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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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8 juin 2008

La course des années...

Ce n'est pas trop mon genre. Je n'ai même pas rappelé à mon père que c'était aujourd'hui - oui, parce que mon père si on ne lui rappelle pas, il se souvient à peine de son propre anniversaire...

Vraiment, je souligne rarement. C’est une journée comme les autres. J’avais peur d’avoir peur des années qui s’empilent à maF_te porte. Mais jusqu’à maintenant, elles sont arrivées, se sont installées sur ma peau, mon corps, mon visage, mes pensées et je les aie accueillies tranquillement.

Aujourd’hui cependant, je trouve que ça commence à se superposer un peu rapidement. Le temps se dépêche de passer, il court, il se presse… comme s’il avait peur de manquer de jours. Il me semble que je n’ai pas eu le temps de les voir passer ses jours. Ouf que la vie va vite. Les chandelles étaient plus lentes à brûler et plus rapides à souffler sur le gâteau… aujourd’hui, elles se consument en un instant et elles prennent une éternité à souffler… Quand je crois qu’elles sont toutes éteintes et que je peux manger le gâteau,  j’en découvre toujours une de plus.

Le temps est mystérieux. Et hier, les étés étaient infinis, aujourd’hui, ils sont volages. Les minutes sont interminables ou fugitives. C’est normal.

Vraiment, je souligne rarement, mais aujourd’hui, j’avais envie de m’arrêter et de regarder le gâteau avant de souffler les bougies. Faut bien regarder les années passées si on veut les connaître et s’en souvenir !  Mais c’est toujours étrange pour moi, cette journée de l’année où on devient plus vieux.

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4 juin 2008

Autres pensées sans sens ni direction

Il y a des nuits comme ça. On se couche dans son lit. On se perd dans ses couvertures. Et on attend. On attend de s’endormir. Et on attend. Pourtant on avait les yeux pleins de sommeil toute la journée. Mais une fois dans son lit, les yeux refusent de dormir. Les pensées se promènent et s’entortillent.

Pens_esDans les chansons, il semblerait que hier était mieux qu’aujourd’hui, qu’aujourd’hui est pire que demain. On a parfois l’impression que le moment présent ne doit pas être mentionné… Hier, tous nos problèmes étaient loins, et aujourd’hui, ils sont là pour rester… Mais il ne faut pas perdre espoir car même si aujourd’hui est pluie, demain il fera soleil… Mais ne parlons pas d'aujourd'hui...  Hier ou demain, tout est mieux que présentement.

“Yesterday
All my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh, I believe
In yesterday” (Yesterday, The Beatles)

“When I'm stuck a day
That's gray,
And lonely,
I just stick out my chin
And Grin,
And Say,
Oh!

The sun'll come out
Tomorrow
So ya gotta hang on
'Til tomorrow
Come what may
Tomorrow! Tomorrow!
I love ya Tomorrow!
You're always
A day
A way!” (Tomorrow, Annie)

Et alors, on se dit que si on a perdu hier et qu’on ne peut y revenir, il ne faut pas perdre espoir, car demain sera là bientôt et il sera rempli de chaleur. Et alors on touche à quelques miettes de certitudes… et en un moment d’optimisme, on sourit et on se dit qu’aujourd’hui n’est pas si mal puisque demain sera mieux. Mais alors, on nous rappelle que ce moment de contentement nous laisse vulnérable, que le futur est à notre porte et qu’il sera probablement difficile, lui aussi.

“I ain't happy, I'm feeling glad
I got sunshine, in a bag
I'm useless,but not for long
The future is coming on” (Clint Eastwood, Gorillaz)

Allons… trop de réflexion, trop de chansons… c’est la pluie que ne cesse pas de tomber et le brouillard qui enveloppe le paysage à ma fenêtre qui engourdissent ma volonté de dormir et de me lever… Mais je me dis, que hier est passé et que demain sera, et qu’aujourd’hui, il faut simplement sourire. :-)

“Today is the greatest
Day I ’ve ever kown
Can’t live for tomorrow
Tomorrow’s much too long
I burn my eyes out
Before I get out” (Today, Smashing Pumpkins)

29 mai 2008

Alors là... c'est la guerre !

Et bien là, c'est terminé. J’ai décidé de passer à l’action. Ça fait bien un an que je me plains de cette invasion escargotesque et que je pleure sur mes fleurs et plantes dévorées par ces mollusques. Jusqu’à date, chaque année, il y en avait 3-4, pas plus, l’année dernière, à la fin de l’été, j’en avais compté un peu plus. Et puis, auEscargot1 début du printemps, j’en comptais une bonne quinzaine…

Mes belles marguerites furent complètement dévorées… puis, les fleurs du petit cactus… puis ma lavande…  sans parler des traces de bave sur toutes les plantes et les excréments un peu partout sur le balcon… Toujours dans l’optique que « ils sont trop mignons », mon copain ne voulait pas que je les expatrie vers des lieux plus appropriés, je les regardais avec désespoir…

J’ai bien essayé quelques trucs « naturels », gingembre, coquille d’œuf, etc… je veux les éloigner, pas les tuer… Car, j’avoue que moi aussi, je les trouve bien jolis… il y en a de très gros, des moyens, et des tout petits… certains encore si jeunes qu’ils sont presque transparents ! Mais bon… ne pourraient-ils pas être mignons ailleurs que sur mes plantes ?

Et puis, un matin pluvieux, les escargots gambadaient allégrement sur la terrasse… certains accrochés aux pétales de mes marguerites et deux dévorant vigoureusement le petit cactus… alors là mon copain qui adore ses cactus fut moins attendri.

Commença alors la déportation des escargots vers le parc non loin de chez moi. Premier trajet, deux gros et deux petits… Car, je ne veux pas les déménager et les laisser seuls. Je veux qu’ils soient en groupe, histoire qu’ils ne se sentent pas trop seuls et dépayser… si je les transporte en groupe au moins, ils seront entre eux (je sais, c’est un peu sentimental…). Et puis, ce n’est pas facile de les trouver… et quand je les trouve, ce n’est pas nécessairement un moment où je peux aller les porter au parc.

escargots2Deuxième voyage… ils sont 11 escargots à être expatrier. Puis, un autre voyage de 5 escargots… et hier, un autre voyage de 6 escargots… Aujourd’hui, il pleut… sur mon balcon et sur le balcon de la voisine (qui communique), j’en compte environ 18… que je peux voir… Je ne sais plus que faire… combien y en a-t-il ? Je lis que les escargots peuvent déposer jusqu’à une centaine d’œuf… qu’ils peuvent se reproduire une fois par mois… qu’ils sont hermaphrodites…

Et donc, mes voyages risquent d’être réguliers… J’ai aussi lu dans mes recherches sur Internet que les chats éloignent les escargots, je n’ai pas vu pourquoi, ni comment… Mais je commence à croire que la raison pourquoi les années dernières, il n’y avait que 3-4 escargots est que mon chat s’en occupait ! Il n’est plus là, et cette année, je n’arrive plus à faire le décompte !

Bon… il ne pleut plus… allons ramasser quelques escargots et faire un tour au parc…

19 mai 2008

Soeurette est repartie

SisterAu départ, elle était aussi venue vivre à Barcelone. Mais après 2 ans, elle a décidé de changer de carrière, retourner à l'université et donc de retourner à Montréal.

Cela fait donc 2 ans que soeurette est retournée vivre au Québec. Je l'ai vu rapidement l'automne dernier, lors de notre voyage éclair à Montréal... justement pour son anniversaire.

Mais ces 10 jours ont passé rapidement et je l'ai à peine vue...

Évidemment, aujourd'hui c'est plus facile... Quand nous étions jeunes, mon père parlait rarement à sa famille en Espagne. Et il les voyait très peu. Les téléphones coûtaient chers, les lettres arrivaient parfois et les vols Montréal-Barcelone étaient peu fréquents et surtout très dispendieux.

Je parle à ma soeur plusieurs fois par semaine. Les appels ne coûtent que quelques sous, les conversations audios ou par écrit sur Internet sont quotidiennes... Et le Facebook et autres permettent de se parler tous les jours, de savoir ce qui se passent, de s'envoyer des photos...

Et donc on se parle souvent et on se voit même avec la webcam... mais ce n'est pas pareil.

Au début de mai, j'étais à l'aéroport, attendant qu'elle sorte de l'avion pour 3 semaines de vacance à Barcelone.  Qui ont passé bien trop rapidement !!!  Des marches, des heures de papotage, des films, des visites, des petites voyages, de la plage, des sorties... et même des petits "obstinages" entre soeurs... qui m'avaient bien manquée !!! Et plusieurs larmes ce matin quand elle est repartie pour Montréal...  Je m'ennuie de ma soeurette...

16 mai 2008

La mer se fâche

Mer2Le week-end dernier, il a finalement plu. Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup trop. Des pluies violentes et des vents terribles. Des rivières ont débordé, les arbres furent arrachés... La nature semble appréciée mais la mer s'est fâchée.


Mer1Elle a envahi les plages, les a dépassées par endroits et elle y a laissé quelques souvenirs... principalement des algues, des poissons et des coquillages. Dimanche, nous sommes allés sur notre plage préférée. À une heure de Barcelone, sur la Costa Dorada... loin des plages encombrées et populaires de Barcelone, Casteldelfels et Sitges. La Playa Llarga est toujours plus tranquille, avec une plage large au sable doré et fin.

Ce dimanche, elle avait perdue la moitié de sa plage. La mer enMer3 réclamant une grande partie. Il n'y avait que quelques marcheurs, des algues, des poissons morts, des coquillages perdus, des bateaux boiteux... Et sur le coin où nous étions, une roue d'avion... avec ses coquillages la décorant... Combien de temps a-t-elle dormi au fond de la mer ?

Malheureusement sur la plage de Barcelone, elle a aussi laissé des déchets, des cargaisons, et des souvenirs de poubelles et toilettes de bateaux de la marina... De nombreux employés de la ville et des volontaires travaillent activement à la nettoyer...

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13 mai 2008

Voyage d'un jour

voyageEn visitant ce matin le blog de Fine Bessot, j'ai pris connaissance de cette sympathique initiative de Miss*Laurence: Journée de voyage - 21 Juin 2008.

Le principe est le suivant:

- le 21 juin (ou 1 ou 2 jours avant cette date), pour souligner le début de l'été, on doit publier quelques photos de notre ville/village : les maisons, les rues, l'architecture, en été, en hiver, sous la pluie, au soleil, sous la neige, ... enfin ce qui caractérise l'endroit où on demeure. Pas de limite de photos.

L'idée est que ce 21 juin, nous pourrons faire un tour du monde en images et découvrir ou redécouvrir des villes, des villages, des lieux...

Pour participer et lire les instructions plus détaillées, il faut aller sur le site de Miss*Laurence et lui laisser un message avec son nom, la ville, le pays et l'adresse de son site ou blog.

J'ai un voyage de prévu le 21 juin... ;)

vacances_dun_jour_08_carte

 

6 mai 2008

J'ai les yeux qui s'ensommeillent

J'ai les yeux qui dorment. Peu importe le nombre d'heures de sommeil, peu importe l'heure à laquelle mon lit m'accueille. Je m'endors pendant la journée. Les yeux refusent de rester ouverts. Ils participent à la journée mais picotent et brûlent. Ils me disent qu’ils seraient mieux fermés.

Le soleil m’agresse. L’été, il est trop chaud, et l’hiver trop éblouissant. Et pourtant, je l’aime bien ce soleil quand je meFatigue promène, quand je joue au jardinier ou quand je vais visiter la mer. Mais il est si méchant pour mes yeux.

Mais les nuages sont également dangereux. Les journées grises m’incitent à visiter le lit. Et la pluie me chante des berceuses pour m’endormir.

Je travaille. Les yeux sur mon écran d’ordinateur. La fenêtre devant moi. Les yeux plissés par la clarté. Je frotte mes paupières, j’essaie de rester insensibles à leurs prières de fermeture temporaire.

Je ne dors bien que le matin. Peu importe le nombre d'heures de sommeil, peu importe l'heure à laquelle mon lit m'accueille… Quand le jour pointe son matin par la fenêtre, je m’endors finalement d’un sommeil profond. Et donc, mes matins sont difficiles. Je ne peux quitter le lit qu’en versant des larmes imaginaires. Et en rêvant de rester enveloppée dans ces couvertures si douces pour encore quelques heures.

Je ne suis pas matinale, je suis nocturne. Et j’ai les yeux qui refusent d’arrêter de dormir pendant le jour.

J’ai les yeux qui dorment. Irrités de ne pas pouvoir suivre leur désir de noirceur. J’ai les yeux fâchés. Car je ne peux dormir les matins.

... disons simplement que j'ai sommeil …

28 avril 2008

Vérité universelle

PluieJe crois que c'est universel... peu importe la ville, la saison, la maison, le moment, la raison... Chaque fois que l'on lave ses fenêtres, il pleut. Que je sois à Montréal ou à Barcelone... Et même s'il a manqué d'eau ces derniers mois et que les gens ont attendu avec impatience les gouttes tombant du ciel... On peut être certain, que lorsque je lave mes fenêtres, le lendemain... il pleut.

Les fleurs et les plantes de mon balcon sont bien heureuses, je dois avouer. Et les escargots s'en donnent à coeur joie - non, je ne les ai pas encore enlevés et transférés dans le parc.

Mais évidemment, cette pluie est à peine assez abondante pour arroser ma verdure balconesque et salir mes fenêtres. La vraie pluie se fait cruellement attendre... La Catalogne a désespérément besoin d'eau. L'hiver fut sec. Et gris. Beaucoup de nuages et de brouillard. Mais pas une seule goutte d'eau. Les cours d'eau sont dangereusement bas ou carrément à sec. Les réserves pratiquement inexistantes... Pas d'eau.

Sauf quelques gouttes pour mouiller mes plantes et salir mes fenêtres.  J'aurais peut-être dû laver mes fenêtres plus souvent...

23 avril 2008

Nouvelle saison

BLCON1Et bien, laissons les livres de côté un instant... et passons sur mon balcon. Oui, mon balcon. Car encore cette année, je me dois d'essayer de fleurir et verdir mon balcon. Malgré tous mes échecs... Et pourtant, il n'y a pas si longtemps, dans un pays beaucoup plus froid et où l'été est si court, mon tout petit balcon était envahi par les fleurs. Même mon appartement était rempli de plantes ayant chacune son nom...

Et ici... c'est la catastrophe ! Mais, je ne m'avoue pas vaincue ! Et encore cette année, j'ai acheté terre, engrais, plantes et fleurs... De l'année dernière, il n'y a qu'une plante et trois cactus qui ont survécu... et donc, j'ai dû retourner chez les fleuristes, et autres marchands de feuilles, graines et fleurs. J'ai même fait une petite provision de méchants insecticides... maintenant que ma grosse boule de poils n'est plus là pour mordiller les feuilles... je peux me battre contre les pucerons, les mouches blanches, les moucherons, les vers, les papillons, les araignées rouges, et autres bestioles qui ne me dérangeraient pas s'ils ne détruisaient pas toutes mes plantes et fleurs... Mes "remèdes" naturels et écologiques n'ont pas été un succès éclatant les années passées... et j'ai besoin de ces plantes, de ces fleurs, de ces odeurs, de ces couleurs... J'ai même quelques idées pour les mois de soleil intense... ce soleil qui tue toutes plantes qui a résisté aux insectes et aux escargots !

Car il y aura aussi ces escargots... il faudra entamer un dialogue intense et décisif avec ces escargots... ou alors persuaderBLCON2 mon copain que le parc serait plus agráble pour eux ! Et il faut préciser que de 2-3, ils sont maintenant une quinzaine !!! Oui, ça se reproduit les escargots... Et ça mange... ça mange beaucoup de feuilles et ça bave... oui ça bave et enduit les cactus et les feuilles...

Mais cette année, j'ai aussi des armes supplémentaires... à l'hibou et la grenouille, une nouvelle tortue s'est ajouté. Ainsi qu'un lapin et un petit lutin... Ils ont tous la charge de surveiller mon balcon... J'ai espoir pour cette année... Beaucoup d'espoir !!!

4 avril 2008

Petite réflexion personnelle á développer...

RelVoilà. Parfois. On ne peut s'empêcher de réfléchir. On sent que la réflexion devra être poussée un peu plus.

Mais on ne peut s'empêcher d'avoir de ces pensées. On sait que ce n'est pas important à part pour sa propre petite personne. Mais on ne peut d'empêcher d'y penser.

On regarde sa vie. On regarde les raisons pourquoi on se lève chaque jour. On s'assoit devant son ordinateur avec son café. Et on se dit qu'au commencement, on était si heureux. Et on aimait beaucoup ce qu'on faisait. Pleins de projets. Pleins d'idées.

Et puis, petit à petit, on s'est aperçu que la routine nous rattrape. Et puis. On se dit que ce n'est pas bien grave, on peut vivre avec. Mais la routine est méchante... il faut la combattre et on est les seuls responsables de la vaincre. J'aime mon travail. Je ne veux rien changer, juste trouver ma voie et à moi de me battre contre la routine !

Et désolée pour ces pensées sans sens ni direction... ;-)

1 avril 2008

Anatomie et biologie des rhinogrades

Chaque matin avant de commencer la journée de travail, je commence par un café, un yogourt et un petit tour de web... visite sur certains blogs et carnets, et bien sûr, un petit tour de différentes nouvelles. Actualités mondiales, espagnoles, un petit tour sur les nouvelles du Québec, les dernières nouvelles en arts et cultures et finalement les dernières nouvelles en sciences et technologie.

Travailler de la maison signifie que parfois on oublie la journée ou la date... est-ce que c'est mardi ou mercredi ? le 25 ou 29 mars ? Donc ce matin, je m'installe et commence à lire un peu diverses nouvelles. Je survole les grands titres et clique sur les articles qui me semblent intéressants. Et je tombe sur cet article: Les mammifères qui marchaient sur le nez par Jean-Luc Goudet pour Futura-Sciences. Hum... bizarre. Je vais lire. Le premier paragraphe semble étrange mais sérieux. Je lis souvent des articles dans cette revue. Le deuxième paragraphe me fait lever les sourcils. On parle de mammifères ayant disparus,  des rhinogrades, qui utilisaient leur nez pour se déplacer, en plus d'autres activités. On mentionne l'ouvrage d'un éminent scientifique ayant étudié ces animaux disparus: Anatomie et biologie des rhinogrades. Un nouvel ordre de mammifères du du Dr Harald Stümpke paru en 1962.

Et c'est quand je vois la couverture du livre que je me dis... "nan... ça ne se peut pas". J'aime bien lire sur les espècesAvril disparues, nouvelles et même sur la cryptozoologie, et je ne me souviens pas d'avoir jamais lu ou vu quelques chose du genre. Ou alors... "non... oui... je crois me souvenir de quelque chose..." Et c'est à ce moment que je me demande: "quel jour sommes-nous déjà? n'est-ce pas le 1er avril?" Je termine l'article. Tout à fait sérieux. Mais c'est absolument impossible. Donc, je fais quelques recherches... Et voilà... j'avais raison et non ! L'article est bien une farce, souvent utilisé dans le monde scientifique... les rhinogrades n'ont jamais existé ! Mais le livre, lui, existe bel et bien.

En 1962, le zoologiste Pierre-Paul Grassé, sous le pseudonyme de Harald Stümpke, écrivit un livre ayant apparence d'un ouvrage scientifique très sérieux dans lequel il décrit un ordre biologique du nom des "rhinogradentia". L'oeuvre fictive est vraiment rédigée comme un livre authentique. L'auteur présente cet ordre de mammifères dans les règles de l'art ; il les décrit d'un point de vue biologique, donne leur habitat, leurs habitudes, etc. Cet exercice n'avait pas pour but de mystifier indéfiniment la communauté scientifique... c'est un simple canular et il est connu comme tel. Beaucoup de sites sont cependant consacrés à ces animaux se déplaçant sur leur nez!!! Des artistes ont reproduits ces animaux... Et évidemment, chaque année, certaines revues, magazines et sites reprennent le canular pour le 1er avril.

Les informations offertes par Grassé sont très détaillées et accompagnées de croquis. Ces animaux vivaient dans un milieu complètement fermé sur un archipel d'île du Pacifique oriental dans les années 1940. L'île avait également un peuple autochtones (environ 700 personnes) qui décédèrent au contact du soldat qui découvrit l'archipel. Et tous les rhinogrades disparurent également suite à une catastrophe naturelle.

Ce genre d'exercice me semble bien amusant et intéressant ! Et je crois bien que je vais me procurer le livre !

À lire:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinogrades
http://vennarecci.free.fr/Rhinogrades/
http://scienceblogs.com/tetrapodzoology/2007/04/at_last_the_rhinogradentians_p.php
http://www.museumofhoaxes.com/photos/snouters.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Rhinogradentia
http://nsm1.nsm.iup.edu/rgendron/Caminalcules.shtml
http://forbiddenmusic.wordpress.com/2007/11/04/the-snouters-form-and-life-of-the-rhinogrades-by-harald-stumpke/

 

13 mars 2008

Relations

OrdiJe sais que je ne suis pas la seule à avoir cette relation avec ladite chose. Cette chose qui me permet de travailler, qui me permet d'écrire dans ces lieux... mais qui parfois me fait sentir comme une enfant. Impuissante, idiote... Je rage, et je ne peux rien faire. Perdre des données, être complètement dépendante d'une machine pour travailler... Outil fabuleux, outil démoniaque... sûrement avec une conscience... virtuelle.

C'est la vie... d'aujourd'hui...

9 mars 2008

La neige a neigé là-bas...

NeigeJ'ai ouï dire qu'il neige et neige dans ce blanc pays qu'était le mien il y a peu... non seulement les nouvelles en-ligne me donnent des images, les blogs québécois que je hante parfois me racontent des histoires de neige, mais soeurette aussi et amis me disent que la neige ne cesse de neiger par mon ancien chez-nous (à prononcer "cheu-nous"...).

Je n'aimais pas l'hiver... pas une fille de froid. L'hiver était un calvaire pour moi... sauf quand il neigeait... beaucoup. Quand une tempête se déclarait... je me sentais si calme, si bien. Et je me devais d'aller me promener. Surtout la nuit. Le silence, la douceur, le froid, le calme... Les bancs de neige sans fin, les autos ensevelis, les rues perdues sous les couvertures de neiges, les arbres pliant sous le poids de la neige... Le froid... horrible, mais la neige, douce. Les hivers sans neige encore plus difficiles.

Je sais que cette année fut difficile... beaucoup de neige, sans arrêt... Mais un hiver sans neige est trop froid. Un hiver avec peu de neige signifie beaucoup de slush... Que je suppose qu'il y aura en avril... Les tempêtes et la neige se convertissent toujours en belle slush noire...

Mais pour le moment... et même si je préfère les trottoirs secs et les nuits fraîches aux jours à - 20ºC... je regarde tout de même avec quelques regrets les images enneigées...

5 mars 2008

Dois-je abandonner ou continuer ?

J'aime bien les romans policiers. J'aime me perdre dans une intrigue, j'aime parcourir les pages rapidement ne pouvant m'arrêter de lire. J'aime qu'en plein milieu de la journée, je me demande soudain qu'est-ce qui va arriver ensuite et ronger mon frein en attendant le moment où je pourrai reprendre mon livre et lire, lire, lire. Ce sont des moments qui me permettent de décrocher, relaxer et me perdre dans les mots. Beaucoup d'autres types de livres me permettent de me perdre dans leurs mots, mais pas de la même façon que le roman policier...

Et donc régulièrement, parfois à des moments bien choisis, je m'engloutis dans la lecture d'une intrigue. Parmis les romansPat policiers que je choisis, il y a parfois certains auteurs qui reviennent dans mes choix, Kathy Reichs, Minette Walters, Agatha Christie, Patricia Cornwell, et autres... Quand ces auteurs sont contemporains, je me procure toujours leur dernier ouvrage. Et donc, quand j'ai découvert Patricia Cornwell avec Postmortem, je me suis empressée d'acheter les autres romans qu'elle avait publié ensuite. J'ai lu les suivants rapidement avec empressement et heureuse de mes lectures. Comme plusieurs auteurs, un personnage se distingue de ses romans, Kay Scarpetta, et j'aimais particulièrement les romans mettant en vedette ce personnage. Kathy Reichs a aussi son personnage principal Tempe Brennan. D'un roman au suivant, le personnage revient ainsi que les personnages secondaires. Certaines relations évoluent, certaines informations s'ajoutent. On apprend à mieux connaître le personnage.

Mais les derniers romans de Patricia Cornwell m'ont semblé moins prenants. Et puis, le personnage central et les personnages secondaires me semblent prendre trop de place. Alors qu'habituellement dans ce genre de série, même si le personnage central récurrent est important, c'est néanmoins l'intrigue qui est importante. On peut lire le 3e ou 5e roman utilisant ce personnage et très bien suivre l'histoire. Mais petit à petit, il me semble que ce n'est plus le cas avec les romans de Cornwell et Scarpetta. Certains vont apprécier ces développement de personnages, mais je ne suis pas certaine...

Toujours est-il que malgré un refroidissement, j'achète toujours les romans de Patricia Cornwell. Dernièrement, j'ai acheté Predator. Je me le réservais pour un moment "spécial". Donc, quand j'ai commencé la lecture, je me suis bien installée prête à disparaître dans ce nouveau roman policier de Cornwell. Quelques dizaines de pages plus tard. Je décide de faire autre chose. Chaque soir, je reprends mon livre. Cela fait plusieurs jours - bon quelques semaines - que j'ai commencé Predator, et je n'ai que le quart de lu... sur quelques 400 pages. J'aurais dû terminer depuis longtemps. Je n'arrive pas à accrocher mais je n'arrive pas à le mettre de côté. J'ai véritablement de la difficulté avec les personnages. Trop d'informations, trop de références à des événements  qui ont eu lieu dans d'autres romans. Impliquant qu'il faut avoir lu les livres précédants pour bien comprendre. Si je voulais lire une série, je lirais une série... pas besoin de lire tous les livres d'Agatha Christie pour lire un roman avec Hercule Poirot.

Et où est la cuisine de Scarpetta ? Pas encore une trace... Et trop de Lucy... on s'en fout de Lucy... et c'est quoi ces états d'âme de Marino ? et c'est quoi l'intrigue au juste ? de petites pistes... ça tarde à se dessiner un peu, trop de "méchants"... et quand parlera-t-on un peu de médecine légiste ?  Bon... enfin... je ne suis pas prête à abandonner encore.  Retournons aux pages du livres...

22 février 2008

Jalousie

J'ai un ordinateur portable nommé Fujitsuuuu. Ce gentil ordinateur fut acheté à Montréal juste avant mon départ pour Barcelone. Né en décembre 2003, il traversa l'océan pour m'accompagner dans ma vie barcelonnaise. Quelques petits accrochages au début mais avouons que c'était plus la faute de l'électricité fluctuante de l'appartement...

Et donc pendant 4 ans, mon Fujit m'accompagna dans mon travail et dans mes loisirs. Il voyagea beaucoup... et tous les matinsClavier il était au rendez-vous. L'été, il surchauffait un peu... s'arrêtant abrutement en plein milieu d'une réunion en-ligne. Et les lettres sur le clavier avaient presque toutes disparues... Il était très lourd à porter. Et puis, évidemment, la connexion n'était pas la bonne et je devais le brancher sur un transformateur... Et récemment, les clients chez lesquels je l'amenais semblait le trouver bien vieux. Et puis, je sentais qu'il se faisait vieux. Oh... encore en forme mais il semblait toujours soufflé si fort.

Et donc, il y a quelques semaines, j'ai décidé qu'il était temps de trouver un nouveau compagnon informatique. Et Samsuuuung entra chez moi. Nouvel ordinateur bien espagnol... Mais le temps manquant pour plein de bonnes raisons, le transfert des données et l'installation des programmes ne se firent pas immédiatement... petit à petit... Et donc, je travaillais tranquillement sur mon bon vieux Fujit en attendant de terminer de la préparation de Samy. Mais je crois que Fujit sentait bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et il planta un soir sans raison. Il revient immédiatement, mais je crois qu'il devint de plus en plus jaloux.

Et puis, lundi... il se fâcha... et pouf... il s'arrêta. Et ne voulut plus revenir... Pendant un très long temps, il ne voulut plus me voir. Me laissant sans données, sans presque aucun programme... panique et gricements de dents... Et puis, Fujjit se sentit peut-être un peu coupable et décida de revenir à la vie. Il me laissa le temps de faire transferts et installations.

Il dort présentement, se reposant. Il servira à nouveau après une convalescence de quelques temps. Et Samy et bien il est maintenant fin prêt pour m'accompagner à chaque jour. Et je respire à nouveau !!! Bien que le clavier espagnol soit un peu un casse-tête, mon monde informatique fonctionne à nouveau !!!


11 février 2008

Des détails sans importance

Et bien voilà, cela devait arriver un jour... je suis taguée !!! Et par Lily ;-)

Voici ce qu’on demande :

- Mentionner la personne qui nous a taguée
- Mettre le règlement sur son carnet
- Révéler six choses sans importance sur soi
- Taguer six autres personnes en mettant leur lien
- Prévenir ces personnes sur leur carnet

Des choses sans importance ? Voyons voir...

Chocolat1 1. Je ne peux plus manger de chocolat, mais cela m'indiffère complètement. Ce qui surprend toujours les gens. Quand on m'offre du chocolat (avec un gros sourire) et que je refuse, on insiste toujours. Je dois alors dire que le chocolat me donne de violentes migraines (du genre à devoir être coucher dans le noir complet et à vomir sans arrêt), on prend invariablement un air attristé... et on ne me croit jamais quand je dis que cela ne me dérange pas. Cela fait environ une dizaine d'année que j'ai développé cette intolérance au chocolat. Mais je n'ai jamais été folle du chocolat et je n'en mangeais que très très rarement. Quand on me demandait: un morceau de gâteau au chocolat ou à la vanille?  j'ai toujours répondu - même enfant - "à la vanille" !!

2. J’ai presque tous les films animés de Walt Disney et en version originale. De Snow White and the Seven Dwarfs àDusney Treasure Planet, en passant par Fantasia, The Aristocats, Aladdin et Mulan. Et je peux vous chanter à peu près toutes les chansons ! Et je peux vous réciter les dialogues de bons nombres de ces films... en particulier Aladdin, The Lion King et Pinocchio.   

Nuit

3. Je me réveille au moins 3-4 fois par nuit. J’ai le sommeil hyper léger et le moindre petit bruit va me réveiller… mais uniquement la nuit. Je me peux m’endormir partout et dormir profondément… dans les autobus, devant la télévision, dans l’auto, avec un bruit de fond de trafic et de construction, etc… mais pas la nuit dans le silence. Alors le moindre petit bruit va me réveiller : un craquement, la respiration de quelqu’un, mon chat qui mangeait, …Genoux

4. Mes genoux craquent. Beaucoup. Et fort !  Depuis toujours. C'était même une "inside" quand j'étais professeur. D'ailleurs mes étudiants, lors de la soirée des finissants, avaient fait une liste des caractéristiques de chacun de leur professeur... et une des miennes: "on sait toujours où  elle se trouve dans la classe pendant les examens car on entend ses genoux craqués quand elle approche de nous" ! Et le bruit peut être si fort que quand je me tourne la nuit, le bruit me réveille.

Bidet5. J’ai récupéré le bidet de ma salle de bain que je n’utilisais pas pour y mettre des plantes bambous, des chandelles et des roches. Cela ajoute une belle petite touche verte à ma salle de bain.

6. Je collectionne les bibelots de chats. Mais pas n’importe quel. Il faut que vraiment le bibelot m’interpelle
Chats5 quand je le vois. Partout où je vais, dans tous les magasins, dans les ventes de garages, les brocantes… je cherche toujours le chat… Et je collectionne les photos de chats lors de mes voyages. Quand on regarde mes photos de voyages, il y a toujours quelques photos de chats croisés au détour d’une rue, couchés sur un perron, à une fenêtre, dans une cour, se promenant sur le trottoir… Un voyage n’est pas complet tant que je n’ai pas croisé un chat !

Et voilà… et je ne tague personne… ;-) une autre fois peut-être !

29 janvier 2008

Sous les kleeenex !

MouchoirsOui, bon... je traîne pour pondre mon deuxième texte sur cette maison assassinée et j'ai un paquet d'autres textes en attente... Mais comme mes mains sont essentiellement occupées à tenir sirop, mouchoirs, verres d'eau et cuillères pleines de soupe poulet et nouilles, je me dois de déclarer que ces textes vont attendre...

Je reviendrai bientôt... en santé... aa... a...aaaa...aaaatccchouuuuu ! snif, snif... mon nez... aaaaaa... aaaa..aaatccchooouuu!!!!

Bon et bien c'est ça...

22 janvier 2008

Et la suite...

Et maintenant ?

Et bien, depuis 4 ans, il y a eu des moments extraordinaires, difficiles et ordinaires ! La vie, quoi... Nous avons travaillé, nousLa_Suite avons été nous promener, nous sommes allés magasiner, prendre un verre, au restaurant, au cinéma, au théâtre... nous avons découvert des boutiques intéressantes, des restaurants sympathiques... nous sommes allés à la plage... nous avons visité des musées, des expositions, des monuments, des galeries... seuls ou avec de la visite... car de la visite, il y en a eu !!!

Des tantes, des oncles, une cousines, des soeurs (ou des belles-soeurs, c'est selon), un filleul, un père et une mère (ou un beau-père et une belle-mère, c'est selon), et des amis...

Et puis, nous avons aussi voyagé... beaucoup, beaucoup voyagé...

Quand nous sommes partis et arrivés, on nous a beaucoup posé la même question: "combien de temps vous partez ? / combien de temps vous restez ?"  Et nous de toujours répondre la même chose: "on ne sait pas, mais au moins 5 ans".

Pourquoi cette réponse ? Quand nous avons commencé à parler de ce déménagement et de notre idée de venir s'installer à Barcelone, nous avons toujours considéré cela comme un projet, une expérience de vie et non pas comme un déménagement définitif. Nous voulions vivre dans un autre pays, vivre de nouvelles expériences, mais jamais nous n'avons planifié cela comme une coupure définitive. Mais ce changement de vie a demandé beaucoup de planification et d'efforts... ainsi que des coûts monétaires et personnels. Donc, nous nous sommes fixés un minimum de 5 ans, ce qui nous semblait une période intéressante. Assez pour s,installer, explorer et comprendre un peu... assez pour aimer et pour détester...  assez pour s'émerveiller et pour s'ouvrir les yeux.

Et d'un autre côté, jamais nous n,avons dit que l'expérience était éternelle et à sens unique. C'est-à-dire qu'après ces 5 ans symboliques (et aussi représentatifs, mais ça nous ne le savions pas, des 5 ans de bail sur notre logement), nous resterons peut-être à Barcelone, ou alors nous explorerons une autre ville espagnole, européenne, américaine ou encore nous partirons pour le Québec !!! Car jamais, contraitement à certaines personnes que nous connaissons, nous avons dit que "nous ne retournerions jamais au Québec" ! Nous n'avons pas décidé de quitter Montréal car nous n'aimions pas la ville ou nos vies... et nous ne sommes pas partis avec l'idée d'un non-retour définitif... Je connais des gens qui ont quitté leur ville ou leur pays et qui aujourd'hui me dise "non, non, jamais je ne retournerai à ... ", "je vais tout faire, plutôt que retourner à ..." et ce, même si la meilleure chose serait de partir, de changer de pays, ou retourner à l'endroit d'origine... une sorte de fierté mal placée... plutôt être malheureux que de retourner, qu'ils se disent ! Ce n'est pas notre cas. Nous aimions/détestions notre ville avant, nous aimons/détestons notre ville maintenant... ce que j'ai compris en venant ici, c'est que "chez moi", "home" comme on dit en anglais, n'est pas une question de lieu pour moi... je suis chez moi quand j'ai mes choses avec moi, quand je suis bien et non pas à cause de la géographie...

Et donc... aujourd'hui, après 4 ans, nous commençons à nous interroger. Nous aimons Barcelone, mais il y a certaines choses qui font que nous nous questionnons... le travail, le logement, les salaires... Rester ? aller dans une autre ville ? retourner au Québec ? Pleins de possibilités à explorer.

Et en attendant... Allons faire un tour dans le Born pour un bon repas... Venga ! Barcelona no está mal !!! ;)

20 janvier 2008

L'arrivée...

Après près de 5 heures à l'aéroport d'Amsterdam à lutter contre sommeil et m'inquiéter pour mon chat - d'ailleurs, j'ai su plus tard que j'avais le droit d'aller le voir pendant l'attente à Amsterdam, mais on avait "oublié" de me le dire - et à me questionner sur notre décision et notre avenir, j'ai finalement pris l'avion pour Barcelone.

Il y eut beaucoup de turbulences pendant le vol... encore plus inquiète pour mon chat... les effets des somnifères qu'il avait pris plusieurs heures auparavant étaient sans aucun doute dissipés et il devait avoir peur...

L_arriv_e La première chose qui apparut sur la ceinture à bagage fut sa cage. Tous les passagers se sont penchés pour regarder à l’intérieur et il échappa un minuscule miaulement quand je pris sa cage. Heureusement, toutes mes valises suivirent. Quand je réussis à tout mettre sur le chariot, je me suis dirigée vers la sortie. Ma cousine devait venir me chercher. J’allais rester dans son appartement, le temps que je trouve un logement. Mais quand je suis sortie, c’est son époux qui était là, elle avait eu un empêchement. J’aime bien Paco, mais j’étais exténuée et j’avais mon « espagnol » très loin dans le fond de ma tête… Mais bon, gros sourire et embrassade. Vasky, mon chat, miaulait maintenant presque sans arrêt pour sortir. Tout ce que je voulais était d’arriver à l’appartement. Mais mon cousin avait un arrêt à faire avant… en venant à la place de ma cousine, il avait remis à plus tard son déjeuner d’affaires, alors il me demanda si cela me dérangeait d’aller manger au restaurant. Que pouvais-je dire ?

Deux heures plus tard, sans avoir réussi à manger, après avoir fait de beaux sourires à tous les inconnus et après m’être encore une fois inquiétée pour mon chat qui était seul dans la voiture, j’ai finalement déposé mes valises dans l’appartement. J’ai laissé sortir mon chat, j’ai promis d’appeler ma cousine et remercier mon cousin et Vasky et moi, nous nous sommes couchées…

Et voilà, j’étais en Espagne. À Barcelone. Bon techniquement à Sant Boí de  Llobregat pour le moment - à environ 40 minutes d'autobus de Barcelone. Les premières semaines furent remplies essentiellement avec la course aux papiers, ouverture de comptes, connexion d’Internet, recherche d’emploi, mise à niveau de mon espagnol, visites à la famille et soupers avec mes cousins… et évidemment, longues conversations avec mon copain et ma sœur, vive MSN Messenger !!!

Évidemment, ce ne fut pas facile. Il y eut des problèmes d’ordinateur qui ont failli me faire devenir complètement folle. Il y eut les milliers de repas en famille car on avait peur que je me sente seule sans mon « époux »… c’était bien gentil, mais j’étais vraiment épuisée tous les jours. Mon chat passa par 4 phases de « folies félines » quand il réalisa qu’on ne repartait plus : une semaine entière à miauler toute la nuit quand j’arrêtais de le flatter, suivie d’une semaine à vomir deux-trois fois par jour, suivie d’une semaine à cracher sans arrêt après les innombrables miroirs et à restar cacher dans sa cage, suivie d’une semaine à sauter soudainement sur moi pour me mordre le poignet puis à se coucher sur moi en ronronnant… enfin…

Et bien sûr, il y avait la recherche d’emploi. Mon copain avait un emploi lorsqu’il arriverait ici mais je devais me trouver quelque chose… et le stress commença… les heures à chercher, à envoyer CV et lettres de présentation... à attendre les appels... les entrevues...

Mais évidemment, les choses commencèrent à se dessiner tranquillement. J’ai trouvé un emploi, mon chat s’est habitué à son environnement, la famille commença à réaliser que je n’avais pas besoin d’un constant accompagnement, j’ai pu commencer à apprécier la ville, aller au cinéma, etc. Puis en avril mon copain arriva… nous avons terminé les papiers, trouvé un appartement, déménagé, reçu nos meubles et boîtes… Il y eut bien sûr encore parfois des stress: le container qui arrive avec deux semaines de retard, l'entrepôt qui retarde la livraison, les multiples papiers pour l'appartement et la connexion de l'eau, électricité, etc., le magasinage intense, etc. Mais nous nous sommes installés, reçus de la visite, et commencés le train train quotidien…

Et ensuite ?

19 janvier 2008

Le départ...

Il y a 4 ans exactement, je prenais l'avion pour Barcelone. Le_D_part

Cela faisait quelques années - bon plusieurs - que nous en parlions. Mon copain avait toujours aimé l'Espagne. Et il avait envie de vivre ailleurs qu'au Québec. J'avais visité l'Espagne souvent, mais depuis quelques années, j'avais une meilleure relation avec le pays de mon père - oui, parce que lorsque j'étais plus jeune, l'Espagne était synonyme de vacances ennuyantes dans la famille bruyante et donc, l'Espagne pfff, je voulais rien savoir. J'avais aussi envie de vivre en Europe. Donc puisque j'avais déjà la citoyenneté espagnole, l'Espagne semblait un bon choix.

Mais notre départ était constamment retardé. Tout d'abord parce que je ne voulais pas partir sans préparation. J'avais fini ma longue vie d'étudiante et je ne voulais pas partir au début de ma vie professionnelle. Pas question de partir sans une bonne expérience dans mon domaine, histoire de pouvoir trouver un bon emploi dans le nouveau pays. Et pas question de retourner dans un appartement miteux à gratter les sous. J'avais assez mangé de Kraft Dinner et je n'avais pas l'intention de recommencer si je pouvais l'éviter. Matérialiste, sûrement. Mais nous ne voulions pas nous planter ou nous déprimer...

Ensuite, je ne pouvais pas partir pour une autre raison, bien plus importante. Plus les années passaient, et plus ma mère était malade. Et je me sentais incapable de partir si loin. Et je ne voulais pas devoir retourner à Montréal de toute urgence. Je voulais la voir souvent... et être avec elle. Évidemment, je ne savais pas combien de temps. Le plus longtemps possible. Et il était clair que peut-être nous ne quitterions pas avant longtemps. Car la priorité était de rester avec elle. Même si elle voulait que je parte, que je réalise mes rêves sans penser à elle.  Mais mon premier rêve était évidemment qu'elle guérisse... Et ensuite, je pourrais partir. Enfin...

Et puis, en 2002, le pire arriva et soudainement - car on ne se prépare jamais assez, cela demeure toujours soudain - ma mère nous quitta.  Difficiles moments. Quelques mois plus tard, j'ai amené le sujet. Beaucoup de douleurs, besoin de changer d'air, et donc le vieux sujet revint sur le tapis. Et pourquoi pas... Cela faisait plusieurs années que nous travaillions... C'était possible.

Mais nous ne faisons jamais les choses sans préparation... Et donc nous avons commencé à préparer notre départ. Un mariage pour faciliter les choses en Espagne... Des économies à faire... des boîtes à faire... des choses à jeter, donner et vendre... des papiers à préparer pour moi, pour mon copain, pour mon chat... des aurevoirs, des visites, des promenades, des endroits à revoir... des heures et des heures de préparation...

Mais un départ même voulu n'est jamais facile. Et je suis quelqu'un qui stresse beaucoup... Il y avait tant de choses à faire. Pour notre départ. Sans compter le départ à soeurette qui viendrait plus tard avec mon père.  Les dernières semaines furent difficiles et énervantes. L'annonce au travail que je quittais. Les derniers papiers à faire. Les rendez-vous chez le vétérinaire pour le chat. Les appels à faire en Espagne, les visites au Consultat, les annulations de papiers et cartes... cela semblait sans fin. Et les boîtes et boîtes... Sans oublier que nous étions pendant le Temps des Fêtes... donc les visites qui furent souvent les dernières avant le départ, les cadeaux, les repas... 

Et puis, le 19 janvier 2004, ce fut mon départ. Avec mon minou. Mon copain ne viendrait me rejoindre qu'en avril... histoire de terminer les boîtes pour le cargo et autres gogosses... Les heures précédents mon départ furent consacrées au stress intense et à la préparation de valises. Que j'ai faites et défaites des centaines de fois. Je devais préparer des valises pour 3 mois, seule à Barcelone... tâche non facile. Et je devais m'assurer d'amener tous les papiers essentiels pour moi et mon chat. Puis, quelques derniers appels...

Mon père, ma soeur et mon copain sont venus avec moi à l'aéroport, bien sûr. Valises trop pesantes, paiement à faire. Derniers bisous à Vasky qui fut amené derrière le comptoir... et après bien des larmes et des baisers, j'ai passé les douanes avec tous mes bagages à main. Le voyage fut long jusqu'à Amsterdam où je devais attendre quelques heures pour mon vol jusqu'à Barcelone.

Je me souviens vaguement que je n'ai pas dormi pendant près de 15 heures et que j'avais une boule dans l'estomac. Heureuse de notre décision, terrorisée de notre decision, inquiète pour mon chat dans l'avion, et me sentant un peu seule.

Puis, ce fut l'arrivée à Barcelone...

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