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legendes
24 octobre 2007

The Secret Lore of the Cat

The Secret Lore of the Cat: [the Magic of Cats – in Myth, Legend and Occult History] / Fred Gettings. – London,LoreCat Glasgow,Toronto: Grafton Books, 1989. – 207 p.: ill., 25 cm. – ISBN 0-586-20609-4

Comprend une bibliogr. et un index.

Quatrième de couverture (traduction libre):

Le chat a toujours été considéré une créature magique, entre à la fois le monde des hommes et le monde des esprits. La mythologie le concernant s’étend de l’Égypte ancienne –alors qu’il était vénéré comme un dieu- à l’Angleterre du XVIe siècle –alors qu’il fut rabaissé au rang de démon- et beaucoup plus. Il fut le sujet de mythe, fable et symbolisme occulte dans l’art, la religion et la littérature au travers des siècles. Et avec ses yeux étranges, il est également devenu un symbole de la nuit et de l’inconscient.

The Secret Lore of the Cat couvre un large éventail de sujets –comme par exemple, les visions légendaires de la créature; son apparition dans les comptines et vieux contes et légendes, dans les contes de fées irlandais, le folklore; son association avec la Vierge Marie; ses pouvoirs de prédictions, de guérison; le mythe du chat noir et du chat démoniaque; le familier de la sorcière; le chat dans l’art et l’alchimie; et la signification mystique des neufs vies du chat.

Les amoureux des chats vont trouver dans ce livre –illustré avec de superbes peintures et imprimés – un guide stimulant, révélateur et enchantant sur les secrets mystères de cet animal fabuleux.

Commentaires personnels :

Magnifique livre.
Les illustrations sont très belles, très intéressantes et très pertinentes. Le texte est très bien construit et facile à lire. Le livre couvre plusieurs aspects de la mythologie et de la symbolique du chat, autant modernes qu’anciens. À lire absolument. Pour ceux qui peuvent lire l'anglais et qui sont intéressés par la symbolique du chat dans l'art, l'histoire, la littérature et l'occulte...

Table des matières :

Preface

The cat as symbol of the night; the ankh and the goddess Venus; hermetic lore; a magic cat.

Introduction

Agrippa’s motto and the death of Buddha; how the cat is centred in itself; a cat’s names and individuality; the Group Soul; some Aesop fables; Tenniel’s Vanishing cat; the Cat of the Stars and the Fallen Cat; the Kalevala cat, an intermediary with the dark unknown.

Part I: The Everlasting Cat

Chapter 1: The Magical Eye
Cat sight and the Moon; Yeats’ Minnaloushe; the Hand of Glory; the Egyptian symbol Ru; Udjat symbolism; the goddess Sekhmet or Bastet; cat’s eye stones; Tom and Jerry; lunar power

Chapter 2: The Magical Name

The transition from “puss” to “cat”; Puss in Boots or the Chat Botté; Grimalkin; Reginald Scot’s “curst queans”; archie and mehitabel; Cat stanes and cat’s cradle; Mahu and Mau; Tom-cats and Jack-daws; Manx kittens; Fishing and Leopard Cats; jaguars and tigers; the Pallas Cat; Cat and Fiddle; the cat in heraldy

Chapter 3: The Sacred Cat in Literature

The “Stable Cat”; the oracular cat; mistaken for lion of Judah; Corn cat lore; Freya’ Day; the Book of Kells and the cross of Monasterboice; Iruscan, King of Cats; the Reverend Hawker’s excommunicated cat; the Temple Mark; Oiers Plowman; effigy of the Black Prince; de Honnecourt’s cat; George Wither’ Magistrate; Dick Whittington; “The Owl and the Pussy Cat”; Puss in Boots again; the Cheshire Cat and the County Palatine; Ginger, the Moggy in Narnia; another Aesop fairytale

Chapter 4: The Psychic Cat

Cat and Man; the Etheric cat; anthropomorphism; Darwinism and spiritual evolution; Tiger Swami and the inner cat; cats’ healing power; ghostly and psychic cats; spirit photographs; demonic cats; warnings of disaster, presages of death; a de-bugged demonic cat?; the tiger tamed

Chapter 5: The Symbolic Cat in Art

The cat as an archetype; the sphere of the Moon; Purgatory; Lalande’s constellation; the Chinese zodiac; the lion in alchemy; the Fool and the Juggler; the Kuykendall Tarot pack; the cats of Hieronymus Bosch; demonic music; an unrecognized treasure of the Devil in disguise?; Hogarth’s dumb shows; the cat prostitute; cat among the pigeons; Henri Rousseau’s cats

Part II – The Hellish Cat

Chapter 6: The Demonic Cat

The anti-cat league and Pope Gregory IX; the feline Satan; Haborym, Flauros and Bael; St-Peter’s cat; the incubus; cat burning; Hans Baldung Grien; cat-demons of Japan, South America and the Scottish Hebrides

Chapter 7: The Consort of Witches

Return to the fallen cat; the withches’ familiar; ships’ cats and the North Berwick trial; Goya’s Los Caprichos; Lady Sybil and the other witches; Christopher Smart’s Jeoffrey; the York Castle trials; wild catsè pagan rites; Dürer’s “Adam and Eve”

Conclusion: The Magic of Nine
The nine gods and goddess and the mystical three times three

Bibliography
Index
 

(J'ai publié cet article le 16 octobre 2006 sur ce carnet: Le livre ouvert: Magies et Mystères, ainsi que sur des forums)
 

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4 juillet 2007

Cultures, Légendes et Traditions

Articles publiés sous la catégorie : Cultures, Légendes et Traditions


Lieux et Bâtiments - Culture, Légendes et Traditions

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Légendes et Traditions - Religions


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Premier compilation : 4 juillet 2007
Dernière mise à jour: 26 juin 2017

23 avril 2007

Un livre et une rose

En ce 23 avril, la Catalogne célèbre ! On fête le patron de la Catalogne, Saint Georges, ou plutôt Sant Jordi. C'est la journée duSanJordi livre et de la rose. Et puis, finalement, cette fête fut déclarée officiellement par l'UNESCO, la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.

Plusieurs légendes entourent Saint Georges. Militaire romain, martyr chrétien au IVe siècle, combat avec le dragon...

Georges était originaire de Cappadoce et servait dans l'armée romaine. Il arriva un jour dans une ville nommé Sylène (en Lybie) terrorisé par un dragon. On lui donnait régulièrement une offrande - des brebis - mais on fut rapidement obligé d'offrir des sacrifices humains.  Lorsque la fille unique du roi fut désignée comme victime, Georges fut touchée de son sort - et de ses larmes - et décida de la sauver "au nom du Christ".

Il combattit le dragon avec sa lance. Il le blessa d'abord. Il dit alors à la princesse, de tenir en laisse le dragon avec sa ceinture qui se mit à la suivre. Lorsque les habitants de la ville ainsi que le roi furent témoin de ce "miracle", ils se convertirent immédiatement et se firent baptiser. Georges tua alors le dragon avec son épée. On dit que de la blessure du dragon infligée par Saint Georges, jaillit du sang et que lorsque celui-ci toucha le sol, un rosier émergea. Saint Georges cueillit une rose de l'arbuste et l'offrit à une princesse. Celle-ci, touchée par le geste, lui offrit un livre pour lui témoigner sa gratitude ainsi que son amour. Ces deux gestes incitèrent tout le peuple à se convertir au christianisme. un nouveau rosier renaît chaque année à ce même endroit.

Et on perpétua cette tradition - directement issue de la "Légende dorée" (ouvrage rédigé au XIIIe siècle qui relate entre autres les vies de saints, saintes et matyrs chrétiens) - particulièrement en Catalogne et elle devint la "fête des amoureux". Lors de cette fête, beaucoup plus populaire que la Saint Valentin, les amoureux s'échangent une rose et un livre. Traditionnellement, l'homme offre une rose à son amoureuse et la femme offre en retour, un livre. Aujourd'hui, on s'échange un livre et une rose en cette journée - peu importe son "sexe"...
 
La Sant Jordi - la Saint Georges - est également devenu un symbole de l'identité catalane. De plus, l'association entre la Sant Jordi et l'anniversaire de la mort de Cervantes - ainsi que Shakespeare, et de la Vega - tous trois auteurs célèbres et décédés un 23 avril de 1616,  fut également une raison pour célébrer le "Jour du Livre" en cette journée. On célèbre également ce 23 avril pour promouvoir le livre et la culture à travers le monde. Et donc la tradition catalane devint une fête internationale.

Depuis quelques jours et plus particulièrement aujourd'hui, en ce 23 avril, les rues de Barcelone font la fête. Les drapeaux catalans, les kiosques de livres et de fleurs envahissent les rues. Et avec ce soleil qui a réapparu depuis quelques jours... Barcelone fait la fête !

2 février 2007

Un Jour la Marmotte vit peut-être son ombre

MaM

Ce 2 février possède beaucoup de traditions et légendes. Il possède aussi beaucoup de nom. Certaines de ces traditions et coutumes se réfèrent parfois au 1er février, parfois au 2 février… il y a des divergences d’opinions.

Chandeleur, Candlemas, Candelaria, Fête des chandelles, Imbolc, Fête ou Jour de Brigitte (Brigid), Fête des Lumières… à la suite de ces noms plus connus, on peut retrouver aussi d’autres noms moins connus.

Imbolc (et ses origines et variations), Chandeleur (et ses variations) seront pour d’autres textes. Commençons par une célébration que je connais très bien. Car il faut bien l’avouer la Chandeleur ne fait pas partie de mes souvenirs et je n’ai connu la fête d’Imbolc que beaucoup plus tard. Alors que la marmotte, elle, on la connaissait !

Évidemment, en recherchant un peu les origines du Jour de la Marmotte ou Groundhog Day, on s’aperçoit rapidement que cette fête a elle aussi ses origines dans la célébration de la lumière et a des liens étroits avec la Chandeleur catholique et l’Imbolc celte, et même des caractéristiques plus anciennes qui plongent dans la Rome antique.

Le Jour de la Marmotte, célébré le 2 février est le jour où, en particulier au Canada et aux Etats-Unis, cet animal se réveille de son long sommeil hivernal. Cette journée, si la marmotte se réveille de sa période d’hibernation et sort de son terrier, elle prédira alors la longueur de l’hiver. Lorsqu’elle pointe son nez dehors et que le soleil illumine le ciel, si elle voit son ombre, elle rentre immédiatement dans son terrier, se rendort et indique ainsi que l’hiver sera encore long et vigoureux et durera encore au moins six semaines. Si au contraire, elle ne voit pas son ombre, elle restera éveillée car l’hiver prendra bientôt fin et les jours qui restent seront doux. Le printemps arrivera donc très bientôt.

Pour beaucoup de gens, ce jour marque donc la fin symbolique de l’hiver. Car l’hiver peut être encore très long. Et les prédictions de la marmotte sont loin d’être toujours exactes !!! Mais le Jour de la Marmotte est une journée importante, surtout dans les villes canadiennes et américaines où l’hiver est froid et long. Cette journée est une coupure dans l’hiver et annonce la lumière et le renouveau à venir.

Beaucoup de villes ont leur marmotte célèbre qui prédit chaque année, le temps qu’il reste à ces jours hivernaux. Certaines sont même connues au-delà des murs de sa ville.

D’où provient cette tradition ? Comment fut-elle transmise ou comment a-t-elle commencé en Amérique du Nord ?

On retrouve dans cette tradition, l’idée et l’importance de la lumière. La marmotte sort pour voir ou non son ombre. L’ombre qui sera projetée s’il y a de la lumière, du soleil. Les origines viennent de toute évidence des rites et coutumes déjà célébrés par plusieurs peuples : on pense d’abord à la Chandeleur, à l’Imbolc et aux fêtes Lupercales.

Sans remonter ou approfondir ces rites et traditions anciennes, on peut simplement souligner que la tradition aurait d’abord été transmise par les romains aux Teutons (Germains). La tradition disait que si lors de cette journée dédiée à la Lumière, un animal qui émergeait voyait ou non son ombre et prédisait ainsi la température des six prochaines semaines. Le folklore germanique et français parlait de marmotte ou d’ours. Les romains choisirent plutôt le hérisson. Lorsque plusieurs européens s’installèrent en Pennsylvanie en Amérique, ils amenèrent avec eux cette coutume. On remplaça le hérisson, absente en Amérique par la marmotte présente en plus grande quantité, et semblant aussi intelligente et sensible que le hérisson.

Les habitants d’Amérique étaient aussi, sinon plus impatients de voir arriver la fin de l’hiver pour commencer à semer et à récolter. Il faut cependant souligner qu’on n’a pas tenu en compte dans cette transmission de cette tradition européenne que la marmotte n’avait pas tout à fait les mêmes habitudes que le hérisson. L’hiver plus rigoureux en Amérique oblige les marmottes à demeurer plus longtemps en hibernation. Alors que le 2 février est généralement plus doux en Europe, il est souvent encore très froid en Amérique et il reste encore beaucoup de mois de froid et de neige ! Les terriers des marmottes étant souvent encore recouverts de neige, plusieurs des marmottes « travaillant » à prédire la température pour les villes sont gardées dans des environnements « privilégiés » !!! Et certaines marmottes sortent beaucoup plus tard, en mars.

On pense aussi à la tradition catholique qui consistait à allumer et à bénir à la Chandeleur, des cierges que les prêtresMamee distribuaient aux fidèles pour illuminer leurs fenêtres, au milieu de l’hiver. La lumière des chandelles offrant une coupure au milieu de l’hiver. La température de cette journée était très importante et prédisait la température du reste de l’hiver. Cette tradition provenant elle-même de la fête païenne Imbolc qui célébrait le point entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps. On disait entre autres, que si la température de cette journée était douce, la deuxième partie de l’hiver était dure et froide. 

Le Jour de la Marmotte a monté en popularité en particulier au cours du XVIIIe siècle. On dit que c’est à cause des efforts d’un éditeur de journal, Clymer H. Freas ainsi que W. Smith, également éditeur et député américain. Ils organisèrent et ont popularité un premier festival en Pennsylvanie. Ils utilisèrent une marmotte du nom de « Punxsutawney Phil, Seer of Seers, Sage of Sages, Prognosticator of Prosgnosticatorsm and Wheather Prophet Extraordinary » pour prédire la durée de l’hiver. Cette référence peut être trouvée dans la « Historical Society of Berks County » dans la ville de Reading en Pennsylvanie. Le 4 février 1841, on retrouve dans le journal d’un certain James Morris cette citation :

« Last Tuesday on Candlemas day, the day on which, according to the Germans, the Groundhog peeps out of his winter quarters and if he sees his shadow he pops back for another six weeks nap, but if the day be cloudy he remains our, as the weather is to be moderate ».

On dit qu’une partie de la légende serait vraie, l’ombre de la marmotte prédirait véritablement la température – enfin pour quelques jours. En effet, lorsqu’il fait soleil en hiver, on sait qu’il fait généralement froid. L’air article est alors plus froid et sec. Les jours nuageux sont plus doux. Et donc la température du 2 février se poursuit généralement sur quelques jours…

On peut noter également que si aujourd’hui, le premier jour du printemps tombe le 20 ou 21 mars, il y a environ 1000 ans, avec le calendrier julien, l’équinoxe du printemps arrivait le 16 mars et donc exactement 6 semaines après le Jour de la Marmotte … La prédiction de l’animal était donc très importante. On peut également lire que la tradition pourrait être la façon que les gens avaient de représenter la confusion qui fut justement créé lors du changement de calendrier. Les anciennes traditions soulignaient le changement de saison avec la journée d’Imbolc qui annonçait les jours plus longs – avec plus de clarté et de lumière. Mais d’autres traditions disaient que le printemps ne commençait que lorsque les jours étaient plus longs que la nuit – à l’équinoxe du printemps. Un animal fut choisit pour arbitrer les deux traditions – et donc cet animal déterminera si le printemps commence à Imbolc ou six semaines plus tard à l’équinoxe.

Les statistiques qui sont conservées sur les prédictions des marmottent ne permettent pas de confirmer la validité du rituel ! En général, même si les organisateurs des « Jour de la Marmotte » affirment que résultats sont vraies dans 75 à 90 % des cas, on peut confirmer le résultat dans un taux d’environ 35%.

Le Jour de la Marmotte ou Groundhog Day est une tradition très connue d’Amérique et chaque année, on va commenter le comportement de la marmotte en ce 2 février. Un film très populaire « Groundhog Day » avec l’acteur Bill Murray a sorti en 1993.

Poème écossais :

“As the light grows longer / The cold grows stronger / If Candlemas be fair and bright / Winter will have another flight / If Candlemas be cloud and rain / Winter will be gone and not come again/ A farmer should on Candlemas Day /Have half his corn and half his hay / On Candlemas Day if thorns hang a drop / You can be sure of a good pea crop.”

Poème allemand :

For as the sun shines on Candlemas Day,
So far will the snow swirl until May.
For as the snow blows on Candlemas Day,
So far will the sun shine before May.

Proverbe américain :

If the sun shines on Groundhog Day;
Half the fuel and half the hay.

Sources:

- http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0010738
- www.groundhog.org/
-
http://en.wikipedia.org/wiki/Groundhog_day
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_la_marmotte

29 décembre 2006

12 uvas

La nuit de la Saint-Sylvestre, ou la veille du Jour de l’An… une tradition espagnole assez connue souligne le passage à la nouvelle année. La vieille du Jour de l’An, et donc le 31 décembre, que les gens appellent ici la « Nochevieja » (en catalogne, on parle de la « nit de cap d’any »), après le traditionnel repas de famille qui se prend à la maison mais également souvent dans les restaurants, les gens vont se réunir dans le salon ou encore descendre dans la rue pour être prêt pour les douze coups de minuits.

uvasLes gens ont sur eux douze grains de raisins. Les raisins de la chance. Et à chaque coup de l’horloge, à minuit, on mangera les raisins, un à un. Si on réussit à manger les 12 raisins pendant les 12 coups, nous aurons de la chance pendant toute la année. La plupart des espagnols suivent religieusement cette tradition et au fil des années, les commerces ont même commencé à vendre des boîtes de conserve avec 12 raisins sans peau et sans pépins pour rendre la consommation plus facile ! On dit qu’en ce moment, pendant ces 12 secondes, les espagnoles dépensent près de 6 millions d’euros en raisins ! Plus de 1 600 tonnes de raisins seront consommés !

Et donc manger les 12 raisins aux 12 coups de minuit qui marque la fin de l’année et le début de la nouvelle année, apportera une bonne année ! On spécifie aussi qu’il faut garder son sérieux pendant le rituel, sinon il est sans valeur. Ensuite les bouchons de la Cava sautent et on porte un toast à la nouvelle année avec les confettis et les baisers… comme un peu partout d’ailleurs. Beaucoup de villes et villages organisent des fêtes sur les places, où on va danser et boire toute la nuit.

D’où provient cette tradition ? On dit qu’elle est relativement récente et qu’elle remonte au tout début du XXe siècle, en 1909 ou 1904. On dit qu’une année du tout début du siècle fut particulièrement bonne pour les viticulteurs de toute l’Espagne. Les vignobles produirent des récoltes si abondantes que les viticulteurs ne savaient que faire de tout ce raisin ! Des viticulteurs de la région d’Alicante ont donc pensé à commencer une nouvelle tradition : manger des raisins à minuit ce qui apporterait la chance et la prospérité pour l’année à tout ceux qui réussiraient à manger les douze grains… tout comme eux avaient eu de la chance et de la prospérité… On dit aussi que si on ne réussit pas à manger les raisins, c’est plutôt une année de malchance qui suivra. Le nouveau rite se répandit rapidement à travers l’Espagne et on ne saurait aujourd’hui ne pas suivre cette tradition. Douze raisins… pour les 12 coups de minuit évidemment, mais on dit aussi pour les 12 mois de l’année. On mange en Espagne, des raisins frais ou en canne, mais dans d’autres pays hispanophones, comme par exemple, l’Argentine, ce sont des raisins secs.

Cependant, certaines références font remonter plus loin les origines de cette tradition – jusqu’à l’époque romaine. On croyait en effet que les raisins avaient des vertus bénéfiques et donc prendre un grain pour chacun des mois à venir assurait une bonne année. Le raisin fait partie de toutes les cultures méditerranéennes, il est donc normal de le retrouver dans beaucoup de rites et traditions. 

On peut également ajouter certains éléments à cette coutume de consommer 12 grains de raisins aux 12 coups de minuit. Tout d’abord, il est coutume de mettre de l’argent –habituellement une pièce de monnaie- sous le pied droit dans le soulier, le tout enveloppé dans un petit mouchoir rouge avec son nom écrit dans le mouchoir… ceci nous dit que nous entrons dans la nouvelle année avec de l’argent à ses pieds, en foulant de l’argent, et que donc toute l’année, nous aurons de l’argent au besoin. Quand arrive minuit et l’heure de trinquer la nouvelle année, il faut mettre un anneau ou tout objet d’or que l’on porte sur soi pendant l’année dans la coupe avec laquelle on trinquera et qui comporte les 12 grains de raisins. En plus d’apporter la chance lorsqu’on réussit à manger les 12 raisins, on dit aussi qu’il faut faire un vœu à chaque grain pour chaque mois… un vœu pour janvier, un vœu pour février, etc. On peut répéter les vœux…

On peut aussi lire que à ce moment, lorsqu’on lève la coupe de cava, il faut dire au 72 génies, aux 4 éléments (terre, eau, feu et air) et au « dieu » de notre tradition (habituellement en Espagne, se sera le dieu chrétien ;) ) : « je demande que cette cava, de même de cette coupe, sortent les bulles et que soit retirés de mon corps toute la négativité et que dans la prochaine année entre tout ce qui est positif ».

Il existe aussi des directives très précises pour la décoration, principalement en rouge, mais également avec d’autres couleurs. Un cendrier avec un parchemin sur lequel on a écrit avec un crayon, 3 vœux à « nettoyer ». On écrit sur le parchemin les choses négatives de l’année qui vient de se terminer et qu’on veut brûler, on roule le parchemin, le noue d’un ruban rouge et on le brûle ensuite. Il est aussi coutume de porter des souliers neufs ou du moins un morceau neuf.

Et donc… 12 raisins pour célébrer la prochaine année !

Sources :
http://enciclopedia.us.es/index.php/12_uvas
http://es.wikipedia.org/wiki/12_uvas

© 2006 Laila

Post également présent sur d'autres lieux 

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26 décembre 2006

L’Home dels nassos

Une autre tradition de Catalogne sur laquelle je n’ai malheureusement pu trouvé beaucoup de renseignements. J’essaierai au cours de l’année de faire une petite recherche plus poussée.

Le 31 décembre, il existe une vieille tradition qui se perd aujourd’hui. Le jour de la Saint Sylvestre était en effet le jour de l’ « homme aux nez ». On raconte aux enfants qu’un homme assez particulier se promène dans les rues de Barcelone, en particulier dans la vielle ville. Cet homme a autant de nez qu’il y a de jours dans l’année. Le dernier jour de l’année, le 31 décembre, il ne lui reste qu’un seul nez, mais de belles proportions. Les enfants vont parcourir les rues à la recherche de cet homme aux nombreux nez, sans réaliser que puisque c’est le dernier jour de l’année, il n’aura qu’un seul nez comme tout le monde. On dit alors que nous sommes tous cet homme et les enfants cherchent en vain.

La recherche pour l’Home dels Nassos commencent parfois avant – on cherche alors un homme avec autant de nez qu’il reste de jours à l’année. On va parfois voir encore des parades ou des rassemblements en l’honneur de l’Home dels nassos. On verra alors le personnage avec des mouchoirs immenses et même des draps. Traditionnellement, on retrouvait la parade sur le Passeig Marítim, maintenant on la retrouve plutôt à la Plaça del Palau.

Ce personnage semble originaire de Barcelone, mais on peut retrouver cette tradition dans différentes villes de la région. Dans d’autres villes, par exemple dans la province de Girona, le personnage passe dans les rues en menaçant les enfants qui ne sont pas sages. Les enfants lui offrent alors parfois une pièce de monnaie.

Ce semble être une tradition ancienne même si son origine est inconnue. On note des références à cette histoire au 18e siècle et selon Jairo Labrador sur la page L'alfabet de Ciutat Vella http://www.xtec.es/centres/a8052700/abc/abc_poster.htm, sur le site du réseau éducatif de Catalunya, les origines pourraient être majorquines – de Mallorca.

Selon le folkloriste catalan, Joan Amades, le personnage serait une transformation ou même une parodie d’un autre symbole mythique qui symbolise l’année, l’arbre des nez. À la souche de cet arbre vivait l’homme des nez, qui le 31 décembre était vêtu des feuilles de 12 arbres différents. Le folkloriste affirme également que l’origine de l’home dels nassos pourrait être trouvée dans la figure du dieu romain Janus. En effet, le dieu romain (lui-même aux origines incertaines) a deux visages, un tourné vers le passé et l’autre vers l’avenir… et donc vers l’année qui vient de terminer et l’autre qui commence.

Et apparemment, il y aurait un « hommes aux oreilles » qui serait vue le 30 décembre… mais je n’ai pas trouvé beaucoup de références à ce sujet.

Sources:

http://www.xtec.es/centres/a8052700/abc/h_text.htm
http://www.ub.es/geohum/inventari/fitxes/invt145.htm
http://ca.wikipedia.org/wiki/Home_dels_nassos

http://www.labuenanoticia.com/?q=node/158

http://www.bcn.es/nadal/en/tradicions.htm
http://www.barcelona-on-line.es/noticies/noticia.asp?idIdioma=2&idPublicacio=1573


- Almerich, L "Tradicions i costums populars a Barcelona", Ed. Milà, Barcelona, 1944, pàg. 89
- Amades, J. "Costumari Català", Salvat editores, Ed. 62, Barcelona, 1982, vol. 1, pàg. 255-260

Post également présent sur d'autres lieux 

22 décembre 2006

Le Père Noël

Laissons de côté les traditions purement catalanes ou espagnoles, j'y reviendrai au cours de la prochaine semaine. Voyons plutôt les origines d'une figure un peu plus connue à travers de multiples cultures.

Une discussion sur un forum sur les origines du Père Noël ainsi que sur son image m'ont obligée à fouiller dans mes souvenirs et à aller feuilleter des références papier et virtuelles pour retrouver d'où venait ce personnage...

Un résumé... nick1

La grande majorité des sources s'accordent pour dire que l'origine du "Père Noël" est bien Saint Nicolas. Et elles s'accordent également pour dire que le Père Noël est le nom français de "Santa Claus" qui lui même est une déformation du nom hollandais "Sinter klaas" qui est une contraction de Sint Nicolaas !

Et donc, le Père Noël actuel a certaines de ses origines dans la figure de Saint Nicolas. On retrouve d'ailleurs dans l'image du personnage, la barbe blanche, le chapeau (la mitre a été remplacé par un bonnet) et le grand manteau. Saint Nicolas est un évêque qui a vécu au IVe siècle dans le sud de la Turquie. On l'appelle également Nicolas de Myre ou Myra. C'est une figure importante du christianisme. De nombreuses légendes existent à son sujet et on dit qu'il sauva des enfants de la mort.  Et après sa mort, des miracles lui furent attribué.

Plusieurs mythes, légendes et traditions païennes existaient pour célébrer l'hiver, le solstice, etc, et donc au Moyen äge, l'Église tenta de donner un air chrétien à toutes ces fêtes et traditions. On remplaça alors diverses figures païennes par des figures saintes au sein de l'église catholique. Et donc Saint Nicolas, qui est présenté comme le protecteur des enfants, est célébré le 6 décembre. On le représente avec sa barbe longue, les habits et symboles d'un évèque et il va dans chaque maison donner des cadeaux aux enfants -sages.

nick2Les protestants vont rejeter ce symboles - comme ils rejettent le culte aux saints. Ce sera donc Jésus - enfant -qui prendra la place du protecteur des enfants et est donc celui qui amène les cadeaux aux enfants. Cette tradition est d'ailleurs rester dans de nombreuses cultures... "le petit Jésus va t'amener des cadeaux si tu es sages" disait ma grand-mère québécoise... ;)

Dans les Pays-Bas, la réforme protestante va transformer Saint-Nicolas en Sinter Klaas... qui n'est pas tout à fait Saint-Nicolas même s'il lui ressenble... Et lorsque des immigrants hollandais et allemands s'installent aux États-Unis au XVIIe siècle, la prononciation de Sinter Klaas devient petit à petit "Santa Claus".

L'image du personnage va peu à peu se transformer pour prendre une allure plus joviale, plus festive... il perd aussi l'aspect moralisateur ainsi que le personnage du Père Fouettard qui l'accompagnait auparavant.  Et c'est le pasteur américain Clement Clarke Moore qui donne au personnage, au début des années 1820, la plupart des attributs maintenant si connus. Il écrit d'abord un conte "The Night before Christmas" et ensuite un poème qui s'intitule: A Visit from St. Nicolas. Son Saint Nicolas y est représenté comme un personnage sympathique, souriant, légèrement dodu. Il donne des cadeaux aux enfants dans leurs maisons et se déplace dans un traîneau qui vole et qui est tiré par des rennes au nombre de huit et qui ont les noms bien connus de « Fougueux », (Dasher) « Danseur », (Dancer) « Fringant », (Prancer) « Rusé », (Vixen) « Comète », (Comet) « Cupidon », (Cupid) « Élégant », (Donder), et « Éclair » (Blitzen). Ces textes furent publiés à plusieurs reprises au cours des années suivantes et furent même traduits dans plusieurs langues et donc diffusé dans nombreux pays. D'autres éléments furent rajoutés à ces histoires, le 9e renne Rudolf, parpn1 exemple.

C'est dans les années 1860, qu'un journal de New York, le Harper's Illustrated weekly, transforme encore un peu plus l'image du Santa Claus. C'est l'illustrateur Thomas Nast qui lui donne le costume rouge avec de la fourrure blanche, la ceinture noire de cuir, le gros ventre, la barbe bien fournie, etc. Il dessine pendant 30 ans, ce personnage et c'est lui qui lui a donné l'image actuelle. C'est également lui qui aurait déterminé la résidence du personnage au Pôle Nord - même si toutes les traditions ne sont pas d,accord sur ce lieu!

On dit souvent que c'est la compagnie Coca-Cola qui a "inventé" Santa Claus ou le Père Noël, et ce a des fins commerciales - raison de plus pour médire du personnage et de sa symbolique... Mais bien que l'illustrateur Haddon Sundblom reprit en effet en 1931, le personnage pour une campagne publicitaire de la fameuse boisson et que cette image fut utilisée très longtemps - encore aujourd'hui, l'image était déjà bien en place...

Beaucoup d'autres traditions ou légendes se rattachent au personnage... On dit aussi que le personnage serait inspiré d'un lutin nordique "Julenisse" qui au milieu de l'hiver apportait des cadeaux, ou encore au dieu celte Gargan ou le dieu viking Odin...

pn2Mais qu'on l'appelle Santa Claus, St. Nicholas, Father Christmas, Kris Kringle, Santa, Père Noël, Chalande, Père janvier, Olentzaro, Père froid, Barbassionné, ... il demeure une figure importante de l'imaginaire de Noël... peu importe ses origines... il fait partie de ces images fictives qu'on aime bien laisser croire qu'elles sont réelles ! On retrouve ses traces dans tant de cultures... Norvège, Russie, France, Suède, États-Unis, Allemagne, Pays-Bas, Québec,Grèce, ... sous tant de forme, tant de ressemblaces et différences...

Il serait si intéressant de répertorier toutes ces traditions ainsi que la symbolique du personnage... une autre fois... ;)

Aujourd'hui, on retrouve autant de gens qui aiment que de gens qui détestent... on le dit américian, on le dit anti-chrétien, on lui attribut des pensées commerciales et mercantiles, le symbole du capitalisme... enfin...

Moi, je me contente de lire sur les origines possibles du mythe, sur les transformations au cours des siècles, et sur les raisons qui font que les enfants écrivent de longues lettres à ce personnage...

Quelques sources:
http://www.noel-vert.com/pere-noel.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8re_No%C3%ABl

http://en.wikipedia.org/wiki/Santa_Claus
http://www.newadvent.org/cathen/11063b.htm

http://www.planet-turquie-guide.com/pere_noel.htm

© 2006 Laila

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13 décembre 2006

El Caganer

Autre tradition catalane de Noël, la présence d'un petit personnage singulier parmi les figures de la crèche traditionnelle, le "caganer". Les origines du personnage sont incertaines, mais sa présence parmi les personnages de la crèche daterait du 18e siècle. On dit cependant qu'on retrouvait caga
ce personnage dans diverses imageries populaires. Traditionnellement, ce personnage est habillé du costume traditionnel catalan avec chemise blanche, pantalon noir et le bérêt rouge et est représenté en une position précise - il est accroupi pour "faire ses besoins"... hum... en effet caganer signifie "chieur" !!! ;)

Le personnage est habituellement situé à l'arrière de la crèche de Noël, parfois bien caché... c'est d'ailleurs une coutume de trouver la cachette du caganer !

Pourquoi ce personnage irrévérencieux ? Plusieurs théories existent:

- Une simple tradition drôle et ironique
- Symbole apportant la chance et la prospérité
- Symbole de fertilisation de la terre - et donc pour favoriser les récoltes de l'année à venir
- Représentation des origines simples et humbles de la naissance de Jésus

Les caganers traditionnels sont très réalistes et figuratifs. Au cours des années, plusieurs figures populaires se sont ajoutées au caganer traditionnel: personnages politiques contemporains, artistes, célébrités, athlètes, etc.

Le caganer fait partie des crèches catalanes traditionnelles, incluant les crèches publiques dans les églises, cathédrales et places publiques. Malheureusement, depuis quelques années, le politiquement correct fait quelques ravages et on enlève parfois le caganer de la créche.

On retrouve certaines similarités au caganer catalan dans d'autres traditions d'Europe, tel le Père la Colique, par exemple.

Sites:
- http://www.amicsdelcaganer.org/
- http://www.webquestcat.org/~caceres/caganer/index.htm
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Caganer

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10 décembre 2006

Caga Tío

J'aurais pu commencer par relater des légendes et contes du Québec, il y en a tellement et de si beaux ! Mais j'ai tant d'années à rattraper de mes racines espagnoles... Et donc j'aurais pu y aller des contes et légendes du sud de l'Espagne, mon père venant de l'Andalousie ! Mais je vis présentement à Barcelone et la majeure partie de la famille incluant mon père vivant ici, je commence par une tradition catalane...

Les derniers Noël, j'avais bien vu cette bûche à chapeau rouge traditionnel catalan, avec son visage cocasse et quatre pattes, mais je n'y avais pas porté trop attention... mais voilà, hier, en me promenant près de la Cathédrale de Barcelone, il y avait la Feria de Santa LLucia et cette énorme bûche que les enfants frappaient de toute leur force ! Il fallait que je connaisse le pourquoi du comment ! ;) medium_tiocaga1

Et donc, en Catalogne, on décore allégrément une bûche, appelé "tío",  d'un visage et d'un chapeau. On choisit traditionnellement cette bûche, le 13 décembre lors de la Sainte Lucie. On la trouve traditionnellement dans les bois et forêts et de plus en plus, tout simplement dans les marchés de Noël. Elle est vendue de plus en plus déjà décorée. Mais on passait traditionnellement plusieurs heures en famille à la décorer. On la place ensuite à la maison ou dans la classe.

Les enfants passent ensuite les prochains jours à "nourrir" la bûche qui doit habituellement rester cacher sous une couverture - même si cette coutume n'est pas toujours respectée. Ils donnent des friandises, du turrón, des fruits, etc. à cette bûche qui a pour nom "caga tío", ce qui signifie plus ou moins bûche ou tronc qui "chie" ;) et ce jusqu'au 24 décembre.

Le jour de Noël, les enfants vont se rassembler autour de la bûche et chanter une chanson - assez vulgaire ma foi :D. J'ai pu lire plusieurs versions des vers chantés, en général, on dit:

"Caga Tio, almendras y turron. Si no cagas, te doy con baston, un dos tres cuatro"

On dit donc au tronc de "chier" ce qu'il cache ou alors on lui donnera des coups de bâton !

Les enfants vont donc danser et tourner autour de la bûche et ensuite lui donner des coups de bâton jusqu'à ce que les friandises tombent... On enlève ensuite la couverte et on découvre tous les bonbons, turrónes, etc...

On célèbre évidemment souvent cette tradition avant le jour de Noël, et samedi dernier, nous avons pu voir sur la place de la Cathédrale de nombreux enfants frappés une énorme bûche !!! On faisait même la file pour pouvoir frapper cette énorme bûche !

On dit que cette fête remonte très loin dans le temps et que c'est une façon de célébrer l'arbre - matière de tant d'objets essenciels ! Le bois servait à construire, chauffer, nourrir, etc et il fallait une fête pour souligner le rôle essentiel de l'arbre dans la vie de l'homme et lui rendre hommage par la même occasion.

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