pere-noel.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8re_No%C3%ABl

http://en.wikipedia.org/wiki/Santa_Claus
http://www.newadvent.org/cathen/11063b.htm

http://www.planet-turquie-guide.com/pere_noel.htm

© 2006 Laila

Post également présent sur d'autres lieux

13 décembre 2006

El Caganer

Autre tradition catalane de Noël, la présence d'un petit personnage singulier parmi les figures de la crèche traditionnelle, le "caganer". Les origines du personnage sont incertaines, mais sa présence parmi les personnages de la crèche daterait du 18e siècle. On dit cependant qu'on retrouvait caga
ce personnage dans diverses imageries populaires. Traditionnellement, ce personnage est habillé du costume traditionnel catalan avec chemise blanche, pantalon noir et le bérêt rouge et est représenté en une position précise - il est accroupi pour "faire ses besoins"... hum... en effet caganer signifie "chieur" !!! ;)

Le personnage est habituellement situé à l'arrière de la crèche de Noël, parfois bien caché... c'est d'ailleurs une coutume de trouver la cachette du caganer !

Pourquoi ce personnage irrévérencieux ? Plusieurs théories existent:

- Une simple tradition drôle et ironique
- Symbole apportant la chance et la prospérité
- Symbole de fertilisation de la terre - et donc pour favoriser les récoltes de l'année à venir
- Représentation des origines simples et humbles de la naissance de Jésus

Les caganers traditionnels sont très réalistes et figuratifs. Au cours des années, plusieurs figures populaires se sont ajoutées au caganer traditionnel: personnages politiques contemporains, artistes, célébrités, athlètes, etc.

Le caganer fait partie des crèches catalanes traditionnelles, incluant les crèches publiques dans les églises, cathédrales et places publiques. Malheureusement, depuis quelques années, le politiquement correct fait quelques ravages et on enlève parfois le caganer de la créche.

On retrouve certaines similarités au caganer catalan dans d'autres traditions d'Europe, tel le Père la Colique, par exemple.

Sites:
- http://www.amicsdelcaganer.org/
- http://www.webquestcat.org/~caceres/caganer/index.htm
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Caganer

Post également présent sur d'autres lieux

Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Publicité
Quelques pages d'un autre livre ouvert...
Publicité