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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
13 novembre 2009

Billy the Kit

C'est rare que je parle d'un ouvrage que je n'ai jamais ouvert. Pas même vu au loin, pas touché une seule page. En fait, je faisais ma revue de presse virtuelle ce matin, et j'ai vu un bref article sur le sujet. Qui m'a fait sourire et j'ai tout simplement approfondi un peu ma recherche en allant directement chez l'éditeur.

Bil1Albin Michel publie un ouvrage célébrant les 30 ans d'une bibliothèque... d'un meuble bien connu... la bibliothèque Billy du magasin Ikea.

Je connais bien Billy. Quand à 21 ans, j'ai déménagé dans mon premier appartement, ce fameux magasin suédois fut un arrêt presque obligatoire. Et je suis repartie avec plusieurs petits objets ainsi que ma première bibliothèque Billy. Peu dispendieuse, elle était parfaite pour mes livres. Un peu quelconque... un beau blanc "mélamine", mais j'étais bien contente.

Au cours des années, j'ai acheté différents meubles. Et d'autres Billy, des blanches, des noires, des plaquées hêtre... Elles m'ont suivies dans tous mes appartements, jusqu'en Espagne. Il y a quelques mois, nous avons décidé de changer notre bibliothèque dans le salon. Après de nombreuses recherches... nous avons finalement, encore une fois, opté pour une Billy !

Mais aujourd'hui nous avons appris à modifier nos meubles... à une simple Billy peut Bils'ajouter des portes, du papier métallique, des barres de métal sur les côtés... Beaucoup de nos meubles sont ainsi modifés.

Le livre de 95 pages, publié en 2009 par Albin Michel, s'intitule "Billy le Kit" et fait partie de la collection "La petite histoire du design". L'ouvrage retrace l'histoire de la fameuse bibliothèque conçue en 1979 par Gillis Lundgren, designer suédois et qui a été vendue à plus de 41millions d'exemplaires à ce jour. L'ouvrage propose ensuite des déclinaisons de la bibliothèque Billy par six personnalités du design, photographie, etc.

On critique souvent ce grand magasin, on en rit même parfois... il a pourtant toujours été là quand j'ai eu des besoins mobiliers ! Et Billy fut infaillible à l'appel. Aujourd'hui, elle a bien changé... elle se fait en plusieurs couleurs et on peut la personnaliser de plusieurs façons. Et quand les choix offerts ne suffisent pas, il suffit d'avoir un peu d'imagination...

Le livre "Billy le Kit" semble proposer des images de la bibliothèque Billy qui fut modifiée par des artistes... je ne crois pas que ma version mérite d'être dans un livre, mais je suis bien contente de ma personnalisation de ma Billy...

Et vous, vous avez une Billy ? ;)

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31 octobre 2009

Mon premier swap: le Bloody swap

Et bien voici mon premier swap terminé.
Ce n'est pas que je n'avais jamais été intéressé avant...
Mais j'hésitais. Parfois une question de localisation.
Parfois une question de mauvais timing.
Des doutes sur le déroulement, le fonctionnement, etc.

Enfin, je n'étais pas certaine si je voulais m'embarquer
dans une telle aventure.

Mais quand Lou a proposé son Bloody Swap
je n'ai pas eu un moment d'hésitation !

Un swap d'Halloween ! Comment pouvais-je résister ?

Absolument impossible ! Après vérification, 
être à Barcelone ne m'empêchait pas de participer.

Donc, je me suis lancée dans l'aventure.
Une aventure qui me permettrait de célébrer un peu cette
fête que j'aime tant mais qui n'est pas vraiment
souligné ici en Espagne.

J'ai attendu le questionnaire avec impatience.
Envoyé le mien, attendu celui de ma swappée.
J'ai étudié et analysé. Puis acheté en espérant que cela plaise.
J'ai adoré faire mes achats et mes paquets.

Mais j'attendais aussi avec impatience MON colis !

Que voici !!!!

0Bloody1

Disons tout de suite, que j'étais bien énervée.
Mon premier colis swap et il est immense !!!

0Bloody2

Vite, vite, ouste les petites boules vertes... je vois des paquets !

0Bloody3

Et des paquets, il y en avait beaucoup, beaucoup, beaucoup... et si jolis.

On les déballe aussi rapidement !!!

0Bloody9

Que de choses ! Une carte rigolote ! Deux livres, deux DVD...
Une superbe tasse, des bulles de bain,
une chandelle magnifique et qui sent bon, je vous dis pas... 
et des biscuits, biscuits et encore.

Mais qui me gâte ainsi ??? C'est la gentille Ophelia !
Directement de Wonderland (aussi connu sous le nom d'Angleterre !)
Je suis complètement folle de mon colis !
Et je te remercie mille fois Ophelia !

Quelques close-up des items:

Donc voici Carrie/Stephen King et Je suis une légende/Richard Matheson
qu'il me tarde de lire... Et The Witches of Eastwick que j'ai lu et vu, mais que je ne possèdais pas
et que je voulais désespérément en DVD et Sweeny Todd que je n'ai pas encore vu (honte à moi !)
0Bloody6

Et puis vous voyez cette superbe chandelle ! J'ai attendu ce soir
pour l'allumer. Mais je prend déjà mon café avec ma tasse !
0Bloody4

Et voilà, les méchants biscuits. Pauvre Ophelia, elle n'avait pas
beaucoup de choix... Je suis allergique au chocolat et je suis
difficile en matière bonbons ! Mais elle a fait d'excellents choix...
J'adore absolument - comme une vraie folle, en fait - les Shortbread Fingers !!!
Et il est difficile d'en trouve ici (j'ai même tenté d'en faire... oh désastre !)
J'aime beaucoup les biscuits au gingembre.
Et je découvre les flapjacks ! C'est fou ce que c'est bon et ça me rappelle
des biscuits que j'aime beaucoup. C'est mortel comme biscuits !
Il ne m'en reste plus (exactement 3 heures après la réception du
paquet... tous disparu dans mon ventre et celui de mon PisTout !)
0Bloody5

Encore une fois merci Ophelia ! :D

Et un gros merci à Lou pour avoir organiser ce Swap bien sanglant !!!


Et bien sûr :

Joyeuse Halloween
à tout le monde !!!

7 octobre 2009

Des frayeurs en souvenirs - 2

Des rideaux blancs dans le noir... voilà tout ce qu'il fut nécessaire pour me causer une terreur presque quotidienne et inoubliable. Ma deuxième peur fut plus terrible, intense et courte. Elle ne dura que quelques heures, mais je dois avouer que jamais je n'ai ressenti une peur aussi forte. Une véritable "panique" irrationnelle.

La deuxième...

J'étais une jeune adolescente d'environ 15 ans. J'étais très indépendante et relativement sûre de moi. J'allais me promener seule ou avec mes amies au centre-ville. Je sortais le soir. Je gardais des enfants depuis mes 12 ans -et soeurette depuis mes 10 ans. Je restais seule chez moi sans problème.

Mes parents avaient été invités chez des amis. Je n'avais aucune envie d'aller chez des inconnus pour la journée et la soirée. Ils partirent donc avec ma soeurette me laissant seule chez moi. Malgré quelques recommendations d'usage, mes parents n'étaient pas du tout inquiets pour moi. Ils savaient que je pouvais très bien prendre soin de moi et que j'étais très prudente. Et ce n'était pas la première fois que je restais seule.

L'après-midi passe rapidement et très agréablement. Être toute seule dans la maison n'était pas fréquent. Je me souviens avoir écouter de la musique très fort ; avoir dansé dans le corridor ; parlé au téléphone sans me faire avertir ; m'avoir fait du pop-corn en plein après-midi et avoir mangé du gâteau pour souper. Un bel après-midi de liberté adolescente !

Puis après le souper, j'ai descendu au sous-sol pour écouter la télévision. Un film qui passait à la télévision. Je crois que c'étaitDSC_8887 Staying Alive, mais je ne suis pas certaine. En tout cas c'était un film léger. Il faisait noir dehors et il ventait très fort. La fenêtre du sous-sol donnait sur la cour arrière de la maison. Je regardais tranquillement la télévision. Un bruit dehors. Je lève les yeux vers la fenêtre. Silence. Je retourne à mon film. Un autre bruit plus fort. Je lève encore les yeux à la fenêtre. Rien. Je retourne au film mais je me sens un peu moins tranquille. Je me questionne... toutes les fenêtres sont-elles bien fermées en haut ? J'étais certaine des portes, mais pas des fenêtres.

Et puis là... un très très gros bruit se fit entendre dehors juste devant la fenêtre du sous-sol et une ombre noire derrière les rideaux... Une peur incontrôlable me prit tout d'un coup. Je suis monté en courant à toute vitesse jusqu'à la cuisine. Et là j'ai carrément paniqué ! Affolée, je ne savais pas quoi faire... (inutile de me dire, de regarder dehors, c'était hors de question... et je ne semblais pas pouvoir me rendre au téléphone qui était trop près de la fenêtre de la cuisine), j'ai couru au tiroir et j'ai pris le plus gros couteau de cuisine et je me suis enfermée dans la salle de bain. La seule pièce qui se verroullait et qui n'avait qu'une minuscule fenêtre inacessible de l'extérieur !

Et c'est couché - ou plutôt, recroquevillé sur moi-même - sur le tapis de la salle de bain avec le couteau dans les mains que j'ai passé les heures suivantes !!! Ce que je ressentais... je ne crois pas qu'on peut appeler cela de la "peur"... j'étais momifiée dans une terreur panique, complètement paralysée, à l'affût du moindre son. C'était, quand j'y ai repensé par la suite, totalement irrationnel !!! J'ai eu des peurs depuis ce soir-là, mais jamais je ne me suis sentie aussi terrorisée qu'à ce moment. Je me rappelle une sensation de froid, de calme bizarre et de blanc... Une terreur panique complète... Je sentais intérieurement que c'était ridicule mais je ne pouvais vraiment pas bouger !

Quand j'ai entendu l'auto de mes parents, je me suis levée rapidement et ouvert la porte. Tout était calme dans la maison, seul le bruit de la télévision se faisait entendre dans le sous-sol. J'ai couru ranger le couteau et je me suis pris un verre d'eau. Mes parents et ma soeur sont entrés dans la maison. Je les accueillis dans l'entrée.

"Alors, tu as passé une belle journée?" m'a demandé ma mère. "Oui, super", j'ai répondu. Ma soeur a couru au sous-sol pour s'empresser de changer le poste, en bonne soeurette insupportable qu'elle était à cette époque. J'ai descendu avec elle. La vie a repris son cours dans la maison. Des bruits dans le salon, dans la cuisine, des voix connues, des sons familiers...

Finalement, quelques heures plus tard, j'ai regardé dans la cour arrière. Sur la fenêtre du sous-sol, il y avait un grand sac de vidange noir.

5 octobre 2009

Des frayeurs en souvenirs - 1

En ces temps remplis de coupables frissons, je me questionne un peu sur la peur. J'aime lire des livres qui vont me faire trembler de peur, j'adore regarder des films qui vont me faire retourner pour vérifier qu'il n'y a rien de surnaturel derrière moi... j'aime me coucher et penser en frissonnant aux dernières pages lues, aux dernières images vues... Puis m'endormir tranquillement... Ces frayeurs sont momentanées. Elles disparaissent tranquillement. J'aime bien regarder un film et avoir peur. Lire un livre et le poser car j'ai cru entendre un bruit inquiétant. Mais j'aime aussi que cette peur ne soit qu'éphémère et qu'elle ne soit que le résultat d'une lecture ou d'un film.

Mais il y a parfois des peurs qui sont réelles. Qui ne sont pas le fait d'un livre ou d'un film. J'ai parfois eu peur dans ma vie. Une fois, je me rappelle m'avoir fait suivre dans une rue près de chez moi... ce fut très épeurant... Et des peurs d'hôpitaux et de maladies et de mort ...

Mais de toute ma vie, je me rappelle de deux moments où j'ai vraiment eu peur. Une peur effroyable, incontrôlable. La première... une peur d'enfant, presque quotidienne. La seconde... une terreur d'une soirée.

0La première...

Quand j'étais enfant, ma mère travaillait. J'avais 4 ans. Avant l'arrivée de soeurette. Ma mère avait recommencé le travail et ne voulait pas que j'aille tout de suite à la garderie. Enfin, elle n'avait pas trouvé une garderie à son goût. Mais elle avait rencontré une dame et s'était liée d'amitié avec elle. Cette dame avait une fillette de mon âge et était une "mère à la maison". Elle offrit à ma mère de me garder. Je pris donc le chemin de sa maison tous les jours pendant un an.

Je m'entendais très bien avec la fillette, Nathalie, et nous passions la journée à jouer. Ce furent des moments très plaisants. Sauf pour les après-midis. En fait pour quelques heures des après-midis.

La dame était une adepte de la sieste après le lunch. Mais je me doute, qu'elle avait aussi besoin d'un petit break ;-). Tous les jours après le repas du midi, elle nous faisait faire une sieste pour une heure ou deux. Évidemment, elle ne nous permettait pas de dormir dans la même chambre, elle savait bien qu'on aurait joué et ri pendant toute la sieste. Et donc, sa fille dormait dans sa propre chambre et moi, je dormais dans la chambre des parents. C'était une grande chambre, avec de grandes fenêtres, avec de grands rideaux blancs.

Elle me faisait donc dormir dans sa chambre et elle fermait la porte. Et alors commençait pour moi, de longues minutes de terreur absolue. Et je n'exagère pas du tout. Je me rappelle très bien de ces moments que je n'ai jamais racontés à personne. J'étais complètement terrorisée toute seule dans le noir, dans une immense chambre inconnue, avec de grands rideaux blancs qui me semblaient voir remuer doucement. Combien de fantômes et de monstres vivaient dans ces rideaux, je ne savais pas, mais je savais que si je fermais les yeux, ils viendraient me... me... je ne savais au juste ce qu'ils me feraient, mais je savais que je ne devais pas fermer les yeux.

Je passais donc une heure, parfois deux, à transpirer sous les couvertes, avec seulement le haut du visage qui dépassait pour toujours observer ces rideaux blancs qui bougeaient... oui, oui, ils bougeaient... je pouvais le jurer. Et quand, la gentille dame ouvrait la porte pour voir si j'avais fini ma sieste, je me levais et je ne disais rien. Je n'ai jamais rien dit. Ni à elle, ni à mon amie. Ni à mes parents. J'avais peur. J'étais terrorisée. Mais je ne le disais pas. En fait, je me souviens avoir demandé une fois de laisser la porte ouverte, mais elle avait dit gentiment que cela m'empêcherait de dormir. Et elle avait fermé la porte.

Je crois que je me souviendrai toujours de ces rideaux blancs et des après-midis de terreur totale qu'ils m'ont procurés.

 

1 octobre 2009

Et ce mois d'octobre qui commence

000Halloween1Comme chaque année, j'aime me perdre dans ce mois d'octobre que j'adore. L'année dernière, l'année précédente... je tente de souligner ce mois d'automne, ce mois d'Halloween. D'autant plus que qu'ici à Barcelone, il est difficile de vraiment s'envelopper de cette atmosphère halloweenesque ! Et puis, je me rend compte que j'ai ouvert ce carnet, un certain mois d'octobre 2006 ! Raison de plus de célébrer ce mois cher à mon coeur !

Cette année je vais essayer une fois de plus de me mettre en mode Halloween, et ce, malgré l'absence de décorations espagnoles (quoique qu'il y a déjà un peu plus de décorations dans les magasins qu'il y a 5 ans !). Je vais donc y aller de textes sur ce thème et cette fête que j'aime tellement.

Et cette année, je me suis inscrite au Bloody Swap de Lou ! J'avoue que cela aide à se mettre dans le "mood", toute cette préparation de colis ! J'ai bien hâte d'envoyer mon colis... et de recevoir le mien, bien entendu !

Oh mais je regarde ces photos prises il y a déjà plusieurs années à Montréal et je suis légèrement nostalgique...

Bloodletting / Concrete Blonde

There's a crack in the mirror
and a bloodstain on the bed -
There's a crack in the mirror
and a bloodstain on the bed -
O you were a vampire and baby
I'm the walking dead
O you were a vampire and baby
I'm the walking dead

(chorus)
I got the ways and means
to New Orleans I'm going
down by the river
where it's warm and green
I'm gonna have drink, and walk around
I got a lot to think about oh yeah oh yeah

There's a rocking chair by the window
down the hall
I hear something there in the shadow
down the hall
O you were a vampire and now I am
nothing at all
O you were a vampire and now I am
nothing at all

(chorus)

They used to dance in the garden in the
middle of the night
Dancing out in the garden in the
middle of the night
O you were a vampire
and I may never see the light
O you were a vampire
and I may never see the light

(chorus)

oh yeah 10x

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19 septembre 2009

Et un retour à la vie normale

Et c'est un retour de vacances. Sniff, sniff ! J'aime bien séparer mes vacances en 2 fois comme cette année, cela fait paraître l'été plus long, cela permet de voir différents endroits.

Cette semaine en Croatie fut simplement superbe et j'espère pouvoir y retourner. Je suis littéralement tombée en amour avec ADubrovnik, les trois jours ont coulé entre nos doigts, puis 3 jours dans l'île de Mljet où ce fut le repos total, puis de retour pour une petite escapade à Kotor au Monténegro puis une dernière nuit près de Cavtat... je vais avoir beaucoup à raconter... petit à petit.

Je me suis cependant aperçue qu'on ne se remet pas d'une grippe (et encore moins de cette "fameuse" grippe - oui, c'était elle) en quelques jours. Une petite déprime a suivi, mais ce ne fut pas trop long... je me sentais surtout lasse, sans trop d'énergie et je me fatiguais très très rapidement ! Nous qui avons l'habitude de marcher beaucoup dans nos voyages, dans les villes, dans les sentiers, dans le bois, sur la plage... je me suis vite rendu compte que c'était impossible cette fois-ci. Je devais m'arrêter sans arrêt. Et mon estomac était assez fragile... Mais en gros, cela a signifié beaucoup de temps sur les rochers à comtempler la mer, lire et carrément dormir !

Et donc voilà... les vacances sont vraiment finies. Quoique... sont-elles vraiment jamais terminées ici en Espagne dans ce pays de la fête éternelle ? (ceci dit sans aucun cliché, hein ! ;-) ). Je dis ça car même si je recommence officiellement le travail ce lundi, ce jeudi, c'est la Mercè ! La Mercè qui est la fête en l'honneur de la Patronne de Barcleone, La Mare de Deu de la Mercè a lieu officiellement le 24 septembre, mais est synonyme de 5 jours de festivités, concerts, défilés, feux d'artifices, etc...

Difficile de reprendre le travail quand à partir de mercredi soir, la plupart des gens seront en congé et fêteront tous les jours et toutes les nuits !!! Mais bon... il faut bien reprendre la vie normale un moment donné !!!

10 septembre 2009

Histoire de revivre un peu

Et bien, j'ai survécu ! Mais quelle grippe, laissez-moi vous dire ! Je n'ai jamais été malade à ce point... pas de mon souvenir en Vacancestout cas. J'ai passé par toutes les étapes de fièvres, sueurs froides, baisses de pression, maux de têtes intenses, perte de vision, faiblesses, nausées, vomissements... enfin... je garde une petite toux, mais je vais bien !

Ce qui tombe juste à point car nous quittons demain matin pour notre dernière semaine de vacances. J'ai eu peur de ne pas guérir à temps, mais j'ai le ok... je peux m'envoler vers la Croatie pour une semaine de visites et promenades, mais surtout de plages et de lectures ! Nous avions déjà prévu nous reposer pendant cette dernière semaine de vacances - et non pas visiter sans arrêt et revenir plus fatigués qu'au départ - mais là, je dois avouer que ce repos sera le bienvenue !!!

Et puis, les nouvelles du côté de Maco sont bonnes. Il a une patte qui semble lui faire un peu plus mal, mais il va bien et ne boîte plus. Il ne sort toujours pas dehors (et j'en suis bien heureuse !) mais semble plus détendu et se laisse prendre par mon père. Il a toujours sa collerette (pour ne pas qu'il enlève les 50 points de sutures !!!) mais cela oblige mon père a le nourrir avec du pâté au lieu de sa nourriture sèche habituelle et il en semble bien heureux !

Et donc, bonne semaine ! Moi, je pars dormir et lire... lire et dormir... :D

2 septembre 2009

Révolte

Les derniers jours furent difficiles. Cette grippe qui m'a envahie fut particulièrement rude: fièvre, migraines, nausées, vomissement,... J'ai même été dans l'obligation d'aller à l'hôpital, puis à la clinique à plusieurs reprises: prises de sang, électrocardiogramme,...Enfin, ce fut une des pires grippes de ma vie et je suis bien contente qu'après plus de 8 jours, je commence à aller mieux.

Malheureusement, la grippe ne fut pas l'unique difficulté des derniers jours... ma grippe fut accompagnée par des larmes... beaucoup de larmes ainsi que de la révolte.

Avant-hier, j'ai reçu un appel de mon père. Un appel qui m'a plongée dans une colère horrible. Chat6

Mon père a récemment déménagé en campagne. Jolie maison dans un nouveau développement en montagne au milieu des vignes. Endroit magnifique, tranquille... Il a bien entendu amené avec lui son petit zoo, comme nous disons: un vieux chat gris de 14 ans nommé Ti-Pou, un jeune chat de 4 ans, Maco et un jeune chien de 1 an, Sultan. Les animaux, très heureux de pouvoir aller à l'extérieur, se sont mis à explorer le jardin. Les murs entourant la maison sont en ciment et les empêchent d'aller trop loin. Ce qui est bien parfait.

Mais Maco est un jeune chat vigoureux et curieux et il a bien vite choisi un perchoir sur le haut du mur donnant sur la rue. Il ne quittait pas son perchoir, mais y passait une bonne partie de la jounée à regarder la rue. Maco est un jeune chat espiègle et affecteux.

En fin de semaine dernière, Maco a disparu. Mon père, paniqué, a cherché partout: dans les rues de son nouveau quartier, dans la montagne, dans les vignes... après deux jours, il a trouvé son chat. Les quatre pattes ensanglantées... on lui a coupé les doigts de toutes les pattes... pas juste les griffes, pas la première phalange... non les 5 doigts des quatre pattes...

J'ai les larmes aux yeux encore, a la seule pensée de la souffrance qu'il a dû vivre.

Mon père, en larmes, a appelé le vétérinaire qui vient de maison en maison... Maco est jeune, fort, résistant... il marche déjà sur ses pattes bandées. Et il a recommencé à se nourrir petit à petit. Il vivra.

Mais, je suis révoltée, en rage, je ne comprends pas... Comment peut-on torturé un animal? On me dira qu'on torture les humains... je sais... L'homme est simplement horrible...

Pauvre petit Maco...

24 août 2009

Qui?

Qui est malade en pleine canicule du mois d'août ? grippe
Qui a la grippe en plein été ?
Qui fait de la fièvre quand il fait 35ºC ?
Qui tousse sans arrêt à sa première journée de travail après les vacances ?

Moi évidemment !!!! Mautadine !!!!

J'ai dû m'épuiser à trop lire et écrire pendant mes vacances ! :P

Bon, c'est tout pour aujourd'hui... dodo maintenant... zzzzzzzz



22 août 2009

Que trouve-t-on dans les bois ?

Je suis bien installée sur mon sofa. J'écoute une émission de télévision. Attentivement. J'aime bien cette série... je regarde peut-être Bones, CSI ou Cold Case... enfin une de ces séries de crimes à résoudre.

L'émission commençait comme beaucoup de ces émissions: la découverte d'un cadavre. Un promeneur insouciant se balade et voit quelque chose d'étrange. Il s'approche tranquillement pour voir de plus près... et oh misère, c'est un cadavre ! Scène suivante: les policiers et enquêteurs arrivent sur les lieux et questionnent le témoin.

"Ça n'arrive que dans les films ou à la télévision" que je me dis depuis des années. "Bien sûr... on commence souvent les épisodes ainsi donc ça doit bien arriver, mais quand même... qui se promène et tombe, paf, sur un corps?" que je poursuis habituellement.

Qui ? ai-je demandé... et bien mon père, voilà qui !

Il y a quelques temps, il se promenait dans la montagne. Des collines près Corpsde chez lui, dans le coin de Vendrell et Calafell. Il aime bien marcher. Il marche toujours et chaque jour. Depuis qu'il est revenu vivre en Espagne, il n'a plus du tout ce mal de genoux qui le torturait au Québec et donc chaque jour, il va marcher.

Il aime particulièrement aller dans les champs et la montagne. Car ces promenades sont toujours combinées avec une récolte quelconque. Il va cueillir des asperges sauvages. Il va ramasser des amandes, des figues, des olives, des fruits de cactus, des châtaignes. Il va à la chasse aux escargots. Il ne ramasse jamais de champignon - je lui ai formellement interdit ! Chaque randonnée est combinée avec une nouvelle découverte et récolte.

Je ne sais pas très bien ce qu'il cueillait cette fois-ci. Mais c'est un endroit où il va souvent. Un champ vacant à fleur de montagne avec une cabane abandonnée dans un coin du terrain. Il se promenait avec ca copine. Elle était fatiguée - mon père est inlassable dans ces promenades - et elle était assise sur une roche. Mon père continuait sa balade et récolte et arriva tout près de la cabane. Il s'approche, le nez par terre. Il lève la tête pour... comme ça, je suppose, pour rien en particulier. Et là, il voit une masse noire par terre à l'intérieur de la cabane. En fait dans ses mots : "un gros tas noir". Il se demande ce que cela peut bien être, et curieux, il entre dans la cabane... peut-être quelque chose d'intéressant d'abandonner et qu'il pourra récupérer et patenter (oui, il ramasse aussi parfois des objets... d'ailleurs il a récupéré et réparé une magnifique horloge abandonné sur le trottoir et qui maintenant fonctionne parfaitement !).

Je disais donc, qu'il entre dans la cabane. Il s'approche mais s'aperçoit vite que la "masse" semble être un homme. Oui, en effet, c'est un homme couché par terre sur le dos. Il ne bouge pas. Mon père s'approche tranquillement, en appelant l'homme: "hola... vous allez bien... est-ce que ça va..." (tout ça en espagnol bien sûr!).

Entre temps, la copine, sur sa roche assise, ne voyant plus mon père, vient le rejoindre. Elle entre dans la cabane. Mon père l'arrête tout de suite et lui dit de ne plus avancer, qu'il y a un homme par terre qui ne bouge pas. "Ooooh, est-il mort?", qu'elle lance, inquiète. "Je ne sais pas, je vais vérifier", répond mon père. Et ne sachant trop que faire, et hésitant à toucher l'homme, il le pousse du pied... Malgré la faiblesse de sa technique, il confirme sans tarder que l'homme est bel et bien mort !

Panique chez la copine... Elle sort en courant et en "criotant" (mot utilisé par mon père qui défini un genre de petit cri... faut pas trop analyser l'étymologie du mot, hein !!!). Mon père sort aussi et ils tentent d'appeler les urgences sur son téléphone, qui bien entendu, ne réussit pas à capter de réseau (je crois plutôt, qu'ils étaient tout deux incapables de pitoner le numéro, mais bon). Ils n'étaient pas bien loin de la ville de Vendrell, ils retournent donc à la voiture et vont à l'hôpital. Ils expliquent tant bien que mal la situation: "il y a un macchabée dans une cabane", qu'il dit (oui, il a bien dit macchabée, il n'en revient pas lui-même et avoue qu'il devait être plus troublé qu'il ne le pensait... "fiambre", qu'il a dit).

Et donc... comme à la télévision et dans les films, il repart avec des ambulanciers, rejoint rapidement par des policiers pour aller sur les lieux de la découverte. Et oui, de un, l'homme est bien mort, de deux, on interroge mon père et sa copine pendant quelques temps. Pendant qu'une équipe s'active sur les lieux pour les sécuriser et en analyser chaque milimètre.

Puis mon père et sa copine peuvent repartir en laissant leurs coordonnées, au cas où... On leur dit que l'homme semble mort d'une crise cardiaque, tout simplement... et depuis pas très lontemps. Mon père n'en saura pas plus.

Une fois chez lui, il m'appelle tout de suite: "Tu sais pas quoi ? J'ai trouvé un mort !", s'exclame-t-il. Et bien, que je me dis, après avoir écouté son histoire... ça n'arrive pas juste à la télé !

20 août 2009

À la table du Moyen Âge

CuisinePuis-je me permettre un très mauvais jeu de mot ? Enfin, un jeu de mot facile et même enfantin ? Et bien oui, je vais me permettre. Pourquoi ? Parce que j'en ai envie, voilà tout! (mais enfin... que de chichi pour un mauvais jeu de mots !)

Alors voilà ce fameux mauvais jeu de mots: j'ai absolument dévoré l'ouvrage de Birlouez: A la table des seigneurs, moines et paysans du Moyen Age! Une fois que j'ai commencé ma lecture, je n'ai pu arrêter... presque comme un roman qu'on ne peut plus reposer car on veut connaître la suite immédiatement.

J'ai lu le livre en deux soirées, dans mon lit, dans une auberge perdue près de Séverac-le-Château. Le lendemain, dans la voiture, je ne faisais que parler du livre avec mon PisTout. "Savais-tu ceci?" "Te rends-tu compte de cela?"

Nous avions prévu plusieurs arrêts ce jour-là, dont une visite du Château de Coupiac, dans le sud de l'Aveyron. Le château est géré depuis plus de 25 ans, par l'association "Los Amics del Castel de Copiac" qui en plus de s'occuper de la restauration des lieux, organise diverses activités et animations tout au cours de l'été (et parfois pendant les autres saisons).

Nous voilà donc à Coupiac pour la visite de ce lieu haut en histoire et fort bien conservé et restauré. Nous payons notre entrée et commençons la visite. Quelle ne fut pas notre surprise - enfin plutôt la mienne! - de constater que l'animation de la journée se déroulait dans la cuisine du château. Une gentille dame, toute costumée, expliquait les coutumes et habitudes alimentaires au Moyen Age ! Quelle coïncidence incroyable !

Nous nous sommes donc assis et avons écouté ses explications. Ma lecture étant plus que fraîche dans ma mémoire, ma langue picotait à chaque question qu'elle posait : "savez-vous pourquoi on dit telle chose?" "saviez-vous que l'on ne mangeait pas de telle chose?" Et quand on lui posait des questions, je me tortillais sur le banc afin de ne pas répondre à sa place ! Et c'est que j'aurais pu !

L'animation fut un bon complément à ma lecture. Installés dans une cuisine médiévale, entourés d'objets des différentes périodes médiévales, nous avons aussi eu droit, en conclusion, à une dégustation d'hypocras, ce vin des chevaliers !

Ma seule déception: le seul livre sur le sujet à la boutique était l'ouvrage de Birlouez ! J'espèrais pouvoir acheter d'autres volumes et compléter ainsi ma lecture sur ce sujet (que je trouve personnellement) passionnant !

17 août 2009

Vacances... une première fuite...

C'est un été lent. Un été chaud. En tout cas, ici à Barcelone, c'est un été épuisant et paresseux. Il commença tôt et continue. Du soleil et du soleil. Les jours passent lentement alourdis par cette chaleur qui semble éternelle.

Vacances1Quand j'étais enfant, je me souviens que les étés étaient infinis. Ils duraient des vies entières. Puis, avec l'âge, les études et le travail, les étés m'ont parus éphémères. Ils passaient et je ne semblais pas être en mesure de les voir.

Depuis que je vis en Espagne, bien que les étés passent encore relativement rapidement, je dois dire qu'ils ne passent plus inaperçus. Ils sont là. Brûlants et bruyants. Remplis de chaleur et bruits mais aussi de plages, de fêtes de quartier et de promenades dans la ville.

Les étés sont donc bien vivants. Mais comme je l'ai déjà dit, ils sont aussi parfois difficile à supporter. Et bizarrement semblent s'éterniser. Difficile de travailler dans la chaleur.

Heureusement cette année, l'été est ponctué de visites et courts voyages. Soeurette fit son tour au tout début... amie-complice et son copain sont arrivés au début août et sont déjà repartis... et la semaine dernière, j'avais finalement une première semaine de vacances.

Et je crois que cela faisait très longtemps que je n'avais attendu une semaine de vacance avec autant d'ardeur ! Et les premiers jours de cette fuite dans les Pyrénnées espagnoles puis françaises furent témoins d'un peu de pluies et de fraîcheurs... Qui étaient les bienvenus... et qui ne furent présentes que le temps de respirer enfin. Puis elles repartirent et laissèrent la place au soleil pour les derniers jours vécus au fin fond du Languedoc-Roussillon...

Des marches, des visites de châteaux, d'abbayes, de villages... des pics-nics sur le bords de rivières... des moments de lecture...

Et aujourd'hui, un retour à Barcelone, qui elle, n'a pas abandonné son soleil et sa chaleur. Et les jours reprennent leur quotidien. Jusqu'en septembre alors qu'une deuxième fuite nous attend ! J'aime bien espacer mes fuites...

13 juillet 2009

Paresse

Ne croyez pas que je ne fais aucun effort. J'ai plus de 10 textes en attente, à divers stades d'avancement... Mais je traîne... 1

Bien sûr, il y a eu de la visite. Et puis, il y a eu de la famille à aller voir. Et ensuite... il a fait trop chaud. Puis, les commissions à faire. Et les nouveaux sofas sont arrivés et il a fallu réaménager le salon... Puis, il y a eu le temps plus clément et l'envie d'aller se promener. Puis, il a eu beaucoup de travail... jusque dans les soirées... petit inconvénient de travailler de chez soi...

Et puis, il y a le ménage à faire qui s'accumule, parce que pas envie de le faire. Mais il le faut... Puis, il y a la petite escapade qui s'en vient le week-end prochain... Et puis, il y aura encore plus de ménage car il y a de la visite qui s'en vient pour trois semaines... Oh, j'oublie les impôts trimestriels à faire avant mercredi...

Enfin... il semble y avoir toujours quelque chose ! Et puis, le moment de libre qui arrive enfin, semble se résumer par une immense paresse... Je "m'évache" sur le sofa - encore plus invitant qu'avant, ce nouveau sofa! - je regarde la télévision ou je lis paresseusement...

Tous les matins, je me lève pleine de bonnes volontés ! Et je planifie une soirée à terminer ces textes qui pleurent et se sentent si abandonnés... Demain, je le promets !!!

8 juillet 2009

Respirer et dormir

Oui, il est vrai que la visite de soeurette m'a tenue loin de ces lieux. Mais cela n'explique pas mon incapacité d'écrire quelques lignes depuis son départ. En fait... même la visite de soeurette n'est pas la seule cause de mon silence.

Et la vérité, c'est que j'hésitais à en parler. C'est que tout le monde en parle. Et j'en avais parlé les années passées (ici, ici et ici) et "la verdad" c'est que parler température m'énerve au plus au point. Tout le monde en parle. L'hiver, on pleure sur le froid et la neige - qui reviennent chaque année mais qui semble surprendre annuellement - et l'été on pleurniche sur la chaleur - qui évidemment est un symbole de l'Espagne en été... donc rien de surprenant.

Mais j'avoue que les dernières années furent difficiles. Et cette année... encore une fois... très pénible. Il a fait chaud. Une 16_Encore_le_soleil__Octchaleur agressante. Et encore une fois, petit à petit, j'ai ratatiné sous le soleil. Mais encore une fois cette année, après chaque nuit fut sans sommeil, chaque matin signifiait migraine et nausée. Puis une journée de travail évachée devant l'ordinateur à boire verre d'eau après verre d'eau (suivi par autant de promenade aux toilettes... ainsi suis-je faite!!!). Donc. J'ai appris que je supporte assez mal la chaleur barcelonaise. Heureusement, qu'il y a les escapades à la plage mais surtout à la montagne...

Et donc... chaque soir... presque aussi chaud que le jour... je me retrouvais sur la terrasse à lire ou à regarder le ciel, ma foi souvent magnifique sous cette chaleur... mais incapable d'écrire un seul mot.

Mais aujourd'hui, il fait moins chaud. Il a fait 27º sur notre thermomètre aujourd'hui. Et il y avait des nuages. Mes plantes sur la terrasse m'ont même fait un sourire. Les fleurs ont osé s'ouvrir un peu et offrir un peu de leur parfum. Les cactus ont pris un peu de repos, mais eux, s'ennuient déjà du soleil, les ingrats.

Et j'ai pu écrire quelques mots ! On annonce quelques températures plus clémentes pour les prochains jours... sans dépasser le 30º - enfin, on espère ! Mais enfin, on se réjouit de pouvoir respire un peu pendant la journée et dormir, la nuit; de pouvoir écrire un peu pendant les jours qui viendront... car j'aime écrire ! Autant que lire... et j'ai tant de courriels et commentaires en retard, sans parler des articles en attente... c'est complètement honteux ! :P

1 juillet 2009

Là-bas, au loin

C'était évident. Des vacances se terminent toujours. Et donc, soeurette est retournée à Montréal. Encore cette année, sa visite fut remplie de promenades, de films, de papotage, de sorties, de magasinage, de bons repas, de plages ... Mais cela fut beaucoup trop court. Et comme, ce fut une surprise, je n'avais pas prévue de jours de congé pour passer plus de temps avec elle. Heureusement, il a eu la Saint-Jean... jour férié. Et nous avons pu en profiter un peu.

Et voilà, elle est repartie. Nous ne sommes pas certaines quand nous nous reverrons. PisTout et moi, n'avons pas prévu de voyages au Québec pour l'année à venir. Et elle ne pense pas revenir l'été prochain... Il faudra que je réfléchisse aux vacances 2009_06_Alsace132010... Évidemment, nous nous parlons presque tous les jours... vive Internet ! Mais ce n'est pas pareil. C'est un des mauvais côté de vivre loin de sa famille... le contact réel...

Et je dois avouer que ce qui me manque le plus, c'est de pas la savoir près de moi. Pas nécessairement de la voir tous les jours, ni même toutes les semaines. Mais d'avoir la possibilité de la voir quand je veux. Des vacances et des séjours, c'est bien agréable, mais ce n'est pas la même chose. Pendant 3 semaines, je l'ai vu tous les jours. Tous les jours. Puis, plus rien.

Ce qui est étrange, c'est que quand les gens viennent nous rendre visite... c'est très intense pendant un laps de temps. Ils sont là, tout le temps... on les voit matin, midi et soir... on prend nos repas ensemble, on les promène dans la ville et aux alentours, on planifie des sorties, des visites... Parfois, cela devient même lourd, malgré tout le plaisir. Puis, ils s'en vont, et on reste seuls. C'est étrange.

Ce qui me manque, c'est la possibilité d'appeler soeurette et de lui demander si elle veut aller au cinéma, un jeudi; de recevoir sa visite imprévue un soir, et de se faire un souper entre soeurs; d'aller maganiser quelques heures, un samedi... La possibilité de se voir, mais pas nécessairement tous les jours...

Enfin... je m'ennuie beaucoup de soeurette.

18 juin 2009

Une fabuleuse surprise !

Nous avions donc prévu un week-end en Alsace... qui s'est avéré doublement merveilleux. Il est toujours agréable de séjourner dans cette région... mais ce voyage me réservait une autre surprise.

Nous partons donc vendredi matin. Un vol d'environ 1h15. Nous débarquons et allons chercher nos bagages. Puis nous nous dirigeons vers la sortie... (comme, je donne des détails, non?) Je marche tranquillement, tirant ma valise à main. Nous allons vers le comptoir pour notre location d'auto. Et puis, je vois une femme près du comptoir. Avec des valises roses. Je me dis: "hum, elle ressemble à soeurette, cette fille". Et puis, cette femme au grans sourire, émet un sifflement... qui appartient uniquement à mon père, moi et soeurette... Et je me dis, complètement immobile et stupéfiée: "mais, mais... C'EST soeurette !!!!!" DSC_37571

Et elle de se diriger vers moi, en riant... et mon PisTout d'éclater de rire... Tellement surprise que je n'ai même pas réagi et que seuls les mots suivants, un peu bêtes, ont réussi à être prononcer: "mais qu'est-ce que tu fais là?"

Alors, que soeurette m'avait dit qu'elle ne viendrait pas cette année en Espagne pour ses vacances... alors qu'elle m'avait conté en détail le "supposé" voyage qu'elle comptait faire à Miami... elle et mon PisTout avaient tout planifié depuis des mois ! Elle nous rejoignait à Bâle pour notre week-end en Alsace et en Allemagne, puis revenait avec nous à Barcelone pour 2 semaines complètes !!!

Et donc, ce fut un super week-end et soeurette est ici jusqu'au 27 juin ! On va pouvoir placotter et placotter !!! Et hier, ce fut la surprise pour mon père qui ne savait pas non plus qu'elle venait. Je lui demande de venir chez moi pour une question de papiers... et c'est soeurette qui lui ouvre la porte ! La joie sur son visage était sûrement plus belle que mon expression de stupeur !

Donc... les prochains jours se partageront entre travail et soeurette !!! :D

12 juin 2009

En route pour l'Alsace

DSC_0804a_copyHabituellement, nous y allons au mois de décembre et au mois de mars. Il y a un événement que nous aimons bien qui a lieu à tous les trois mois. Nous y allons en décembre car j'adore les marchés de Noël et ceux de l'Alsace et de la Forêt noire sont magnifiques. Et cela nous donne un peu de froid... une petite impression d'hiver.

Nous y allons aussi au mois de mars. Encore une fois, habituellement pour avoir un peu de température frisquette... un peu de cette annonce froide de printemps.

Mais cette fois, je voulais y aller aussi en juin... Histoire de voir cette magnifique région avec des feuilles, de l'herbe verte et des fleurs. De la voir sous un tout autre aspect. Alors, on part aujourd'hui... pour revoir Colmar, Strasbourg, Riquewhir, etc. sous le soleil du mois de juin. Puis, direction Lahr, Baden-Baden... aussi avec un peu de couleurs florales et arbolesques !

J'ai bien hâte car j'aime beaucoup cette région et il me tarde de la voir sous un autre aspect ! Et j'ai un petit besoin de changer d'air !!! Donc, à dimanche !

8 juin 2009

Vous croyez que le temps passe ?

FuiteDonc, le temps passe. Et même si parfois, j'ai la vague impression qu'il me glisse entre les doigts, je suis relativement sereine avec les années qui sont derrière moi.

J'aimerais parfois retourner à de plus jeunes années. Ces années où il n'y avait pas tous ces plis autour de mes yeux. Mais chaque année a eu sa part de soucis et sa part de moments doux. Et si aujourd'hui je souris devant les préoccupations d'avant, peut-être ferais-je de même dans 10 ans en me rappelant les soucis d'aujourd'hui.

Quand une date passe sur le calendrier et oblige nos amis et notre famille à nous souhaiter pleins de choses heureuses et banales... on ne peut parfois s'empêcher de réflexionner sur le temps qui passe.

Et je crois qu'il passe parfaitement... à une vitesse normale. Je ne suis pas éternelle... juste temporelle. Et j'aime bien ce temps qui ne s'arrête pas. Il sait exactement à quelle vitesse filer. Il ne reste qu'à nous, de le suivre et de le comprendre et surtout d'apprécier chaque âge et chaque moment. Même les difficiles.

Bah... je deviens philosophique avec le temps, je crois... ;)

21 mai 2009

Quand les archives m'appellent

Aujourd'hui jeudi, vendredi et samedi... des allers-retours sur Tarragona. Tous les jours. Départ à 7h00 la matin, retour vers les 22h00. Et des journées entières à écouter des mots portant sur l'information portée sur tous les types de support... Des idées sur l'accès facile ou interdit aux informations transportées par des bouts de papiers, des lieux virtuels, et autres moyens de transports anciens et modernes.

Oui, je pars me perdre parmi des collègues majoritairement catalans, quelques espagnols et une poignée d'étrangers - dont archivesma petite personne - pour assister à un congrès sur les archives et les documents.

À prévoir ?

  • Quelques conférences intéressantes
  • Quelques discours ennuyants
  • Quelques découvertes
  • Des retrouvailles avec les quelques collègues que j'ai pu croiser au cours des 5 dernières années
  • Peut-être quelques rencontres nouvelles
  • Quelques conversations agréables
  • Au moins, un ou deux combats contre sommeil
  • Des repas copieux
  • Du café en abondance
  • Beaucoup de prises de notes
  • Une valise pleine de documentation
  • Plusieurs cartes d'affaires échangées

On va espérer ?

  • Que mon espagnol soit fluide et
  • que mon catalan soit passable !

On se revoit dimanche !!! :D

19 mai 2009

Je rêve de comprendre

Comme tout le monde, je rêve. Beaucoup même. Souvent, enfin, presque toujours en couleurs. C'est-à-dire que tous les rêves revedont je me souviens - et je me souviens de beaucoup de mes rêves - sont en couleurs. Quand on me dit qu'on rêve en noir et blanc, j'ai de la difficulté à le croire. Et, comme je viens de le dire, je me souviens de beaucoup de mes rêves. Partiellement ou complètement. Et, la plupart du temps, je sais que je rêve. Même dans mes cauchemars. Presque toujours, je sais que je suis en train de rêver. Et très, très souvent, je peux influencer mes rêves. Parfois, c'est difficile... et même si je sais que je rêve et que je me dis que je voudrais changer quelque chose, cela ne se produit pas. Mais je sais que je rêve.

Pour une raison quelconque, les gens ont commencé, il y a plusieurs années, à me demander d'interpréter leurs rêves. Je dis pour une raison quelconque, car je ne me souviens plus pourquoi ni quand cela a commencé... Un jour, je me suis retrouvé à donner mes analyses des rêves de mes amis, ma famille, de gens sur les forums... Et je ne sais pas trop pourquoi. Et on me dit que j'analyse toujours très bien... pourtant... je ne sais trop comment je fais. Et à part, couper le rêve en partie et en extraire certains éléments qui m'apparaissent se démarquer, puis donner quelques significations de symboles... je ne vois pas trop ce que je fais de particulier. Bien sûr, après avoir fait cette analyse, je donne mon avis, mais en disant toujours - et en insistant - sur le fait que cela n'est qu'une interprétation des éléments et de leurs liens. Et j'insiste toujours sur le fait que personne n'est mieux placé que l'auteur des rêves pour en comprendre le sens. Et que le danger, quand c'est quelqu'un d'extérieur qui analyse le rêve, est que les associations établies entre certains éléments soient trop personnelles... et donc si c'est quelqu'un d'autre que le rêveur qui analyse le rêve, l'interprétation sera personnelle à l'interprète et non au rêveur.

Mais voilà où j’ai un problème... car je suis incapable d'interpréter mes propres rêves. J'ai bien le sentiment que parfois, mon rêve contient une quelconque signification, me livre un certain message... mais alors que pour les rêves des autres ces symboles, messages et significations sont faciles à déceler, pour mes rêves... je ne sais absolument pas ce qu'ils signifient. Vraiment pas.  

Alors que pour les rêves des autres, je suis capable de mettre des bémols et dire: "ceci n'a aucune signification particulière, à part le condensé de tes expériences de la journée..." pour mes rêves, je ne sais pas faire la différence. Bien sûr, parfois c'est évident... mais souvent - que dis-je! - la plupart du temps, je suis complètement dans la brume. Incapable de déceler les éléments importants, ou alors accrochant aux éléments qui ne le sont pas... Je suppose que je suis trop près de mes rêves, que je suis incapable de prendre du recul... ce qui vient contredire ce que répète à tous: que le rêveur est le mieux placé pour comprendre ses rêves... enfin...

Hier, j'ai fait un drôle de rêve. Vraiment, je sens que je me parle à moi-même dans ce rêve, mais je ne sais pas trop ce que j'essaie de me faire comprendre... quelques éléphants, un téléphone, une araignée, un séchoir à cheveux et autres bizarreries sembleraient vouloir me dire quelque chose... mais quoi ?

 

 

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Quelques pages d'un autre livre ouvert...
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